FR3119578A1 - Véhicule doté d’un support d’objet magnétique. - Google Patents

Abstract

L’invention se rapporte à un véhicule comprenant une paroi plane (1) et horizontale possédant une surface supérieure et une surface inférieure (7), et un support (2) d’objet destiné à venir se fixer à ladite surface supérieure. Selon l’invention, le support (2) d’objet présente au moins un crochet (12) et au moins un aimant, une zone spécifique de la paroi plane (1) appartenant à un couvercle apte à subir une montée brutale vers le support (2) d’objet sous l’effet d’une interaction magnétique avec ledit au moins un aimant, de sorte que ledit couvercle vienne se bloquer dans ledit au moins un crochet (12), la course du couvercle vers le haut étant stoppée par au moins une butée de retenue d’un socle (13). Figure pour l’abrégé : Fig. 4

Description

Véhicule doté d’un support d’objet magnétique.

La présente invention concerne un véhicule doté d’un support d’objet magnétique.

Il peut arriver que dans un véhicule automobile, un occupant ait besoin d’avoir à sa disposition et donc à portée de main, un objet pouvant par exemple être un smartphone, une tablette électronique, une canette ou un livre. Les espaces disponibles dans le véhicule pour pouvoir supporter de tels objets dans une configuration opérationnelle sont peu nombreux, et peuvent donc parfois se reporter sur une surface plane et horizontale de l’habitacle du véhicule, n’ayant aucune fonction particulière. Un tel support n’a pas vocation à demeurer de façon permanente sur cette surface plane, mais uniquement lorsque l’occupant à un besoin particulier. Il doit donc pouvoir être fixé à cette surface plane de façon simple et rapide, sans avoir recourt à un outillage particulier et/ou à des manipulations compliquées nécessitant de la force et de la précision.

Or, fixer un tel support d’objet sur une surface plane présente deux difficultés :
-il ne doit pas pouvoir se déplacer sur la surface plane dès que le véhicule amorce un virage, sous peine de voir ledit support et/ou ledit objet glisser sur ladite surface plane et tomber sur un plancher de véhicule,
-il ne doit pas pouvoir se désolidariser de ladite surface plane lors d’un choc du véhicule contre un obstacle extérieur, car il pourrait alors devenir une projection dangereuse susceptible de blesser les occupants du véhicule.

Afin de mieux définir les contours de l’invention, la surface plane sur laquelle est destinée à venir se solidariser le support d’objet est sensiblement horizontale si le véhicule repose lui-même sur un sol horizontal. Le terme « sensiblement horizontal » signifie « horizontal à plus ou moins 20°.

Un véhicule selon l’invention est doté d’un support d’objet destiné à venir se solidariser de façon temporaire à une surface plane, tout en résolvant les difficultés de fixation rencontrées avec les supports d’objets actuels et tout en respectant les impératifs de sécurité requis lors d’un choc accidentel du véhicule contre un obstacle extérieur.

Il est à préciser que la notion de « crochet » trouvée dans les revendications et la notion de « patte d’accrochage » trouvée dans la description détaillée, sont équivalentes.

L’invention a pour objet un véhicule comprenant une paroi plane et horizontale possédant une surface supérieure et une surface inférieure parallèles, et un support d’objet destiné à venir se fixer à ladite surface supérieure.

Selon l’invention, le support présente au moins un crochet et au moins un aimant, une zone spécifique de la paroi plane appartenant à un couvercle mobile sensible à un champ magnétique et placé dans un socle fixé à la surface inférieure, de sorte que le dépôt du support d’objet sur ladite zone spécifique provoque une montée brutale du couvercle vers le support d’objet sous l’effet d’une interaction magnétique avec ledit au moins un aimant et de sorte que ledit couvercle vienne se bloquer dans ledit au moins un crochet, la course du couvercle vers le haut étant stoppée par au moins une butée de retenue du socle. Le principe d’un véhicule selon l’invention est de mettre en œuvre des moyens mécanique et magnétique pour fixer un support d’objet à une surface plane sans aspérité. En approchant le support d’objet de la paroi plane horizontale, ce support déclenche d’abord une montée brutale du couvercle grâce à une interaction magnétique entre ledit support et ladite couvercle, puis un blocage dudit couvercle dans ledit support grâce à la présence dudit au moins un crochet. Puisque le mouvement vers le haut du couvercle est stoppé par la présence de la butée, il en résulte que le support d’objet est solidement fixé à la paroi horizontale. Autrement dit, en étant posé sur la paroi plane horizontale le support a activé un moyen d’accroche à travers le couvercle qui était initialement inclus dans ladite paroi plane. Le support d’objet peut revêtir n’importe quelle forme, dès lors qu’il possède au moins un aimant et au moins un crochet. Avantageusement, ce support d’objet est un porte-gobelet. Selon d’autres variantes de réalisation de l’invention, le support d’objet peut être configuré pour servir à soutenir un smartphone ou une tablette électronique tactile. Le socle est une pièce fermée possédant au moins une butée et destinée à loger le couvercle.

