« Metz au Moyen Âge » : différence entre les versions
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== Fin de l’Empire romain et grandes invasions ==
[[Image:St-Clément, premier évêque de Metz, conduit le « Graouilly » sur les bords de la Seille..jpg|vignette|gauche|[[Clément de Metz|Saint Clément]], premier évêque de [[Metz]], conduit le [[Graoully]] sur les bords de la [[Seille (affluent de la Moselle)|Seille]].|225px]]
La cité romaine de [[Divodurum Mediomatricorum|Divodurum]] subissant les invasions barbares dès le {{S|III|e}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Metz, les gaulois et les Romains |url=https://tout-metz.com/histoire-metz/gaule-rome |site=TOUT METZ |consulté le=2019-07-29 }}</ref> et une fois enserrée dans une enceinte à cette même époque entame sa transition de l'[[Rome antique|Antiquité romaine]] au
Le mode de vie romain est toujours présent dans la ville<ref>{{Lien web|titre=Période gallo-romaine de la Lorraine|url=http://histoire-arracourt.e-monsite.com/pages/1-800-000-ans-avant-jeanne-d-arc/la-periode-gallo-romaine.html|site=histoire-arracourt.e-monsite.com|consulté le=2019-03-06}}</ref> si bien que de nouveaux édifices civils se construisent toujours comme la future [[église Saint-Pierre-aux-Nonnains|abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains]] dont la destination initiale reste toujours incertaine (bien que les historiens penchent pour une [[basilique civile]] ou une [[palestre]]) ou l'amphithéâtre Sainte-Marie au {{S-|IV
== Capitale de l’Austrasie ==
{{Article détaillé|Austrasie#Royaumes de Reims et de Metz|}}[[File:Metz - Saint-Pierre-aux-Nonnains (4).JPG|thumb|253x253px|Restes du chancel mérovingien de l'[[église Saint-Pierre-aux-Nonnains|abbatiale Saint-Pierre-aux-Nonnains]].]]
À la chute de l'[[empire romain d'Occident]] en 476, ''Mettis ''tel qu'on nommait la ville à l'époque, faisait déjà partie du [[Royaumes francs|royaume confédéré]] de [[Clovis Ier|Clovis]] à la mort duquel, en 511, naît l'[[Austrasie]] dont la ville deviendra capitale 50 ans plus tard sous le règne de [[Sigebert Ier]], se substituant à [[Reims]]. Les rois et maires du palais s'installent alors dans la ville vraisemblablement dans les palais de la Cour d'Or, à l'emplacement desquels se trouve aujourd'hui le [[Musée de la Cour d'Or|musée du même nom]], à l'intérieur d'anciens [[Thermes romains|thermes romain]], toutefois d'autres historiens privilégient un emplacement au sud de l'actuelle cathédrale, lui aussi autour d'un édifice antique. Le pouvoir y est de plus en plus accordé aux [[
On voit aussi à cette époque l'apparition d'églises et d'abbayes au niveau des anciens oratoires du [[Bas-Empire romain|Bas-Empire]],
== Époque carolingienne ==
[[File:Enluminure Drogon c.jpg|thumb|left|
[[Image:Droysens-21c.jpg|thumb|upright|Carte de la Lotharingie annexée au futur [[Saint-Empire romain germanique]] en 888.]]
À partir du {{s-|VIII|e}} le développement fulgurant du christianisme du aux [[Carolingiens]] fait se recouvrir la ville de nouveaux lieux de culte tant ''intra-muros'' que dans ses faubourgs, notamment dans celui qu’on appelait jusqu’au {{S|XVI|e}} le «
Cette époque où le fort rayonnement d’abbayes messines comme [[
Les conflits consécutifs au [[Traité de Prüm (855)|traité de Prüm]], qui réduisit la [[Francie médiane]] à des entités de bien moindre importance comme la [[Lotharingie]] autour de [[Metz]] et [[Aix-la-Chapelle]], ancienne capitale de l’empire de Charlemagne, mettront Metz et sa région dans un constant ballottage politique : [[Charles II le Chauve|Charles le Chauve]], souverain du [[Francie occidentale|futur royaume de France]], se proclame roi de [[Lotharingie]] dans la [[Cathédrale Saint-Étienne de Metz|cathédrale de Metz]] primitive en 869. Cependant ce titre lui est retiré l’année suivante à [[Traité de Meerssen|Meerssen]] lorsque son frère [[Louis II de Germanie|Louis le Germanique]], roi de [[Francie orientale]], récupère les deux tiers est du royaume susdit.<br />
Finalement l'ensemble de la Lotharingie, alors devenue [[duché]], sera intégrée au futur [[Saint-Empire romain germanique]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Universalis|prénom1=Encyclopædia|titre=CAROLINGIENS - repères chronologiques|url=http://www.universalis.fr/encyclopedie/carolingiens-reperes-chronologiques/|site=Encyclopædia Universalis|consulté le=2019-03-06}}</ref>.
