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« Balazé » : différence entre les versions

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{{Infobox Commune de France
| nom = Balazé
| image = Balazé (35) Mairie.jpg
| légende = La mairie.
| blason = Blason ville fr Balaze 35.svg
| légende blason = Balazé#Héraldique
| région = [[Région Bretagne|Bretagne]]
| département = [[Ille-et-Vilaine]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Fougères-Vitré|Fougères-Vitré]]
| canton = [[Canton de Vitré|Vitré]]
| circonscription législative = [[Cinquième circonscription d'Ille-et-Vilaine|Cinquième circonscription]]
| insee= 35015
| insee = 35015
| cp= 35500
| cp = 35500
| maire= Maryanick Méhaignerie
| maire = Stéphane Douabin
| mandat maire = [[Élections municipales françaises de 20142020 en Ille-et-Vilaine|20142020]]-20202026
| intercomm = [[Vitré Communauté]]
| longitude = -1.191667
| latitude = 48.168889
| alt mini= 70
| alt maximini = 16970
| alt maxi = 169
| superficie = 36.66
| population= {{Population de France/dernière_pop}}
| type = Bourg rural
| année_pop= {{Population de France/dernière_année_Infobox}}{{Population de France/variation}}
| unité urbaine = Hors unité urbaine
| gentilé= Balazéen
| aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Vitré|Vitré]] <br><small>(commune de la couronne)</small>
| siteweb= [http://www.balaze.com/ www.balaze.com]
| population = {{Population de France/dernière_pop}}
| géoloc-département= Ille-et-Vilaine
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}{{Population de France/variation}}
| gentilé = Balazéen
| siteweb = [http://www.balaze.com/ www.balaze.com]
| géoloc-département = Ille-et-Vilaine/Bretagne
| drapeau =
| légende drapeau =
}}
 
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Elle fait partie de la [[couronne périurbaine]] de Vitré car une majeure partie des actifs vont travailler à Vitré.
 
[[Fichier:Map commune FR insee code 35015.png|vignette|centre|uprightredresse=1.6|Carte de la commune de Balazé]]
 
{{Communes limitrophes
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=== Relief et hydrographie ===
La commune s'échelonne entre {{unité|134|mètres}} (au nord-ouest du territoire communal, en lisière du bois de la Ville Morel) et {{unité|70|mètres}} d'altitude (à l'extrême ouest du finage communal, là où la Pérouse entre sur le territoire de la commune de [[Montreuil-sous-Pérouse]]), formant pour l'essentiel un plateau incliné vers le sud-ouest, mais séparé en plusieurs parties par les vallées des divers cours d'eau qui l'échancrent, et qui coulent tous du nord ou du nord-est vers le sud ou le sud-ouest.
 
Trois rivières, la [[Cantache]], la [[Pérouse (rivière)|Pérouse]] et le Rabault, coulent sur son territoire. La Cantache, elle-même [[affluent]] de rive droite de la [[Vilaine]], provient de l'étang de [[Châtillon-en-Vendelais]], traverse la partie nord du [[finage]] communal, avant de servir un moment de limite entre la commune de Balazé et celle de [[Taillis (Ille-et-Vilaine)|Taillis]] ; son [[affluent]] de [[rive (hydrographie)|rive gauche]], la Pérouse, est formée par la confluence au sud-ouest du bourg de Balazé du ruisseau de Landemoux (qui prend sa source à [[Montautour]]) et du ruisseau du Rabault, lui-même formé par la confluence de plusieurs ruisseaux (ruisseau de la Touraille, ruisseau de la Maserie, ruisseau de la Touche Bouillon) qui proviennent de l'est, depuis la commune de [[Saint-M'Hervé]]. Le bourg, situé vers {{unité|90|mètres}} d'altitude, est situé dans la [[presqu'île de confluence]] formée par la Pérouse et le Rabault.
 
=== Géologie ===
Balazé se trouve à cheval sur la limite nord-est du [[bassin de Rennes]] : au contact du massif [[anticlinal]] [[granite|granitique]] dit de Balazé, qui affleure dans la partie nord de la commune, les [[schiste]]s [[précambrien|briovériens]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Les schistes de Rennes|url=http://espace-svt.ac-rennes.fr/lithotheque/rennes/schistes_brioveriens.html|site=espace-svt.ac-rennes.fr|date=|consulté le=2017-02-12}}.</ref>, [[quartzite]]s et [[grès (géologie)|grès]] armoricain<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Durand|titre=Le Grès armoricain : sédimentologie, traces fossiles, milieux de dépôts|éditeur=Centre armoricain d'étude structurale des socles|année=1985|isbn=|lire en ligne=https://geosciences.univ-rennes1.fr/IMG/pdf/Durand.pdf|consulté le=2017-02-12}}.</ref> ont été partiellement [[métamorphisme|métamorphisés]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Léopold|nom1=Berthois|titre=Recherches sur les minéraux lourds des granites de la partie orientale du massif Armoricain|éditeur=|année=1935|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9688168w|consulté le=2017-02-12}}.</ref>.
 
