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« Balazé » : différence entre les versions

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| alt maxi = 169
| superficie = 36.66
| type = CommuneBourg ruralerural
| unité urbaine = Hors unité urbaine
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Vitré|Vitré]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| population = {{Population de France/dernière_pop}}
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Elle fait partie de la [[couronne périurbaine]] de Vitré car une majeure partie des actifs vont travailler à Vitré.
 
[[Fichier:Map commune FR insee code 35015.png|vignette|centre|uprightredresse=1.6|Carte de la commune de Balazé]]
 
{{Communes limitrophes
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=== Transports et énergie ===
La commune est desservie par la ligne de bus n°13 Vitré à Fougères sur le réseau régional [[BreizhGo]]. CommeAlors lesque certaines autres communes de Vitré Communauté bénéficient d'une liaison gratuite en transports en commun<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Car |url=https://www.vitobus.fr/car/ |site=Vitobus |date=2021-07-16 |consulté le=2024-09-11}}</ref>, Balazé et Châtillon-en-Vendelais appartenant à Vitré Communauté bénéficient de latransport gratuitéà deprix transportréduits sur cette même ligne, maisavec un prix croissant en fonction de la destination, payantnotamment pour un arrêt à Dompierre-du-Chemin et Fougères.
{{article détaillé|Transports en commun de Vitré Communauté}}
 
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=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Bretagne|Climat d'Ille-et-Vilaine}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T5|climat océanique franc]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R9| Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée]], caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés<ref>{{Lien web|url= https://bretagne-environnement.fr/node/137783|titre=Les zones climatiques en Bretagne.|date=2009 |site =bretagne-environnement.fr|consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>.
 
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.3| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|13.2| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|808 mm}}, avec {{Unité|13.1|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.5|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Launay-Villiers]] à {{Unité|14|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Balazé,Ille-et-Vilaine/launay-villiers,Mayenne |titre=Orthodromie entre Balazé et Launay-Villiers |site=fr.distance.to |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.6| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|862.6|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_53129001.pdf|titre= Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_53129001.pdf|titre= Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>.
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== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Balazé est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Balazé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|35015|balaze|Balazé}}.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Vitré]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|30|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/informationmetadonnees/4803954geographie/aire-attraction-des-villes-2020/169-vitre|titre=BaseListe des airescommunes composant l'aire d'attraction desde villes 2020.|date=21 octobre 2020Vitré|site=insee.fr |consulté le= 2728 marsjuin 20212024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 2728 marsjuin 20212024}}.</ref>.
 
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Vitré]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|30|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>.
 
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identiquesensiblement équivalente à celle de 1990 (95,45 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[terres arables]] (52,5 %), prairies (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), forêts (2,5 %), zones urbanisées (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 3 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-1.191667&y=48.168889&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:35015-Balazé-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
 
== Toponymie ==
Balazé vient du nom [[Gallo-roman (langue)|gallo-roman]] ''Ballatius''. Les autres appellations ont été en [[1116]] ''{{langue|la|texte=Ecclesia}} de Balazé'', ''{{langue|la|texte=Ecclesia}} de Balazeio'' au {{s-|XIV}}, ''Balazeum'' au {{s-|XVI}} et ''Balazé'' depuis [[1594]]<ref name="P">[[Amédée Guillotin de Corson]], ''[[Pouillé (registre ecclésiastique)|Pouillé]] historique de l'archevêché de Rennes'', volume 4, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f109.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
 
Le [[gentilé]] est ''Balazéen''.
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=== Moyen Âge ===
L'église de Balazé appartient au commencement du {{XIIe|s}} siècle aux chanoines de la [[collégiale]] de Notre-Dame de Vitré. Mais lorsqu'en [[1116]] [[Marbode]], [[Liste des évêques et archevêques de Rennes|évêque de Rennes]], souhaite supprimer cette collégiale et donne Notre-Dame de Vitré à l'[[Notre-Dame-en-Saint-Melaine|abbaye de Saint-Melaine de Rennes]], Balazé suit le sort de Notre-Dame et devient ainsi la propriété des Bénédictins de Saint-Melaine. Le seigneur de Vitré approuve ce changement et assure solennellement aux moines la possession de l'église de Balazé et de la partie du bourg qui en dépend, ''« {{langue|la|texte=ecclesia de Balaze cum sua parte burgi}} »''<ref>Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 531, 630</ref>. En [[1170]], [[Étienne de Fougères|Étienne]], évêque de Rennes, en 1185 le pape Luce III, et en 1213 Pierre, autre évêque de Rennes, confirment successivement l'abbé de Saint-Melaine dans la jouissance de l'église de Balazé ([[cartulaire]] de l'abbaye de Saint-Melaine)<ref name="P" />.
 
