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| taille image = 150
| légende = Gaston Thiébaut, vers 1936.
| fonction1 = [[ChambreDéputé des députés (Troisième République)|Députéfrançais]]
| à partir du fonction1 = {{date|25 mars |3|1934}}
| jusqu'au fonction1 = 31 mai 1942<br/><small>{{durée|25|3|1934|31|5|1942}}</small>
| élection1 = Élection partielle du 25 mars 1934
| réélection1 = [[Élections législatives françaises de 1936|26 avril 1936]]
| législature 1 = {{Législature de la Troisième République|XV|XVI}}
| groupe parlementaire 1 = Républicain radical et radical-socialiste
| circonscription 1 = [[Meuse (département)|Meuse]]
| groupe parlementaire 1 = Républicain radical et[[Groupe radical-socialiste|RRRS]]
| prédécesseur 1 = [[Victor Schleiter]]
| successeurfonction2 1 = [[Conseil général de la Meuse|Conseiller général de la Meuse]]
| à partir du fonction2 = 1945
| jusqu'au fonction2 = 1947
| circonscription 2 = [[Canton de Verdun]]
| prédécesseur 2 =
| successeur 2 = [[Maurice Rochette]]
| à partir du fonction3 = 1934
| jusqu'au fonction3 = 1940
| circonscription 3 = [[Canton de Verdun]]
| prédécesseur 3 = Léon Floquet
| successeur 3 =
| nom de naissance = Gaston Marie Léon Thiébaut
| date de naissance = 11 avril 1898
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| sépulture = [[Samogneux]]
| nationalité = [[France|Français]]
| parti = [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Parti radicalRRRS]] (1924)
| père =
| mère =
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== Biographie ==
Fils de cultivateurs, Gaston Thiébaut exerce d'abord la profession de comptable. Il se rapproche d'abord des socialistes pendant la [[Grande guerre]], en adhérant aux [[jeunes socialistes]] du {{arrondissement|13|Paris}} avant d'adhérer en 1922 au [[Parti communiste français|Parti communiste]] mais il esten sort six mois plus tard car l'organisation n'est pas démocratique. Durant cette période il prend position pour [[André Marty]] ce qui lui vaut de devoir partir pour l'[[Aisne (département)|Aisne]] où il rencontre des militants républicains-socialistes et rentre dans leur [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|parti]] en 1924. Il écrit cependant des éditoriaux dans ''L'Avenir de la Meuse'' et donne des conférences à Verdun.
 
Il se présente aux élections législatives de 1932, mais il est battu par [[Victor Schleiter]]. En mars 1933, ilcelui-ci est élu président de la Fédération républicaine radicale et radical-socialiste de la Meuse et membre de la [[Ligue des droits de l'homme (France)|Ligue des droits de l'homme]], président de l'Union laïque meusienne et secrétaire de la Fédération meusienne du syndicat des instituteurs. Le {{date-|23 décembre 1933}}, celui-ciSchleiter meurt dans l'accident de chemin de fer de [[Accident ferroviaire de Lagny-Pomponne|Lagny-Pomponne]]. Trois mois plus tard, Gaston Thiébaut est élu député au second tour lors de l'élection partielle consécutive à ce décès, grâce à une triangulaire due à la désunion des modérés et de la droite. En {{date-|octobre 1934}}, il est élu conseiller général, puis, en {{date-|mars 1935}}, maire de [[Verdun (Meuse)|Verdun]] sur une liste antifasciste, républicaine, laïque et pour la réforme sociale. Son cursus est alors atypique, en étant d'abord député puis en obtenant des assises locales.
 