=== Habitat ===
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=== Transports et énergie ===
La commune est desservie par la ligne de bus n°13 Vitré à Fougères sur le réseau départementalrégional [[IllenooBreizhGo]]. CommeAlors lesque certaines autres communes de Vitré Communauté bénéficient d'une liaison gratuite en transports en commun<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Car |url=https://www.vitobus.fr/car/ |site=Vitobus |date=2021-07-16 |consulté le=2024-09-11}}</ref>, Balazé et Châtillon-en-Vendelais appartenant à Vitré Communauté bénéficient de latransport gratuitéà deprix transportréduits sur cette même ligne, maisavec un prix croissant en fonction de la destination, payantnotamment pour un arrêt à Dompierre-du-Chemin et Fougères.
{{article détaillé|Transports en commun de Vitré Communauté}}
 
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Parc éolien de Balazé.JPG|Le parc éolien de Balazé.
</gallery>
 
{{message galerie}}
=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Bretagne|Climat d'Ille-et-Vilaine}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T5|climat océanique franc]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R9| Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée]], caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés<ref>{{Lien web|url= https://bretagne-environnement.fr/node/137783|titre=Les zones climatiques en Bretagne.|date=2009 |site =bretagne-environnement.fr|consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>.
 
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.3| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|13.2| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|808 mm}}, avec {{Unité|13.1|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|7.5|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Launay-Villiers]] à {{Unité|14|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Balazé,Ille-et-Vilaine/launay-villiers,Mayenne |titre=Orthodromie entre Balazé et Launay-Villiers |site=fr.distance.to |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.6| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|862.6|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_53129001.pdf|titre= Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_53129001.pdf|titre= Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=21 décembre 2023}}.</ref>.
 
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Balazé est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Elle est située hors unité urbaine<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|35015|balaze|Balazé}}.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Vitré]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|30|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/169-vitre|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitré|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
 
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
[[terres arables]] (52,5 %), prairies (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), forêts (2,5 %), zones urbanisées (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 3 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-1.191667&y=48.168889&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:35015-Balazé-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
 
== Toponymie ==
Balazé vient du nom [[Gallo-roman (langue)|gallo-roman]] ''Ballatius''. Les autres appellations ont été en [[1116]] ''{{langlangue|la|texte=Ecclesia}} de Balazé'', ''{{langlangue|la|texte=Ecclesia}} de Balazeio'' au {{XIVe siècles-|XIV}}, ''Balazeum'' au {{XVIe siècles-|XVI}} et ''Balazé'' depuis [[1594]]<ref name="P">[[Amédée Guillotin de Corson]], ''[[Pouillé (registre ecclésiastique)|Pouillé]] historique de l'archevêché de Rennes'', volume 4, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f109.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
 
Le [[gentilé]] est ''Balazéen''.
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=== Moyen Âge ===
L'église de Balazé appartient au commencement du {{XIIe|s}} siècle aux chanoines de la [[collégiale]] de Notre-Dame de Vitré. Mais lorsqu'en [[1116]] [[Marbode]], [[Liste des évêques et archevêques de Rennes|évêque de Rennes]], souhaite supprimer cette collégiale et donne Notre-Dame de Vitré à l'[[Notre-Dame-en-Saint-Melaine|abbaye de Saint-Melaine de Rennes]], Balazé suit le sort de Notre-Dame et devient ainsi la propriété des Bénédictins de Saint-Melaine. Le seigneur de Vitré approuve ce changement et assure solennellement aux moines la possession de l'église de Balazé et de la partie du bourg qui en dépend, ''« {{langlangue|la|texte=ecclesia de Balaze cum sua parte burgi}} »''<ref>Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 531, 630</ref>. En [[1170]], [[Étienne de Fougères|Étienne]], évêque de Rennes, en 1185 le pape Luce III, et en 1213 Pierre, autre évêque de Rennes, confirment successivement l'abbé de Saint-Melaine dans la jouissance de l'église de Balazé ([[cartulaire]] de l'abbaye de Saint-Melaine)<ref name="P" />.
 