== Montée en puissance des évêques ==
[[File:Peinture.commanderie.du.Temple.Metz.png|thumb|upright|left|Dessin des peintures murales de l'ancienne [[chapelle des Templiers de Metz]] par [[Eugène Viollet-le-Duc|Viollet-le-Duc]] en leur état du {{S-|XIX
[[Image:Blason eveché de Metz.svg|thumb|Blason de l'évêché de Metz.|alt=|
À la naissance du [[Saint-Empire romain germanique|Saint-Empire]] en
Au fil du temps, un [[évêché]] (différent du diocèse) se constitue, englobant déjà Metz et [[Pays messin|ses environs]] notamment la [[Gorze#Terre de Gorze|terre de Gorze]], il s'étend jusqu'au [[Saulnois]], une région riche de ses [[Saline (usine)|salines]] ; vers la fin du {{s-|X
[[Image:Commencement république messine Auguste Migette 1862.jpg|thumb|Quartier cathédral au {{s|XI
L'évêque investit une ancienne construction romaine (présente jusqu'au {{s-|XVIII
C'est entre 965 et 984 que, à l’aide des aides financières des [[Liste des
=== Un pouvoir urbain instable ===
[[File:Hotel St Livier Metz 64.jpg|thumb|upright|L'[[hôtel Saint-Livier]] daté du {{S|XII
La [[querelle des Investitures]] (
L’évêque [[Herrman de Metz|Hériman]], appelé aussi Hermann, sera l’un des adversaires de l’empereur [[Henri IV (empereur du Saint-Empire)|Henri IV]] qui ouvre cette querelle en s’emparant de Metz avec l’aide du duc de Lorraine [[Thierry II de Lorraine|Thierry II]] et du [[Liste des comtes de Metz|comte de Metz]] [[Folmar V]]. L’évêque doit alors quitter la ville, puis y revient ; mais le [[concile de Mayence]] le déclare à nouveau déchu, et il doit donc s’exiler auprès de la comtesse Mathilde en [[Italie]], avant de pouvoir, enfin, en [[1089]], regagner la cité épiscopale et y mourir quelques mois plus tard<ref>{{Lien web
L’évêché était aussi tiraillé entre la papauté de Rome et l’empereur desquels dépendaient sa légitimité et son influence, son gouvernement, contestés jusqu’à cette évidence finale : son rejet par le gouvernement de la cité et son repli sur ses terres « hors les murs ». Car les Messins, qui aspiraient déjà à une certaine indépendance, vis-à-vis de l’évêque et du [[Saint-Empire romain germanique|Saint-Empire romain]], n’entendaient pas lier leur sort à celui des deux évêques successifs nommés par l’empereur. Ils se soulevèrent et, le premier, Walon, pourtant abbé de [[
L’évêque Poppon succéda donc à Hériman, succession agréée, cette fois, par le pape. Mais, à sa mort, les Messins s’allièrent avec le duc de Lorraine Thierry II, qui prit le titre de duc de Metz et imposa, au nom de l’empereur, le [[Schisme|schismatique]] [[Adalbéron IV de Metz|Adalbéron IV]], lui-même déposé par le [[concile de Reims]] de
Une période troublée s’ensuivit, marquée par la restauration du temporel par cet évêque énergique. Les habitants prirent conscience du rôle important qu’ils avaient à jouer, tant au-dehors qu’au-dedans. Ils avaient déjà démontré leur turbulence vis-à-vis de leurs voisins allant parfois jusqu’à prendre les armes comme à [[Dieulouard]] où en
En
Vingt ans plus tard, c’est le comte de Bar [[Renaud II de Bar|Renaud II]] qui défait les Messins à [[Pont-à-Mousson]], et à nouveau saint Bernard imposa la paix.
