FR2903431A1 - Dispositif de support d'un panneau de signalisation routiere sur une glissiere metallique - Google Patents

Abstract

Une base (2) recevant le panneau repose sur la glissière (32) et comporte une paroi latérale (5) coopérant avec un côté de la glissière.Un bras (10) pivote par rapport à la base autour d'un premier axe (16) entre une position abaissée, où il coopère avec l'autre côté de la glissière, et une position relevée, permettant la mise en place du dispositif de support (1) sur la glissière ou son retrait.Le bras est actionné par un levier (22) monté pivotant par rapport à la base autour d'un deuxième axe (24), et par une bielle (23) articulée au levier autour d'un troisième axe (25) et au bras autour d'un quatrième axe (26).La géométrie de l'ensemble permet un verrouillage du bras en position abaissée, le levier étant en butée contre la base.

Description

La présente invention concerne un dispositif de support pour un panneau de

signalisation routière, destiné à être placé sur une glissière métallique. Ce dispositif peut être placé sur une glissière située au milieu et/ou de chaque côté d'une route ou d'une autoroute, notamment pour la signalisation temporaire, en cas de travaux ou d'accident par exemple. Un tel dispositif comprend typiquement une base destinée à être placée sur la glissière et recevant le panneau, la base comportant une face d'appui apte à reposer sur la glissière et au moins deux parties latérales destinées à être placées de part et d'autre de la glissière. Les dispositifs connus sont difficiles à mettre en place sur la glissière, car cela nécessite généralement une force importante de la part de l'utilisateur, ainsi qu'un outil tel qu'un marteau. Il est en effet indispensable de s'assurer d'une fixation satisfaisante du dispositif de support sur la glissière pour éviter que celui-ci ne soit arraché de la glissière, notamment lors du passage de camions qui produisent de grands mouvements d'air provoquant d'importants efforts sur le panneau. Le recours indispensable à un outil est contraignant et augmente le temps nécessaire pour mettre en place la signalisation temporaire. En outre, une fois le dispositif de support solidement monté sur la glissière, il est également difficile de le retirer, voire impossible sans outil. Les dispositifs connus présentent également d'autres d'inconvénients : - ils sont spécifiquement conçus pour un unique type de glissière, et ne peuvent donc être placés sur une glissière d'un autre type, présentant une géométrie différente. Le nombre de dispositifs de support nécessaire, l'espace de stockage et les coûts correspondants en sont considérablement augmentés ; - ils sont souvent très lourds, ce qui complique leur maniement 30 et leur mise en place par un unique opérateur ; - ils sont difficiles à transporter car de prise en main malaisée ; - il existe un risque d'arrachement causé par la circulation des véhicules. La présente invention vise à fournir un dispositif de support 35 pour un panneau de signalisation routière qui puisse être facilement mis en place sur une glissière métallique, fixé et retiré, sans nécessiter d'outil. Un 2903431 2 autre objectif de l'invention est de fournir un unique dispositif de support pouvant être adapté au moins à deux types de glissière métallique, notamment les glissières de type A et de type B existant sur les routes de France. L'invention vise également un dispositif de support pratique à 5 transporter, et de poids réduit. A cet effet, le dispositif de support selon l'invention comprend : - une base sur laquelle le panneau est destiné à être monté, comportant une face d'appui destinée à reposer sur la glissière et une première paroi latérale destinée à coopérer avec l'un des côtés de la 10 glissière ; - un bras monté pivotant par rapport à la base autour d'un premier axe longitudinal entre une position extrême abaissée, dans laquelle le bras coopère avec l'autre côté de la glissière pour bloquer la glissière contre la première paroi latérale, et une position extrême relevée, dans 15 laquelle le bras est écarté angulairement de la première paroi latérale, afin de permettre la mise en place du dispositif de support sur la glissière ou le retrait du dispositif de support hors de la glissière ; - des moyens d'actionnement du bras, comportant un levier dont une première extrémité est montée pivotante par rapport à la base 20 autour d'un deuxième axe longitudinal, et une bielle dont une première extrémité est articulée à la deuxième extrémité du levier autour d'un troisième axe longitudinal et dont la deuxième extrémité est articulée au bras autour d'un quatrième axe longitudinal, les moyens d'actionnement étant agencés de sorte que le premier axe soit situé sous le quatrième axe 25 et soit disposé û selon la direction transversale û entre le deuxième et le quatrième axes ; - des moyens de verrouillage du bras sensiblement dans sa position extrême abaissée. En pratique, l'opérateur place la base sur la glissière alors que le bras est relevé, puis il lui suffit de déplacer à la main le levier pour provoquer le pivotement du bras vers sa position extrême abaissée. Les moyens de verrouillage permettent alors le maintien du bras sensiblement dans cette position pour assurer la fixation du dispositif de support sur la glissière.