Par suite de cette donation, les religieux de Notre-Dame de Vitré lèvent les deux tiers des [[dîme]]s de la paroisse de Balazé, recueillent les [[prémices]] et les [[oblat]]ions faites à l'église, et construisent au bourg une [[Grange dîmière|grange pour ramasser leurs dîmes]]. Mais ils perdent peu à peu leur influence dans cette paroisse, où ils ne possèdent presque plus rien au {{XVIIIe|s}} siècle. Ils ont même à lutter parfois avec l'évêque de Rennes pour conserver leur droit de présentation au bénéfice de la cure de Balazé, droit provenant de la donation qu'on leur avait faite de l'église paroissiale<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 18 H, 15</ref>.
 
Une [[Motte castrale|motte féodale]] existait au lieu-dit "« la Berrue" »<ref>Paul Bézier, "Inventaire des monuments mégalithiques du département d'Ille-et-Vilaine", 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1140117/f56.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>. La famille de La Bouëxière fut la première seigneurie connue de la paroisse (elle disposait du droit de [[Justice seigneuriale#Les troisTrois niveaux de justice seigneuriale|haute justice]]) ; en 1200, elle appartenait à Olivier, chevalier, seigneur de la Bouëxière et de Balazé et vers le milieu du {{s-|XVI}} à Jean de la Bouëxière, qui fut [[échanson]] du roi [[Henri II (roi de France)|Henri II]] ; cette famille possédait droit d'inhumation, d'[[enfeu]] et d'armoiries entre autres dans la chapelle de la Sainte-Vierge au sein de l'église paroissiale. Le manoir de la Basse-Bouëxière fut pillé en [[1589]] par [[René de Grézille]], seigneur de La Tremblaye, qui fit prisonnier Jacques du Bois-Glé, alors seigneur de la Bouëxière<ref name="MHCTOK">[[Jean-Baptiste Ogée]], "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og</ref>.
 
La [[Montre (militaire)|réformation]] de la noblesse de Bretagne faite en 1513 indique qu'en 1427 Pierre de la Corbinaye, fils aîné et héritier de Guillaume de la Corbinaye, [[Écuyer (gentilhomme)|écuyer]], possédait alors les terres nobles de la Corbinaye et de la Haynault dans la paroisse de Balazé<ref>Georges Le gentil, comte de Rosmorduc, "La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse", tome 4, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5660428j/f112.image.r=balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
 
=== Époque moderne ===
L'église paroissiale Saint-Martin, dédiée à [[Martin de Tours|saint Martin]], fut construite au {{s-|XVI}} et a conservé des fragments de ses vitraux d'origine, ainsi que le [[baptistère]]<ref>http://fr.topic-topos.com/fonts-baptismaux-balaze</ref> et l'autel armorié aux armes des [[Maison de Hay|Hay]] (alors [[droit de prééminence|seigneurs prééminenciers]]) et des Bourgon<ref>http://fr.topic-topos.com/autel-armorie-balaze</ref> ; le [[retable]] du [[maître-autel]] semble dater du {{s-|XVII}}<ref>http://fr.topic-topos.com/retable-du-maitre-autel-balaze</ref>, ainsi que celui de la chapelle sud du chœur, qui s'inspire des [[retable lavallois|retables lavallois]], mais est en bois<ref>http://fr.topic-topos.com/retable-balaze</ref>. Jean Belin, recteur de Balazé, fit construire la chapelle Sainte-Anne en 1634<ref name="E">[[Amédée Guillotin de Corson]], "Pouillé historique de l'évêché de Rennes", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f111.image.r=Balaz%C3%A9</ref>. L'église a aussi conservé son porche, ou chapitret, sous lequel se tenaient notamment les réunions du [[conseil de fabrique|général]] de la paroisse<ref>http://fr.topic-topos.com/porche-balaze</ref>. Un grand nombre de [[curé|recteurs]] de Balazé furent en même temps doyens de Vitré. Cependant rien ne prouve que cette dignité décanale fût unie à la rectorerie de Balazé ; deux choses semblent même contraires à ce sentiment : la présentation ordinaire du [[bénéfice ecclésiastique|bénéfice]] de Balazé par l'abbé de Saint-Melaine, et la certitude que plusieurs doyens de Vitré ne furent point recteurs de Balazé. En [[1790]], le recteur de Balazé jouit des deux tiers des grosses et menues dîmes {{Incise|des dîmes novales}}, du presbytère, avec un jardin et un petit pré ; le tout estimé par René Le Marié, recteur d'alors, valoir {{formatnum:4500}} livres de rente. À la même époque, la fabrique jouit de 182 livres 16 sols de rente<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 28</ref>. [[Amédée Guillotin de Corson]] fournit la liste de tous les recteurs de Balazé depuis la fin du {{s-|XIII}} jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}<ref>[[Amédée Guillotin de Corson]], "Pouillé historique de l'évêché de Rennes", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75000m/f113.image.r=Balaz%C3%A9</ref>.
 
