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un ptit coucou en passant bonne nuit bisous http://etoilee 95.centerblog. net
Par etoilee95, le 29.09.2013
bonjour
sniff sniff msn n existe plus chez moi j ai du passer a skype qui n est vraiment pas pareil meme s
Par couleursdeblog, le 05.05.2013
fumé tue remarque ne pas fumé tue aussi lol http://couleur sdeblog.center blog.net
Par couleursdeblog, le 31.03.2013
bonjour
si jsuis sur sky mais plus avec le blog cemoii je l ai supprimer et bloggger aussi la jsuis veentt
Par couleursdeblog, le 31.03.2013
bonsoir
si je suis sur sky encore mais plus le meme blog
j ai supprimer mon blog que je n avais ouvert q
Par etoilee95, le 30.03.2013
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Date de création : 16.05.2010
Dernière mise à jour :
26.09.2010
56 articles
Chapitre 11 - Marchal, père et fils
Dix ans plus tard. Notre monde, en l'an 2080.
Jeudi 20 Juin 2080, 5h01.
A Valenciennes, dans le Nord de la France, le soleil était sur le point de se pointer à l'horizon, comme pour signaler la fin d'une difficile nuit de travail au black. Philippe Marchal s'étira, fit craquer les os de ses doigts et bâilla en faisant un bruit interminable. Comme ces hurlements provenant de très loin, sur Mars.
Tout en s'allumant une cigarette, Philippe regarda le ciel rougit, puis se mit à réfléchir. Il aimait ces moments-là, seul avec le levé de soleil resplendissant, qui l'aidait souvent à faire le point sur son existence, ou même celle des autres. Là, Philippe pensait à cette planète Mars mystérieuse, avec une question en tête : Quand arrêterait-elle de crier comme si les agents du FBI la torturait pour lui soutirer des informations. Dix ans que ce jeu-là durait... Et ça ne semblait pas près de s'arrêter !
"Enfin, personnellement, je m'en fiche, songea Philippe en aspirant une bouffée de cette nicotine qui l'aidait à décompresser. Tant que je reçois ma paie."
Philippe dormait peu, mais n'était par contre pas facile à réveiller lorsqu'il se laissait aller au sommeil. Quand il allait au pays des songes, rien ne pouvait l'en tirer. Pas même une bombe, ou ces hurlements de Mars, planète de mystères...
- Bon, c'est pas tout ça, dit Philippe à lui-même en sortant de ses pensées, mais il faut que je range mon matériel, maintenant.
Tel un carreleur surdoué (avec tout de même pas loin de vingt ans de carrière derrière lui), il ne mit pas plus de quelques minutes à remettre dans sa fourgonnette grise ses différents outils, rangé dans un ordre qui lui convenait.
Puis, il s'assit au siège du conducteur et attendit en regardant sa montre, qui appartenait autrefois à son père, Jean-François Marchal,décédé à la suite d'un
cancer du pancréas. Elle indiquait cinq heures et quart. Philippe sourit. Habitué à toujours être en avance sur ses prévisions, il avait trois quart d'heure devant lui avant l'arrivé de Bernard Dinaut, le directeur d'un futur magasin, qui l'avait engagé pour faire le carrelage de son entreprise. Au black. C'est à dire, en étant hors la loi.
C'était risqué si l'on se faisait prendre mais bon, quelques risques valaient le coup pour gagner autant d'argent.
Et puis, il pouvait aussi travailler à un rythme beaucoup plus élevé. Philippe avait carrelé comme un forçat durant ces quarante huit heures de temps. Il n'y avait pas à dire, mais sans être prétentieux, Philippe savait qu'il était parmi les meilleurs de sa profession. Voire même le meilleur, le numéro un ! Il mériterait bien un prix.
Philippe sourit. Oui, il avait tout pour être heureux dans la vie : un métier qu'il adorait, pas mal d'argent grâce à ses petits boulots au black et une famille...
Son visage s'assombrit soudain... Non, il y avait tout de même une ombre au tableau... Parmi sa famille, justement. Son propre fils, Tristan, qui était vraiment insolent envers lui ces derniers temps.
-A moins que... murmura Philippe, toujours en pleine réflexion...
A moins que ce ne soit lui-même la cause de ce conflit...
