« Pierre Albertini (homme politique) » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Albertini|Pierre Albertini}}
{{Infobox Personnalité politique
| charte =
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| à partir du fonction2 = {{date|2|avril|1993}}
| jusqu'au fonction2 = {{date|20|juin|2007}}<br/><small>({{durée|2|avril|1993|20|juin|2007}})</small>
| élection2 = [[Élections législatives
| réélection2 = [[Élections législatives
| circonscription 2 = [[Deuxième circonscription de la Seine-Maritime|{{2e}} de la Seine-Maritime]]
| législature 2 = {{Législature de la Cinquième République|X|XI|XII}}
| groupe parlementaire 2 = [[Groupe Union pour la
| prédécesseur 2 = [[Dominique Gambier]]
| successeur 2 = [[Françoise Guégot]]
| fonction3 = [[Maire (France)|Maire]] de [[Mont-Saint-Aignan]]
| à partir du fonction3 = {{date|13|juin|1980}}
| jusqu'au fonction3 = {{date|18|mars|2001}}<
| prédécesseur 3 = Alain Brajeux
| successeur 3 = [[Françoise Guégot]]
| date de naissance = {{date de naissance|22|novembre|1944|âge=oui}}
| lieu de naissance = [[Batna]] ([[Algérie]])
| date de décès =
| lieu de décès =
| nationalité = [[France|Français]]
| parti = [[Union pour la démocratie française|UDF]] <small>(1979-
| université = [[Université de Caen]]<br>[[Université de Rouen-Normandie|Université de Rouen]]<br>[[Université de Santa Clara]]
| profession = Professeur de droit
| emblème = Blason ville fr Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime).svg
| emblème2 = Blason Rouen 76.svg
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Longtemps membre de l'[[Union pour la démocratie française]] (UDF), il est maire de [[Mont-Saint-Aignan]] de {{date-|1980}} à {{date-|2001}}, puis [[Député français|député]] de la [[Deuxième circonscription de la Seine-Maritime|{{2e}} circonscription de la Seine-Maritime]] entre {{date-|1993}} et {{date-|2007}}.
En {{date-|2001}}, il devient [[Liste des maires de Rouen|maire de Rouen]]. Candidat à un second mandat lors des [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de {{date-|2008}}]], il voit sa liste de [[centre droit]] battue dès le premier tour par celle de la socialiste [[Valérie Fourneyron]]. Il se retire de la vie politique après cette défaite.
== Situation personnelle ==
{{...}}
Né dans une famille originaire du village corse de [[Carticasi]]<ref>{{Article |titre=Pierre Albertini: "L'implication de l'élu local doit être plus forte"|périodique=[[Corse-Matin]]
== Carrière professionnelle ==
Après l'obtention de deux [[Diplôme d'études supérieures en France|DES]] (science politique et droit public) à l'[[université de Caen]], il soutient une thèse en droit public à l'[[Université de Rouen-Normandie|université de Rouen]] en {{date-|1974}}. Il a aussi séjourné à la ''Leavey School of Business and Administration'' de l'[[université de Santa Clara]], aux [[États-Unis]].
Il entame sa carrière universitaire en {{date-|1968}}, après sa nomination comme assistant. Par la suite, il est maître-assistant puis [[maître de conférences]] avant de devenir professeur de droit public en {{date-|1987}}.
Enseignant à la faculté de droit de l'[[Université de Rouen-Normandie|université de Rouen]], il est considéré comme un spécialiste du [[droit constitutionnel]]<ref>{{Article |titre=Le très secret M. Albertini|périodique=[[L'Express]]
En tant que juriste, il est l'auteur de cinq ouvrages et de plusieurs dizaines d'articles. De plus, cinq thèses ont été soutenues sous sa direction<ref>{{Lien web|titre=Pierre Albertini|url=https://www.theses.fr/060114657|site=
== Parcours politique ==
=== Débuts à Mont-Saint-Aignan ===
En {{date-|1971}}, il est élu conseiller municipal de [[Mont-Saint-Aignan]] sur la liste du maire sortant Alain Brajeux. Trois ans plus tard, il est nommé adjoint au maire chargé de l'urbanisme et des travaux<ref name=persee
Il adhère à l'[[Union pour la démocratie française]] en {{date-|1979}} afin de soutenir la liste conduite par [[Simone Veil]] aux [[Élections européennes de 1979 en France|élections européennes]].