Pour le retrait du dispositif de support hors de la glissière, l'opérateur, après avoir déverrouillé le dispositif, soulève le levier, ce qui 2903431 3 provoque le pivotement du bras vers sa position extrême relevée. Il suffit alors de soulever le dispositif de support, qui n'est plus maintenu serré contre la glissière. Ces manoeuvres sont très simples et rapides à exécuter, et le 5 fonctionnement du système est intuitif. De plus, ces manoeuvres ne nécessitent ni effort ni d'outil particulier. Selon une réalisation avantageuse, le levier et la bielle sont situés au-dessus de la base, le troisième axe étant disposé û selon la direction transversale û entre le deuxième et le quatrième axes, le levier et 10 la bielle étant agencés de telle sorte que, en position de verrouillage du bras, le troisième axe est situé sous le deuxième et le quatrième axes, en butée contre la paroi supérieure de la base. En d'autres termes, lorsque le levier et la bielle sont sensiblement alignés, le bras est en position extrême abaissée et le 15 troisième axe est situé à proximité mais à distance de la paroi supérieure de la base. Ainsi, le verrouillage est obtenu en abaissant encore le levier, jusqu'à ce que le troisième axe vienne en contact avec la paroi supérieure de la base, ce qui constitue une butée limitant le déplacement. Pour déverrouiller le dispositif, l'opérateur doit relever le levier. Ce déplacement 20 nécessite de déformer légèrement l'ensemble constitué du dispositif de support et de la glissière, pour passer au-delà du point dur û c'est-à-dire lorsque le levier et la bielle sont alignés. Le déverrouillage nécessite ainsi un effort qui est calibré : l'effort est suffisamment faible pour pouvoir être fourni facilement par l'opérateur et suffisamment important pour écarter 25 tout risque de déverrouillage intempestif. Un avantage supplémentaire de cette structure réside dans le fait que le dispositif de support est insensible aux vibrations liées au passage des véhicules. Le dispositif de support peut en outre comprendre une 30 deuxième paroi latérale fixée à la face d'appui et destinée à coopérer avec l'autre côté de la glissière. La hauteur de la deuxième paroi latérale est par exemple inférieure aux deux tiers de la hauteur de la première paroi latérale, afin de permettre un maintien satisfaisant du dispositif sur la glissière sans toutefois gêner sa mise en place sur la glissière.

2903431 4 Selon une réalisation possible, la première et/ou la deuxième paroi latérale est sensiblement plane, et disposée longitudinalement de façon orthogonale à la face d'appui. Par ailleurs, le dispositif de support peut comprendre au moins 5 un crochet solidaire de la base, dont l'ouverture est située sous la face d'appui, le crochet étant agencé pour coopérer avec le rebord supérieur d'au moins un type de glissière. Avantageusement, la hauteur du crochet est suffisamment petite pour que, lorsque le dispositif est monté sur une glissière d'un autre type, le crochet soit situé au-dessus de ladite glissière, 10 à distance de celle-ci. Le bras peut comporter au moins une aile transversale comprenant un évidement et une dent en saillie ménagés en regard de la première paroi latérale de la base, en position extrême abaissée du bras, et destinés à coopérer respectivement avec un bourrelet ou un creux 15 longitudinal ménagés d'un côté de la glissière. Par exemple, le bras comporte deux ailes transversales sensiblement identiques, parallèles et espacées longitudinalement l'une de l'autre, et un fond reliant les deux ailes. Selon une réalisation possible, la dent en saillie comporte un 20 bord supérieur et un bord inférieur convergeant l'un vers l'autre en direction de la première paroi latérale, en position extrême abaissée du bras, au moins l'un des bords comportant une première partie inclinée par rapport à l'horizontale d'un angle [3, prolongée, lorsque l'on s'éloigne de la première paroi latérale, par une deuxième partie inclinée par rapport à l'horizontale 25 d'un angle y inférieur à (3. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue en perspective du dispositif de support selon l'invention, en position verrouillée ; 30 La figure 2 est une vue de côté du dispositif de support en cours de montage sur une glissière d'un premier type ; La figure 3 est une vue similaire à la figure 2, le dispositif de support étant monté et verrouillé sur la glissière ; La figure 4 est une vue de côté du dispositif de support en 35 cours de montage sur une glissière d'un second type ; et 2903431 5 La figure 5 est une vue similaire à la figure 4, le dispositif de support étant monté et verrouillé sur la glissière. La figure 1 représente un dispositif de support 1, qui est par exemple réalisé à partir de plaques de tôle découpées, pliées et soudées.

