balme
Étymologie
modifier- Du gaulois balma, de même sens. La forme contemporaine du mot postule soit un emprunt au gaulois, soit une forme issue de l’ancien occitan balma ou de l’ancien francoprovençal balma, cette dernière étant antérieure à barma et ignorant la vocalisation de [l] avant une consonne labiale présente dans la plupart des parlers oïliques et occitans. → voir barme et baume.
- Comme ses cognats barme et baume, le terme est principalement présent dans la toponymie, parfois sous la graphie « mi-francisante » balmaz ou orthographié balma, rappelant l’origine dialectale du nom.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
balme | balmes |
\balm\ |
balme \balm\ féminin
- Renfoncement sous un rocher surplombant formant un abri, abri-sous-roche, caverne peu profonde, grotte.
- (Lyonnais) Talus, côteau d'un fossé.
Le château domine une balme boisée (dépendante de la propriété) de 600 mètres de longueur, élevée de 34 mètres au-dessus de la rivière d’Ain, et au bas de laquelle coule une lône très poissonneuse (alimentée par les sources de la balme).
— (Offre de vente d’une propriété à Charnoz, Le Précurseur, Lyon, 21 juin 1830, page 4)A partir de ce dernier village le fleuve borde le chemin de fer, qui n’est séparé de la route que par les balmes du Rhône.
— (Étude des sols de la Bresse et de ceux des Dombes, dans les Annales de la Société impériale d’agriculture, sciences et industrie de Lyon, 3e série, vol.2, Lyon : Barret & Paris : Treuttel et Wurtz, 1858, p.157)L’article 21 établit que les îles et brotteaux de Malbuet et Verchaudière , qui restent sous la puissance du sire de Beaujeu, se trouvent le long des balmes vieilles du Viennois, en remontant depuis ledit moulin de Chessin jusqu’à Jonage.
— (Théodore Laurent, Essai historique sur Miribel, petite ville de l’ancienne province de Bresse, Lyon : Laurent libraire, 1864, page 37)Sous nos pieds, une vaste prairie occupe le vallon jusqu’à la balme boisée de feuillus et de quelques pins noirs bien enracinés sur cette colline de pierre.
— (Philippe Vouillon, Parcs jardins de Lyon, Samedi Midi Editions, 2006, page 58)
- (Par extension) (Sport-boules) (Lyonnais) (Vieilli) Ondulation du terrain dans un jeu de boules.
Le terrain de la rue Saint-Michel demande une grande pratique, la balme y est obligatoire ; celui qui pointe en droite ligne est à peu près certain de placer des points ridicules ou qui paraissent tels, tandis que l’habitué qui découpe le terrain en utilisant la pente de la balme placera des points à dix, quinze centimètres du but.
— (Lowius-Weigel, Jeux et joueurs de boules de Lyon, L’Écho du Rhône, 28 août 1893, page 4)Il se campe en bon équilibre sur ses deux jambes, rectifie la position du pied droit pour « pas gaucher la raie », choisit « sa balme », se baisse et « met la sauce ». - Attention, attention, elle va biquer... Elle bique !
— (Armand Mante, Le temps s’élève, Presses universitaires de Grenoble, 1995, page 98)
Variantes
modifierDérivés
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « balme [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- balme sur Wikipédia
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Étymologie
modifier- Du latin balsamum.
Nom commun
modifierbalme masculin
Variantes
modifierRéférences
modifier- François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage