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- Le mouvement anti-OGM désigne l'ensemble des actions légales (campagnes de sensibilisation...) ou illégales (destructions de plantations...) qui s'oppose au développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) et à leur promotion par une partie de l'industrie agro-alimentaire, notamment Monsanto, entreprise spécialisée dans les biotechnologies végétales, qu'il accuse de vouloir détruire la petite et moyenne agriculture. Les partisans de ce mouvement estiment que les OGM présentent des risques, tant sur le plan éthique (« brevetage du vivant »), sanitaires (impact sur la santé humaine), qu'environnementaux (atteinte à la biodiversité) et économiques (perte de valeurs des cultures de l'agriculture biologique en cas de dissémination trop grande, perte de la souveraineté alimentaire). Les militants de ce mouvement s'inscrivent principalement dans la mouvance altermondialiste. Certains rejettent toute culture en plein champ et toute consommation d'OGM, d'autres demandent des études sur le long terme et plus de transparence. Les militants anti-OGM développent leurs critiques sur plusieurs axes. Les OGM sont considérés comme étant contrôlés uniquement par des grands groupes industriels comme Monsanto ou Bayer Cropscience. Ces groupes soumis à la pression des marchés sont suspectés de faire passer la rentabilité économique avant l'intérêt des populations. Les risques supposés de dissémination génétique, d'allergies, de résistance aux antibiotiques, d'élévation de la teneur en pesticides des aliments sont considérés comme devant entraîner un abandon des OGM. L'évaluation scientifique des risques est considérée comme lacunaire et insuffisante. Les brevets sur le vivant et l'utilisation de plantes stériles conduisant les agriculteurs à racheter des graines sont aussi critiqués. L'argument selon lequel les OGM pourraient aider à résoudre la faim dans le monde est rejeté. En effet pour les anti-OGM, ce sont les problèmes économiques et politiques qui sont les principales causes de famine. La communauté scientifique considère généralement que les dangers des OGM n'ont pas été démontrés. Des études scientifiques sont réalisées pour étudier la possible toxicité de certains OGM, cependant les résultats de ces études sont variables, suggérant que les OGM commercialisés ne présentent pas de risque pour la santé humaine ou qu'au contraire certains OGM comme le maïs MON863 peuvent avoir des effets toxiques. Toutefois certains scientifiques dénoncent les dangers potentiels de la contamination génétique et réprouvent la diffusion des OGM. Une large majorité de la population européenne et japonaise est méfiante à l'égard des OGM, alors que les Américains sont globalement favorables aux OGM. Ce mouvement, s'il a pu limiter le développement des cultures OGM dans certains pays européens, se heurte au fait que dans d'autres zones du monde où les partisans anti-OGM ont moins d'influence, la culture en plein champ n'a pas été interdite ni fortement limitée et la part des OGM dans la production s'accroît progressivement.. En 2005, selon l'ISAAA, 8,5 millions d’agriculteurs utilisaient des OGM, dont 90 % dans des pays en développement. (fr)
- Le mouvement anti-OGM désigne l'ensemble des actions légales (campagnes de sensibilisation...) ou illégales (destructions de plantations...) qui s'oppose au développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) et à leur promotion par une partie de l'industrie agro-alimentaire, notamment Monsanto, entreprise spécialisée dans les biotechnologies végétales, qu'il accuse de vouloir détruire la petite et moyenne agriculture. Les partisans de ce mouvement estiment que les OGM présentent des risques, tant sur le plan éthique (« brevetage du vivant »), sanitaires (impact sur la santé humaine), qu'environnementaux (atteinte à la biodiversité) et économiques (perte de valeurs des cultures de l'agriculture biologique en cas de dissémination trop grande, perte de la souveraineté alimentaire). Les militants de ce mouvement s'inscrivent principalement dans la mouvance altermondialiste. Certains rejettent toute culture en plein champ et toute consommation d'OGM, d'autres demandent des études sur le long terme et plus de transparence. Les militants anti-OGM développent leurs critiques sur plusieurs axes. Les OGM sont considérés comme étant contrôlés uniquement par des grands groupes industriels comme Monsanto ou Bayer Cropscience. Ces groupes soumis à la pression des marchés sont suspectés de faire passer la rentabilité économique avant l'intérêt des populations. Les risques supposés de dissémination génétique, d'allergies, de résistance aux antibiotiques, d'élévation de la teneur en pesticides des aliments sont considérés comme devant entraîner un abandon des OGM. L'évaluation scientifique des risques est considérée comme lacunaire et insuffisante. Les brevets sur le vivant et l'utilisation de plantes stériles conduisant les agriculteurs à racheter des graines sont aussi critiqués. L'argument selon lequel les OGM pourraient aider à résoudre la faim dans le monde est rejeté. En effet pour les anti-OGM, ce sont les problèmes économiques et politiques qui sont les principales causes de famine. La communauté scientifique considère généralement que les dangers des OGM n'ont pas été démontrés. Des études scientifiques sont réalisées pour étudier la possible toxicité de certains OGM, cependant les résultats de ces études sont variables, suggérant que les OGM commercialisés ne présentent pas de risque pour la santé humaine ou qu'au contraire certains OGM comme le maïs MON863 peuvent avoir des effets toxiques. Toutefois certains scientifiques dénoncent les dangers potentiels de la contamination génétique et réprouvent la diffusion des OGM. Une large majorité de la population européenne et japonaise est méfiante à l'égard des OGM, alors que les Américains sont globalement favorables aux OGM. Ce mouvement, s'il a pu limiter le développement des cultures OGM dans certains pays européens, se heurte au fait que dans d'autres zones du monde où les partisans anti-OGM ont moins d'influence, la culture en plein champ n'a pas été interdite ni fortement limitée et la part des OGM dans la production s'accroît progressivement.. En 2005, selon l'ISAAA, 8,5 millions d’agriculteurs utilisaient des OGM, dont 90 % dans des pays en développement. (fr)
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- Le mouvement anti-OGM désigne l'ensemble des actions légales (campagnes de sensibilisation...) ou illégales (destructions de plantations...) qui s'oppose au développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) et à leur promotion par une partie de l'industrie agro-alimentaire, notamment Monsanto, entreprise spécialisée dans les biotechnologies végétales, qu'il accuse de vouloir détruire la petite et moyenne agriculture. Une large majorité de la population européenne et japonaise est méfiante à l'égard des OGM, alors que les Américains sont globalement favorables aux OGM. (fr)
- Le mouvement anti-OGM désigne l'ensemble des actions légales (campagnes de sensibilisation...) ou illégales (destructions de plantations...) qui s'oppose au développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) et à leur promotion par une partie de l'industrie agro-alimentaire, notamment Monsanto, entreprise spécialisée dans les biotechnologies végétales, qu'il accuse de vouloir détruire la petite et moyenne agriculture. Une large majorité de la population européenne et japonaise est méfiante à l'égard des OGM, alors que les Américains sont globalement favorables aux OGM. (fr)
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