5 Le dispositif de support 1 comprend une base 2, formée ici d'un tube creux de section carrée. Un poteau 3, également formé d'un tube creux de section carrée et pourvu d'un fond 4 fermé, est fixé à une première extrémité de la base 2, orthogonalement à celle-ci. Le poteau 3 est destiné à recevoir le mât d'un panneau de signalisation routière.

10 Pour simplifier, on décrit le dispositif de support 1 dans la position qu'il occupe lorsqu'il est mis en place sur une glissière : le poteau 3 est alors sensiblement vertical et la base 2 sensiblement horizontale et orthogonale à la direction générale de la glissière. On définit la direction verticale z, par rapport à laquelle sont utilisés les termes supérieur , 15 inférieur , hauteur , et la direction transversale y comme la direction dans laquelle s'étend la base 2, par rapport à laquelle sont utilisés les termes latéral , côté , largeur . Enfin, on définit la direction longitudinale x comme la direction orthogonale aux directions verticale et transversale (voir figure 1), qui correspond à la direction dans laquelle 20 s'étend la glissière. A sa partie extrême opposée au poteau 3, la base 2 comprend une première paroi latérale 5, sensiblement plane et s'étendant orthogonalement à la direction transversale y. La base 2 comporte également, à sa deuxième extrémité, une deuxième paroi latérale 6, 25 sensiblement plane et parallèle à la première paroi latérale 5. Les deux parois latérales 5, 6 sont situées sous la base 2 et sont fixées à celle-ci, en étant espacées l'une de l'autre d'une distance d. La hauteur de la deuxième paroi latérale 6 est inférieure à la hauteur de la première paroi latérale 5, et par exemple voisine du tiers. Les longueurs des parois latérales 5, 6 (selon 30 la direction x) sont suffisantes pour permettre un maintien satisfaisant du dispositif de support 1 sur une glissière. Ces longueurs, qui sont ici sensiblement identiques, sont par exemple comprises entre 10 et 20 cm. La face inférieure de la base 2 située entre les parois latérales 5, 6 forme une face d'appui 7 destinée à reposer sur la glissière. Selon une 35 réalisation possible, les parois latérales 5, 6 sont formées par les branches d'une tôle pliée en U, dont le fond est soudé sous la base 2 et constitue la 2903431 6 face d'appui 7. Des pattes 8 s'étendant orthogonalement à la direction x font saillie depuis le fond de cette tôle en U, vers le haut, de part et d'autre dudit fond (selon la direction x). Le bord supérieur des pattes 8 est de préférence au même niveau que la face supérieure 28 de la base 2.

5 En outre, il peut être prévu une pièce de renfort en coin 9 placée entre la base 2 et la première paroi latérale 5. Le dispositif de support 1 comporte également un bras 10, formé d'une tôle pliée en U, comprenant un fond 1 1 et deux ailes latérales 12 sensiblement identiques et orthogonales au fond 11.

10 Chaque aile 12 présente une forme sensiblement rectangulaire comportant un évidement 13 débouchant dans le bord de l'aile 12 opposé au bord de cette aile 12 lié au fond 11. Sont ainsi définis, de part et d'autre de cet évidement 13, d'une part une langue 14, sensiblement rectangulaire, et d'autre part une dent 15.

