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Étymologie

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(1552) Chez Rabelais inse ! (« hisse ! ») — (Le Quart Livre) ; (1573) ysser ; (XVIIIe siècle) se hisser, « se hausser » : de l'allemand hissen[1] d'origine onomatopéique, apparenté à hijsen en néerlandais, issare en italien, hoist en anglais.

hisser (h aspiré) \i.se\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Marine) Élever, hausser.
    • Vers 13 heures, je hisse la trinquette et le tourmentin et, comme le vent augmente, j'amène la grand'voile et laisse le Firecrest se gouverner seul sous voilure avant. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • La comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. L'exécution eut lieu le jour de Pourim. Quand le roi, informé de l'événement, sut qu'un de ses sujets avait été hissé à la potence le jour où les juifs célébraient, par des réjouissances, le souvenir de la pendaison d'Aman, il entra en fureur. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
  2. (Pronominal) S’élever, se hausser avec effort.
    • Je me hissai jusqu’à la fenêtre.
    • Se hisser aux honneurs, à une fonction.
    • Je me suis hissé moi-même de rien du tout jusqu’à un état d’extrême pauvreté. — (Daniel Boulanger, dialogues du film Monnaie de singe, d’Yves Robert, d’après Paul Chaland, 1966)
    • Et nous, les anti-héros, les benoîts couchés occupés à dormir, il faut se branle-basser, sauter à pieds joints dans les pantalons, se laver les yeux, se frotter les chaussures, s’hisser dans les camions, casqués aussi, il faut voir comment, l’arme qui pendouille, sonnaille. — (Jacques Michéa, Six mois au soleil, 1998, page 88)

Antonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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