Mécanisme de commande à poussoirs latéraux pour la distribu¬ tion d'un produit contenu dans un récipient.
L'invention concerne un mécanisme de commande à poussoirs latéraux pour la distribution d'un produit contenu dans un récipient. Il existe de nombreux systèmes pour assurer la distribution d'un produit contenu dans un récipient.
Qu'il s'agisse d'une capsule distributrice pour produit liqui¬ de ou pâteux contenu dans un récipient, ou qu'il s'agisse d'un réci- pient à pompe de vaporisation, ou encore de type aérosol, il y a toujours lieu d'ouvrir la capsule et/ou commander la pompe ou la valve du récipient aérosol.
Pour ce faire, il y a lieu de prévoir un mécanisme d'ouverture et/ou d'actionnement. Les systèmes connus comportent généralement des curseurs translatifs et/ou des capsules à rotation.
Pour faciliter notamment la manipulation, on a par exemple déjà imaginé un mécanisme à poussoirs latéraux tel que celui décrit notamment dans le brevet FR-2 600976 et qui comporte un embout monté sur une ouverture du récipient et une coiffe qui est aménagée sur le récipient en recouvrant ledit embout et qui est munie d'au moins un orifice pour la sortie du produit et d'au moins deux poussoirs laté¬ raux à levier, diamétralement opposés, lesquels sont articulés pour basculer vers l'intérieur et sont solidaires de butées. Dans ce dispositif toutefois, l'embout servant d'obturateur est monté de manière fixe sur le goulot du récipient alors que la coiffe est mobile, tandis qu'aucun moyen de rappel en position d'obtu¬ ration n'est prévu.
L'inventeur propose un mécanisme de commande à poussoirs latéraux pour la distribution d'un produit contenu dans un récipient du type général précité, mais qui s'en diffère avantageusement en ce que la coiffe est fixe sur le récipient tandis que l'embout est monté mobile sur l'ouverture du récipient et comporte au moins deux surfaces d'appui radiales diamétralement opposées, sur lesquelles viennent s'appuyer lesdites butées des poussoirs latéraux de manière telle qu'une pression latérale exercée sur lesdits poussoirs entraîne un déplacement axial de l'embout d'une position d'obturation vers une
position d'ouverture, tandis qu'un moyen élastique est prévu pour solliciter l'embout à l'encontre de l'effet exercé par les poussoirs afin de lui permettre de reprendre sa position initiale d'obturation. De préférence, les poussoirs sont d'une seule pièce avec la coiffe et sont articulés au moyen de charnières à rainures ou amincis¬ sements d'affaiblissement.
Par exemple, le moyen élastique de retour en position initiale de l'embout est constitué par au moins deux pattes élastiques aména¬ gées à la base de l'embout et qui viennent prendre appui par leurs extrémités libres sur une partie fixe du récipient. Selon un mode de réalisation particulier, les pattes élastiques font partie d'une couronne élastique qui présente une forme générale tronconique et qui est constituée par une pluralité de telles pattes élastiques.
Selon un mode de réalisation, l'embout comporte une cheminée centrale dont l'extrémité est pourvue d'au moins une ouverture de passage pour le produit et qui est montée coulissante de manière étanche dans une jupe de la coiffe aménagée autour de l'orifice de celle-ci.
Dans ce cas par exemple, l'orifice de la coiffe est ménagé à l'extrémité d'une protubérance dans laquelle s'introduit l'extrémité de la cheminée de l'embout.
Plus particulièrement, mais non exclusivement, pour une capsu¬ le service, l'embout comporte une extrémité prévue pour venir obturer l'orifice de la coiffe tandis que l'ouverture de passage de l'embout est fermée par une partie de la coiffe en position d'obturation de l'embout et au contraire, communique avec l'orifice de ladite coiffe en position d'ouverture.
Pour un récipient pourvu d'un col d'ouverture, l'embout est par exemple monté coulissant dans et/ou sur ledit col du récipient et peut présenter à cet effet une jupe intérieure qui glisse sur la paroi intérieure du col du récipient.
Dans son application pour un récipient aérosol, une partie appropriée de l'embout est prévue pour venir s'appuyer sur la tige de la valve du récipient de telle sorte que l'actionnement des poussoirs agit sur ladite valve.