Il appartient à la commission des Régions libérées, à la commission du Travail, ainsi qu'à la commission du Commerce et de l'industrie. Il prend la défense des agriculteurs et des classes moyennes, fidèle à la doctrine radicale. Réélu en 1936 au premier tour sans se présenter directement sous l'alliance du [[Front populaire (France)|Front populaire]], il entre à la commission des Beaux-Arts, à celle d'Alsace-Lorraine et à celle de l'Armée. En 1938, il est rapporteur pour la politique générale lors du congrès tenu par le Parti radical à [[Marseille]] pour rassembler les partis républicains et fait partie d'une mission parlementaire dans l'Espagne républicaine à Barcelone, Valence et Madrid. Sa vision du conflit ainsi que la lecture de [[Mein Kampf]] de [[Hitler]] le pousse à s'engager toujours plus dans l'antifascisme. Il s'intéresse au sort des milliers de réfugiés Espagnolsespagnols et visite les camps d'[[Camp de concentration d'Argelès-sur-Mer|Argelès]] et de [[Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales)|Saint-Cyprien]].
 
Le {{date-|10 juillet 1940}}, Gaston Thiébaut est l'un des [[Liste des 80 parlementaires ayant voté contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940|quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs]] à [[Philippe Pétain]]. Il est alors interdit de retour dans la zone occupéoccupée puis est révoqué de sa fonction de maire en mars 1941. Il reste alors au [[Le Blanc (Indre)|Le Blanc]] dans l'[[Indre (département)|Indre]] où il dirige une imprimerie d'où il publie le journal de la Résistance ''La Marseillaise du Berry'' et siège pendant un court moment dans le Comité de Libération de l'Indre. Le 31 août, Verdun est libéré, il est alors réinstallé comme maire et devient membre du Comité de Libération de la Meuse. Il est également représentant à l'[[Assemblée consultative provisoire]] de Paris. Il est réélu maire de Verdun en 1945 puis en octobre, conseiller général. Il se présente aussi à l'[[Assemblée constituante de 1945|assemblée constituante]] sur la liste d'Union républicaine et patriotique conduite par [[Louis Jacquinot]], mais seuleseul celui-ci est élu. Lors de la [[Assemblée constituante de 1946|seconde assemblée constituante]] il mène sa propre liste sous le nom de Rassemblement des gauches républicaines sans être élu. De même, il échoue à être élu [[Conseil de la République|conseiller de la République]] en décembre. Il est nommé directeur de la Caisse départementale des incendiés de la Meuse et abandonne donc ses mandats pour incompatibilité tout en restant président de la Fédération radical-socialiste de la Meuse. Il se présente en vain aux [[Élections sénatoriales françaises de 1965|élections sénatoriales de 1965]]. L'Assemblée nationalnationale lui a donné le titre de membre honoraire du Parlement.
 
Une école primaire porte son nom à Bar-le-Duc.
 
Gaston Thiébaut est inhumé dans le cimetière de Samogneux (55). Cette commune l'a honoré en donnant son nom à une rue et à une place.
 
== Sources ==
* {{DicoParlement1889}}
* {{Ouvrage|auteur={{abréviation discrète|Dir.|Sous la direction de}} [[Jean El Gammal]]|prénom2=François|nom2=Roth|prénom3=Jean-Claude|nom3=Delbreil|titre=Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République|page=261-265|éditeur=Serpenoise|date=2006|lieu=Metz|isbn=2-87692-620-2|oclc=85885906|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/85885906|consulté le=2021-10-13}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Pierre Miquel |titre=Les quatre-vingts |éditeur=éd.Fayard |année=1995 |pages totales=330 |isbn=978-2-21359-416-3}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Jean Odin |titre=Les Quatre-vingts |éditeur=FeniXX réédition numérique |année=1996 |pages totales=232 |isbn=978-2-40207-154-3}}
 
== Article connexe ==
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== Liens externes ==
* {{AutoritéLiens}}
* {{Lien web |langue=fr |titre=THIÉBAUT Gaston |url=https://maitron.fr/spip.php?article132427 |date= |site=Le Maitron |consulté le=1 janvier 2024}}.
* {{Bases}}
 
{{Portail|Politique française|Meuse}}
 
{{DEFAULTSORT:ThiebautThiébaut, Gaston}}
 
[[Catégorie:Personnalité du Parti républicain radical et radical-socialiste]]
[[Catégorie:Député de la Meuse (Troisième République)]]
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