Philippe, soudain souffrant, posa sa tête contre son siège. Ses migraines le reprenaient de plus belle. Et ce n'était pas de simple migraines. Car, en plus d'être forts douloureuses, ces véritables coups de poignard lui donnaient l'impression qu'une voix résonnait dans sa tête, puissante et autoritaire. Un comble pour Philippe qui n'aimait pas trop l'autorité, quel qu'elle soit.
C'était pour cela que, concernant l'apprentissage de la vie des enfants (en y incluant le respect et l'autorité parentale), Philippe ne s'en occupait pas trop, préférant laisser sa femme Sandrine s'en charger. il n'avait à aucun moment contribuer à l'éducation de ses enfants. C'était sûrement pour ça, qu'entre Philippe et tristan, au bout de tant d'années d'indifférence, cela n'allait pas trop fort. Un instant, le carreleur se prit à penser qu'il voudrait tout recommencer et aimer son fils, s'en occuper comme il devrait le faire. Ainsi que ses trois autres enfants bien entendu...
Mais voilà, il ne pouvait plus faire machine arrière et surtout, ne trouvait pas de solution envisageable pour arranger les choses. Si, il y avait une solution. Mais pour cela, il fallait absolument que cette sensation de haine insupportable, incontrôlable et incompréhensible disparaisse de son coeur. Cette émotion qu'il avait à chacune de ses migraines (de plus en plus fréquentes)... Comme si il était quelqu'un d'autre, qu'une partie de lui incontrôlable prenait possession de son corps et de son esprit. Une véritable histoire de fou...
- Si, je l'aime, tenta de se convaincre Philippe.
Tout au fond de lui, ce sentiment d'amour pour son fils était bien là, mais il n'arrivait pas à le faire ressortir. Non, il n'arrivait PLUS à le faire ressortir à cause de ce second lui et de ses maudites migraines.
- Et puis non, il m'ait indifférent ce gamin insolent..., murmura Philippe ou plutôt son second lui.
Cette envie de changer le cours de sa vie sembla durer une éternité dans son esprit... mais ne perdura vraiment qu'un court instant, avant qu'un appel de klaxon le tire de ses rêves.
Une BMW noire se gara juste sur sa droite. Et Bernard Dinaut en sortit, un sourire aux lèvres, se frottant les mains comme s'il allait remporter le jackpot. Ce frottage de mains étaient l'un des tics énervant de ce parfait imbécile de patron de magasin. En plus de cela, il y avait son éternel "éventuellement" à chaque début de ses phrases.
Enervant, c'était bien le mot...
Afin de conserver un semblant de calme (ce qui était très dure avec ces terribles migraines), Philippe ignora quasiment ce richard et regarda son majeur droit. Sa bague, qui ressemblait étrangement à la tête d'un serpent prêt à mordre, resplendissait. Ce bijoux, Philippe l'avait trouvé par hasard dans son jardin, alors qu'il regardait le ciel emplit d'étoiles cette nuit-là.
"Un ciel étoilé, c'est si rare à cause de la pollution de l'air et la destruction de la couche d'ozone, songea Philippe, avant de poser une main sur la poignée de sa portière".
- Eventuellement, j'ai pensé venir plus tôt, susurra Dinaut lorsque Philippe ouvrit sa portière pour sortir de sa fourgonnette. Car je me doutais que vous auriez fini avant l'heure. Vous êtes quelqu'un de génial, Philippe.
L'intéressé se contenta d'hocher la tête et de tendre la main. Sans ajouter un mot, Bernard Dinaut lui remit une enveloppe marron archibourrée et scellée. Philippe la mit directement dans sa boîte à gants et entreprit de s'installer à nouveau dans son véhicule pour repartir chez lui.
- Si jamais j'ai autre chose pour vous, je vous recontacte, lui promit Dinaut en souriant comme tous les VRAIS riches : hypocritement.
Philippe l'observa longuement, ce petit bonhomme en costume cravate à demi-chauve, qui était bien trop gentil pour paraître honnête. Mais il ne dit rien et attendit qu'il s'en aille le premier. Quand la BMW quitta le parking du futur magasin "LE TRAVAILLEUR", qui ouvrirait ses portes dans une semaine, Philippe descella l'enveloppe et la lança ensuite au loin. Comme il l'avait deviné au comportement de cette fripouille, Dinaut l'avait payé en papiers journaux. Sa réputation de magouilleur n'avait donc pas été surfaite.
Toutefois, contrairement à n'importe quelle victime d'un magouilleur, Philippe ne s'énerva pas.