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Toutes ces querelles opposaient les « citains » de Metz, et non l’évêque, à ces adversaires. Entre-temps, l’évêque avait associé les bourgeois au gouvernement de la cité. Désormais ils figurèrent dans les chartes épiscopales qui traitaient de la ville et du pays messin, comme « témoins ».
Une charte, en date de
Le pouvoir bourgeois de la ville va se consolider encore dans la fin du siècle, ainsi avant même la proclamation d'indépendance de la ville vis-à-vis des évêques, certaines sources témoignent d'un statut de ''Ville d'Empire'' (bénéficiant de l'[[immédiateté impériale]]) possédé par la ville entre 1180 et 1210<ref>[[:de:Freie und Reichsstädte|Freie und Reichsstädte]]</ref>. Alors, bien que le régime ne soit réellement institué qu'en 1234, les structures de la [[République messine]] étaient déjà en place.
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== République messine ==
{{Article détaillé|République messine}}
[[Fichier:Nuremberg chronicles - Kingdoms of the Holy Roman Empire of the German Nation (CLXXXIIIIv - CLXXXVr).jpg|left|thumb|
=== Conquête de l’autonomie urbaine ===
À la mort de l’évêque [[Étienne de Bar]], une nouvelle crise éclate entre l’empire et la papauté, provoquant un nouvel affaiblissement du pouvoir des évêques de Metz qui évitent, à compter de cette date, de se faire consacrer par peur d’être pris pour des « orthodoxes » par l’empereur, pour des « anti-papes » par Rome (et donc d’être excommuniés par [[Alexandre III (pape)|Alexandre]], le pape en exercice à cette époque). La bourgeoisie en profite pour conforter ses pouvoirs et consolider son autorité, quitte à entrer en conflit avec l’évêque. La multiplicité de ces conflits est assez fréquente pour inciter l’évêque [[Bertram de Metz|Bertram]] à inaugurer le début de son épiscopat en instituant de nouvelles règles ({{Date-|21|mars|1180}}), dans une charte appelée ''Grand Atour<ref group="Note">{{citation|Un atour est un acte édicté en pleine souveraineté par les autorités investies du pouvoir législatif sur le territoire soumis à la juridiction de la ville de Metz}}. Pierre Mendel. Annuaire de la Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine. Tome XLIII, Metz, 1934.</ref> de Metz'' dans lequel il reconnaît formellement l’existence du Commun de Metz. C'est vraisemblablement en cette même année que la ville reçoit le titre de [[Ville libre d'Empire|ville d'Empire]] (''Reichsstadt''), conservé au moins jusqu'en 1210 sous cette terminologie.
Restaurateur du pouvoir épiscopal, Bertram fut pourtant chassé de son siège par l’Empereur et obligé de se réfugier à Cologne avant de rentrer à Metz à la mort de [[Frédéric Barberousse]]. Il fit construire une forteresse à Vic-sur-Seille, laissant « la haute justice » criminelle dans les mains de son « Grand Voué », le comte de Dabo, lequel le délégua à une « assemblée de treize jurés » qui allait devenir la plus haute autorité de l’État et constituer, avec le Maître Échevin, le « Conseil Suprême », dit aussi « Grand Conseil » de la cité messine. À peine institués, ces « treize » entraient en conflit avec l’évêque et le [[clergé]], leur refusant des exemptions de charges financières destinées à la réfection des remparts ; ils soulevèrent une première fois les bourgeois contre eux (
[[File:
Cela se fit par paliers. Le successeur de Bertram, [[Conrad de Scharfenberg]], également évêque de Spire et chancelier de l’empereur [[Frédéric II (empereur du Saint-Empire)|Frédéric II]], trop souvent absent, laissa les bourgeois se défendre seuls contre les comtes de [[Champagne (province)|Champagne]] et de [[Liste des comtes et ducs de Luxembourg|Luxembourg]] qui assiégèrent la cité en 1221<ref>{{Lien web|titre=" Metz By Night "|url=http://joueursdurepaire.free.fr/vampire_la_mascarade/index.php?option=com_content&view=article&id=8:q-metz-by-night-q&catid=10:adj-lieux&Itemid=14|site=joueursdurepaire.free.fr|consulté le=2019-03-06}}</ref>.