Deux [[confrérie#confrériesConfréries religieuses|confréries]] au moins existaient à Balazé : la confrérie du Saint-Sacrement, mentionnée en 1650, et la confrérie de Sainte-Barbe, qui existait encore en 1790. Balazé possédait alors plusieurs chapelles : la chapelle Saint-Laurent des Rougerayes (son autel fut reconstruit en 1676), la chapelle Saint-Michel (connue aussi sous le nom de chapelle Saint-Eutrope du Vaufleury<ref>Richard Paynel était par exemple en 1513 seigneur du Vaufleury</ref>, car elle avait été fondée par les seigneurs du Vaufleury, mais appartenant au {{s-|XVIII}} aux seigneurs du Chastelet), la chapelle du Chastelet, la chapelle Notre-Dame et Saint-Joseph de la Contrie (bâtie en 1763 par Joseph Nouail, sieur de la Contrie et recteur d'[[Argentré-du-Plessis|Argentré]]), la chapelle de la Bouëxière, la chapelle de la Corbinaye<ref name="E" />.
 
Un [[aveu (ancien droit)|aveu]] du {{date|4 juillet 1628}} indique que la dame Bizeul, propriétaire du lieu noble du Bois-Aussant, paroisse de Balazé « a droit de pesche dans ladite rivière de Châtillon et droit de communs ès landes du Clairay, du Rocher et autres communs adjacents audit lieu »<ref>M. Etasse, ''Documents inédits concernant la baronnie de Vitré'', "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f51.image.r=Balaz%C3%A9?rk=42918;4</ref>. Un autre aveu datant du {{date|21 novembre 1742}} indique que tous les [[roturier]]s de la paroisse devaient le [[droit de guet et de garde|droit de guet]] et garde au baron de Vitré<ref>M. Etasse, ''Documents inédits concernant la baronnie de Vitré'', "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207795g/f50.image.r=Balaz%C3%A9?rk=42918;4</ref>.
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[[Fichier:Balazé Le Châtelet.jpg|vignette|Le château du Châtelet et ses douves vers 1910 (carte postale d'Edmond Mary-Rousselière).]]
 
La seigneurie de la Bouëxière seigneurie au {{s-|XVII}} propriété des seigneurs du Chastelet, lesquels disposaient de la chapelle Saint-Jean au sein de l'église paroissiale et avaient droit d'enfeus, bancs et écussons devant le maître-autel. Le Châtelet est possédé par la [[famille de Sévigné]] en 1355, passa ensuite aux mains des Bourgon, puis à la [[maison de Hay|famille Hay]] en raison du mariage de Gillette de Bourgon avec Jean Hay des Nétumières<ref>Aimé Antoine de Birague, ''Maison Hay des Nétumières'', "Mémorial universel généalogique et biographique", 1851, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65271400/f657.image.r=balaz%C3%A9</ref> dans la seconde moitié du {{s-|XVI}}. Le Châtelet est érigé en [[marquisat]] en 1682. Le seigneur du Chastelet était aussi « seigneur fondateur et [[Justice seigneuriale#Les troisTrois niveaux de justice seigneuriale|haut justicier]] de l'église parochiale [paroissiale] de [[Église Saint-Martin de Vitré|Saint-Martin de Vitré]] »<ref>François Duine, "Saint-Martin de Vitré : les généraux des paroisses bretonnes", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1454137/f31.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1223182;0</ref>.
 