15 Le bras 10 est monté sur la base 2 de façon pivotante autour d'un premier axe 16 longitudinal. Dans la réalisation représentée, le premier axe 16 est formé par deux tiges engagées chacune dans la partie extrême libre d'une langue 14 et la patte 8 correspondante. La distance entre les ailes 12 est ainsi sensiblement égale à la longueur des parois latérales 5, 6.

20 Le bras 10 peut donc pivoter entre : - une position extrême abaissée (figures 1, 3, 5), dans laquelle le fond 1 1 est sensiblement vertical et orthogonal à la direction y, les ailes 12 étant dirigées vers la première paroi latérale 5. Dans cette position, le fond 1 1 est donc sensiblement parallèle à la première paroi latérale 5. II est 25 de plus espacé de la deuxième paroi latérale 6, à l'opposé du poteau 3 (voir figures 3 et 5). Par ailleurs, le bord libre 17 des dents 15 est situé û selon la direction y û entre les parois latérales 5, 6, et à distance de chacune d'entre elles ; - et une position extrême relevée (figures 2, 4), dans laquelle le 30 fond 11 du bras 10 est incliné d'un angle a par rapport à la verticale. L'angle a est suffisamment important pour que le bord libre 17 des dents 15 soit situé -selon la direction y - au-delà de la deuxième paroi latérale 6 et non plus entre les parois latérales 5, 6. Ceci permet de faciliter le retrait du dispositif de support 1 hors d'une glissière, comme on le verra plus loin. 35 a est par exemple compris entre 20 et 40 .

2903431 7 La dent 15 de chaque aile 12 comporte un bord supérieur 18 (adjacent à l'évidement 13) et un bord inférieur 19 convergeant l'un vers l'autre depuis le fond 11 du bras 10 en direction du bord libre 17. Les bords 18, 19 sont sensiblement symétriques et comportent une première 5 partie 20 qui s'étend depuis le bord libre 17 et est inclinée par rapport à l'horizontale (lorsque le bras est en position extrême abaissée) d'un angle f3. La première partie 20 est prolongée en direction du fond 11 par une deuxième partie 21 qui est inclinée par rapport à l'horizontale (lorsque le bras est en position extrême abaissée) d'un angle y inférieur à f3. Entre les 10 première et deuxième parties 20, 21 est donc définit une zone d'angle arrondie 22. Les angles (3 et y sont adaptés à la géométrie des glissières existantes, comme on le verra plus loin. Ainsi, f3 est de l'ordre de 25 à 35 , et y est de l'ordre de 5 à 150. Le dispositif de support 1 comporte en outre des moyens 15 d'actionnement permettant à un opérateur de faire pivoter le bras 10. Ces moyens comprennent un levier 22 et une bielle 23, tous deux s'étendant sensiblement dans un plan orthogonal à la direction x et médian de la base 2, en étant situés au-dessus de la base 2. Une première extrémité du levier 22 est montée pivotante par rapport à la base 2 autour 20 d'un deuxième axe longitudinal 24, tandis qu'une deuxième extrémité du levier 22 est montée pivotante par rapport à la bielle 23 autour d'un troisième axe longitudinal 25. Enfin, la deuxième extrémité de la bielle 23 est montée pivotante par rapport au bras 10 autour d'un quatrième axe longitudinal 26.