Selon une caractéristique possible de l’invention, en l’absence du support d’objet, le couvercle possède une surface affleurant la surface supérieure de la paroi plane et horizontale. De cette manière, par défaut, le couvercle ne créé aucun relief avec la paroi plane horizontale, que ce soit en creux ou en bosse, et ne nuit donc pas à l’esthétique du véhicule. Schématiquement, le couvercle adopte par défaut une position basse pour laquelle il est rangé dans le socle en affleurant une surface supérieure de la paroi plane horizontale, et une position haute déclenchée par le support d’objet pour laquelle il saille de ladite surface supérieure en étant placé à l’intérieur dudit support.

Selon une caractéristique possible de l’invention, le support d’objet possède une embase circulaire dotée de quatre crochets équitablement répartis le long d’un cercle matérialisant la circonférence de ladite embase. La présence de quatre crochets distribués de façon homogène sur l’embase du support d’objet, permet d’améliorer les conditions de contact entre ledit support et le couvercle en ne laissant subsister aucune zone de mauvais contact entre ces deux éléments.

Selon une caractéristique possible de l’invention, au moins un aimant est placé entre chaque crochet et le centre de l’embase, de sorte que ledit au moins un aimant et le crochet correspondant soient alignés radialement sur l’embase circulaire. Il s’agit d’une configuration particulièrement adaptée à un véhicule selon l’invention, mais qui n’est nullement limitative. De façon préférentielle, deux aimants sont alignés radialement avec chaque crochet. De cette manière, la présence de deux aimants par crochet permet de répartir librement la force magnétique résultante engendrée par ces aimants, en fonction des besoins rencontrés et de la nature du support d’objet mis en œuvre. Avantageusement, chaque aimant est de forme cylindrique.

Selon une caractéristique possible de l’invention, le couvercle et le socle ont un contour circulaire. Avantageusement, l’embase du support, le couvercle et le socle sont coaxiaux. Le fait que ces éléments aient un contour circulaire permet de symétriser et donc de bien maitriser la répartition des différents effets engendrés lors de la mise en contact du support d’objet avec la paroi plane horizontale.

Selon une caractéristique possible de l’invention, ledit au moins un crochet est monté mobile en rotation entre une première position neutre par défaut pour laquelle il est suspendu à un axe et n’a aucune fonction, et une deuxième position active pour laquelle il a pivoté autour dudit axe pour se refermer sur le couvercle sous l’effet de la montée brutale dudit couvercle due à l’interaction magnétique avec ledit au moins un aimant du support d’objet. Par défaut, les crochets sont rangés dans le support d’objet sans déborder de celui-ci, permettant ainsi de ne pas nuire à l’esthétique du support d’objet et de ne pas créer de protubérances qui seraient susceptibles de blesser un utilisateur. Grâce à ce degré de mobilité en rotation, ces crochets peuvent se refermer sur le couvercle afin de retenir le support d’objet contre ledit couvercle qui est sortie du socle tout en demeurant accrochée audit socle.

Selon une caractéristique possible de l’invention, lors de sa montée brutale, le couvercle vient au contact dudit au moins un crochet avant de provoquer sa mise en rotation au moyen d’une poussée ascensionnelle. Pour cette configuration, lorsqu’il amorce son déplacement vers le haut, le couvercle vient d’abord au contact de chaque crochet puis provoque une mise en rotation de ceux-ci sous l’effet d’une poussée engendrée par ledit déplacement. Les crochets finissent par se refermer sur le couvercle comme des mâchoires, pour retenir le support d’objet contre ledit couvercle.

