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Étymologie

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(Date à préciser) Depuis l’ancien français, du latin auriflamma, de aurum (« or ») et de flamma (« flamme »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
oriflamme oriflammes
\ɔ.ʁi.flɑm\
ou \ɔ.ʁi.flam\

oriflamme \ɔ.ʁi.flɑm\[1][2], \ɔ.ʁi.flam\[2] féminin

  1. (Vexillologie) (Histoire) Petit étendard dont la partie flottante était terminée en pointes, qui fut d’abord la bannière de l’abbaye de Saint-Denis et qui fut porté jusqu’au XVe siècle devant les rois de France quand ils allaient à la guerre.
    • Ce héros, la lance brandie en avant, l’oriflamme sacrée flottant au-dessus de sa tête, entra d’un élan fougueux dans la masse guerrière qui lui prêtait le flanc. — (Ivan Gobry, Charles VIII : Fils de Louis XI 1483–1498, Éditions Flammarion, 2012)
  2. Bannière analogue.
    • L’oriflamme de Jeanne d’Arc, une église pavoisée d’oriflammes.
    • D’immenses tentures de velours rouge sont fixées d’un bout à l’autre avec des franges et des glands d’or. Des guirlandes de papier coloré entourent des oriflammes bleues de Jeanne d’Arc. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 170)
    • Dans le port d’Amsterdam
      Y a des marins qui dorment
      Comme des oriflammes
      Le long des berges mornes
      — (Jacques Brel, Amsterdam)
  3. Voile imprimée servant de support de communication.
  4. (Héraldique) Meuble représentant une bannière d’apparat dans les armoiries. Elle est généralement représentée étroite, longue, animée d’un mouvement comme battant au vent et terminée par deux ou trois pointes. Elle est attachée à une lance. On la qualifie d’emmanchée quand la lance est d’un autre émail. Il est à noter que traditionnellement, elle porte à chaque pointe des houppes de laine verte (sinople) qui ont disparu des représentations modernes. Attribut rarement seule, elle est souvent utilisée comme attribut pour un chevalier ou saint combattant. À rapprocher de bannière, étendard, gonfanon, guidon, pavillon et pennon.
    • Parti : au 1er, d’azur à la bande d’or haussée à senestre et remplie de gueules de trois pièces en pal, au 2e d’argent à l’oriflamme d’azur emmanchée de sable et soutenue de cinq mouchetures d’hermine du même, ordonnées 3 et 2, qui est de la commune d’Aubignas de l’Ardèche → voir illustration « armoiries avec une oriflamme »
    • De gueules au cavalier tenant une oriflamme, le tout d’or posé sur deux monticules du même mouvant d’une mer ondée d’azur, qui est de la commune d’Isles-lès-Villenoy de Seine-et-Marne → voir illustration « armoiries avec un chevalier tenant une oriflamme »

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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  1. M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, Wilhelm Mauke, Hambourg, 1871, seconde édition entièrement neuve, p. 22 :
    Dans flamme et oriflamme, l’a est long : flâme, oriflâme ; mais il est bref dans enflammer, flammèche, inflammable, inflammation, inflammatoire, qu’on prononce anfla-mé, fla-mèche, ainfla-mable, etc.
  2. a et b « oriflamme », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage

Étymologie

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(c. 1100) orie flambe, dans la Chanson de Roland. Du latin auriflamma.

Nom commun

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oriflamme *\Prononciation ?\ féminin

  1. Oriflamme.

Références

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