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Boulangisme républicain et vraie force militante. Déroulède maintien cependant son indépendance et de dominer le boulangisme si possible. La LDP est en concurrence et en cohabitation avec les radicaux à tous les niveaux. Il cherche à en prendre la tête sans y arriver et en ressort sans trop d'égratignure.
 
Déroulède a fait la guerre de 70, prisonnier à Sedan, s'évade et rejoint Gambetta à Tours. Il est alors un fidèle de Gambetta, qui incarne pour lui la lutte de la revanche et de la République ouverte. Il combat ensuite contre la Commune. Il devient poète après avoir été blessé. Renommée pour le patriotisme et la revanche. Il reste dans l'armée jusqu'à une fracture du tibia en 1875. En 82, après l'échec de Gambetta, il se radicalise. Fonde la Ligue le 18 mai 1882 comme outil de propagande pour mettre la pression aux opportunistes. Apogée en 1886 mais ensuite s'essouffle car Déroulède s'impatiente. Il s'active partout en France et en Europe. Il s'oppose cependant à l'extreme gauche face à son opposition au drapeau rouge. Démissionne finalement le 15 avril 1887 en raison d'une dépression suivant la mort de sa soeursœur et des échecs politiques. Déroulède a un objectif : la revanche. Pour cela, il souhaite le renforcement de l'executif et limiter le parlementarisme. Il est donc en phase avec le boulangisme mais ce n'est qu'un moyen. Il cependant déiste, républicain présidentiel, hostile à l'anticléricalisme, républicain ouvert, pour les lois scolaires et militaires, pas contre l'ordre social. Déroulède est cultivé et xénophile (hors Prusse), ami des juifs. Il condamne totalement La France juive de Drumont.
 
351-353
 
Déroulède rencontre Boulanger en 1883 par pure courtoisie. En 86, deuxième rencontre avec relation cordiale. Boulanger est plutot négatif contre la Ligue et pareil dans l'autre sens. Brouille en février 87 avec la dissolution du Reichstag, Déroulède veut la mobilisation, Boulanger refuse. Déception pour l'affaire Schnæbelé. D'abord contre Boulanger en mai, il rejoint la lute en juin. Il revient dans la politique en juillet/. C'est alors que les ligueurs se révoltent contre lui, surtout en province. Déroulède contient les démissions et obtient du comité directeur un soutien. Sur les 85 000 en mai, 15 000 démissionnes durant l'été. Sur 41 comités, 16 disparaissent mais 20 se créer dans l'année, dans des villes plus petites. Le comité lyonnais part avec 10 000 adhérents.
 
En décembre 87, Déroulède agite la Ligue. Il est arrêté pour tapage nocturne. Ces agitations et la concomitance avec l'extreme gauche déplait aux comités de provinces qui demande la démission de Déroulède. Le 6 décembre, il présente sa démission.
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Déroulède est dans le CRN : il est l'opposé des membres du CRN. Il n'est pas aimé. La LDP devient déficitaire dans le même temps et c'est les boulangistes qui renflouent les caisses. Sans la Ligue début 88, il doit ronger son frein. En 89, face à l'afflux de bonapartiste puis à la fuite de Boulanger, il s'éloigne du CRN en restant pour les campagnes électorales.
356-357
 
La Ligue a une structure centralisatrice, il y a en réalité 12 à 15 000 adhérents réels (à cela s'ajoute les adhérents indirects via les clubs de gymnastiques et de tirs, 85 % en plus). La Ligue est urbaine et seulement 50 % des départements. La puissance est réelle mais surestimée. Dès 87, il y a une décrue, avant l'engagement boulangiste : par épuisement et par les réticences des milieux sportifs qui se rapprochent des radicaux et se dotent de leur propre instances fédératives. Déroulède s'illusionne sur la puissance de sa ligue mais voit la perte de puissance.
 