Par suite de cette donation, les religieux de Notre-Dame de Vitré lèvent les deux tiers des [[dîme]]s de la paroisse de Balazé, recueillent les [[prémices]] et les [[oblat]]ions faites à l'église, et construisent au bourg une [[Grange dîmière|grange pour ramasser leurs dîmes]]. Mais ils perdent peu à peu leur influence dans cette paroisse, où ils ne possèdent presque plus rien au {{XVIIIe|s}} siècle. Ils ont même à lutter parfois avec l'évêque de Rennes pour conserver leur droit de présentation au bénéfice de la cure de Balazé, droit provenant de la donation qu'on leur avait faite de l'église paroissiale<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 18 H, 15</ref>.
 
Une [[Motte castrale|motte féodale]] existait au lieu-dit « la Berrue »<ref>Paul Bézier, "Inventaire des monuments mégalithiques du département d'Ille-et-Vilaine", 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1140117/f56.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>. La famille de La Bouëxière fut la première seigneurie connue de la paroisse (elle disposait du droit de [[Justice seigneuriale#Les troisTrois niveaux de justice seigneuriale|haute justice]]) ; en 1200, elle appartenait à Olivier, chevalier, seigneur de la Bouëxière et de Balazé et vers le milieu du {{s-|XVI}} à Jean de la Bouëxière, qui fut [[échanson]] du roi [[Henri II (roi de France)|Henri II]] ; cette famille possédait droit d'inhumation, d'[[enfeu]] et d'armoiries entre autres dans la chapelle de la Sainte-Vierge au sein de l'église paroissiale. Le manoir de la Basse-Bouëxière fut pillé en [[1589]] par [[René de Grézille]], seigneur de La Tremblaye, qui fit prisonnier Jacques du Bois-Glé, alors seigneur de la Bouëxière<ref name="MHCTOK">[[Jean-Baptiste Ogée]], "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og</ref>.
 
La [[Montre (militaire)|réformation]] de la noblesse de Bretagne faite en 1513 indique qu'en 1427 Pierre de la Corbinaye, fils aîné et héritier de Guillaume de la Corbinaye, [[Écuyer (gentilhomme)|écuyer]], possédait alors les terres nobles de la Corbinaye et de la Haynault dans la paroisse de Balazé<ref>Georges Le gentil, comte de Rosmorduc, "La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse", tome 4, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5660428j/f112.image.r=balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
 
=== Époque moderne ===
L'église paroissiale Saint-Martin, dédiée à [[Martin de Tours|saint Martin]], fut construite au {{s-|XVI}} et a conservé des fragments de ses vitraux d'origine, ainsi que le [[baptistère]]<ref>http://fr.topic-topos.com/fonts-baptismaux-balaze</ref> et l'autel armorié aux armes des [[Maison de Hay|Hay]] (alors [[droit de prééminence|seigneurs prééminenciers]]) et des Bourgon<ref>http://fr.topic-topos.com/autel-armorie-balaze</ref> ; le [[retable]] du [[maître-autel]] semble dater du {{s-|XVII}}<ref>http://fr.topic-topos.com/retable-du-maitre-autel-balaze</ref>, ainsi que celui de la chapelle sud du chœur, qui s'inspire des [[retable lavallois|retables lavallois]], mais est en bois<ref>http://fr.topic-topos.com/retable-balaze</ref>. Jean Belin, recteur de Balazé, fit construire la chapelle Sainte-Anne en 1634<ref name="E">[[Amédée Guillotin de Corson]], "Pouillé historique de l'évêché de Rennes", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f111.image.r=Balaz%C3%A9</ref>. L'église a aussi conservé son porche, ou chapitret, sous lequel se tenaient notamment les réunions du [[conseil de fabrique|général]] de la paroisse<ref>http://fr.topic-topos.com/porche-balaze</ref>. Un grand nombre de [[curé|recteurs]] de Balazé furent en même temps doyens de Vitré. Cependant rien ne prouve que cette dignité décanale fût unie à la rectorerie de Balazé ; deux choses semblent même contraires à ce sentiment : la présentation ordinaire du [[bénéfice ecclésiastique|bénéfice]] de Balazé par l'abbé de Saint-Melaine, et la certitude que plusieurs doyens de Vitré ne furent point recteurs de Balazé. En [[1790]], le recteur de Balazé jouit des deux tiers des grosses et menues dîmes {{Incise|des dîmes novales}}, du presbytère, avec un jardin et un petit pré ; le tout estimé par René Le Marié, recteur d'alors, valoir {{formatnum:4500}} livres de rente. À la même époque, la fabrique jouit de 182 livres 16 sols de rente<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 28</ref>. [[Amédée Guillotin de Corson]] fournit la liste de tous les recteurs de Balazé depuis la fin du {{s-|XIII}} jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}<ref>[[Amédée Guillotin de Corson]], "Pouillé historique de l'évêché de Rennes", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f113.image.r=Balaz%C3%A9</ref>.
 
