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Les '''Rodriguez d'Evora''' étaient une famille de puissants marchands-banquiers d'origine [[portugal|portugaise]] [[juive]] [[sépharade]]<ref>[https://openaccess.leidenuniv.nl/bitstream/handle/1887/13871/Us%20and%20Them.pdf?sequence=1 Us and Them: Inter-cultural Trade and the Sephardim, 1595-1640] Jessica Vance Roitman, 2009</ref>{{,}}<ref>[http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/judaica/ejud_0002_0003_0_01978.html BANKING AND BANKERS] - Jewish Virtual Library</ref> ([[converso|convertis]]), établis à Lisbonne et Anvers au {{S|XVI}}, issus de "maestre" (maître) Rodrigo da Veiga, médecin du roi du Portugal [[Manuel Ier (roi de Portugal)|Manuel 1<sup>er</sup>]] à la résidence royale d'[[Évora|Evora]] en 1500. La famille belge des marquis Rodriguez d'Evora y Vega est issue de la branche anversoise de cette famille. La dernière représentante de cette famille était Marie Rodriguez d'Evora y Vega, marquise de Rodes, qui s'éteignit à Bruxelles, le 9 mars 1920 à l'âge de 97 ans, étant veuve du comte Charles Victor [[:nl:De_Spangen|de Spangen]] d'Uyternesse (1813-1873), dont postérité.
 
Selon plusieurs auteurs <ref>{{Ouvrage|auteur1=Françoise Verhoosele|titre=De kroniek van de familie Rodriguez d'Evora y Vega. Eerst baronnen, later markiezen van Rode|éditeur=Skribis|date=2020|isbn=978 94 639 6914 7}}</ref>{{,}}<ref name=almeida>{{Ouvrage|prénom1=A. A. Marques de|nom1=Almeida|titre=Dicionário histórico dos sefarditas portugueses : mercadores e gente de trato|éditeur=Campo da Comunicação|date=2009|isbn=978-972-8610-91-3|isbn2=972-8610-91-2|oclc=649706363|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/649706363|consulté le=2021-08-30}}.</ref>, Rodrigo da Veiga (précité) était fils de maître Thomas da Veiga, médecin des [[Rois catholiques d'Espagne|Rois catholiques]], qui aurait épousé Constança Coronel, fille du célèbre Fernando Perez Coronel, alias [[Abraham Senior]], anobli par les rois Catholiques le 25 juillet 1492<ref>{{Ouvrage|auteur1=Miguel Ángel Ladero Quesada,|titre=Coronel, 1492: de la aristocracia judía a la nobleza cristiana en la España de los Reyes Católicos}}</ref>. Cependant, d'autres auteurs, qui ont étudié en détail la descendance d'[[Abraham Senior]], ne mentionnent aucun porteur du nom "da Veiga" ou "de Vega"<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jesús Carrasco Vázquez|titre=Abraham Seneor (Fernán Pérez Coronel) y su linaje alcarreño|lieu=Comunicación presentada a las XII Jornadas de Castilla‐La Mancha sobre investigación en Archivos. "Siglo de Oro. Historia y Archivos", celebradas en Guadalajara del 27 al 30 de octubre de 2015.|date=|lire en ligne=https://drive.google.com/file/d/1scDKokfTkIXwsy4F4AsDNRlGqiqJi4aS/view}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Prudencio Bustos Argañarás|titre=SANGRE NOVOCRISTIANA EN CÓRDOBA DEL TUCUMÁN. EL CASO DE LOS TEJADA.|lieu=Madrid|éditeur=2016|lire en ligne=https://www.ramhg.es/images/stories/pdf/discursos_ingreso/bustos_arganaras_sangre_novocristiana_cordoba_tucuman.pdf}}</ref>.
 
Rodrigo da Veiga eût plusieurs enfants, dont:
 
* [[Thomas Rodrigues da Veiga]] (1513-1579), qui suivit les traces de son père et fut médecin des rois [[Jean III (roi de Portugal)|Jean III]] et [[Sébastien Ier|Sébastien 1<sup>er</sup>]] de Portugal, tout en exerçant à l’[[Université de Coimbra]] où il fut un professeur de renom. En 1558, il fut chevalier de l'[[Ordre de Sant'Iago de l'Épée|Ordre de Santiago de l'Epée]].<ref>{{Lien web |titre=Tomás Rodrigues da Veiga (1513-1579) |url=http://arlindo-correia.com/020610.html |site=arlindo-correia.com |consulté le=2021-08-26}}</ref>.
