feuille d’or

(XVII^e siècle) Composée de feuille et de or.

feuille d’or \fœj dɔʁ\ féminin

 

1. (Sens propre) Feuille très mince de ce métal.
   • Le bandeau supérieur est formé d’une feuille d’or mince repoussée et soudée par les extrémités sur une seconde feuille plus épaisse. — (Eugène Fontenay, Les bijoux anciens et modernes, Maison Quantin, 1887, page 384)
   1. (Beaux-arts) Destinée à la dorure d’objets.
      • Cet art consiste en général à faire adhérer une couche, une lame ou une feuille d’or plus ou moins mince à la surface de plusieurs corps. — (Antoine François de Fourcroy, Encyclopédie Méthodique, Panckoucke, 1805 , page 184)
   2. (Électricité) Destinée à une expérimentation.
      • Lorsque la feuille est verticale, l’action exercée sur elle par chacun des deux pôles est proportionnelle à la charge de la feuille d’or, à la charge électrique de chacune des deux boules a et b […] — (Éleuthère Mascart, Traité d’électricité statique, volume 1, Masson, 1876, page 368)
   3. (Histoire) Destinée à la fabrication de monnaies.
      • Ils prenaient une feuille d’or suffisamment résistante, et la marquaient d’une chouette incuse, c’est-à-dire en creux d’un côté, en saillie de l’autre. — (Ernest Beulé, Les monnaies d'or d’Athènes, Lahure, 1857, page 9)
2. (Héraldique) Meuble d’une armoirie.
   • D’azur a trois quince feuilles d’or & sept billetes de mesme trois en chef […] — (Charles Segoing, Trésor héraldique, ou Mercure armorial, chez François Clouzier, 1657, page 356)

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