être porté sur la chose

Composé de être porté sur et de chose.

être porté sur la chose \ɛtʁ pɔʁ.te syʁ la ʃoz\ (se conjugue → voir la conjugaison de être)

1. (Par euphémisme) Être particulièrement intéressé par le sexe.
   • Lui, dégainant le bas qui tenait son trésor :
     — Je te dis que je veux la belle dame rose !…
     — Ç’a t’y du vice !… Ah-ça : t’es porté sur la chose ?…
     Pour avec elle, alors, tu feras dix cocus,
     Dix tout frais de ce soir !… — (Tristan Corbière, Les Amours jaunes, Glady, 1873, Le Bossu Bitor)
   • Soit tempérament, soit indisposition organique, je serais bien étonnée que Madame fût portée sur la chose… Aux expressions de son visage, aux gestes durs, aux flexions raides de son corps, on ne sent pas du tout l’amour, et, jamais, le désir, avec ses charmes, ses souplesses et ses abandons, n’a passé par là… — (Octave Mirbeau, Le Journal d'une femme de chambre, Eugène Fasquelle, 1920, chapitre I)

• France (Lyon) : écouter « être porté sur la chose [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « être porté sur la chose [Prononciation ?] »
• Somain (France) : écouter « être porté sur la chose [Prononciation ?] »