* [[André Rodrigues de Evora]] (1510-1575), alias Rodrigues de Andrade, important marchand portugais, chevalier de la maison royale (de Portugal)<ref>{{Ouvrage|prénom1=A. A. Marques de|nom1=Almeida|titre=Dicionário histórico dos sefarditas portugueses : mercadores e gente de trato|éditeur=Campo da Comunicação|date=2009|isbn=978-972-8610-91-3|isbn2=972-8610-91-2|oclc=649706363|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/649706363|consulté lename=2021-08-30}}<almeida/ref>, auteur de plusieurs ouvrages de Théologie<ref>{{Lien web |titre=Evora, André Rodrigues de |url=http://worldcat.org/identities/lccn-n84135428/}}</ref>.
* Une fille, [[Isabel da Veiga]] (1508-1566) épousa [[Duarte (Edouard) Ximenes]] (1503-1560), médecin de [[Jean III de Portugal]] et marchand. De ce mariage est issue l'importante famille de marchands-banquiers Ximenes de Aragon, aussi d'origine [[portugal|portugaise]] [[juive]] [[sépharade]], qui fut étroitement associée aux Rodriguez, tant en affaires que par plusieurs mariages ultérieurs. Des membres éminents de cette famille s'établirent à [[Anvers]]<ref>{{Lien web |titre=Emmanuel Ximenez: A Merchant’s Inventory in 1617 Antwerp |url=http://ximenez.unibe.ch/historical/ |site=ximenez.unibe.ch |consulté le=2021-08-26}}</ref> et aussi à [[Florence]] où ils obtinrent le titre de marquis de [[:it:Saturnia|Saturnia]] (1593) et d'Esche (1651)<ref>{{Lien web |titre=SIUSA - Ximenes de Aragona |url=https://siusa.archivi.beniculturali.it/cgi-bin/pagina.pl?TipoPag=prodfamiglia&Chiave=28556 |site=siusa.archivi.beniculturali.it |consulté le=2021-08-26}}</ref>.
* Un autre fils, [[Manuel Rodrigues de Evora]] (1506 - 1581), débuta dans les affaires à [[Lisbonne]] avec ses frères André et Simon, puis envoya ses fils Simon et Nicolas à [[Anvers]] pour l'établissement d'une nouvelle branche commerciale. Il finit par venir rejoindre ses fils à Anvers, laissant ses fils Rodrigo (ou Rui) et Lopo s'occuper des affaires à Lisbonne<ref>{{Ouvragesfn|prénom1=A. A. Marques de|nom1=Almeida|titre=Dicionário histórico dos sefarditas portugueses : mercadores e gente de trato2009|passagep=pp. 250-251|éditeurid=Campo da Comunicação|date=2009|isbn=978-972-8610-91-3|isbn2=972-8610-91-2|oclc=649706363|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/649706363|consulté le=2021-08-26}}</ref>. Sa femme était Catarina Lopes d' Elvas.
 
Actifs dans le commerce de diamants<ref>[http://www.kgva.be/portal/bestanden/catalogusteksten%20Mogol.pdf The ‘diamond connection’ between Antwerp and Portuguese India] Koninklijke gidsenverening van Antwerpen</ref>, sucre, poivre<ref>[http://www.persee.fr/articleAsPDF/ahess_0395-2649_1956_num_11_1_2510/article_ahess_0395-2649_1956_num_11_1_2510.pdf Autour de 1600 : le commerce du poivre des Fugger et le marché international du poivre] Hermann Kellenbenz Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. {{11e|année}}, N. 1, 1956. {{p.|1-28}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.persee.fr/articleAsPDF/rbph_0035-0818_1958_num_36_2_2219_t1_0572_0000_2/article_rbph_0035-0818_1958_num_36_2_2219_t1_0572_0000_2.pdf Stratégie des affaires à Lisbonne entre 1595 et 1607. Lettres marchandes des Rodriguez d'Evora et Veiga.] J. Gentil da Silva 1956</ref> et autres épices, les Rodriguez commerçaient jusqu'au Brésil et aux Indes Portugaises ([[Goa]]), et acquirent vite une grande fortune et influence dans la ville d'[[Anvers]]. Celle-ci permit à [[Simon Rodriguez d'Evora]] (1543 - 1618) d'obtenir en 1602 d'[[Henri IV de France|Henri IV]] la [[:nl:Baronie_Rode|Baronnie de R(h)odes]], élevée en [[Marquisat]] par [[Charles II d'Espagne]] en [[1684]].
