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« Louis de Cazenave » : différence entre les versions

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| date de naissance = {{date|16|octobre|1897}}
| lieu de naissance = [[Saint-Georges-d'Aurac]], [[Haute-LoireFrance]], [[Auvergne]], {{France}}
| date de décès = {{date de décès|20|janvier|2008}} (à 110 ans)
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}}
 
'''Louis Henri Félix de Cazenave''', né le {{date de naissance|16|octobre|1897}} à [[Saint-Georges-d'Aurac]] ([[Haute-Loire]]) et mort le {{date de décès|20|janvier|2008}} à [[Brioude]]<ref name="TF1">[http://tf1.lci.fr/infos/france/societe/0,,3687533,00-avant-dernier-poilu-est-decede-.html TF1.fr, « L'avant-dernier poilu est décédé » ]</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [[:n:La France perd son avant-dernier poilu|« La France perd son avant-dernier poilu »]] sur [[Wikinews]], le 21 janvier 2008.</ref>, est du {{date|10|novembre|2006}} à sa mort le plus ancien et l'un des deux [[derniers vétérans de la Première Guerre mondiale|derniers poilus]] français encore vivants.
 
Avec le décès d'[[Aimé Avignon]] le {{date|25|août|2007}}, il devient également le doyen des hommes français. Par ailleurs, Louis de Cazenave est aussi le onzième homme le plus âgé du monde, et le quatrième en [[Europe]]. Il est également le huitième homme français à franchir le cap des 110 ans.
 
Louis de Cazenave appartient à la famille de Cazenave de Libersac, maintenue noble en 1669 par arrêt du Conseil d’Etat et confirmée noble en 1697. Ses ancêtres votent à Libourne en 1789 dans les rangs de la noblesse.
 
== Son service durant la Première Guerre mondiale (1916-1918)==
 
En [[1916]], il quitte à 19 ans, il quitte son village natal, où sa mère est receveuse des postes. {{citation|Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine}} fredonne Louis de Cazenave, c'est l'objectif de l'État-major français<ref name="Hopquin">Benoît Hopquin, « Les ders des ders », ''Le Monde'', 10 novembre 2005.</ref>. Le jeune soldat est affecté au [[22e régiment d'infanterie coloniale|{{22e|régiment}} d'infanterie coloniale]], puis au {{5e|bataillon}} de [[tirailleurs sénégalais]]<ref name="aumaroc">aumaroc.com, 11 novembre 2006.</ref>, période qu'il décrit par : {{citation|Forcément on ne nous mettait pas dans les endroits les plus calmes.}} Puis il est muté dans l'artillerie, {{citation|Là ce n'était pas comparable<ref name="Hopquin"/>.}}
 
En {{date-|avril 1917}}, il est envoyé au [[chemin des Dames]]. Il y participe à la terrible offensive lancée par le général [[Robert Nivelle|Nivelle]], qui remplace le maréchal [[Joseph Joffre|Joffre]] à la tête de l'État-major français depuis décembre [[1916]]. Les moyens militaires français se montrent rapidement insuffisants face à une armée allemande bien préparée et embusquée dans les côtes de la vallée de l'[[Aisne (Oise)|Aisne]].
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{{citation|C'était un mauvais coin ça bagarrait tout le temps. J'ai vu des centaines de tués, moi je n'ai rien eu du tout<ref name="aumaroc"/>.}}
 
{{citation|Il faut avoir entendu les blessés entre les lignes. Ils appelaient leur mère, suppliaient qu'on les achève. C'était une chose horrible. Les Allemands on les retrouvait quand on allait chercher de l'eau au puits. On discutait. Ils étaient comme nous, ils en avaient assez<ref name="Hopquin">Benoît Hopquin, « Les ders des ders », ''Le Monde'', 10 novembre 2005.</ref>.}}
 