Selon une caractéristique possible de l’invention, le couvercle comprend une plaque métallique de manière à être sensible audit au moins un aimant du support d’objet. Cette plaque métallique est dimensionnée au plus juste de façon à remplir correctement sa fonction, sans alourdir le couvercle et sans accroitre son encombrement.

Selon une caractéristique possible de l’invention, le couvercle comprend au moins un aimant complémentaire de manière à accroitre l’interaction magnétique entre le couvercle et le support d’objet. La présence de cet aimant en lieu et place de la plaque métallique ci-avant mentionnée, a pour objet d’intensifier l’interaction magnétique entre le support d’objet et le couvercle, de manière à améliorer les conditions de contact entre ledit support d’objet et ledit couvercle.

Selon une caractéristique possible de l’invention, le couvercle présente en alternance à sa périphérie des bords repliés et des creux, chaque crochet interagissant avec un bord replié pour fixer le support d’objet à la paroi plane après la montée brutale dudit couvercle, une désolidarisation du support d’objet de la paroi plane s’effectuant au moyen d’un pivotement dudit support d’objet dans le but de placer chaque crochet en face d’un creux du couvercle. Une fois que le support d’objet a été fixé à la paroi plane horizontale, il est important qu’il ne puisse pas être désolidarisé de celle-ci à la moindre sollicitation par un simple mouvement de retrait. Une désolidarisation par pivotement nécessite une manipulation particulière du support d’objet, qui est simple à réaliser, et qui ne réclame pas un effort trop important. Un tel pivotement ne risque pas de se produire naturellement au cours du temps.

L’invention a pour autre objet un procédé d’assemblage d’un couvercle dans un socle.

Selon l’invention, le procédé comprend les étapes suivantes :
-une étape de fourniture d’un couvercle en deux parties séparées comprenant une partie supérieure et une partie inférieure,
- une étape de fourniture d’un socle en deux parties séparées comprenant une partie supérieure et une partie inférieure,
- une étape de mise en place de la partie supérieure du socle dans la partie supérieure du couvercle,
-une étape de montage de la partie inférieure du couvercle sur la partie supérieure du couvercle contenant la partie supérieure du socle, de sorte que le couvercle constitué de sa partie inférieure et de sa partie supérieure puisse librement coulisser dans la partie supérieure du socle,
-une étape de fixation de la partie inférieure du socle à la surface inférieure de la paroi plane,
-une étape d’insertion de l’ensemble constitué par la partie supérieure du socle, la partie supérieure du couvercle et la partie inférieure dudit couvercle, dans la partie inférieure du socle qui a été fixée à la surface inférieure de la paroi plane.

La réalisation d’un socle et d’un couvercle en deux parties n’a pas pour objet d’octroyer à ces deux éléments des fonctions particulières, mais a uniquement pour but de faciliter leur montage.

Un véhicule selon l’invention présente l’avantage de pouvoir fixer un support d’objet sur une surface plane, grâce à une mise en œuvre judicieuse d’un mécanisme d’arrimage sûr et fiable. Ce mécanisme d’arrimage a l’avantage d’être peu encombrant et léger, tout en demeurant efficace. Un véhicule selon l’invention présente enfin l’avantage, grâce à ce mécanisme d’arrimage, de pouvoir posséder un support d’objet universel apte à maintenir dans une position fonctionnelle des objets variés tels que par exemple une canette ou une bouteille, un smartphone, une tablette électronique tactile ou un livre.

On donne ci-après une description détaillée d’un mode de réalisation préféré d’un véhicule selon l’invention, en se référant aux figures suivantes :

représente une vue en perspective d’une paroi plane d’un véhicule selon l’invention et sur laquelle est destiné venir se fixer un support d’objet,

représente une vue en perspective de la paroi de la et d’un support d’objet placé à distance de ladite paroi,

représente une vue en perspective de la paroi et du support d’objet de la , ledit support étant fixé à ladite paroi,

représente une vue en perspective et en filaire de la paroi plane et du support d’objet de la ,

représente une vue en perspective en éclaté de la paroi plane et du support d’objet des figures 2 et 4,

représente une vue en perspective du dessous d’un support d’objet d’un véhicule selon l’invention,

représente une vue en perspective en éclaté d’un couvercle, d’un socle et de la paroi plane de la ,