 
La situation des Rodriguez leur permit d'échapper aux excès de l'[[Inquisition]] que leur origine juive aurait pu susciter. Une protection supplémentaire leur fut octroyée en 1585 par le pape [[Sixte V]] (Felice Peretti) qui leur accorda un [[anoblissement]], leur donnant en outre le droit de porter les noms et [[Armoiries|armes]] du pape. Ainsi, les armes des [[:nl:Rodriguez_d'Evora_y_Vega|Rodriguez d’Evora y Vega]] comportent (entre autres ) un blasonécu d’azur au lion d’or à la cotice de gueules chargée en chef d’une comète et un pointe d’un rocher, qui sont les armes de [[Sixte V]]. En outre, dans la chapelle de la Sint Anna Godshuis à Anvers, se trouvait unune plaque commémorative dédiée à Simon Rordiguez ''Peretti'' de Evora, chevalier, baron de Rodes, décédé le 23 mainmai 1618<ref>{{Ouvrage|langue=nl|prénom1=P.|nom1=Visschers|prénom2=Peter Jozef|nom2=Visschers|titre=Iets over Jacob Jonghelinck, metaelgieter en penningsnyder, Octavio Van Veen, schilder in de XVIe eeuw, en de gebroeders Collyns De Nole, beeldhouwers, in de XVe, XVIe en XVIIe eeuw|éditeur=Janssens|date=1853|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=datbAAAAcAAJ&pg=PA30&dq=%22lopez+de+elvas%22&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiKxeC9sNPyAhUegv0HHaR4BbQQ6AEwA3oECAcQAg#v=onepage&q=%22lopez%20de%20elvas%22&f=false|consulté le=2021-08-30}}</ref>.
 
La première trace de la famille à [[Anvers]] date du don d'une chapelle dans l'église des Récollets par [[Emmanuel Rodriguez d'Evora|Manuel Rodriguez d'Evora]] en [[1586]]. Celui-ci eut quatre fils : Nicolas, Simon, Rodrigo (ou Rui) et Lopez (ou Lopo).
*[[Nicolas Rodriguez d'Evora]] habitait au Meir dans un palais à l'emplacement de l'actuelle Maison Osterrieth.
*[[:en:Simon_Rodriguez_de_Evora|Simon Rodriguez d'Evora]] (1543 - 1618) : Envoyé par son père à Anvers, il y est agent du roi du Portugal, et consul de la Nation portugaise en 1600. Ce marchand était si riche qu'il était surnommé ''le petit Roi''. Il possédait un somptueux Palais sur le [[Meir (Anvers)|Meir]] d'[[Anvers]], à l'emplacement de l'actuel grand magasin INNO. Il joua un rôle important comme financier des [[Albert et Isabelle|Archiducs]] : il était « de ceux qui, aux dires de l’[[Albert d'Autriche (1559-1621)|Archiduc Albert]], furent les véritables soutiens financiers, sauveurs des Pays-Bas fidèles » alors que l’argent fait défaut et que les banquiers génois ne peuvent plus faire crédit<ref>{{Ouvrage|prénom1=Silva, José Gentil|nom1=da.|titre=Stratégie des affaires à Lisbonne entre 1595 et 1607 : lettres marchandes des Rodrigues d'Evora et Veiga|éditeur=A. Colin|date=1956|oclc=189108|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/189108|consulté le=2021-08-26}}</ref>. Il épousa Anna Ximenez de Aragon (1571-1635), fille de son beau-frère et cousin Rui (Rodrigo) Ximenez de Aragon, chef de la branche anversoise de la banque Ximenez. Anna Ximenes était aussi la sœur de Duarte Ximenes qui acheta le château du Blauwhof à [[:nl:Steendorp|Steendorp]] en 1595 et le transforma en un palais grandiose<ref>{{Lien web |titre=Emmanuel Ximenez: A Merchant’s Inventory in 1617 Antwerp |url=http://ximenez.unibe.ch/meir/blauwhof/ |site=ximenez.unibe.ch |consulté le=2021-08-26}}</ref>. En 1602 Simon Rodriguez acheta au roi [[Henri IV de France|Henri IV]] la [[Baronnie de Rodes]], comptant 17 villages à proximité de Gand. Par ce fait, Simon fut propriétaire du [[Château Succa]], une résidence d'été à Destelbergen décrite dans Verheerlykt Vlaandre d'Antonius Sanderus (Tome 1, gravure p.158 n°2) édition de 1735. Il commanda un [[triptyque]] à [[Otto van Veen]] sur lequel il est représenté avec sa famille. Originellement ce triptyque fut placé sur l'autel de la Maison-Dieu Sainte-Anne (Sint-Anna Godshuis) qu'il fonda avec sa femme dans l'actuelle Otto Veniusstraat le {{date|16|mai|1601}} à l'arrière de son jardin. Aujourd'hui ce tableau, ''L'Adoration des bergers''<ref>{{Lien brisé |url= http://www.museumnacht.be/Programma/Maagdenhuismuseum.aspx |titre=museumnacht.be/Programma/Maagd… |brisé le=01-06-2023}}.