Il a le souvenir de veiller dans les tranchées nuit et jour et il n'a pas oublié [[la Chanson de Craonne|la chanson de Craonne]]. Durant l'année 1917, il raconte : {{citation|Nous avions fraternisé mais quand c'est arrivé aux oreilles de l'État-major, il a ordonné une attaque<ref name="Chabaud">Jean-Luc Chabaud, « Être enterré avec les siens », ''La Montagne'', 30 mars 2007.</ref>.}}
 
Puis il est muté dans l'artillerie en septembre 1917 : {{citation|Là ce n'était pas comparable<ref name="Hopquin"/>.}} Titulaire d'une citation, il est décoré de la [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre]] en 1918. Le canonnier de Cazenave est démobilisé en septembre 1919. Il reçoit la [[Ancien_combattant#Carte_du_combattant|carte du Combattant]] en 1930<ref>[http://www.archives43.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo3OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjEtMTAtMTAiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO3M6MjoiMjYiO3M6NDoicmVmMiI7czozOiIyMjciO3M6MjI6ImZvcmNlX251bV9pbWFnZV9kZXBhcnQiO2k6NjM3O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=68%2C-534&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=89 Archives départementales de la Haute-Loire, 1 R 1044, bureau de recrutement du Puy, classe 1917, fiche matricule {{n°|1343}}.]</ref>.
 
==Après la guerre==
À la fin de la guerre, il revintrevient dans la [[Haute-Loire]], ilet entraentre aux chemins de fer en 1919. Il épousa Marieépouse en 1920 Marie, receveuse des postes, qui mitmet au monde trois fils auxquels il ne parlera jamais de ce qu'il a vécu dans les tranchées. Il s'installe en 1927 à [[Brioude]] avec sa famille. Pacifiste convaincu, Louis de Cazenave participaparticipe aux grèves de [[1936]]. Ilet s'abonnaabonne à ''La Patrie humaine'', un journal libertaire et s'installa à [[Brioude]] avec sa famille. Fin 1941, il futest arrêté par la police de [[régime de Vichy|Vichy]] et emprisonné quelques semaines<ref>"[http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/01/20/01001-20080120ARTFIG00081-l-un-des-deux-derniers-poilus-de-la-grande-guerre-est-mort.php L'un des deux derniers poilus de la Grande Guerre est mort]", ''Le Figaro'', 20 janvier 2008</ref>. Selon son fils, {{Citation|Il n'était pas d'accord avec le régime de Pétain}} et fut mis en retraite d'office. Il est donc retraité de décembre 1941 à janvier 2008.
 
== Un des derniers rescapés de la Grande Guerre ==
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* {{Lien web|langue=fr|auteur1=Benoît Hopquin|auteur2=Francis Gouge|titre=Poilus : les ders des ders|url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2007/11/09/poilus-les-ders-des-ders_976313_3224.html|site=Le Monde.fr|date=09.11.2007|consulté le=2018-06-20}}.
* {{Lien web|langue=fr|auteur1=[[Nicolas Offenstadt]]|titre=Le pays a un héros : le dernier poilu|url=http://www.lhistoire.fr/le-pays-un-h%C3%A9ros-le-dernier-poilu|site=www.lhistoire.fr|date=mai 2007|consulté le=2018-06-20}}.
* {{Article|auteur= Jean-Jacques Faucher|titre=Discours aux obsèques de Monsieur Louis de Cazenave|lieu=Brioude |périodique=[[Almanach de Brioude]] |année=2008|lire en ligne=}}
 
===Articles connexes===
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{{DEFAULTSORT:Cazenave, Louis de}}
[[Catégorie:Poilu]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur (date non précisée)]]
[[Catégorie:Titulaire de la croix de guerre 1914-1918]]
[[Catégorie:Naissance dans la Haute-Loire]]
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[[Catégorie:Titulaire de la médaille interalliée 1914-1918]]
[[Catégorie:Personnalité française du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Vie sur trois siècles]]
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