Le {{date-|13 juin 1980}}, après la démission d'Alain Brajeux, il est élu maire de Mont-Saint-Aignan par les membres du conseil municipal<ref name=persee
En {{date-|1988}}, il est candidat aux [[Élections législatives françaises de 1988|élections législatives]] pour la [[deuxième circonscription de la Seine-Maritime]], sous les couleurs de l'UDF. Après avoir légèrement devancé le socialiste [[Dominique Gambier]] au premier tour (39,9 % contre 39,4 %), il est battu de peu par ce dernier.
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Cinq ans après son échec, Pierre Albertini se présente de nouveau aux [[Élections législatives françaises de 1993|élections législatives]]. Il bat finalement le député socialiste sortant [[Dominique Gambier]] avec 58,2 % des voix.
Il siège au sein du groupe UDF<ref>{{Lien web |titre=Pierre Albertini – {{Xe}} législature|url=https://www.assemblee-nationale.fr/histoire/trombinoscope/Vrepublique/Legis10/albertini-pierre-22111944.asp |date=|site=assemblee-nationale.fr |consulté le=2022-08-30}}.</ref>.
Réélu député après la dissolution de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] en {{date-|1997}}, il intègre la [[Commission des Lois (Assemblée nationale)|commission des lois]] dont il est vice-président de {{date-|1998}} à {{date-|2002}}<ref>{{Lien web |titre=M. Pierre Albertini – Les députés de la {{XIe}} législature|url=https://www.assemblee-nationale.fr/11/tribun/fiches_id/244.asp |date=|site=assemblee-nationale.fr |consulté le=2022-08-30}}.</ref>.
Il est réélu député le {{date-|16 juin 2002}} pour la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{XIIe}} législature]]. Il devient ensuite membre de la [[Commission des Finances (Assemblée nationale)|commission des finances]].
Entre {{date-|2002}} et {{date-|2007}}, il est juge titulaire de la [[Haute Cour (France)|Haute Cour]]<ref>{{Article |titre=L'Assemblée nationale élit les juges de la République|périodique=[[Le Monde]]
=== Maire de Rouen ===
À l'approche des [[Élections municipales françaises de 2001#Rouen|élections municipales de 2001]], Pierre Albertini se porte candidat à la
Le {{date-|18 mars 2001}}, lors du second tour, sa liste obtient 51,25 % des voix face à celle d'Yvon Robert. Grâce à cette victoire facilitée notamment par la division de la gauche que les sondages donnaient pourtant gagnante, le [[Centrisme politique en France|centrisme]] retrouve sa position dominante dans une ville marquée par l'héritage de [[Jean Lecanuet]]<ref>{{Article |titre=Pierre Albertini (UDF) rend Rouen au centre, " sa famille naturelle "|périodique=[[Le Monde]]
Son mandat de maire est marqué par plusieurs actions auxquelles la municipalité prend part comme : ▼
* la mise en service de la ligne T1 du [[Transport est-ouest rouennais]] (TEOR) inauguré par son prédécesseur<ref>{{Article |titre=Rouen : vers un compromis pour Teor ?|périodique=[[Le Moniteur (France)|Le Moniteur]] |date=22 juin 2001 |lire en ligne=https://www.lemoniteur.fr/article/rouen-vers-un-compromis-pour-teor.197094 |consulté le=28 août 2022}}.</ref> ;
▲Son mandat de maire est marqué par plusieurs actions comme :
* la réforme des [[Conseil de quartier|conseils de quartier]] pour les doter de nouveaux droits<ref>{{Article |titre=Rouen. Les succès et les ratés|périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=25 janvier 2002 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/villes/2002/01/25/les-succes-et-les-rates_391510/ |consulté le=1er septembre 2022}}.</ref> ;
* l'édification d'une [[Bibliothèques de Rouen|médiathèque]] installée dans le quartier Grammont<ref>{{Article |titre=Querelle politique autour de la médiathèque de Rouen|périodique=[[Le Monde]]
* la création du système de location de [[vélos en libre-service]] [[Cy'clic]]<ref>{{Article |titre=Rouen lance "Cy'clic"|périodique=[[Le Figaro]]
▲* l'édification d'une [[Bibliothèques de Rouen|médiathèque]] installée dans le quartier Grammont<ref>{{Article |titre=Querelle politique autour de la médiathèque de Rouen|périodique=[[Le Monde]] |langue= |date=29 mars 2006 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/culture/article/2006/03/29/querelle-politique-autour-de-la-mediatheque-de-rouen_755776_3246.html |consulté le=28 août 2022}}.</ref> ;
▲* la création du système de location de [[vélos en libre-service]] [[Cy'clic]]<ref>{{Article |titre=Rouen lance "Cy'clic"|périodique=[[Le Figaro]] |langue= |date=6 décembre 2007 |lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2007/12/06/01011-20071206FILWWW00319-rouen-lance-cy-clic.php |consulté le=28 août 2022}}.</ref>.