De façon analogue, pour un récipient pourvu d'une pompe de vaporisation, une partie appropriée de l'embout est prévue pour venir
s'appuyer sur ladite pompe de vaporisation aménagée sur le récipient de telle sorte que l'actionnement des poussoirs agit sur ladite pompe. Selon un mode de réalisation tout à fait intéressant, l'orifi¬ ce de la coiffe communique avec un applicateur de produit. Par exemple, l'applicateur se présente sous la forme d'un élément poreux susceptible de s'imbiber de produit.
L'invention sera bien comprise et d'autres particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue en élévation et en demi-coupe d'une capsule selon l'invention en position de fermeture,
- la figure 2 correspond à la figure 1, mais en position d'ouverture,
- la figure 3 est une vue en élévation du dispositif des figures 1 et 2 du côté d'un poussoir,
_ la figure 4 montre l'embout mobile du dispositif des figures 1 à 3,
- la figure 5 est une vue en élévation et en demi-coupe d'un mode de réalisation pour récipient aérosol muni d'un applica- teur du type à élément poreux,
- la figure 6 est une vue de profil du dispositif de la figure
5,
Les deux modes de réalisation représentés étant basés sur la même invention, les moyens semblables ou comparables ont la même référence.
Sur les dessins, on a schématisé un récipient en 1 qui contient le produit à distribuer. Sur les figures 1 et 2, le récipient 1 comporte en outre un col 2.
Dans ces modes de réalisation, l'invention prévoit un embout 3
aaonté mobile sur une ouverture du récipient et en l'occurrence pour les figures 1 et 2, sur le col 2 dudit récipient.
On a également prévu une coiffe 4 qui vient se fixer, par exemple par clipsage, sur le récipient 1, de telle sorte que ladite coiffe 4 est totalement immobile par rapport audit récipient 1.
La coiffe 4 est pourvue de deux poussoirs latéraux 5, 5' à levier (ici d'une seule pièce avec le reste de la coiffe), diamétrale¬ ment opposés et articulés comme le montrent les dessins, de manière à pouvoir basculer vers l'intérieur au moyen par exemple comme ici, de charnières à rainures ou amincissements d'affaiblissement tels que 6.
Les poussoirs 5, 5' sont pourvus chacun de butées 7 prévues pour venir prendre appui sur au moins deux surfaces d'appui 8, 8' radiales et diamétralement opposées, prévues sur l'embout 3.
L'embout 3 est muni d'au moins une ouverture 9 de passage et la coiffe 4 d'au moins un orifice 10.
L'embout 3 comporte en outre une cheminée centrale 11 pourvue de l'ouverture 9 et qui est montée coulissante de manière étanche dans une jupe conjuguée 12 de la coiffe aménagée autour du ou des orifices 10 de celle-ci. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 4, l'orifice 10 de la coiffe 4 est ménagé à l'extrémité d'une protubérance 13 dans laquel¬ le s'introduit l'extrémité de la cheminée 11 de l'embout 3, ladite protubérance servant de moyen de versement ou d'application du produit et pouvant aller jusqu'à constituer une véritable canule. Toujours dans le mode de réalisation des figures 1 à 4, l'em¬ bout 3 est pourvu d'une jupe intérieure 14 qui vient coulisser dans le col 2 du récipient 1, l'embout 3 étant en outre muni d'une jupe 15 qui vient coulisser sur ledit col 2.
Sur les figures 1, 2, 4, et 5, on peut en outre constater que l'embout 3 est muni de pattes élastiques 16 destinées à venir prendre appui sur une partie fixe du récipient 1 (par exemple autour du col
2).
Dans le mode de réalisation des figures 1, 2 et 4, les pattes
16 font partie d'une couronne de forme générale tronconique comme le montre plus particulièrement la figure 4, tandis que dans le mode de réalisation des figures 5 et 6, du fait notamment de la forme non cylindrique, les pattes sont par exemple au nombre de deux et diamétra-
lement opposées. Sur les figures 1, 2 et 4, les pattes 16 prolongent la jupe 15 de l'embout 3, tandis que sur la figure 5, chaque patte 16 prolonge la surface d'appui correspondante 8 dudit embout 3.