Deux [[confrérie#confrériesConfréries religieuses|confréries]] au moins existaient à Balazé : la confrérie du Saint-Sacrement, mentionnée en 1650, et la confrérie de Sainte-Barbe, qui existait encore en 1790. Balazé possédait alors plusieurs chapelles : la chapelle Saint-Laurent des Rougerayes (son autel fut reconstruit en 1676), la chapelle Saint-Michel (connue aussi sous le nom de chapelle Saint-Eutrope du Vaufleury<ref>Richard Paynel était par exemple en 1513 seigneur du Vaufleury</ref>, car elle avait été fondée par les seigneurs du Vaufleury, mais appartenant au {{s-|XVIII}} aux seigneurs du Chastelet), la chapelle du Chastelet, la chapelle Notre-Dame et Saint-Joseph de la Contrie (bâtie en 1763 par Joseph Nouail, sieur de la Contrie et recteur d'[[Argentré-du-Plessis|Argentré]]), la chapelle de la Bouëxière, la chapelle de la Corbinaye<ref name="E" />.
 
Un [[aveu (ancien droit)|aveu]] du {{date|4 juillet 1628}} indique que la dame Bizeul, propriétaire du lieu noble du Bois-Aussant, paroisse de Balazé « a droit de pesche dans ladite rivière de Châtillon et droit de communs ès landes du Clairay, du Rocher et autres communs adjacents audit lieu »<ref>M. Etasse, ''Documents inédits concernant la baronnie de Vitré'', "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f51.image.r=Balaz%C3%A9?rk=42918;4</ref>. Un autre aveu datant du {{date|21 novembre 1742}} indique que tous les [[roturier]]s de la paroisse devaient le [[droit de guet et de garde|droit de guet]] et garde au baron de Vitré<ref>M. Etasse, ''Documents inédits concernant la baronnie de Vitré'', "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f50.image.r=Balaz%C3%A9?rk=42918;4</ref>.
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[[Fichier:Balazé Le Châtelet.jpg|vignette|Le château du Châtelet et ses douves vers 1910 (carte postale d'Edmond Mary-Rousselière).]]
 
La seigneurie de la Bouëxière seigneurie au {{s-|XVII}} propriété des seigneurs du Chastelet, lesquels disposaient de la chapelle Saint-Jean au sein de l'église paroissiale et avaient droit d'enfeus, bancs et écussons devant le maître-autel. Le Châtelet est possédé par la [[famille de Sévigné]] en 1355, passa ensuite aux mains des Bourgon, puis à la [[maison de Hay|famille Hay]] en raison du mariage de Gillette de Bourgon avec Jean Hay des Nétumières<ref>Aimé Antoine de Birague, ''Maison Hay des Nétumières'', "Mémorial universel généalogique et biographique", 1851, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65271400/f657.image.r=balaz%C3%A9</ref> dans la seconde moitié du {{s-|XVI}}. Le Châtelet est érigé en [[marquisat]] en 1682. Le seigneur du Chastelet était aussi « seigneur fondateur et [[Justice seigneuriale#Les troisTrois niveaux de justice seigneuriale|haut justicier]] de l'église parochiale [paroissiale] de [[Église Saint-Martin de Vitré|Saint-Martin de Vitré]] »<ref>François Duine, "Saint-Martin de Vitré : les généraux des paroisses bretonnes", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1454137/f31.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1223182;0</ref>.
 
[[Paul Hay du Chastelet]], né le {{date|2 novembre 1592}}, conseiller au [[Parlement de Bretagne]], puis maître des requêtes au Conseil d'État, représenta le pouvoir central comme commissaire du roi aux [[États de Bretagne]] à [[Nantes]] ; il fut le premier [[Liste des secrétaires perpétuels de l'Académie française|secrétaire perpétuel]] de l'[[Académie française]] et en rédigea les statuts. Il mourut le {{date|5 avril 1634}} et fut inhumé dans l'[[église Saint-André-des-Arts]], mais son cœur fut apporté à Balazé. Son frère [[Daniel Hay du Chastelet]], né le {{date|23 octobre 1596}} à [[Laval (Mayenne)|Laval]], fut curé d'[[Andouillé]], prieur de [[Couvent des Augustins de Vitré|Sainte-Croix de Vitré]], doyen de la [[Collégiale Saint-Tugal de Laval]] et obtint le bénéfice de l'[[Abbaye Notre-Dame de Chambon|abbaye de Chambon]]; il fut aussi élu à l'Académie française où le {{27e}} siège lui fut attribué ; il décéda le {{date|20 avril 1671}} à Laval<ref>M. Tortelier, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65611407/f25.image.r=Balaz%C3%A9?rk=107296;4 et Auguste Anis, ''Daniel Hay du Chatelet'', "Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4113711/f40.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1072966;4</ref>. Le fils de Paul Hay du Chastelet, dénommé également Paul Hay du Chastelet, écrivit notamment en 1666 une ''"Histoire de Bertrand du Guesclin, connestable de France, etc."<ref>Jean Chapelain, "Lettres de Jean Chapelain, de l'Académie française"'', tome 2, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6577044p/f271.image.r=balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
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Samuel du Bourdieu<ref>Samuel du Bourdieu, fils d'Olivier de Bourdieu, sieur du Rocher, et de Marie de Gennes</ref>, sieur du Huchet en Balazé, de la Goulairie (en [[Saint-Aubin-des-Landes]]), et de La Bachulaye (en [[Pocé-les-Bois]]), [[huguenot]], émigra en 1686 en [[Caroline du Sud]]<ref>Olivier Le Dour et Grégoire Le Clech, "Les huguenots bretons en Amérique du Nord", Les Portes du large, 2012, {{ISBN|978-2-914612-30-2}}.</ref>.
Une épidémie de [[dysenterie]] fit des ravages en [[1756]] : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, [[Châtillon-en-Vendelais]], [[Étrelles]], [[Erbrée]], Teillé [en fait [[Taillis (Ille-et-Vilaine)|Taillis]]), [[Saint-Christophe-des-Bois]], [[Saint-Jean-sur-Vilaine]] et les environs de [[Église Saint-Martin de Vitré|Saint-Martin de Vitré]]. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'ne quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de [[sarrasin (plante)|blé noir]] faute de monde » écrit le [[subdélégué]] Charil<ref>Docteur Raymond Petit, ''La science et l'art de guérir en Bretagne'', revue "Annales de Bretagne", novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f33.image.r=Balaz%C3%A9?rk=85837;2</ref>.
 
[[Jean-Baptiste Ogée]] décrit ainsi Balazé en 1778 :
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Le {{date|24 mai 1832}}, quelques échauffourées se produisirent sur la lande de Panloup en Balazé, ainsi qu'à [[Châtillon-en-Vendelais|Châtillon]], [[Montreuil-sous-Pérouse]] et dans les environs lors de l'[[Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832|insurrection légitimiste de 1832]]<ref>Vicomtesse Sioc'han de Kersabiec, "Récits et souvenirs de famille, S. A. R. Madame, duchesse de Berry, et ses amis", 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5679504j/f147.image.r=Balaz%C3%A9?rk=2768254;0</ref>, mais le combat principal fut celui de la [[combat de Toucheneau (1832)|lande de Toucheneau]] aux confins des communes de [[Vergeal]] et [[Saint-Germain-du-Pinel]].
 