représente une vue en perspective en éclaté d’un couvercle et de la paroi plane d’un véhicule selon l’invention,

représente une vue en perspective en éclaté d’un socle d’un véhicule selon l’invention,

représente une vue en perspective en éclaté de la partie supérieure d’un couvercle et de la partie supérieure d’un socle d’un véhicule selon l’invention, illustrant une étape d’un procédé d’assemblage du couvercle dans le socle,

représente une vue en perspective en éclaté d’un ensemble comprenant la partie supérieure d’un couvercle et la partie supérieure d’un socle, et de la partie inférieure d’un couvercle d’un véhicule selon l’invention, illustrant une étape d’un procédé d’assemblage du couvercle dans le socle,

représente une vue en perspective en éclaté d’un ensemble comprenant la partie supérieure d’un couvercle, la partie supérieure d’un socle, et la partie inférieure dudit couvercle, et d’une partie inférieure dudit socle d’un véhicule selon l’invention, illustrant une étape d’un procédé d’assemblage du couvercle dans le socle,

représente une vue en coupe d’une zone d’un ensemble constitué par un couvercle et un socle d’un véhicule selon l’invention.

représente une vue schématique de côté d’un support d’objet et d’un socle de la paroi plane logeant le couvercle, ledit support n’étant pas encore fixé à la paroi plane,

représente une vue schématique de côté du support d’objet et du socle de la , ledit support étant fixé à la paroi plane.

La description détaillée qui va suivre est effectuée en prenant pour exemple de support d’objet, un porte-gobelet.

En se référant aux figures 1, 2 et 3, un véhicule selon l’invention comprend une paroi plane 1, s’étendant préférentiellement dans un plan horizontal en supposant que ledit véhicule repose lui-même sur un sol horizontal, et destinée à recevoir un porte-gobelet 2. Le porte-gobelet 2 est schématiquement constitué par une paroi latérale 3 cylindrique, légèrement bombée et divergente, et par un fond plan 4. Autrement dit, la paroi latérale 3 possède un axe de révolution, et présente deux extrémités considérées le long dudit axe, dont une première extrémité est matérialisée par le fond 4 et dont une deuxième extrémité 5 est ouverte. Le diamètre du fond 4 est légèrement inférieur à celui de l’ouverture matérialisant la deuxième extrémité 5. Le porte-gobelet 2 est rigide et indéformable, et est destiné à recevoir une canette, une bouteille ou un verre. La paroi plane 1 possède une surface supérieure 6 sur laquelle est destiné à venir se poser le porte-gobelet 2, et une surface inférieure 7 qui est parallèle à ladite surface supérieure 6 et qui est placée sous ladite surface supérieure 6.

La paroi plane possède 1 une ouverture circulaire délimitée par un bord 8 de ladite paroi 1, ladite ouverture étant destinée à recevoir un mécanisme d’accrochage du porte-gobelet 2. De cette manière, lorsque le mécanisme d’accrochage est inséré dans la paroi plane 1, il subsiste une zone de contact 36 matérialisant une discontinuité visible entre ledit mécanisme et le bord 8 de la paroi 1 délimitant l’ouverture, cette zone de contact 36 permettant d’indiquer à un occupant du véhicule, l’endroit de la paroi plane 1 sur laquelle il pourra poser son porte-gobelet 2 en déclenchant le mécanisme d’accrochage.

En se référant aux figures 4, 5 et 6, le fond 4 du porte-gobelet 2 est une paroi circulaire plane présentant une face interne et une face externe 9, lesdites deux faces 9 étant parallèles et ladite face interne délimitant un espace interne du porte-gobelet 2. La face externe 9 du fond 4 présente quatre paires d’aimants 10, 11 et quatre pattes d’accrochage 12 régulièrement réparties le long d’un cercle périphérique de ladite face externe 9. Autrement dit, deux pattes d’accrochage 12 sont alignées le long d’un premier diamètre de la face externe 9 et deux autres pattes d’accrochage 12 sont alignées le long d’un deuxième diamètre de ladite face externe 9, le premier diamètre et le deuxième diamètre étant perpendiculaires. Chaque patte d’accrochage 12 est allongée et incurvée dans le sens de la longueur, de manière à suivre la courbure du cercle périphérique de la face externe 9 le long duquel elles sont fixées. A chaque patte d’accrochage 12 correspond une paire d’aimants 10, 11, de sorte que la patte d’accrochage 12 et les deux aimants 10, 11 soient alignés radialement sur la surface externe 9 du fond 4 du porte-gobelet 2. Autrement dit, la patte d’accrochage 12 et les deux aimants 10, 11 sont alignés suivant un rayon de ladite face externe 9. De cette manière en partant du cercle périphérique de la paroi externe 9 et en allant vers le centre de ladite paroi 9, on trouve dans l’ordre la patte d’accrochage 12, un premier aimant 10 et un deuxième aimant 11. Préférentiellement, les aimants 10, 11 sont de forme cylindrique, le premier aimant 10 ayant un diamètre supérieur à celui du deuxième aimant 11. Chaque patte d’accrochage 12 est montée mobile en rotation autour d’un axe 50 de rotation, qui est horizontal.