[[Paul Hay du Chastelet]], né le {{date|2 novembre 1592}}, conseiller au [[Parlement de Bretagne]], puis maître des requêtes au Conseil d'État, représenta le pouvoir central comme commissaire du roi aux [[États de Bretagne]] à [[Nantes]] ; il fut le premier [[Liste des secrétaires perpétuels de l'Académie française|secrétaire perpétuel]] de l'[[Académie française]] et en rédigea les statuts. Il mourut le {{date|5 avril 1634}} et fut inhumé dans l'[[église Saint-André-des-Arts]], mais son cœur fut apporté à Balazé. Son frère [[Daniel Hay du Chastelet]], né le {{date|23 octobre 1596}} à [[Laval (Mayenne)|Laval]], fut curé d'[[Andouillé]], prieur de [[Couvent des Augustins de Vitré|Sainte-Croix de Vitré]], doyen de la [[Collégiale Saint-Tugal de Laval]] et obtint le bénéfice de l'[[Abbaye Notre-Dame de Chambon|abbaye de Chambon]]; il fut aussi élu à l'Académie française où le {{27e}} siège lui fut attribué ; il décéda le {{date|20 avril 1671}} à Laval<ref>M. Tortelier, "Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine", 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65611407/f25.image.r=Balaz%C3%A9?rk=107296;4 et Auguste Anis, ''Daniel Hay du Chatelet'', "Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4113711/f40.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1072966;4</ref>. Le fils de Paul Hay du Chastelet, dénommé également Paul Hay du Chastelet, écrivit notamment en 1666 une ''"Histoire de Bertrand du Guesclin, connestable de France, etc."<ref>Jean Chapelain, "Lettres de Jean Chapelain, de l'Académie française"'', tome 2, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6577044p/f271.image.r=balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
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Vers 1650, Balazé était une paroisse composée de nombreux [[tisserand (métier)|tisserands]] de [[lin cultivé|lin]] (leur production étant écoulée par les marchands de Vitré), [[sabotier]]s, [[forgeron]]s, la plupart étant également laboureurs. Une école de garçons existait à Balazé en 1694, tenue par Jean Douard ; une maison fut achetée en 1723 au bas du bourg par Maxime Floccard, alors recteur de Balazé, et Marie Le Gouverneur, « supérieure des Filles de l'Instruction des écoles de Balazé », afin d'y établir une école de filles, laquelle fut fondée effectivement en 1726 grâce à un [[legs]] de Joseph-Jean Coccault, alors seigneur du Chastelet, au bénéfice des [[Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul|Sœurs de la Charité]], qui tinrent également un bureau de charité dans la paroisse<ref>[[Amédée Guillotin de Corson]], "Pouillé historique de l'évêché de Rennes", volume 3, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55608m/f404.image.r=Balaz%C3%A9</ref>, s'installant donc en 1726 dans la paroisse<ref>Jean-Martial Besse et Charles Beaunier, "Abbayes et prieurés de l'ancienne France", tome 8 "Province ecclésiastique de Tours", 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859266j/f216.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1630909;2</ref>.
 
Samuel du Bourdieu<ref>Samuel du Bourdieu, fils d'Olivier de Bourdieu, sieur du Rocher, et de Marie de Gennes</ref>, sieur du Huchet en Balazé, de la Goulairie (en [[Saint-Aubin-des-Landes]]), et de La Bachulaye (en [[Pocé-les-Bois]]), [[huguenot]], émigra en 1686 en [[Caroline du Sud]]<ref>Olivier Le Dour et Grégoire Le Clech, "Les huguenots bretons en Amérique du Nord", Les Portes du large, 2012, {{isbnISBN|978-2-914612-30-2}}.</ref>.
Une épidémie de [[dysenterie]] fit des ravages en [[1756]] : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, [[Châtillon-en-Vendelais]], [[Étrelles]], [[Erbrée]], Teillé [en fait [[Taillis (Ille-et-Vilaine)|Taillis]]), [[Saint-Christophe-des-Bois]], [[Saint-Jean-sur-Vilaine]] et les environs de [[Église Saint-Martin de Vitré|Saint-Martin de Vitré]]. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'ne quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de [[sarrasin (plante)|blé noir]] faute de monde » écrit le [[subdélégué]] Charil<ref>Docteur Raymond Petit, ''La science et l'art de guérir en Bretagne'', revue "Annales de Bretagne", novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f33.image.r=Balaz%C3%A9?rk=85837;2</ref>.
 
[[Jean-Baptiste Ogée]] décrit ainsi Balazé en 1778 :
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=== Révolution française ===
Le [[cahier de doléances]] de la paroisse de Balazé se trouve aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. L'un de ses articles dit : « Le [[Droit de guet et de garde|guet]] et garde que différents seigneurs se font payer à grands frais est un abus d'autant plus grand qu'il est devenu inutile par les soins que le gouvernement s'est donné pour veiller à la garde de tous et pour ainsi dire à nos seuls frais ». Les Balazéens se plaignent aussi de la [[corvée]] : « Pour cause de corvée féodale, on nous force à quitter tous travaux, à abandonner nos récoltes aux hasards de tous les dangers auxquels la variété des saisons les expose », des [[banalité (droit seigneurial)|banalités]] : « Un droit plus révoltant encore de suite de moulins nous asservit (...) », de la rétribution croissante des [[clergé|ecclésiastiques]] : « nous nous plaignons de ce qu'il soit ajouté chaque jour à la rétribution des ecclésiastiques (...) » , etc<ref>http://www.histoire.comze.com/cdbalaze.pdf</ref>..
 
