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{{mort récente|date=25 3 2024}}
{{Infobox Musique classique (personnalité)
| charte = danse
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| légende = Ushio Amagatsu lors du spectacle ''Toki'' en 2006
| surnom =
| nom de naissance = Masakazu Ueshima<ref name="RB2024"/>
| date de naissance = {{date|31|décembre|1949}}
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| activité principale = [[Danseur]] et [[chorégraphe]]
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}}
{{japonais|'''Ushio Amagatsu'''|天児 牛大}} nom de scène de '''Masakazu Ueshima'''<ref name="RB2024"/>, né le {{date|31|décembre|1949}} à [[Yokosuka]], et mort le {{date|25|mars|2024}} à [[Yugawara]], est un [[danseur]] et [[chorégraphe]] [[japon]]ais contemporain, fondateur en [[1975]] de la compagnie [[Sankaï Juku]].
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{{japonais|'''Ushio Amagatsu'''|天児 牛大}}, né le {{date|31|décembre|1949}} à [[Yokosuka]], mort le {{date|25|mars|2024}}, est un [[danseur]] et [[chorégraphe]] [[japon]]ais contemporain, fondateur en [[1975]] de la compagnie [[Sankaï Juku]].
 
== Biographie ==
Ushio Amagatsu suit une formation en danse classique et moderne à [[Tokyo]], et s’intéresse de même aux danses traditionnelles Japonaisesjaponaises. Personnalité importante du [[butō]], il futest l'un des fondateurs du groupe Dairakudakan (1972-1979) avant de créer sa propre compagnie [[Sankaï Juku]] qui fera son succès<ref name="Boisseau">[[Rosita Boisseau]], ''Panorama de la danse contemporaine. 90 chorégraphes'', par [[Rosita Boisseau]], [[Éditions Textuel]], [[Paris]], 2006, p{{pp.|12-13}}.</ref>. Présenté au festival de [[Nancy]] en 1980, sa chorégraphie ''Kinkan Shonen'' lance véritablement sa réputation internationale<ref name="2008Adolphe">{{chapitre | langue=fr | titre chapitre=Amagatsu Ushio | auteur1=[[Jean-Marc Adolphe]] | titre ouvrage =Dictionnaire de la danse | auteurs ouvrage=Philippe Le Moal (dir.) |passage=10-11 | éditeur=[[Éditions Larousse]] | année=2008}}</ref>. En 1980 toujours, il est programmé au [[Carré Silvia-Monfort]] : {{citation|La situation était difficile pour les jeunes artistes à Tokyo}}, explique-t-il {{Citation|il y avait peu de lieux où se produire. Danser à Paris a été la chance de ma vie. Nous avons, depuis, toujours été soutenus par la France. Dès 1981, le [[Théâtre de la Ville]] a coproduit mes spectacles.}}<ref>{{article | langue=fr | titre=Ushio Amagatsu en quatre dates | journal=[[Le Monde]] | date=3 mai 2013 | lire en ligne=https://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/03/ushio-amagatsu-en-quatre-dates_3169664_3246.html }}</ref>. Les spectacles de la compagnie sont systématiquement soutenus par [[Gérard Violette]], au sein du [[Théâtre de la Ville]], où ils sont présentés en création mondiale jusqu'en 2018<ref name="UA"/>{{,}}<ref>[[Marie-Christine Vernay]], [https://next.liberation.fr/culture/1998/12/19/danse-hibiki-n-apporte-rien-sur-l-art-ancestral-japonais-du-butoh-sans-but-hibiki-choregraphie-d-ush_253785 « «Hibiki» n'apporte rien sur l'art ancestral japonais. Du butoh sans but »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 19 décembre 1998.</ref>{{,}}<ref>Bérengère Alfort, [http://ballroom-revue.net/2014/09/cher-monsieur-gerard-violette « Cher monsieur Gérard Violette...»], ''ballroom-revue.net'', 29 septembre 2014.</ref>{{,}}<ref>{{en}} Bruce Baird et Rosemary Candelario, [https://books.google.fr/books?id=wXtqDwAAQBAJ&pg=PT353&lpg=PT353&dq « The Routledge Companion to Butoh Performance »], [[éditions Routledge]], 2018, {{ISBN|9781315536118}}, {{pp.|352-353}}.</ref>.
 