25 Le quatrième axe 26 est formé par une tige engagée dans la bielle 23 et dans des languettes 27 faisant saillie du fond 11 du bras 10, en direction du poteau 3, de part et d'autre de la bielle 23 (selon la direction longitudinale) et comportant chacune une partie orthogonale à l'axe x. Deux entretoises cylindriques (non représentées) sont engagées 30 autour de la tige, de part et d'autre de la bielle 23, pour empêcher le déplacement selon x de la bielle 23 par rapport au bras 10. Le quatrième axe 26 est plus éloigné du poteau 3 (selon la direction y) que le premier axe 16 dans toutes les positions possibles du bras 10. Le deuxième axe 24 est porté par une pièce 29 soudée sur la 35 base 2. II est situé sensiblement à mi distance entre le poteau 3 et la 2903431 8 deuxième paroi latérale 6, et à une faible distance (par exemple inférieure à 5 cm) de la face supérieure 28 de la base 2. Quant au troisième axe 25, il est situé entre les deuxième et quatrième axes 24, 26, sensiblement dans le même plan vertical que le 5 premier axe 16. La longueur du levier 22 (selon la direction y) est nettement supérieure à celle de la bielle 23, par exemple supérieure au triple. Avantageusement, le levier 22 peut comporter une poignée 30, qui facilite le transport du dispositif de support 1 et l'actionnement du 10 levier 22. Enfin, le dispositif de support 1 comporte deux crochets 31 transversaux, fixés sous la base 2, entre les parois latérales 5, 6, de part et d'autre de la base 2 selon la direction longitudinale. Par exemple, les crochets 31 sont situés dans le prolongement vertical des pattes 8. Chaque 15 crochet 31 présente une ouverture tournée vers le bras 10, et présente, dans la réalisation représentée, une forme en L. On se réfère à présent aux figures 2 et 3. Sur ces figures est représentée une glissière 32 d'un premier type (dit type A ), qui comporte deux ondulations définissant d'un 20 premier côté de la glissière d'une part un bourrelet central longitudinal, formant une face verticale 33 sensiblement plane, et d'autre part deux creux longitudinaux. Symétriquement, le deuxième côté de la glissière 32 comporte donc d'une part un creux central longitudinal 34 limité par des parois supérieure 35 et inférieure 36 convergeant l'une vers l'autre en 25 direction de la face verticale 33 selon un angle (par rapport à l'horizontale) voisin de (3, et d'autre part deux bourrelets longitudinaux présentant une section globalement triangulaire et un sommet 37 arrondi. Le rebord supérieur 38 de la glissière 32 est situé sensiblement dans le même plan vertical que la face verticale 33.

30 Pour la mise en place du dispositif de support 1 sur la glissière 32, un opérateur soulève le levier 22 par la poignée 30, provoquant de ce fait le pivotement du bras 10 vers sa position extrême relevée. Le dispositif 1 est alors placé sur la glissière 32, de sorte que la face d'appui 7 repose sur la glissière 2 et que les parois latérales 5, 6 soient placées de part et 35 d'autre de la glissière 32.

2903431 9 Bien entendu, les dimensions du dispositif 1 sont adaptées à celles de la glissière 32. Ainsi, la distance d séparant les parois latérales 5, 6 est légèrement supérieure à la largeur de la glissière 32, afin de permettre la mise en place du dispositif 1 tout en assurant un maintien satisfaisant en 5 position. En effet, en position montée, la première paroi latérale 5 est sensiblement en contact d'une part avec la face verticale 33 de la glissière 32 et avec le rebord supérieur 38, tandis que la deuxième paroi latérale 6 est sensiblement en contact avec le sommet 37 du bourrelet supérieur. La deuxième paroi 6 présente donc une hauteur suffisamment grande pour 10 être en regard dudit sommet 37, et suffisamment petite pour ne pas gêner la mise en place du dispositif 1 sur la glissière, qui peut s'effectuer par pivotement autour d'un axe longitudinal. En outre, la hauteur des crochets 31 est suffisamment faible pour que ceux-ci soit situés audessus de la glissière 32 sans gêner le 15 positionnement du dispositif 1 (les crochets 31 n'étant pas indispensables au maintien dans ce cas). L'opérateur appuie alors sur le levier 22, ce qui a pour effet de le faire pivoter autour du deuxième axe 24. En conséquence, la bielle 23 pivote autour des axes 25, 26 et tend à s'aligner avec le levier 22, le 20 quatrième axe 26 s'éloigne du poteau 3, et donc le bras 10 pivote autour du premier axe 16 et s'abaisse, les dents 15 venant s'engager dans le creux 34 de la glissière. La géométrie de l'ensemble est agencée pour que, lorsque le levier 22 et la bielle 23 sont sensiblement alignés, le bras 10 soit dans sa 25 position extrême abaissée. Le troisième axe 25 est alors situé à proximité mais à distance de la face supérieure 28 de la base 2. Dans cette position, la distance entre les deuxième et quatrième axes 24, 27 est maximale, et les dents 15 sont poussées contre la glissière 32, le dispositif 1 et la glissière 32 étant légèrement déformés élastiquement.