Peu avant les [[Élections municipales françaises de 2008#Rouen|élections municipales de 2008]], il annonce sa candidature à un second mandat. Il constitue une liste
Partisan de [[François Bayrou]] lors de l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], il collabore à l'écriture du programme législatif de l'UDF. Après le premier tour du {{date-|22|avril|2007-}} et l'élimination de son candidat, il est le premier député du parti centriste à soutenir [[Nicolas Sarkozy]]. Celui-ci l'invite à s'exprimer lors d'une réunion publique au [[Le Grand-Quevilly|Grand-Quevilly]], le {{date-|24|avril|2007-}} suivant. À cette occasion, il dit constater {{citation|une très forte convergence sur les grands objectifs}} qui le pousse à voter en faveur du candidat de droite sans pour autant {{citation|renier en aucune manière ni [son] parcours ni [ses] valeurs}}<ref>{{Article |titre=Le maire de la plus grande ville UDF votera Nicolas Sarkozy au second tour|périodique=[[Le Monde]] |langue= |date=24 avril 2007 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2007/04/24/le-maire-de-la-plus-grande-ville-udf-votera-nicolas-sarkozy-au-second-tour_901388_3224.html |consulté le=28 août 2022}}.</ref>.▼
Soutenue notamment par le [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] et l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], la liste de Pierre Albertini obtient 38,10 % des voix lors du premier tour le {{date-|9 mars 2008}}, contre 55,79 % pour celle de la socialiste Valérie Fourneyron. Celle-ci succède donc au maire
Le {{date-|10 mai 2007}}, il refuse de contribuer à la création du [[Mouvement démocrate (France)|Mouvement démocrate]] et fait savoir qu'il renonce à toute appartenance partisane pour {{Citation|rejoindre le peuple, très largement majoritaire dans notre pays, des Français n'appartenant à aucun parti politique}}<ref>{{Article |titre=Albertini (UDF) rejoint "le peuple des Français n'appartenant à aucun parti"|périodique=[[La Dépêche du Midi]] |langue= |date=29 mai 2007 |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2007/05/29/20192-albertini-udf-rejoint-peuple-francais-appartenant-aucun-parti.html |consulté le=28 août 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=De nombreux élus locaux UDF refusent de choisir.|périodique=[[La Croix]] |langue= |date=17 septembre 2007 |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Archives/2007-09-17/De-nombreux-elus-locaux-UDF-refusent-de-choisir.-_NP_-2007-09-17-301045 |consulté le=28 août 2022}}.</ref>. Il ne fait pas non plus partie des fondateurs du [[Les Centristes|Nouveau Centre]], dont il soutient néanmoins le candidat dans sa circonscription pour les [[Élections législatives françaises de 2007|élections législatives]].▼
Dans une interview
▲Peu avant les [[Élections municipales françaises de 2008#Rouen|élections municipales de 2008]], il annonce sa candidature à un second mandat. Il constitue une liste largement renouvelée qu'il veut {{citation|ouverte et pluraliste}} alors que sa principale opposante, la socialiste [[Valérie Fourneyron]], bénéficie d'une large avance dans les sondages en prévision du scrutin municipal<ref>{{Article |titre=Le maire de Rouen Pierre Albertini va briguer un deuxième mandat|périodique=[[Les Échos]] |langue= |date=2 novembre 2007 |lire en ligne=https://www.lesechos.fr/2007/11/le-maire-de-rouen-pierre-albertini-va-briguer-un-deuxieme-mandat-544181 |consulté le=30 août 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=À Rouen, Albertini entend jouer l’ouverture|périodique=[[Le Figaro]] |langue= |date=24 novembre 2007 |lire en ligne=https://www.lefigaro.fr/politique/2007/11/24/01002-20071124ARTFIG00187--rouen-albertini-entend-jouer-louverture-.php |consulté le=28 août 2022}}.