En se référant aux figures 4 et 5, le mécanisme d’accroche est inclus dans la paroi plane 1, et comprend un socle 13 fixé à la face inférieure 7 de la paroi plane 1, et un couvercle 14 logé dans ledit socle 13.

En se référant aux figures 5, 7 et 9, le socle 13 est réalisé en deux parties 15, 16 séparées, comprenant une partie inférieure 15 et une partie supérieure 16. La partie inférieure 15 est assimilable à un boitier présentant une paroi latérale 17 arrondie formant un bourrelet annulaire, ledit boitier présentant un fond 18 doté d’une ouverture 19 centrale circulaire, et une collerette 20 élargie sous la forme d’une paroi annulaire plane et de faible épaisseur. La paroi latérale 17 définit un axe de révolution, le fond 18 doté de l’ouverture centrale circulaire 19 s’étendant dans un plan qui est perpendiculaire audit axe de révolution, et la collerette 20 s’étendant dans un plan qui est perpendiculaire à cet axe de révolution. Le fond 18 et la collerette 20 matérialisent les deux extrémités de la partie inférieure 15 du socle 13 considérées le long de son axe de révolution. La partie inférieure 15 du socle 13 est fixée à la paroi inférieure 7 de la paroi pleine 1, de sorte que la collerette 20 soit en contact avec ladite surface inférieure 7 et de sorte que le fond 18 du socle 13 représente la partie dudit socle 13 qui est la plus éloignée de ladite surface inférieure 7. Cette fixation s’effectue par exemple au moyen de quatre vis passant par quatre orifices 21 de la collerette 20. Le socle 13 comporte une paroi cylindrique interne 22 s’étendant depuis l’ouverture centrale 19 du fond 18, vers l’intérieur dudit socle 13, ladite paroi cylindrique interne 22 délimitant un canal interne du socle 13. Le diamètre interne de cette paroi cylindrique 22 est égal au diamètre de l’ouverture centrale 19 du fond 18, si bien que ladite ouverture centrale 19 matérialise une extrémité du canal interne délimité par la paroi cylindrique interne 22. Cette paroi cylindrique interne 22 possède quatre rainures 51 s’étendant parallèlement à l’axe de révolution de ladite paroi cylindrique interne 22 et régulièrement réparties le long du contour circulaire de cette paroi cylindrique interne 22.

En se référant à la , la partie supérieure 16 du socle 13 comprend une paroi cylindrique 23 définissant un axe de révolution, et dont une extrémité est ouverte et dont une autre extrémité est ouverte et se termine par une collerette 24 externe s’inscrivant dans un plan qui est perpendiculaire à cet axe de révolution. Ces extrémités sont à considérer le long de l’axe de révolution. Cette collerette 24, qui est annulaire, comprend quatre pattes de fixation 25 saillantes et incurvées de façon à suivre la courbure de la collerette 24 annulaire. Ces quatre pattes de fixation 25 sont régulièrement réparties autour de la collerette 25 et apparaissent comme des secteurs saillants de ladite collerette 24. La paroi cylindrique 23 comprend quatre nervures 52 s’étendant parallèlement à l’axe de révolution de cette paroi cylindrique 23 et régulièrement réparties le long du contour circulaire de cette paroi 23.