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'[[Jean-Baptiste Ogée|Ogée]], décrivent ainsi Balazé en [[1843]] :
{{Citation bloc|Commune formée de l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui [[succursale (religion)|succursale]]. (...) Principaux villages : la Sercole, le Bas, Haut et Milieu-Rocher, la Rivière, la Touraille, le Haut et le Bas-Val, la Berrue, le Perray, la Contrie, la Galerie, le Haut et le Bas-Chevaigné, la Beuserais, la Haute-Roche, la Morinais, la Homonais, la Clarderie, le Bois et le Bas Bois-Andrault, la Coufferie. Superficie totale : 3461 hectares (...) dont terres labourables 2357 ha, prés et pâtures 535 ha, bois 171 ha, jardins et vergers 40 ha, landes et incultes 206 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 3 (de la Basse-Roche, de Quincampoix, du Feu, à eau). (...) Le territoire est loin d'être plein de vallons et montagnes ; dans le nord seulement, quelques coteaux bordent le cours d'eau venant de l'étang de Châtillon. (...) Géologie : constitution [[granite|granitique]] ; [[quartzite]] dans le nord et dans le sud. On parle le français [en fait le [[gallo]]]<ref>A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiZid-rht_RAhVI2xoKHY-NCTwQ6AEILTAD#v=onepage&q=Balaz%C3%A9&f=false</ref>.}}
Le projet de construction de la [[Ligne de Vitré à Pontorson|voie ferrée allant de Vitré à Fougères]] date de 1864<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1864, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57145302/f155.image.r=Balaz%C3%A9</ref> et la ligne est inaugurée le {{date|25 août 1867}} ; son inauguration est ainsi racontée par le journal ''[[La Presse (France)|La Presse]]'' : « Le train entre sur le territoire de la commune de Balazé, où l'on commence à voir, au débouché des routes et des chemins, des agglomérations de paysans venus là, bannières et drapeaux déployés, pour saluer le cortège et acclamer en [[Pierre Albert de Dalmas|M. de Dalmas]], leur député, l'auteur d'une si grande entreprise pour l'avenir du pays. Rien n'est plus pittoresque que la vue des coiffures des paysannes et les grands chapeaux des paysans. C'était un spectacle rempli d'attraits »<ref>Journal ''[[La Presse (France)|La Presse]]'' du 28 août 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k512359v/f3.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>. En 1875, le [[Conseil départemental|Conseil général]] d'Ille-et-Vilaine accepte de financer la construction d'un passage à niveau au croisement de la ligne ferroviaire allant de Vitré à Fougères avec le chemin de moyenne communication {{n°|49}} (actuel D 528)<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6125450t/f15.image.r=Balaz%C3%A9</ref>.
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L'église paroissiale Saint-Martin fut en grande partie reconstruite entre 1874 et 1878 : la [[nef]] et le [[chœur (architecture)|chœur]] furent surélevés, toute la façade ouest modifiée, le clocher reconstruit en [[style néogothique]] par l'architecte Gelly<ref>http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-martin-balaze</ref>. Une statue de [[Maclou|saint Malo]] située dans l'église faisait traditionnellement l'objet d'une grande vénération : on venait de loin invoquer la statue contre le "mal Saint-Malo"<ref>Henri de Kerbeuzec, ''Le mal Saint-Malo'', "Revue des traditions populaires", novembre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5833500d/f27.image.r=Balaz%C3%A9?rk=85837;2</ref>, probablement le catharre<ref>{{lien web |titre=Catarrhe |url=http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/catarrhe |site=Vulgaris Médical |consulté le=03-09-2020}}.</ref> selon Henri de Kerbeuzec<ref>Henri de Kerbeuzec, ''Cultes populaires dans l'arrondissement de Vitré'', "Revue des traditions populaires", juillet 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6139945r/f37.image.r=Balaz%C3%A9?rk=64378;0</ref> (pseudonyme usité par [[François Duine]] ; voir également cette [http://www.wiki-rennes.fr/Rue_Fran%C3%A7ois_Duine page]).
 