</ref>{{,}}<ref>http://www.christies.com/lotfinder/LotDetailsPrintable.aspx?intObjectID=990810</ref> se trouve au [[musée Maagdenhuis]] d'[[Anvers]]. Simon Rodriguez avait également des intérêts à [[Gand]], où le 2 avril 1607 il acheta le fameux bâtiment de la [https://www.carto.net/andre.mw/photos/2010/08/19_a_gent_gand/20100819-113225_batiment_de_la_grande_faucille_a_gand.shtml "Grande Faucille"] ([https://inventaris.onroerenderfgoed.be/erfgoedobjecten/24492 "Grote Sikkel"])<ref>{{Ouvrage|auteur1=Françoise Verhoosele|titre=De kroniek van de familie Rodriguez d'Evora y Vega|passage=pp. 51-5253|éditeur=Skribis|date=2020|isbn=978 94 639 6914 7}}</ref>. La même année, il fut reçu membre de la prestigieuse [http://www.sintjorisgilde.be/fr/home.php Gilde du Noble Seigneur Saint Georges] à Gand, en même temps que son neveu et futur beau-fils Francisco<ref>{{Lien web |auteur=Koninklijke en Souvereine Hoofdgilde van Sint-Joris Gent |titre=Liste des membres de la Gilde du Noble Seigneur Saint Georges à Gand |url=http://www.sintjorisgilde.be/nl/ledenlijst.htm |consulté le=19 Septembre 2021}}</ref>.
*[[Rodrigo Lopes de Evora]], de la branche de Lisbonne de l'entreprise familiale.
*[[Lopez Rodriguez d'Evora]], représentant principal de la branche de Lisbonne de l'entreprise familiale, il épousa Luisa Gomes d'Elvas, dont il eût plusieurs fils, actifs dans les affaires ou bien religieux, dont entre autres:
**Francisco [Rodriguez] de Vega (1581-1642), chevalier de l’ordre du Christ, noble ("[https://boowiki.info/art/titres-de-noblesse/fidalgo.html [fidalgo]"]) de la maison royale du Portugal<ref>{{Ouvragesfn|prénom1=A. A. Marques de|nom1=Almeida|titre=Dicionário histórico dos sefarditas portugueses : mercadores e gente de trato2009|passagep=pp. 715-716|éditeurid=Campo da Comunicação|date=2009|isbn=978-972-8610-91-3|isbn2=972-8610-91-2|oclc=649706363|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/649706363|consulté le=2021-08-26}}</ref>, financier et marchand à Anvers, qui épousa en 1617 Gracia Rodriguez d’Evora (1599-1660), fille de Simon ci-dessus. A l'occasion de ce mariage fut accordée l'homologation de l'érection immémoriale en baronnie de la seigneurie flamande de [[:nl:Baronie_Rode|R(h)odes]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Janssens,|nom1=Paul.|titre=Armorial de la noblesse belge du XVe au XXe siècle|passage=Tome 3 (lettres N-Z), p. 354.|isbn=2-87193-168-2|isbn2=978-2-87193-168-3|oclc=832164445|lire en ligne=http://worldcat.org/oclc/832164445|consulté le=2021-08-26}}</ref>. Ils eurent pour fils:
***[[Lopez Marie Rodriguez d'Evora|Lopez Marie Rodriguez d'Evora y Vega]] (1620 - 1690) : se distingua comme militaire au service du [[roi d'Espagne]], notamment au [[siège de Dunkerque (1652)]] et lors de la défense de Gand (1678), en conséquence de quoi [[Charles II d'Espagne]] l'élève au rang de [[marquis]] de Rodes ({{date-|14 juillet 1682}}<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=|titre=Supplément généalogique, historique, additions et corrections à l'histoire chronologique des évêques et du chapitre exemt de l'église cathédrale Saint-Bavon à Gand.|passage=236|lieu=Gand|éditeur=Pierre de Goesin|année=1777|isbn=|lire en ligne=}}</ref>), tandis que le 27 juillet de la même année sa [https://matthijs-verschraege.wixsite.com/matthijsverschraegen/heren-van-beerlegem seigneurie de Beerlegem] est érigée en baronnie. De ce couple est issue la famille des marquis Rodriguez d'Evora y Vega, qui obtint reconnaissance de noblesse et du titre de marquis sous le Royaume des Pays-Bas en 1816 et 1823, et éteinte en 1921. Parmi les descendants, figurent:
****[[Charles de Rodes|Charles Rodriguez d'Evora y Vega, marquis de Rodes]] : membre du [[Congrès national (Belgique)|Congrès national]].
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