Jean Gohel, curé de Balazé, prêta le serment de fidélité à la [[Constitution civile du clergé]], devenant donc [[jureur|prêtre jureur]], mais fut visé par un attentat commis par les [[Chouans]], sa maison fut pillée et il dût s'enfuir ; deux des Chouans furent condamnés à mort<ref>E. Sevestre, ''Le clergé breton en 1801'', revue "Annales de Bretagne", novembre 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115323j/f401.image.r=Balaz%C3%A9?rk=107296;4 et P. Caron, ''Dépenses secrètes du comité exécutif provisoire'', "La Révolution française, revue historique", 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116245z/f334.image.r=Balaz%C3%A9?rk=42918;4</ref>. Le {{date|21 octobre 1792}}, des Chouans commirent des vols à Balazé : le [[Église constitutionnelle|curé constitutionnel]] de [[Parcé]], de la Hubaudière, écrit le 27 octobre aux administrateurs du [[district (subdivision départementale)|district]] : « les cultivateurs des environs sont dans un état d'inquiétude et d'alarme qui me paraît assez fondé (...). Vendredi dernier le bruit se répandit que le [[tocsin]] avait sonné à Balazé, que les brigands s'étaient jetés sur cette paroisse, qu'une partie des habitants de [[Châtillon-en-Vendelais|Châtillon]] allaient au secours de Balazé, que les autres s'enfuyaient. Le premier officier de cette paroisse, faisant fonction de maire, s'empressa de me prévenir pour que j'eusse à me cacher »<ref>Théodore Lemas, "Un district breton pendant les guerres de l'Ouest et de la chouannerie : 1793-1800", 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61053305/f95.image.r=Balaz%C3%A9?rk=2489282;4 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61053305/f62.image.r=Balaz%C3%A9</ref>.
 
Le {{date|27 octobre 1793}}, des administrateurs du [[district (subdivision départementale)|district]] de [[Fougères]] écrivent : « Les cultivateurs sont dans un état d'inquiétude et d'alarme. Les brigands sont à Balazé, 15 brigands de la [[Chouannerie|Petite Vendée]] à la tête desquels sont les [[Jean Chouan|Chouans frères]]. Il semble que ces hommes sont les mêmes que ceux qui firent une incursion à la mi-août dernier sur [[Montautour]], [[Châtillon-en-Vendelais|Châtillon]], [[Parcé]] ». Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalés à [[Argentré-du-Plessis|Argentré]], Balazé, [[Champeaux (Ille-et-Vilaine)|Champeaux]], Châtillon, [[Cornillé]], [[Étrelles]], Montautour, [[Le Pertre]], [[Taillis (Ille-et-Vilaine)|Taillis]] et [[Vergeal]]. Dans un rapport daté du {{date|9 décembre 1793}}, les autorités d'[[Ernée]] écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, [[Mondevert]], [[Erbrée]], [[La Chapelle-Erbrée]], [[Bréal-sous-Vitré|Bréal]], [[Saint-M'Hervé]], Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux [[chouans|insurgés]] pendant leur séjour à [[Laval (Mayenne)|Laval]] »<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Roger|nom1=Dupuy|titre=De la Révolution à la chouannerie paysans en Bretagne 1788-1794|éditeur=Flammarion|collection=Nouvelle bibliothèque scientifique.|lieu=Paris|année=1988|pages totales=363|isbn=978-2-08-211173-7|oclc=708297244}}.</ref>.
 
