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Étymologie

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(XIXe siècle) Composé de jaune, de et Mars, par référence à la planète rouge, liée au fer[1], les couleurs « de Mars » étant des oxydes de fer.

Locution nominale

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jaune de Mars \ʒon də maʁs\ masculin au singulier uniquement

  1. Oxyde ferrique hydraté utilisé comme pigment jaune.
    • Par une calcination ménagée et opérée dans des conditions différentes, on transforme le jaune de Mars en violet, en rouge, en brun et en orangé de Mars ou de fer dont on se sert dans la peinture fine. — (Jules Pelouze, Edmond Frémy, Traité de chimie générale, 2e édition, tome V, Victor Masson, Paris, 1856, page 605)
  2. Couleur de ce pigment. #eed153
    • - Jaune de Hansa. (Elle aimait tellement la façon dont ça sonnait qu’elle le chanta une deuxième fois.) Jaune de Hansa (Saint patron des joueurs de piano ictériques.) Jaune zinc, jaune citron, ocre jaune, jaune de Mars, jaune de Naples et orange brillant. — (Tom Robbins, Jambes fluettes, etc., traduction de François Happe , Gallmeister, 2014)

Variantes orthographiques

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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  1. « Le mot Mars, que plusieurs marchands de couleurs ont donné aux ocres artificielles, doit être rejeté; ce mot signifie fer dans le langage de l’ancienne nomenclature chimique; il vaut mieux adopter le mot fer qui est connu de tout le monde, et dire oxide jaune de fer. » R. Maviez, Traité complet, théorique et pratique, de la peinture en bâtimens, de la vitrerie, de la dorure, de la tenture de papiers, Paris, 1838, page 32.