30 L'opérateur continue ensuite d'appuyer sur le levier 22, jusqu'à venir en butée dans ce mouvement contre la face supérieure 28 de la base 2. La distance D a alors légèrement diminué et le bras 10 s'est légèrement relevé (figure 3). Dans cette position, le dispositif 1 est maintenu de façon 35 satisfaisante sur la glissière 32 par la coopération entre les parois latérales 5, 6 et les côtés de la glissière 32, ainsi que par la coopération entre les 2903431 10 premières parties 20 des bords supérieur 18 et inférieur 19 des dents 15 et les parois supérieure 35 et inférieure 36 du creux 34 de la glissière 32. De plus, le dispositif 1 est verrouillé sur la glissière 32. En effet, pour relever le bras 10, il faut repasser par la position sensiblement alignée 5 du levier 22 et de la bielle 23, c'est-à-dire augmenter la distance D, et provoquer une déformation élastique de l'ensemble. Or, le dispositif 1 est dimensionné pour que ceci soit impossible sans action humaine, par exemple uniquement sous l'effet des efforts s'exerçant sur le panneau lorsque le dispositif 1 est placé au bord d'une route ou d'une autoroute.

10 En revanche, un opérateur peut tout à fait soulever le levier 2 sans effort excessif, pour retirer le dispositif 1 hors de la glissière 32. Lorsqu'un opérateur soulève ou tient le dispositif 1 par la poignée 30, notamment lors du transport, le bras 10 est automatiquement déplacé vers sa position relevée du fait du poids de la base 2.

15 Il est à noter que la fin du mouvement de déplacement du levier 22 vers la base 2 nécessite un petit effort, ce qui est souhaitable pour indiquer à l'opérateur qu'il arrive en position verrouillée. Cet effort est toutefois relativement faible, de sorte que tout opérateur puisse le fournir. On se réfère à présent aux figures 4 et 5.

20 Sur ces figures est représentée une glissière 32' d'un second type (dit type B ), qui comporte également deux ondulations, mais de forme différente par rapport à la glissière 32 du premier type. Ainsi, notamment, les bourrelets longitudinaux ménagés du deuxième côté de la glissière 32' présentent une section globalement 25 trapézoïdale comportant un sommet 37' sensiblement plan et vertical. En outre, les parois supérieure 35' et inférieure 36' du creux central 34' sont inclinées d'un angle (par rapport à l'horizontale) plus faible que l'angle j3. Enfin, le rebord supérieur 38' est situé à distance du plan vertical défini par la face verticale 33', vers le deuxième côté de la glissière 32'.

30 Le fonctionnement est similaire à celui précédemment décrit. Toutefois, si les parois latérales 5, 6 sont toujours en contact avec les côtés de la glissière 32' (respectivement face verticale 33' et sommet 37'), les dents 15 sont dans ce cas en contact avec les parois supérieure 35' et inférieure 36' du creux central 34' au niveau des zones 35 d'angle arrondies 22.

2903431 11 Par ailleurs, les crochets 31 coopèrent avec le rebord supérieur 38' de la glissière 32', ce qui permet d'éviter le basculement du dispositif 1 du fait que la première paroi latérale 5 n'est pas en contact avec ce rebord 38'.