Balazé fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794<ref>Jean-Baptiste Kléber et Henri Baguenier-Desormeaux, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f461.image.r=Saint-Aubin-des-Landes</ref>. Une compagnie [[chouan]]ne exista à Balazé ; elle était membre de la « colonne d'[[Val-d'Izé|Izé]] », dirigée par [[Henri du Boishamon]], qui elle-même dépendait de la [[Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères#Division de Vitré|division de Vitré]] de l'[[Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères]]. La « colonne d'Izé » était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Balazé (dont le capitaine était Louis Guillet<ref>Louis Guillet, né à Balazé le {{date|31 juillet 1771}}, fils de Louis Guillet et de Perrine Blanchet. Il a laissé une nombreuse descendance.</ref>, dit ''Sans-Malice'' et les lieutenants Louis Moquet, dit ''Sans-Rémission'' et Jean Mottier), la compagnie de [[Montreuil-sous-Pérouse]] et [[Saint-Christophe-des-Bois]], la compagnie de [[Champeaux (Ille-et-Vilaine)|Champeaux]] et [[Taillis (Ille-et-Vilaine)|Taillis]], la compagnie d'Izé, la compagnie de [[Saint-Jean-sur-Vilaine]], la compagnie de [[Princé]] et [[Montautour]].
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Le {{date|24 mai 1832}}, quelques échauffourées se produisirent sur la lande de Panloup en Balazé, ainsi qu'à [[Châtillon-en-Vendelais|Châtillon]], [[Montreuil-sous-Pérouse]] et dans les environs lors de l'[[Guerre de Vendée et Chouannerie de 1832|insurrection légitimiste de 1832]]<ref>Vicomtesse Sioc'han de Kersabiec, "Récits et souvenirs de famille, S. A. R. Madame, duchesse de Berry, et ses amis", 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5679504j/f147.image.r=Balaz%C3%A9?rk=2768254;0</ref>, mais le combat principal fut celui de la [[combat de Toucheneau (1832)|lande de Toucheneau]] aux confins des communes de [[Vergeal]] et [[Saint-Germain-du-Pinel]].
 
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'[[Jean-Baptiste Ogée|Ogée]], décrivent ainsi Balazé en [[1843]] :
{{Citation bloc|Commune formée de l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui [[succursale (religion)|succursale]]. (...) Principaux villages : la Sercole, le Bas, Haut et Milieu-Rocher, la Rivière, la Touraille, le Haut et le Bas-Val, la Berrue, le Perray, la Contrie, la GallerieGalerie, le Haut et le Bas-Chevaigné, la Beuserais, la Haute-Roche, la Morinais, la Homonais, la Clarderie, le Bois et le Bas Bois-Andrault, la Coufferie. Superficie totale : 3461 hectares (...) dont terres labourables 2357 ha, prés et pâtures 535 ha, bois 171 ha, jardins et vergers 40 ha, landes et incultes 206 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 3 (de la Basse-Roche, de Quincampoix, du Feu, à eau). (...) Le territoire est loin d'être plein de vallons et montagnes ; dans le nord seulement, quelques coteaux bordent le cours d'eau venant de l'étang de Châtillon. (...) Géologie : constitution [[granite|granitique]] ; [[quartzite]] dans le nord et dans le sud. On parle le français [en fait le [[gallo]]]<ref>A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiZid-rht_RAhVI2xoKHY-NCTwQ6AEILTAD#v=onepage&q=Balaz%C3%A9&f=false</ref>.}}
Le projet de construction de la [[Ligne de Vitré à Pontorson|voie ferrée allant de Vitré à Fougères]] date de 1864<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1864, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57145302/f155.image.r=Balaz%C3%A9</ref> et la ligne est inaugurée le {{date|25 août 1867}} ; son inauguration est ainsi racontée par le journal ''[[La Presse (France)|La Presse]]'' : « Le train entre sur le territoire de la commune de Balazé, où l'on commence à voir, au débouché des routes et des chemins, des agglomérations de paysans venus là, bannières et drapeaux déployés, pour saluer le cortège et acclamer en [[Pierre Albert de Dalmas|M. de Dalmas]], leur député, l'auteur d'une si grande entreprise pour l'avenir du pays. Rien n'est plus pittoresque que la vue des coiffures des paysannes et les grands chapeaux des paysans. C'était un spectacle rempli d'attraits »<ref>Journal ''[[La Presse (France)|La Presse]]'' du 28 août 1867, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k512359v/f3.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>. En 1875, le [[Conseil départemental|Conseil général]] d'Ille-et-Vilaine accepte de financer la construction d'un passage à niveau au croisement de la ligne ferroviaire allant de Vitré à Fougères avec le chemin de moyenne communication {{n°|49}} (actuel D 528)<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1875, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6125450t/f15.image.r=Balaz%C3%A9</ref>.
L'église paroissiale Saint-Martin fut en grande partie reconstruite entre 1874 et 1878 : la [[nef]] et le [[chœur (architecture)|chœur]] furent surélevés, toute la façade ouest modifiée, le clocher reconstruit en [[style néogothique]] par l'architecte Gelly<ref>http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-martin-balaze</ref>. Une statue de [[Maclou|saint Malo]] située dans l'église faisait traditionnellement l'objet d'une grande vénération : on venait de loin invoquer la statue contre le "mal Saint-Malo"<ref>Henri de Kerbeuzec, ''Le mal Saint-Malo'', "Revue des traditions populaires", novembre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5833500d/f27.image.r=Balaz%C3%A9?rk=85837;2</ref>, probablement le catharre<ref>{{lien web |titre=Catarrhe |url=http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/catarrhe |site=Vulgaris Médical |consulté le=03-09-2020}}.</ref> selon Henri de Kerbeuzec<ref>Henri de Kerbeuzec, ''Cultes populaires dans l'arrondissement de Vitré'', "Revue des traditions populaires", juillet 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6139945r/f37.image.r=Balaz%C3%A9?rk=64378;0</ref> (pseudonyme usité par [[François Duine]] ; voir également cette [http://www.wiki-rennes.fr/Rue_Fran%C3%A7ois_Duine page]).
 