À la suite d'un accident tragique survenu à un membre de sa compagnie lors d'une performance à [[Seattle]], Ushio Amagatsu délaisse la radicalité du butō pour se consacrer à une esthétique plus raffinée, à un « théâtre d'images ». Ses spectacles, jouant sur la lenteur des déplacements, la stylisation et la contemplation esthétique poussée à l'extrême<ref>{{article | lire en ligne=http://www.liberation.fr/culture/0101161196-danse-avec-hiyomeki-le-groupe-japonais-prouve-qu-il-a-evolue-vers-une-choregraphie-plus-ample-moins-mortifere-superbement-eclairee-sankai-juku-joue-du-butoh-debout | titre=Avec ''Hiyomeki'', le groupe japonais prouve qu'il a évolué vers une chorégraphie plus ample, moins mortifère, superbement éclairée. Sankai Juku joue du butoh debout| auteur= [[Marie-Christine Vernay]] | journal=[[Libération (journal)|Libération]] | date= 19 décembre 1995}}</ref>, s'attachent à dépeindre visuellement alternativement des scènes inspirées le plus souvent de cataclysmes et de symboles de la tradition japonaise<ref>[https://books.google.fr/books?id=PrPVDTW1Y-oC&pg=PA261&dq=Ushio+Amagatsu&hl=fr&ei=wKRZTd2NGaqT4gbpi9HdBg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CEIQ6AEwAw#v=onepage&q=Ushio%20Amagatsu&f=false ''Vers une théorie de la pratique théâtrale: voix et images de la scène''], Patrice Pavis, éditions [[Presses universitaires du Septentrion]], 2007, {{ISBN|9782757400098}}, p.261.</ref>. Leur forme respecte une structure systématique en sept tableaux d'une durée fixe d'une heure et demie<ref name="Boisseau"/>. Ushio Amagatsu a également mis en scène des opéras dont ''[[Le Château de Barbe-Bleue]]'' de [[Béla Bartók]] dirigé par [[Péter Eötvös]] au Forum international de Tokyo en 1997 et ''[[Les Trois Sœurs]]'' de [[Péter Eötvös]] en 1998 ainsi que ''[[Lady Sarashina]]'' en 2008 du même compositeur pour l'[[opéra national de Lyon]].
 
En 2002, le spectacle ''Hibiki'' est récompensé à [[Londres]] par un [[Laurence Olivier Awards]] dans la catégorie « meilleur spectacle de danse contemporaine »<ref>{{lien web | langue=en | titre=Winners of the 2002 Laurence Olivier Awards | url=https://www.londontheatre.co.uk/theatre-news/news/winners-of-the-2002-laurence-olivier-awards | site=London Theatre | mois=février | année=2002}}</ref>. Ses créations se succèdent. Ainsi, ''Toki'', en 2005, qui se joue dans un demi-cercle cerné par sept dalles noires, ou encore ''Tobari'', en 2008, plus lugubre. Fin 2017, il subit une opération pour un cancer de la gorge qui nécessite quatre mois d’hospitalisation. Une nouvelle chorégraphie, ''Arc'', est créée en 2019 : pour la première fois, il ne fait pas partie des danseurs sur scène<ref>{{article | langue=fr | titre=Danse : le butô organique de Sankai Juku | auteur= [[Rosita Boisseau]] | journal=[[Le Monde]] | date=26 avril 2019 | lire en ligne=https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/04/26/danse-le-buto-organique-de-sankai-juku_5455135_3246.html }}</ref>.
 
IlUshio Amagatsu meurt le {{date-|25|mars|2024}} à [[Yugawara]] au Japon des suites des suites d'uneun insuffisancecancer cardiaqueà 74 ans<ref name="RB2024">[[Rosita Boisseau]], [https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2024/04/02/la-mort-du-choregraphe-japonais-ushio-amagatsu_6225617_3382.html Il« avaitLa 74mort ansdu chorégraphe japonais Ushio Amagatsu »], ''[[Le Monde]]'', 2 avril 2024.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=ja |url=https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUF3115Z0R30C24A3000000/ |titre={{lang|ja|天児牛大さんが死去 「山海塾」主宰、舞踏家}} |site=Nikkei.com |en ligne le=31 mars 2024 |consulté le=31 mars 2024 }}.</ref>.
 
== Principales chorégraphies ==
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