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Étymologie

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(Date à préciser) De gai qui s’orthographiait aussi (et se prononçait) gay ou gaya, dans l’aragon et le pays toulousain (le gay savoir, la gaya ciencia)

égayer \e.ɡɛ.je\ ou \e.ɡe.je\ transitif ou intransitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’égayer)

  1. Rendre gai.
    • Et, pour égayer le voyage, les chansons bientôt fusèrent d’elles-mêmes. Les notes joyeuses retentissaient au loin sur la terre nue […] — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
    • Égayer la conversation.
    • Il faut faire ce qu’on pourra pour égayer ce malade.
    • Tâchez de vous égayer l’esprit.
    • Il faut s’égayer un peu.
    • Égayer son deuil, commencer à porter un deuil moins sévère.
  2. (Jardinage) Rendre moins touffu, éclaircir les branches.
    • Égayer un arbre.
  3. (Sens figuré) Rendre agréable ; répandre certains ornements.
    • Il était entièrement vêtu de casimir noir, ainsi qu’il convient à un notaire. Mais comme on se trouvait au plus fort de l’été, M. Bernard avait cru pouvoir égayer sa tenue sévère d’une ombrelle d’alpaga blanc. — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
    • Pierre le regarda s’éloigner dans la direction de la rue Cortot, où le vieux prêtre habitait un rez-de-chaussée humide, qu’un bout de jardin égayait. — (Émile Zola, Paris, 1897)
    • Une tête de félin venait d’apparaître entre les deux buissons. Une tête effilée, d’un dessin exquis, à la peau claire égayée de taches fauves, mais dont les babines se retroussaient sur des crocs redoutables et dont la gorge était toute frémissante d’un grondement meurtrier. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
    • Dès le Ve siècle avant J.-C., les Grecs n’hésitent pas à égayer leurs poteries de quelques représentations (claires) de godemichés. — (Catherine Mallaval, « Préhistoires de cul », dans Libération du 24 décembre 1996)
  4. (Pronominal) Devenir gai.
  5. (Pronominal) Prendre du plaisir.
    • S’égayer sur le compte de quelqu’un, s’égayer à ses dépens, se permettre des plaisanteries sur son compte.
    • — On n’a pas épargné le bois, dit la voix enrouée d’un croque-mort. La boîte est trop longue.
      — Eh bien ! il y sera à l’aise, ajouta un autre en s’égayant.
      — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)
    • J’imagine une accueillante maîtresse de maison qui tient tête à ses hôtes dans le boire et le manger, et s’égaie de leurs plaisanteries risquées sans que Daniel-Albert Adriansen, son mari, ait trop à craindre des foucades de cette honnête femme. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 63)

Synonymes

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pronominal

Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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Références

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