Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Voir aussi : faire part, fairepart

Étymologie

modifier
(XIXe siècle) De faire part, locution verbale composée de faire et part.

Nom commun

modifier
Invariable
faire-part
\fɛʁ.paʁ\

faire-part \fɛʁ.paʁ\ masculin invariable (orthographe traditionnelle)

  1. Lettre ou billet envoyé pour annoncer un événement familial important comme une naissance, un mariage, un décès
    • Un faire-part imprimé, collé contre une vitre, annonçait la mort d’un client. […]. Cet avis mortuaire, avec son laconisme, me parut d’une indicible tristesse […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • La coutume était de s’entraider, en ce temps-là, et mon père n’avait jamais failli à la règle, bien au contraire. Aux enterrements par exemple, comme le plupart des gens n’avaient pas les moyens de faire imprimer des faire-part, c’est lui qui s’en chargeait. Il inscrivait le texte au tableau noir et toute la classe le recopiait soigneusement sur de beaux papiers blancs entourés de noir. Les exemplaires qui n’avaient pas de fautes d’orthographe étaient seuls utilisés et l’exercice comptait pour le classement de fin de mois. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 22)
    • Mais quand l’addition arriva, mon père et mon oncle eurent, en la découvrant, l’expression qu’on a en ouvrant un faire-part mortuaire. Ils appelèrent le maître d’hôtel. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 156)
    • Un autre carnet contenait des adresses que le père eut du mal à lire. Il mit le carnet de côté en pensant qu’il serait utile quand il faudrait adresser les faire-part. C’était vrai, il y avait encore cette question de faire-part, mais Paul avait dû s’en occuper. Ça se faisait avec l’enterrement. — (Bernard Clavel, Les Fruits de l’hiver, chapitre 60, Robert Laffont, 1968)
  2. Texte qu’on fait passer dans la presse pour annoncer un décès, un mariage ou une naissance.
    • Sous les faire-part de décès dans Adresseavisen se trouvaient des publicités pour d'autres entreprises de pompes funèbres, dont deux avec un numéro de téléphone joignable vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il examina ces réclames. — (Anne B. Regde, L’espoir des Neshov, traduit du norvégien par Hélène Hervieu, éd. Fleuve (12/21), 2017)

Variantes orthographiques

modifier

Traductions

modifier

Synonymes

modifier

Prononciation

modifier

Anagrammes

modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

modifier