</ref>. Dans un contexte difficile pour les élus du centre et de la droite, les détracteurs du maire sortant profitent de la campagne pour reprocher à celui-ci son tempérament {{citation|solitaire}} voire {{citation|autoritaire}} dans la conduite des projets municipaux<ref>{{Article |titre=Pierre Albertini, l'atypique|périodique=[[L'Express]] |langue= |date=24 janvier 2008 |lire en ligne=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/pierre-albertini-l-atypique_473656.html |consulté le=28 août 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=A Rouen, la campagne se joue au centre|périodique=[[L'Obs|Le Nouvel Observateur]] |langue= |date=15 février 2008 |lire en ligne=https://www.nouvelobs.com/politique/municipales-2008/20080215.OBS0659/a-rouen-la-campagne-se-joue-au-centre.html |consulté le=30 août 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=Pierre Albertini, le solitaire isolé|périodique=[[Le Monde]] |langue= |date=27 février 2008 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2008/02/27/pierre-albertini-le-solitaire-isole_1016257_3208.html |consulté le=28 août 2022}}.</ref>.
▲Soutenue notamment par le [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] et l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]], la liste de Pierre Albertini obtient 38,10 % des voix lors du premier tour le {{date-|9 mars 2008}}, contre 55,79 % pour celle de la socialiste Valérie Fourneyron. Celle-ci succède donc au maire sortant défait le {{date-|15|mars|2008-}} suivant.
▲Dans une interview ensuite accordée au quotidien ''[[Paris-Normandie]]'', il estime que son échec s'explique par son soutien à la candidature présidentielle de [[Nicolas Sarkozy]]. Considérant que les électeurs l'ont pris {{citation|pour [le] représentant [du président de la République] à Rouen}}, il se dit victime d'un [[vote sanction]] découlant de l'actualité politique nationale tout en indiquant qu'il préfère mettre un terme à ses activités politiques<ref>{{Article |titre=Albertini à cœur ouvert|périodique=[[Paris-Normandie]] |langue= |date=15 mars 2008 |lire en ligne= |consulté le=}}.</ref>.
=== Retrait de la vie politique ===
Démissionnaire du conseil municipal de Rouen après sa défaite, il se retire effectivement de la vie politique<ref>{{Article |titre=Mais que devient monsieur Albertini?|périodique=[[L'Express]] |date=21 mai 2009 |lire en ligne=https://www.lexpress.fr/region/mais-que-devient-monsieur-albertini_766387.html |consulté le=31 août 2022}}.</ref>. Il fait néanmoins partie de l'équipe de campagne de [[François Bayrou]] pour l'[[Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]]. L'hebdomadaire ''[[Valeurs actuelles]]'' le présente même comme la {{citation|plume}} du candidat centriste dont il s'était pourtant éloigné
En {{date-|octobre 2013}}, il annonce son éventuel retour en politique à l'occasion des [[Élections municipales de 2014 à Rouen|élections municipales rouennaises de 2014]]. Il propose alors de conduire une liste unique rassemblant le centre et la droite pour éviter la dispersion des voix<ref>{{
== Prises de position ==
En {{date-|2000}}, alors qu'il est vice-président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, il se dit favorable à la convocation d'un référendum pour l'instauration du [[Quinquennat
À plusieurs reprises, il suggère l'institution d'une [[communauté urbaine]] composée des communes de [[Rouen]], d'[[Elbeuf]], de [[Louviers]] et de [[Val-de-Reuil]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Pierre Albetini |titre=Destin rouennais |lieu=Rouen |éditeur= |date=2007 |passage=p. 112}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=Entretien avec Pierre Albertini, député-maire de Rouen|périodique=[[Le Moniteur (France)|Le Moniteur]] |date=27 avril 2007|lire en ligne=https://www.lemoniteur.fr/article/entretien-avec-pierre-albertini-depute-maire-de-rouen.1833414 |consulté le=1er septembre 2022}}.</ref>.