5 Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en fournissant un dispositif de support de maniement simple, ne nécessitant pas d'outil ni une force particulière, et dont le verrouillage et le déverrouillage sont intuitifs. Parmi les autres avantages du dispositif de support selon l'invention, on peut citer : 10 -le fait qu'il s'adapte aux deux types classiques de glissières métalliques notamment grâce à la géométrie particulière des dents ; - le dispositif de support est facile à transporter grâce à la poignée servant également de moyen d'actionnement du pivotement du bras ; le dispositif de support se fixe efficacement sur la glissière sans que 15 cela nuise à la facilité de retrait ultérieur ; - la masse du dispositif est bien inférieure à celle des dispositifs connus (dans la réalisation représentée, le dispositif pèse environ 7 kg). II va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de 20 réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de support pour un panneau de signalisation routière, destiné à être placé sur une glissière métallique (32, 32'), 5 caractérisé en ce qu'il comprend : - une base (2) sur laquelle le panneau est destiné à être monté, comportant une face d'appui (7) destinée à reposer sur la glissière et une première paroi latérale (5) destinée à coopérer avec l'un des côtés de la glissière (32, 32') ; 10 - un bras (10) monté pivotant par rapport à la base (2) autour d'un premier axe (16) longitudinal entre une position extrême abaissée, dans laquelle le bras (10) coopère avec l'autre côté de la glissière (32, 32') pour bloquer la glissière contre la première paroi latérale (5), et une position extrême relevée, dans laquelle le bras (10) est écarté angulairement de la 15 première paroi latérale (5), afin de permettre la mise en place du dispositif de support (1) sur la glissière ou le retrait du dispositif de support (1) hors de la glissière ; - des moyens d'actionnement du bras (10), comportant un levier (22) dont une première extrémité est montée pivotante par rapport à 20 la base (2) autour d'un deuxième axe (24) longitudinal, et une bielle (23) dont une première extrémité est articulée à la deuxième extrémité du levier (22) autour d'un troisième axe (25) longitudinal et dont la deuxième extrémité est articulée au bras (10) autour d'un quatrième axe (26) longitudinal, les moyens d'actionnement étant agencés de sorte que le 25 premier axe (16) soit situé sous le quatrième axe (26) et soit disposé - selon une direction transversale - entre le deuxième et le quatrième axes (24, 26) ; - des moyens de verrouillage du bras (10) sensiblement dans sa position extrême abaissée. 30

2. Dispositif de support selon la revendication 1, caractérisé en ce que le levier (22) et la bielle (23) sont situés au-dessus de la base (2), le troisième axe (25) étant disposé - selon une direction transversale -entre le deuxième et le quatrième axes (24, 26), le levier (22) et la bielle (23) 35 étant agencés de telle sorte que, en position de verrouillage du bras (10), le 2903431 13 troisième axe (25) est situé sous le deuxième et le quatrième axes (24, 26), en butée contre la paroi supérieure (28) de la base (2).

3. Dispositif de support selon la revendication 1 ou 2, 5 caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième paroi latérale (6) fixée à la face d'appui (7) et destinée à coopérer avec l'autre côté de la glissière (32, 32').

4. Dispositif de support selon la revendication 3, caractérisé en 10 ce que la hauteur de la deuxième paroi latérale (6) est inférieure aux deux tiers de la hauteur de la première paroi latérale (5).

5. Dispositif de support selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la première et/ou la deuxième paroi latérale (5,

6) est 15 sensiblement plane, et disposée longitudinalement de façon orthogonale à la face d'appui (7). 6. Dispositif de support selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un crochet (31) solidaire de la 20 base (2), dont l'ouverture est située sous la face d'appui (7), le crochet (31) étant agencé pour coopérer avec le rebord supérieur (38') d'au moins un type de glissière (32').

7. Dispositif de support selon la revendication 6, caractérisé en 25 ce que la hauteur du crochet (31) est suffisamment petite pour que, lorsque le dispositif de support (1) est monté sur une glissière (32) d'un autre type, le crochet (31) soit situé au-dessus de ladite glissière (32), à distance de celle-ci. 30

8. Dispositif de support selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le bras (10) comporte au moins une aile transversale (12) comprenant un évidement (13) et une dent en saillie (15) ménagés en regard de la première paroi latérale (5) de la base (2), en position extrême abaissée du bras (10), et destinés à coopérer respectivement avec un 35 bourrelet ou un creux (34, 34') longitudinal ménagés d'un côté de la glissière (32, 32'). 2903431 14

9. Dispositif de support selon la revendication 8, caractérisé en ce que le bras (10) comporte deux ailes transversales (12) sensiblement identiques, parallèles et espacées longitudinalement l'une de l'autre, et un fond (Il) reliant les deux ailes (12).

10. Dispositif de support selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que la dent en saillie (15) comporte un bord supérieur (18) et un bord inférieur (19) convergeant l'un vers l'autre en direction de la première paroi latérale (5), en position extrême abaissée du bras (10), au moins l'un des bords (18, 19) comportant une première partie (20) inclinée par rapport à l'horizontale d'un angle (13), prolongée, lorsque l'on s'éloigne de la première paroi latérale (5), par une deuxième partie (21) inclinée par rapport à l'horizontale d'un angle (y) inférieur à (13). 1 1. Dispositif de support selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le levier (22) comporte une poignée (30).