Début 88; il cherche à revenir dans la Ligue. Il lui reste un groupe de fidèle minoritaire au bureau. Pendant l'hiver, l'opposition interne s'organise contre Henri Deloncle. Avril 88, Henri Gallian, avocat, mène le combat en interne tandis que Dillon promet des fonds pour l'après coup. Le 13 avril, Gallian adresse au président Féry d'Esclande demandant à la prochaine réunion du comité directeur un projet d'adresse à Boulanger pour le soutenir, et estimant la scission possible. Le 14, le Groupe d'action publie son soutien à Boulanger et appel aux ligueurs à le suivre. Le 16, le Président propose de réélire Déroulède comme Président d'honneur. Le soir, le comité se réunit sans le Président et avec 19 membres présents sur les 30. Gallian fait voter la réélection de Déroulède comme président d'honneur. Deloncle se défend dans la presse , le 21 il est annoncé comme suspendu, mais le lendemain, une assemblée générale extraordinaire refuse l'élection de Déroulède. Une partie du comité directeur décide de remettre à Déroulède les locaux et l'actif social, puisque c'est lui qui a tout payé. Le Groupe d'action demande la création d'une nouvelle ligue avec Déroulède comme président. Le 24, le Groupe d'action et 300 ligueurs acceuille Déroulède qui accuse Deloncle de soutenir Ferry. Le lendemain, il propose un nouveau programme et la LDP adhère au mouvement révisionniste, un comité de 50 membres est désigné pour réorganiser la ligue. Déroulède a donc utiliser le vote de nuit, sans la majorité et par surprise pour prendre le controle.
357-360
 
Le 2 mai, le comité central provisoir éli un nouveau comité directeur avec Laisant, Naquet (vice-président), Laguerre (délégué général) et Le Hérissé. Le but de Déroulède est donc claire: transformer la Ligue en organisation boulangiste. Mais en réalité, ils ne participeront pas à la Ligue. Le même jour, Déroulède ajoute comme objectif de la Ligue la révision et supprime l'interdiction de politique interne. Déroulède fait alors pervenir un formulaire à tous les ligueurs pour qu'ils choisissent de rester ou quitter la Ligue. Le texte indique clairement l'objectif de réforme interieur avant la Revanche. Un texte en copie présente Boulanger comme le porte-drapeau du parti national. La majorité des opportunistes de la ligue la quitte à Paris et en province. Le 18 avril, il y a déjà 8 comités parisiens et 22 comités de banlieue et de province dissout. Le 18 mai, 34 dissolutions. Entre avril 88 et mars 89, 250 délégués locaux sont nommés pour refaire des comités locaux mais le plus souvent sans succès. En novembre, selon Gallien un tiers de la Ligue est partie, compensé par des arrivées. Il y a 80 comités et 336 délégués, c'est faux. Les nouveaux groupes formés sont peu nombreux et très instables. Au total, il ne reste alors plus que 15 000 à 20 00 ligueurs, dont 7 000 à 10 000 individuels. Son image est limite factieuse avec peu d'alliés.
360-362
 
Reconstitution de la Ligue sans être trop regardant sur le républicanisme des nouveaux membres. Les bonapartistes et les conservateurs y entrent assez facilement. Les nouveaux comités de provinces, 30, sont présents mais plus faibles que les précédants, surtout après janvier 89 et disparaissent en avril, surtout dans les chefs-lieux de canton et petites villes. Les délégués provinciaux changent souvent en raison du découragement. Même à Paris, la situation est compliquée : 11 comités existent dont 5 qui sont uniquement théorique en juin 88. En décembre, le retour à un comité par arrondissement est fait (sauf le 12e et le 8 et le 16 sont théoriques). En banlieue, c'est que quelques communes. Les estimations de fin d'année sont de 50 000, et 3 000 actifs. Problème d'argent et Déroulède absent pendant l'été 88, paralyse la Ligue. En septembre, nouveaux départs dans le comité directeur sans connaitre les raisons. A l'automne Déroulède reprend les choses , réforme des statuts et controle des adhésions. On passe à la qualité plutot que la quantité, en théorie.
 
En novembre, Déroulède devient le quasi meneur du boulangisme selon lui, il fait entrer dans le comité direcuteur ses ennemis Dillon et Rochefort. Le soir, un grand banquet en l'honneur de Boulanger a lieu, avec calme et discipline il y a un défilé devant Boulanger. Le 28 novembre, la Ligue descent dans une réunion possibiliste et les affrontent physiquement. La dynamique semble reprendre dans les derniers mois de 88.
362-364
 
Déroulède veut alors absorber les comités boulangistes/révisionnistes. L'ordre est donnée en février 89. Il faut s'inscrire en masse dans les comités pour les noyauter et les faire adhérer à la Ligue. C'est un échec presque partout parce que les comités boulangistes sont individuels et indiquent que l'objectif de suppression de la Présidence de la République est incompatible avec le projet de renforcement du poste par la Ligue. Cependant, il y a coopération. Déroulède pretant des bras armés pour défendre les comités. La concurrence reste la regle. Les tensions augmentent avec les investitures pour les législatives de 89. Les la Ligue propose surtout des candidats peu républicains voire bonapartistes que les comités boulangistes dénoncent. La Ligue est vraiment vue comme trop différente et trop impérialiste face aux autres groupes du boulangisme qui sont profondémment individualistes.
364-365
 
== Déroulé ==