En se référant aux figures 7 et 8, le couvercle 14 est réalisée en deux parties séparées, comprenant une partie inférieure 26 et une partie supérieure 27. La partie inférieure 26 est assimilable à une couronne 28 annulaire, de laquelle saillent quatre secteurs 29 incurvés, respectant la courbure de ladite couronne 28. Ces quatre secteurs 29 incurvés sont identiques et sont régulièrement répartis autour de la couronne 28 annulaire. Ces quatre secteurs 29 sont inscrits dans une même paroi latérale cylindrique fictive, qui aurait pour section transversale la couronne 28. La couronne 28 annulaire porte également en alternance avec les secteurs incurvés 29, quatre pattes de fixation 30 reculées par rapport auxdits secteurs 29 incurvés. Autrement dit, ces pattes de fixations 30 sont plus éloignées du centre de la couronne 29 que ne le sont les secteurs 29 incurvés. Chacune de ces pattes de fixation 30 se termine par un bord incliné 31, s’étendant vers l’extérieur de la couronne 28.

En se référant aux figures 7 et 8, la partie supérieure 27 du couvercle 14 comprend schématiquement une paroi latérale cylindrique 32, définissant un axe de révolution, et dont une extrémité est ouverte et dont une autre extrémité est fermée par une paroi circulaire plane 33, lesdites deux extrémités étant à considérer le long de l’axe de révolution de la paroi latérale cylindrique 32. La paroi circulaire plane 33 est élargie par rapport à la paroi latérale cylindrique 32, de sorte que son diamètre externe est supérieur à celui de ladite paroi latérale cylindrique 32.

Le socle 13 et le couvercle 14 ont été chacun subdivisés en deux parties 15, 16, 26, 27 uniquement pour des raisons d’assemblage. Il s’agit d’un mode de réalisation particulier de l’invention, qui n’est nullement limitatif.

Un procédé d’assemblage du couvercle 14 dans le socle 13, comprend les étapes suivantes :
-une étape de mise en place de la partie supérieure 16 du socle 13 dans la partie supérieure 27 du couvercle 14 comme illustré à la ,
-une étape de montage de la partie inférieure 26 du couvercle 14 sur la partie supérieure 27 du couvercle contenant la partie supérieure 16 du socle 13, comme illustré à la . Le couvercle 14 constitué de sa partie inférieure 26 et de sa partie supérieure 27 peut librement coulisser dans la partie supérieure 16 du socle 13, le long de son axe de révolution,
-une étape de fixation de la partie inférieure 15 du socle 13 à la surface inférieure 7 de la paroi plane 1 comme illustré à la ,
-une étape d’insertion de l’ensemble constitué par la partie supérieure 16 du socle 13, la partie supérieure 27 du couvercle 14 et la partie inférieure 26 dudit couvercle 14, dans la partie inférieure 15 du socle 13 qui a été fixée à la surface inférieure 7 de la paroi plane 1, comme illustré à la . Cette étape d’insertion est facilitée par la présence des rainures 51 dans la partie inférieure 15 du socle 13 et par la présence des nervures ou des ergots 52 dans la partie supérieure 16 du socle 13, lesdites nervures ou ergots 52 étant destinés à venir coulisser dans lesdites rainures 51.

En se référant à la , une fois que le couvercle 14 constitué de ses deux parties 26, 27 a été inséré dans le socle 13 par l’ouverture de la paroi plane 1, la paroi circulaire plane 33 de la partie supérieure 27 du couvercle 14 affleure la surface supérieure 6 de la paroi plane 1 dans laquelle est destiné à venir se fixer le porte-gobelet 2. De cette manière, l’emplacement de la paroi circulaire plane 33 du couvercle 14 est visible sur la paroi plane 1 grâce à la zone de contact circulaire 36 entre lesdites deux parois 1, 33 qui introduit une discontinuité visible entre lesdites parois 1, 33. Selon une variante de réalisation de l’invention, cette zone de contact 36 peut être rendue encore plus visible, par la présence d’une couleur spécifique ou d’un éclairage sur le bord 8 de la paroi plane 1 délimitant l’ouverture.

De façon avantageuse, la partie supérieure 27 du couvercle 14 possède une plaque métallique qui est sensible à l’influence magnétique des aimants 10, 11 du porte-gobelet 2. Selon une variante de réalisation de l’invention, cette partie supérieure 27 comporte un aimant pouvant ou non venir compléter la plaque métallique pour renforcer l’interaction magnétique avec les aimants 10, 11 du porte-gobelet 2.