Dans le mode de réalisation des figures 1 à 4, on constate qu'en position de fermeture (figure 1) l'embout 3 comporte une extrémi¬ té 17 qui vient obturer l'orifice 10 de la coiffe 4, alors qu'au contraire elle dégage ledit orifice en position d'ouverture (figure 2), mettant ainsi en communication l'ouverture 9 et l'orifice 10 respectivement de l'embout et de la coiffe, l'ouverture 9 restant isolée de manière étanche du reste de la coiffe grâce à la jupe 12 de celle-ci.
Dans le mode de réalisation des figures 5 et 6, l'ouverture 9 et le ou les orifices 10 sont toujours en communication pour les raisons qui seront évoquées ci-après. Dans le mode de réalisation des figures 5 et 6, le récipient 1 est du type aérosol, une partie 19 de l'embout 3 venant en appui sur la tige de commande 18 de la valve du récipient. C'est cette partie 19 de l'embout 3 de la figure 5 qui est pourvue de l'ouverture 9 tandis que le ou les orifices 10 de la coiffe sont par exemple ménagées dans une petite pièce rapportée 20.
Toutefois, le récipient 1 pourrait bien entendu comporter une pompe de pulvérisation, la référence 18 pouvant tout à fait représen¬ ter la partie de cette pompe sur laquelle vient s'appuyer la partie 19 de l'embout 3. En outre, le mode de réalisation des figures 5 et 6 est pourvu d'un applicateur de produit, sous forme ici d'un élément poreux 21 en forme de dôme fixé dans la coiffe 4.
Pour protéger l'applicateur 21, on a de plus prévu ici un capuchon 22 qui vient recouvrir l'ensemble. On comprend que les figures 1 à 4 concernent plus particulière¬ ment un récipient pourvu d'une capsule distributrice simple à écoule¬ ment et que les figures 5 et 6 concernent un récipient du type aérosol ou à pompe avec en outre un applicateur à élément poreux.
Toutefois, il est clair que ces dispositifs sont équipés du même mécanisme et fonctionnent de la même façon en agissant sur les poussoirs latéraux 5, 5'.
Initialement, pour le récipient des figures 1 à 3, l'extrémité
17 de l'embout 3 obture l'orifice 10 de la coiffe (figure 1), tandis que le récipient des figures 5 et 6 est fermé par l'absence de pres¬ sion exercée sur la tige de commande 18 (ou respectivement la pompe). En exerçant une pression sur les poussoirs latéraux 5, 5' dans le sens de la flèche P de la figure 2 (ce qui s'applique bien sûr aussi à la figure 5), les butées 7 desdits poussoirs, sous forme, par exemple, de plaquettes ou d'étriers et qui s'appuient sur les surfaces 8, 8' de l'embout 3, forcent celui-ci à s'enfoncer vers le récipient (on passe ainsi de la figure 1 à la figure 2). La pression translative de l'embout 3 permet donc de dégager l'orifice 10 de la coiffe 4 (figure 2) ou encore d'ouvrir la valve de l'aérosol des figures 5 et 6.
De la sorte, le produit contenu dans le récipient 1 peut s'écouler au travers des ouvertures 9 et des orifices 10, soit directe- ment (figures 1 à 4), soit en imbibant l'applicateur à élément poreux 21 (figures 5 et 6).
On comprend que l'angle de débattement des poussoirs est calculé pour permettre une translation suffisante de l'embout 3.
En outre, on comprend aussi qu'une pression plus ou moins importante sur les poussoirs permet une régulation du débit.
Lorsque la pression sur les poussoirs cesse, les pattes élasti¬ ques 16 ramènent l'embout vers sa position initiale.
Dans le cas des figures 5 et 6, le ressort dont est équipée la valve de l'aérosol (ou la pompe) et/ou la pression intérieure exercée sur celle-ci, aide à ce retour en position initiale (les pattes 16 pouvant éventuellement dans certains cas, ne pas s'évérer indispensa¬ bles).
Il est clair enfin que l'applicateur à élément poreux 21 des figures 5 et 6 peut équiper un récipient du type de ceux des figures 1 à 3, c'est-à-dire sans pompe ni aérosol (usage par renversement et/ou par pression exercée sur les flancs du répicipent, lequel serait souple à cet effet).