En juin 1876, 207 habitants de Balazé, hostiles à l'enseignement laïque, signent une pétition déposée à l'[[Assemblée nationale]] par le député monarchiste [[Henri de Kergariou]] et protestant contre les mesures gouvernementales en faveur de la liberté de l'enseignement<ref>Journal ''[[L'Univers (journal)|L'Univers]]'' {{n°|3184}} du 18 juin 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7004571/f1.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>. Entre 1876 et 1948, 14 postulantes originaires de Balazé entrèrent au couvent du Saint-Cœur de [[Vendôme]] : c'est la commune qui en a fourni le plus grand nombre<ref>[[Alain de Dieuleveult]], ''Le Saint-Cœur de Vendôme. Recrutement d'une communauté religieuse du {{s-|XIX}} à nos jours'', "Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois", 1993 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58190267/f97.image.r=Domagn%C3%A9?rk=21459;2 lire en ligne])</ref>. Les vocations religieuses furent nombreuses à Balazé tout au long des {{s-|XIX}} et {{s-|XX}}, y compris chez les hommes : par exemple le [[chanoine]] Amand Jallier, né en 1896 à Balazé, fut entre autres fonctions directeur du journal ''[[La Presse régionale#Le Nouvelliste de Bretagne, à Rennes ( 1901-1944 )|Le Nouvelliste de Bretagne]]'', curé de [[Saint-Georges-de-Reintembault]], [[curé-doyen]] de Saint-Sulpice de [[Fougères]], curé-doyen de Saint-Étienne de [[Rennes]]<ref>Journal ''[[Ouest-Éclair]]'' {{n°|17139}} du 25 avril 1944, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6632516/f2.image.r=Balaz%C3%A9?rk=343349;2</ref>, Léon Méhaignerie (fils d'Alexis Méhaignerie, maire et conseiller général), ou encore Joseph Brault, du village de la Bourmenais, ordonné prêtre en 1938<ref>Journal ''[[Ouest-Éclair]]'' {{n°|15225}} du 18 juillet 1838, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661320j/f6.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1995718;0</ref>.
 
En 1882, un rapport du Conseil général d'Ille-et-Vilaine indique que les communes de [[Mecé]] et Balazé ont présenté environ 86 cas de [[fièvre typhoïde]] et que 9 décès ont été enregistrés<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5578892m/f531.image.r=Balaz%C3%A9?rk=987129;2</ref>.
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=== Le {{s-|XX}} ===
[[Fichier:La rue principale de Balazé vers 1900.jpg|vignette|uprightredresse|La rue principale de Balazé vers 1900]]
 
==== La [[Belle Époque]] ====
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{{Élu |Début= 1870 |Fin= 1871|Identité= François Bellier<ref>François Bellier, né le {{date|18 avril 1819}} à [[Saint-Christophe-des-Bois]], décédé après 1884. Fils de Joseph Bellier, maire entre et 1848</ref> |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1871 |Fin= 1877 |Identité= François René Méhaignerie |Parti= |Qualité= Déjà maire entre 1849 et 1865 }}
{{Élu |Début= 1878 |Fin= [[1882]] |Identité= Raymond Hay des Nétumières<ref>Raymond Hay des Nétumières, né le {{date|22 novembre 1822}} au château de Kergu en [[Mégrit]] ([[Côtes-du-Nord]]), décédé le {{date|8 juin 1896}} au Châtelet en Balazé</ref>|Parti= |Qualité= [[Comte]]. }}
{{Élu |Début= [[1882]] |Fin=[[1901]] |Identité=Alexis François Méhaignerie (père)<ref>Alexis François Méhaignerie, né le {{date|27 mars 1841}} à Balazé, décédé le {{date|1 mai 1901}} à Balazé</ref> |Parti= |Qualité= Cultivateur à la Haute Vougerie. Fils de François René Méhaignerie<ref name="ouest-france.fr">« [https://www.ouest-france.fr/les-mehaignerie-maires-depuis-126-ans-188825 Les Méhaignerie, maires depuis 126 ans] », [[Ouest-France]], 27 mars 2008.</ref> }}
{{Élu |Début= [[1901]] |Fin=[[1945]] |Identité=Alexis François Méhaignerie (fils)<ref>Alexis François Méhaignerie, né le {{date|28 décembre 1873}} à Balazé, décédé le {{date|6 mai 1955}} à Balazé</ref> |Parti= |Qualité= Agriculteur. Conseiller général (1932-1944), fils du précédent }}
{{ÉluFin}}
<small>Source : </small>
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== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
[[Fichier:Balazé (35) Église 04.JPG|vignette|uprightredresse|L'église Saint-Martin.]]
 
La commune ne compte aucun [[monument historique (France)|monument historique]]. Parmi les éléments notables du patrimoine, on peut signaler :
* Château de Châtelet ({{sp-|XVII|-|XIX}}).
* L'église Saint-Martin ({{XVe|s}}-{{XVIe|s}}-{{XVIIe|s}}-{{XIXesp-|XIX|s}}-{{XXe|sXX}} siècle).
* Ancien presbytère (1769-{{XIXe|s}} siècle).
 
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