Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Voir aussi : lecher

Étymologie

modifier
(1100-1125) En ancien français lechier, du vieux-francique *lekkōn « lécher », attesté au dixième siècle et continué par le flamand lekken, limbourgeois lekke, apparenté à l’allemand lecken. La variante *likkōn, continuée par le néerlandais normé likken, a donné la variante lichier en ancien français.
 
Chevaux léchant du sel. (sens 1)

lécher \le.ʃe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Passer la langue sur quelque chose.
    • Le chien lèche son maître. — Un chat qui se lèche. — Les chiens guérissent leurs plaies en les léchant.
  2. (En particulier) Le faire par gourmandise ou par caresse.
    • Lécher un plat. — Quand les chats ont mangé de quelque chose qu’ils trouvent bon, ils se lèchent les barbes.
    • S’en lécher les babines.
    • Même délire erratique pour Sophie. Elle léchait et se faisait lécher. Elle doigtait et se faisait doigter. Sans trop savoir qui elle astiquait et qui l’astiquait. D’ailleurs elle s’en foutait. — (Pierre Lucas, Police des mœurs, no 190 : Hamster dame, éd. Vauvenargues, 2014, chapitre 28)
  3. (Sens figuré) Finir un ouvrage avec un soin excessif et minutieux.
    • Ce peintre a le tort de lécher, de trop lécher ses tableaux. — Cet ouvrage est trop léché.
  4. (Familier) Flatter excessivement, cirer les pompes.
  5. Effleurer, en parlant de flammes ou des vagues, souvent comparées à des langues.
    • Les flammèches montent et lèchent le gril. — Les vagues lèchent le rocher.

Synonymes

modifier

Dérivés

modifier

Traductions

modifier

Nom commun

modifier
Singulier Pluriel
lécher léchers
\le.ʃe\

lécher \le.ʃe\ masculin

  1. (Franche-Comté) Supplément alimentaire que l’on donne aux vaches lors de la traite.
    • Dans les fermes, on en saupoudre le fourrage, ou plus souvent ce qu’on appelle le lécher, c’est-à-dire un composé de racines fourragères, de débris de jardinage, d’herbes, de fenasse, de son, de pommes de terre. Ce mélange, haché et cuit, est servi tiède aux vaches qui en sont très-friandes. — (Demesmay, Question du sel, dans Journal des économistes, vol.25, 1850, page 45)
    • […], et quand elle rentrait dans la chambre surchauffée du poêle où se mariaient des odeurs complexes de tourteaux broyés et de racines cuites pour le lécher des vaches, Finaud la regardait d’un œil mi-interrogateur, mi-narquois, […]. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)

Prononciation

modifier

Anagrammes

modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références

modifier