Un procédé de fixation du porte-gobelet 2 sur la paroi plane 1 du véhicule comprend les étapes suivantes :
- Une étape d’acheminement du porte-gobelet 2 vers le mécanisme d’accrochage situé dans l’ouverture de la paroi plane 1, le contour 8 de ladite ouverture pouvant être coloré ou éclairé pour guider cet acheminement. Cet acheminement s’effectue de manière à placer la face externe 9 du fond 4 du porte-gobelet 2 en vis-à-vis de la face circulaire plane 33 du couvercle 14 comme cela est illustré à la ,
-Une étape de surélévation instantanée du couvercle 14 logé dans le socle 13 sous l’effet de l’interaction magnétique entre les aimants 10, 11 du porte-gobelet 2 et la plaque métallique et/ou de l’aimant supporté par la face circulaire plane 33 du couvercle 14. Le sens de cette surélévation instantanée est matérialisée par la flèche 40 apparaissant sur la ,
-Une étape de mise en contact des pattes de fixation 30 de la partie inférieure 26 du couvercle 14 avec les pattes d’accrochage 12 du porte-gobelet 2 lors de ce déplacement ascensionnel dudit couvercle 14,
-Une étape de mise en rotation desdites pattes d’accrochage 12 autour de leur axe de rotation 50, sous l’effet de la poussée des pattes de fixation 30 du couvercle 14 poursuivant son mouvement ascensionnel, cette mise en rotation ayant pour effet de refermer lesdites pattes d’accrochage 12 autour des pattes de fixation 30 du couvercle 14 comme cela est illustré à la ,
-Une étape de fixation du porte-gobelet 2 à la paroi plane 1, grâce à la forme particulière de ces pattes d’accrochage 12 assurant un arrimage solide dudit porte-gobelet 2 à la paroi plane 1, sans possibilité d’être désolidarisé de celle-ci par un simple mouvement de retrait. En en se référant aux figures 3 et 15, une fois fixé à la paroi plane 1, le porte-gobelet 2 est posé sur celle-ci sans introduire de jeu avec cette paroi plane 1. Il est à noter que le déplacement ascensionnel du couvercle 14 est stoppé au moyen d’une mise en butée dudit couvercle 14 contre un bord replié du socle 13 matérialisé par une patte de fixation 25 de la partie supérieure 16 dudit socle 13.

Une fois que le porte-gobelet 2 a été fixé à la face plane 1 du véhicule, une tasse, une canette, un verre ou une bouteille peut être placé dans celui-ci pour améliorer les conditions de confort des occupants du véhicule.

Une désolidarisation du porte-gobelet 2 de la surface plane 1, doit s’effectuer au moyen d’une manipulation particulière autre qu’une simple translation en sens inverse du porte-gobelet 2, pour notamment empêcher que celui-ci ne puisse se désolidariser trop facilement de la paroi plane 1, à la moindre sollicitation.

Dans le cadre de la présente invention, cette désolidarisation s’effectue au moyen d’une mise en rotation du porte gobelet 2 autour de son axe de révolution, de manière à placer les pattes d’accrochage 12 du porte-gobelet 2 non plus en face des pattes de fixation 30 du couvercle 14, mais en face des secteurs 29 de la partie inférieure 26 du couvercle 14. De cette manière, les pattes d’accrochage 12 n’ont plus d’emprise sur le couvercle 14, et le porte-gobelet 2 peut alors être retiré par un simple mouvement de retrait de celui-ci.

Selon une variante de réalisation de l’invention, le couvercle 14 peut comporter un aimant « répulsif » vis-à-vis des aimants 10, 11 du porte-gobelet 2 pour faciliter la mise en rotation du porte-gobelet 2 dans le but de le retirer de la paroi plane 1.

Selon une autre variante de réalisation de l’invention, le couvercle 14 peut comporter un connecteur électrique vis-à-vis d’un récepteur électrique placé au centre de la surface 9 du porte gobelet 2. Cette connexion électrique est possible lors de la fin de montée du couvercle créant ainsi un point électrique alimentant le porte gobelet 2 ou autre support d’objet.