À la mort de [[Gertrude de Dabo|Gertrude]], héritière d'[[Albert II de Dabo-Moha]], et dernière [[Liste des comtes de Metz|comtesse de Metz]], la question de sa succession entraîna la cité dans une guerre appelée « [[guerre des Amis]] » (
Mais l’argent messin fit son effet et le comte de Bar, acheté par les bourgeois, changea de camp, bientôt imité par le duc de Lorraine. Les bourgeois triomphants purent alors jeter hors des murs ceux de Porsaillis et les corps de métiers qui les soutenaient. Ils les bannirent à vie de la cité après avoir brûlé leurs bannières et les avoir délestés de tous leurs biens et assiégèrent l’évêque réfugié dans sa forteresse de [[Châtel-Saint-Germain|Saint-Germain]]. Jean d’Apremont, obligé de reconnaître sa défaite, fit la paix et dut reconnaître l’indépendance de la cité, c'est la création officielle de la [[République messine]]<ref>{{Lien web|titre=Histoire : Metz : l'âge d'or du
== Lent déclin et fin de l’indépendance ==
[[Image:Carte Lorraine 15eme.png|thumb|Les états composant la Lorraine au {{s-|XV
Vers la fin de l’an 1356 fut organisé à Metz la [[Diète de Metz]] qui fut un rassemblement important avec la participation de l’empereur du Saint-Empire, des [[Prince-électeur|princes électeurs]] et d’autres dignitaires [[laïques]] et [[Clergé|ecclésiastiques]] pour définir et promulguer la loi de la fameuse [[Bulle d'or (1356)|Bulle d’Or]].
Dès la moitié du {{S|XIV}}, la puissance de la ville commence à s'estomper, tout en restant une des villes les plus riches et les plus commerçantes de l'[[Saint-Empire romain germanique|Empire]], les épidémies et d'autres facteurs fragilisent sa stabilité. Principalement ce sont les combats récurrents avec les duchés voisins ([[Duché de Lorraine|Lorraine]], [[Duché de Bar|Bar]] ou [[Duché de Luxembourg|Luxembourg]]) - comme lors de la [[guerre des quatre seigneurs]] de 1324 - qui malgré la victoire des Messins portent parfois un coup aux finances urbaines. Le {{S|XV}} et ses sièges de plus en plus nombreux - en particulier celui[[Siège de Metz (1444)| de 1444]], par le roi de [[Royaume de France|France]] [[Charles VII de France|Charles VII]] et le duc de [[Duché de Lorraine|Lorraine]] [[René d'Anjou]] - fragiliseront de plus en plus l'intégrité économique de la ville à force de dettes de guerre et du déplacement forcé des routes commerciales vers l'[[Rhin|axe rhénan]]. Le commerce messin est relativement affaibli, même si la cité s'ouvre encore sur un marché régional conséquent - contrairement à ses homologues lorraines [[Verdun (Meuse)|Verdun]] et [[Toul]] - elle est considérée comme une des villes les moins marchandes du [[Saint-Empire]]<ref>http://www.etudes-touloises.com/articles/105/art1.pdf</ref>.▼
[[Image:Eglise Saint-Martin de Metz - Vitrail (09).JPG|thumb|left|Vitrail de 1910 à l'[[église Saint-Martin de Metz]]: Sacre de [[Charles VII (roi de France)|Charles VII]] à Reims. Figurent en haut les blason des différents ''[[paraiges]]'' familles patriarcales gouvernant la [[république messine]]<ref>{{de}} Niels Wilcken, ''Vom Drachen Graully zum Centre Pompidou-Metz: Metz, ein Kulturführer'', Merzig, 2011 {{ISBN|978-3938823873}} {{p.|132}}.</ref>.]]▼
▲Dès la moitié du {{S-|XIV}}, la puissance de la ville commence à s'estomper, tout en restant une des villes les plus riches et les plus commerçantes de l'[[Saint-Empire romain germanique|Empire]], les épidémies et d'autres facteurs fragilisent sa stabilité. Principalement ce sont les combats récurrents avec les duchés voisins ([[Duché de Lorraine|Lorraine]], [[Duché de Bar|Bar]] ou [[Duché de Luxembourg|Luxembourg]]) - comme lors de la [[guerre des
</ref>.