Etrangement, ses yeux vert/marron devinrent rouge, tout comme sa bague à la tête de serpent... Il était temps de donner une bonne leçon à ce sale type bourré aux as... qui avait le même état d'esprit répugnant que les profanateurs de tombes...
Philippe devenait Adonis... et ce dernier se régala à l'avance de ce petit jeu auquel il allait se livrer.
Chapitre 10 - Les cris de la belle Mars
Les enfants de la Terre se mirent à pleurer, effrayer par les cris strident de Mars, détectable de si loin ! Les chiens, eux, hululaient. Tandis que les chats couraient dans tous les sens en poussant des miaulement paniqués.
Toute la Terre entière était submergé par ces hurlements horrifiants. Et, pour leur plus grand malheur, ces hurlements de souffrances dureraient plusieurs années...
Cela en deviendrait une habitude, d'entendre ces hurlements lointains, comme s'il s'agissait là d'un phénomène naturel, tel les connus séismes ou inondations terriennes...
Chapitre 9 - Transformation dans la souffrance
Adonis, Cearense, Ortensia et Soheil le bison.
Autrefois pensionnaires d'une île appelée Destiny, ces quatre indiens vouaient une haine sans limite envers l'homme blanc, qui s'était permis de fouler le sol de leur patrie pour y apporter guerres et destruction. Oui, c'était l'homme blanc le responsable de la disparition des habitants de la magnifique Destiny.
Censés être morts suite à cette guerre impitoyable, le quatuor indien semblait donc avoir survécu. Pourtant, ce n'était pas le cas. En fait, seul leurs âmes avaient échapper à cette disparition et depuis ces dernières semaines et la profanation de leur urne par un de ces idiots d'humain, ils n'avaient cessés d'errer sur cette planète Mars vétuste, ne leur offrant rien d'autre que sa couleur rouge sang et ces visites d'importuns trop fréquentes... qu'ils avaient anéantis en espérant à chaque fois que les autres comprendraient la leçon. Mais ces terriens étaient idiots et n'avaient aucun sens moral, ni la moindre once de respect pour les morts.
Après un long moment de réflexion, Adonis avait pris sa décision... Il lança une incantation jamais prononcé auparavant. "L'appel à la vie".
Il était plus que temps de punir l'homme blanc, qui allait même jusqu'à troubler leur repos qu'ils pensaient obtenir sur Mars.
L'appel à la vie, sortilège très puissant, consistait à ramener à la vie tout être vivant existant dans l'univers, quel qui soit. Et bien que tout scientifique renommé contredirait peut-être cette réalité, les planètes étaient aussi des êtres vivants. Avec un sourire, Adonis ressenti les tremblements de la planète Mars, qui avait l'air bien impatiente d'hériter de cette vie, de devenir habitable comme la Terre.
Mars entra donc en pleine phase de reconstruction, qui ferait d'elle une planète égale à la Terre, capable d'accueillir hommes et animaux.
"Tandis que la Terre, elle, disparaîtra à jamais, prédit l'impitoyable Adonis".
En attendant ces deux grands changements universel, Adonis s'arma de son bâton à la tête de serpent et entonna une dernière incantation, tout en faisant tournoyer l'objet en tout sens. Des jets de lumières jaillirent des yeux du reptile sans discontinuer, et ceci plus de deux cent fois, avant de partirent se perdre dans le lointain... et méconnu futur ciel de Mars.
Puis, imperturbable, Adonis prononça ces phrases :
- Dans dix ans, la planète Mars prendra la place de la Terre et accueillera l'homme blanc à bras ouvert. Parmi ces millions de survivants, renaîtront ces jets de lumière, les guerriers de l'ombre. De retour à la vie, ils reprendront la guerre inachevée. Celle opposant l'espoir d'Esperas au destin d'Adonis le sorcier.
Le bison à trois pattes frémit à l'idée de cette prochaine guerre, Cearense nettoya à coups de langues sa très aiguisé hâche avec laquelle il avait scalpé les envahisseurs des deux autres appareils. Et Ortensia, elle, se mit à chanter d'une voix très douce, subjuguante, magnifique. Un véritable délice de paroles méconnues de tous, sauf du quatuor indien, sortaient de la bouche de l'indienne.
Et vinrent ensuite...
Les cris de douleurs de Mars... qui semblait souffrir tout en se métamorphosant...
Comme un prélude à une seconde vie emplit de tristesse... et encore de souffrance...
Toujours plus, à l'infini, telles les étoiles...