▲Partisan de [[François Bayrou]] lors de l'[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], il collabore à l'écriture du programme législatif de l'UDF. Après le premier tour du {{date-|22|avril|2007-}} et l'élimination de son candidat, il est le premier député du parti centriste à soutenir [[Nicolas Sarkozy]]. Celui-ci l'invite à s'exprimer lors d'une réunion publique au [[
▲En {{date-|2000}}, alors qu'il est vice-président de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, il se dit favorable à l'instauration du [[Quinquennat|quinquennat présidentiel]] par référendum dans une tribune publiée dans ''[[Libération (journal)|Libération]]''<ref>{{Article |titre=Plaidoyer pour un référendum|périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |langue= |date=21 juin 2000|lire en ligne=https://www.liberation.fr/tribune/2000/06/21/plaidoyer-pour-un-referendum_327976/ |consulté le=28 août 2022}}.</ref>.
▲Le {{date-|10 mai 2007}}, il refuse de contribuer à la création du [[Mouvement démocrate (France)|Mouvement démocrate]] et fait savoir qu'il renonce à toute appartenance partisane pour {{Citation|rejoindre le peuple, très largement majoritaire dans notre pays, des Français n'appartenant à aucun parti politique}}<ref>{{Article |titre=Albertini (UDF) rejoint "le peuple des Français n'appartenant à aucun parti"|périodique=[[La Dépêche du Midi]]
== Détail des mandats et fonctions ==
=== Au Parlement ===
* {{date-|2 avril 1993}} – {{date-|20 juin 2007}} : député de la [[Deuxième circonscription de la Seine-Maritime|{{2e}} circonscription de la Seine-Maritime]].
* {{date-|1 octobre 1998}} – {{date-|18 juin 2002}} : vice-président de la [[Commission des Lois (Assemblée nationale)|commission des lois de l'Assemblée nationale]].
* {{date-|23 octobre 2002}} – {{date-|19 juin 2007}} : juge titulaire de la [[Haute Cour (France)|Haute Cour]].
=== Au niveau régional ===
* 1992
=== Au niveau local ===
* {{date-|
* {{date-|
* {{date-|25 mars 2001}} – {{date-|15 mars 2008}} : [[Liste des maires de Rouen|maire de Rouen]].
=== Autres fonctions ===
* Délégué général de l'Association des villes universitaires de France (AVUF).