▲[[Image:Eglise Saint-Martin de Metz - Vitrail (09).JPG|thumb|left|upright|Vitrail de 1910 à l'[[église Saint-Martin de Metz]]: Sacre de [[Charles VII (roi de France)|Charles VII]] à Reims. Figurent en haut les blason des différents ''[[
Toutefois, la bourgeoisie messine s'enrichira toujours bien qu'en se réduisant et se repliant sur elle-même, entrant dans une ère d'opulence et de luxe où de nouvelles demeures patriciennes et bourgeoises seront bâties. Une bourgeoisie décomplexée organisant de grandes fêtes investissant notamment le vaste ''Hôtel du Passetemps ''situé le long de la [[Moselle (rivière)|Moselle]] à proximité directe de l'[[Abbaye Saint-Vincent de Metz|abbaye Saint-Vincent]]. Peu à peu la région est elle aussi influencée par les prémices de la [[Renaissance]], qui à Metz se décline principalement dans l'art religieux à travers des vitraux de plus en plus colorés et une statuaire nouvelle - comme la Vierge allaitante ou ''Nativité'' de l'[[église Saint-Martin de Metz|église Saint-Martin]] - avant même la Haute Renaissance du {{S-|XVI}}. L'art civil s'en verra aussi accommodé, notamment durant la première moitié du {{S-|XVI}} avec des constructions comme l'[[hôtel de Burtaigne]] ou la [[Maison des Têtes de Metz|maison des Têtes]] dont le décor marque un détachement par rapport à l’art gothique tardif, également époque de la finition de la [[Cathédrale Saint-Étienne de Metz|cathédrale Saint-Étienne]] et la pose des vitraux de [[Valentin Bousch]].
[[Image:Henri2entranceMetz.jpg|thumb|L'entrée d'Henri II dans la ville de Metz d'après le peintre [[Auguste Migette]].]]
L'esprit [[Humanisme de la Renaissance|humaniste]] de la Renaissance infiltrera également la cité messine, l'écrivain [[François Rabelais]] y résidera par ailleurs en 1546 et 1547<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Plume {{!}}|prénom1=de|titre=Rabelais, médecin stipendié de Metz|url=http://experiences-en-famille.fr/road-trip-city-break/city-break/france/rabelais-graoully-metz/|site=Experiences en famille|date=2016-11-30|consulté le=2019-03-06}}</ref>, en fuite par rapport à l'Église romaine, exerçant alors des fonctions au service de la ville comme médecin ou conseiller également entamant la rédaction du [[Le Quart Livre|Quart Livre]] qui intègre des éléments du folklore messin. Toutefois d'après certains historiens, il aurait été chargé par le roi de France de préparer secrètement l'annexion de la cité et du [[pays messin]], qu'elle domine.<br />En effet, en 1552 dans le cadre du [[Voyage d'Allemagne|voyage d'Austrasie]] d'[[Henri II (roi de France)|Henri II de France]], visant à la conquête des contrées francophones du Saint-Empire que sont les [[Trois-Évêchés]] (à savoir les domaines épiscopaux de [[Toul]], [[Metz]] et [[
== Notes et références ==
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* [[Dom Jean François]] et [[Dom Nicolas Tabouillot]], ''Histoire de Metz'', éd. du Palais royal, 1974-, (7 vol.), [reprod. de l’éd. de 1769]
* Jean-François Huguenin, [[Philippe de Vigneulles]], Jean Aubrion, St. Thiébault et Praillon, [https://books.google.fr/books?id=Tj8KAAAAIAAJ ''Les Chroniques de la ville de Metz : 900-1552''], Typ. de S. Lamort, 1838, 896 p.
* Jean Schneider, «
*{{Ouvrage|titre=Histoire de Metz|ref=Référence:Histoire de Metz (René Bour)|auteur=René Bour|éditeur=Éditions Serpenoise|année=1978}}
*{{Ouvrage|titre=Histoire de Metz|ref=Référence:Histoire de Metz|auteur=François-Yves Le Moigne (dir.)|éditeur=Privat|année=1986}}
* Florent Roemer, ''Les Institutions de la République messine'', Serpenoise, Metz, 2007
* Mireille Chazan, «
* Bernard Vigneron, ''Le Dernier Siècle de la république de Metz'', Panthéon, Paris, 2010, 306 p.
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* [http://www.tourisme-metz.com/fr/histoire-de-la-ville-de-metz.html#.XPq4_4gzZPY Histoire de la ville de Metz]
* [https://www.lhistoire.fr/linvention-dune-capitale-metz-au-moyen-age L'invention d'une capitale : Metz au Moyen Age]
{{Portail
[[Catégorie:Histoire de Metz]]
[[Catégorie:Cité médiévale]]
[[Catégorie:Lorraine médiévale]]
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