Claims (11)

1. Véhicule comprenant une paroi plane (1) et horizontale possédant une surface supérieure (6) et une surface inférieure (7) parallèles, et un support (2) d’objet destiné à venir se fixer à ladite surface supérieure (6), caractérisé en ce que le support (2) présente au moins un crochet (12) et au moins un aimant (10, 11), et en ce qu’une zone spécifique (33) de la paroi plane (1) appartient à un couvercle (14) mobile sensible à un champ magnétique et placé dans un socle (13) fixé à la surface inférieure (7), de sorte que le dépôt du support (2) d’objet sur ladite zone spécifique (33) provoque une montée brutale du couvercle (14) vers le support (2) d’objet sous l’effet d’une interaction magnétique avec ledit au moins un aimant (10, 11) et de sorte que ledit couvercle (14) vienne se bloquer dans ledit au moins un crochet (12), la course du couvercle (14) vers le haut étant stoppée par au moins une butée (25) de retenue du socle (13).
2. Véhicule selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’en l’absence du support (2) d’objet, le couvercle (14) possède une surface (33) affleurant la surface supérieure (6) de la paroi plane (1) et horizontale.
3. Véhicule selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le support d’objet (2) possède une embase circulaire (4, 9) dotée de quatre crochets (12) équitablement répartis le long d’un cercle matérialisant la circonférence de ladite embase (4, 19).
4. Véhicule selon la revendication 3, caractérisé en ce qu’au moins un aimant (10, 11) est placé entre chaque crochet (12) et le centre de l’embase (4, 9), de sorte que ledit au moins un aimant (10, 11) et le crochet (12) correspondant soient alignés radialement sur l’embase circulaire (4, 9).
5. Véhicule selon l’une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que le couvercle (14) et le socle (13) ont un contour circulaire.
6. Véhicule selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit au moins un crochet (12) est monté mobile en rotation entre une première position neutre par défaut pour laquelle il est suspendu à un axe (50) et n’a aucune fonction, et une deuxième position active pour laquelle il a pivoté autour dudit axe (50) pour se refermer sur le couvercle (14) sous l’effet de la montée brutale dudit couvercle (14) due à l’interaction magnétique avec ledit au moins un aimant (10, 11) du support d’objet (2).
7. Véhicule selon la revendication 6, caractérisée en ce que, lors de sa montée brutale, le couvercle (14) vient au contact dudit au moins un crochet (12) avant de provoquer sa mise en rotation au moyen d’une poussée ascensionnelle.
8. Véhicule selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le couvercle (14) comprend une plaque métallique de manière à être sensible audit au moins un aimant (4, 9) du support d’objet (2).
9. Véhicule selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le couvercle (14) comprend au moins un aimant complémentaire de manière à accroitre l’interaction magnétique entre le couvercle (14) et le support (2) d’objet.
10. Véhicule selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le couvercle (14) présente en alternance à sa périphérie des bords repliés (30, 31) et des creux (29), et en ce que chaque crochet (12) interagit avec un bord replié (30, 31) pour fixer le support (2) d’objet à la paroi plane (1) après la montée brutale du couvercle (14), une désolidarisation du support d’objet de la paroi plane s’effectuant au moyen d’un pivotement dudit support d’objet (2) dans le but de placer chaque crochet (12) en face d’un creux (29) du couvercle.(14).
11. Procédé d’assemblage d’un couvercle (14) dans un socle (13), caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :
    -une étape de fourniture d’un couvercle (14) en deux parties séparées comprenant une partie supérieure (27) et une partie inférieure (26),
    - une étape de fourniture d’un socle (13) en deux parties séparées comprenant une partie supérieure (16) et une partie inférieure (15),
    - une étape de mise en place de la partie supérieure (16) du socle (13) dans la partie supérieure (27) du couvercle (14),
    -une étape de montage de la partie inférieure (26) du couvercle (14) sur la partie supérieure (27) du couvercle (14) contenant la partie supérieure (16) du socle (13), de sorte que le couvercle (14) constitué de sa partie inférieure (26) et de sa partie supérieure (27) puisse librement coulisser dans la partie supérieure (16) du socle (13),
    -une étape de fixation de la partie inférieure (15) du socle (13) à la surface inférieure (7) de la paroi plane (1),
    -une étape d’insertion de l’ensemble constitué par la partie supérieure (16) du socle (13), la partie supérieure (27) du couvercle (14) et la partie inférieure (26) dudit couvercle (14), dans la partie inférieure (15) du socle (13) qui a été fixée à la surface inférieure (7) de la paroi plane (1).