== Résultats électoraux ==
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! colspan="2" rowspan="2" scope=col | Parti
! rowspan=2 scope=col | Circonscription
! scope=col colspan=3 |
! scope=col colspan=3 |
|-
! scope=col | Voix
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! scope=col | Voix
! scope=col | %
! scope=col |
|-
! scope=row|[[Élections législatives françaises de 1988|{{date-|1988}}]]
Ligne 167 ⟶ 153 :
|{{formatnum:24907}}
| 49,85
| Battu
|-
Ligne 176 ⟶ 161 :
|{{formatnum:29209}}
| 58,23
| Élu
|-
Ligne 185 ⟶ 169 :
|{{formatnum:27970}}
| 51,99
| Élu
|-
Ligne 194 ⟶ 177 :
|{{formatnum:29119}}
| 58,08
| Élu
|-
Ligne 202 ⟶ 184 :
{| class="wikitable" style="text-align: center;"
! scope=col rowspan=2 | Année
! scope=col rowspan=2 colspan=2 |
! scope=col rowspan=2 | Commune
! scope=col rowspan=2 | Position
! scope=col colspan=3 |
! scope=col colspan="3" |
! scope=col rowspan=2 | Sièges
|-
! scope=col | Voix
Ligne 240 ⟶ 222 :
== Distinction ==
* {{déco|COPA}}
* {{décoration|CLH|en 2012, au titre de son engagement au sein de l'Enseignement supérieur}}
==
* {{Ouvrage |langue=fr |titre=Le Droit de dissolution et les systèmes constitutionnels français |lieu=Paris |éditeur=[[Presses universitaires de France]] |année=1978 |pages totales=409 |isbn=}}
* {{Ouvrage |langue=fr |titre=La Crise du politique |sous-titre=les chemins d'un renouveau |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]] |année=1997 |pages totales=165 |isbn=2-7384-5985-4 |oclc=468328403}}.
Ligne 249 ⟶ 232 :
* {{Ouvrage |langue=fr |titre=La France est-elle gouvernable ? |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]] |année=2011 |pages totales=218 |isbn=978-2-296-13939-8 |oclc=703210983 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=QBccGdSwadIC&printsec=frontcover}}.
*{{Ouvrage |langue=fr |titre=La Crise de la loi |sous-titre=déclin ou mutation ? |lieu=Paris |éditeur=Lexis Nexis |année=2015 |pages totales=366 |isbn=978-2-7110-2216-8 |oclc=903597154}}.
*
*{{Ouvrage |langue=fr |titre=Giscard|sous-titre=Le président qui osa |lieu=Paris |éditeur=L'Archipel |année=2024 |pages totales=320 |isbn=9782809847840}}.
== Notes et références ==
{{Références}}
== Annexes ==
Ligne 258 ⟶ 242 :
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|préface=[[Guy Pessiot]]|titre=Le Grand Livre des Rouennais|lieu=Rouen|éditeur=éd. du P'tit Normand|année=1983|pages totales=253|passage=11|isbn=|oclc=468723694}}.
* {{Article |auteur1=Julien Fretel|auteur2=Jacques Lagroye|titre=“Faire avec ce qu'on a”|sous-titre=Les municipales à Rouen|périodique=Mobilisations électorales. Le cas des élections municipales de 2001 |date=2005 |pages=15-36 |lire en ligne=https://extra.u-picardie.fr/outilscurapp/medias/revues/458/3846_1.%20LES%20ELECTIONS%20MUNICIPALES%20A%20ROUEN.pdf}}.
* {{Article |auteur1=Loïc Vadelorge |titre=Quelle échelle pour la décentralisation ? Interview de Pierre Albertini député-maire de Rouen |périodique=[[Études normandes]] |date=2006 |pages=54-70 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_2006_num_55_4_1656}}.
* {{Article |auteur1=Céline Colange |titre=Actualités Municipales 2008 : la gauche “aux commandes” de l'agglomération rouennaise |périodique=[[Études normandes]] |date=2008 |pages=41-46 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_2008_num_57_4_1748}}.
=== Articles connexes ===
* [[Liste des maires de Rouen]]
* [[Liste des députés de la Seine-Maritime]]
=== Liens externes ===
{{Palette Maires de Rouen}}
{{Portail|Politique française|Droit français|Rouen|Aurès}}
{{
[[Catégorie:Naissance en novembre 1944]]▼
[[Catégorie:Naissance à Batna]]▼
[[Catégorie:Député de la Xe législature de la Ve République]]
[[Catégorie:Député de la XIe législature de la Ve République]]
Ligne 279 ⟶ 269 :
[[Catégorie:Personnalité du Parti populaire pour la démocratie française]]
[[Catégorie:Professeur français de droit public]]
▲[[Catégorie:Naissance en novembre 1944]]
▲[[Catégorie:Naissance à Batna]]
[[Catégorie:Enseignant à l'université de Rouen]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 2012]]
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