En juin 1876, 207 habitants de Balazé, hostiles à l'enseignement laïque, signent une pétition déposée à l'[[Assemblée nationale]] par le député monarchiste [[Henri de Kergariou]] et protestant contre les mesures gouvernementales en faveur de la liberté de l'enseignement<ref>Journal ''[[L'Univers (journal)|L'Univers]]'' {{n°|3184}} du 18 juin 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7004571/f1.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>. Entre 1876 et 1948, 14 postulantes originaires de Balazé entrèrent au couvent du Saint-Cœur de [[Vendôme]] : c'est la commune qui en a fourni le plus grand nombre<ref>[[Alain de Dieuleveult]], ''Le Saint-Cœur de Vendôme. Recrutement d'une communauté religieuse du {{s-|XIX}} à nos jours'', "Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois", 1993 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58190267/f97.image.r=Domagn%C3%A9?rk=21459;2 lire en ligne])</ref>. Les vocations religieuses furent nombreuses à Balazé tout au long des {{s-|XIX}} et {{s-|XX}}, y compris chez les hommes : par exemple le [[chanoine]] Amand Jallier, né en 1896 à Balazé, fut entre autres fonctions directeur du journal ''[[La Presse régionale#Le Nouvelliste de Bretagne, à Rennes ( 1901-1944 )|Le Nouvelliste de Bretagne]]'', curé de [[Saint-Georges-de-Reintembault]], [[curé-doyen]] de Saint-Sulpice de [[Fougères]], curé-doyen de Saint-Étienne de [[Rennes]]<ref>Journal ''[[Ouest-Éclair]]'' {{n°|17139}} du 25 avril 1944, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6632516/f2.image.r=Balaz%C3%A9?rk=343349;2</ref>, Léon Méhaignerie (fils d'Alexis Méhaignerie, maire et conseiller général), ou encore Joseph Brault, du village de la Bourmenais, ordonné prêtre en 1938<ref>Journal ''[[Ouest-Éclair]]'' {{n°|15225}} du 18 juillet 1838, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661320j/f6.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1995718;0</ref>.
 
En 1882, un rapport du Conseil général d'Ille-et-Vilaine indique que les communes de [[Mecé]] et Balazé ont présenté environ 86 cas de [[fièvre typhoïde]] et que 9 décès ont été enregistrés<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1882, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5578892m/f531.image.r=Balaz%C3%A9?rk=987129;2</ref>.
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Les mendiants étaient alors nombreux : par exemple le {{date|13 décembre 1890}}, le cadavre d'un mendiant inconnu mort de froid est retrouvé à la ferme de la Roullerie<ref>''[[Le Petit Journal (quotidien)|Le Petit Journal]]'' du 16 décembre 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k610712q/f3.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
 
Une expression méprisante stigmatisait les Balazéens ; dans le pays de Vitré, lorsqu'on voulait parler de quelqu'un à l'esprit lourd et borné, l'on disait (en [[gallo]]) : ''C'ti là est ben de Balazé''<ref>Adolphe Orain, "De la vie à la mort : folk-lorefolklore de l'Ille-et-Vilaine", tome 2, 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6228139x/f100.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
 
=== Le {{s-|XX}} ===
[[Fichier:La rue principale de Balazé vers 1900.jpg|vignette|uprightredresse|La rue principale de Balazé vers 1900]]
 
==== La [[Belle Époque]] ====
Selon le journal ''[[La Croix]]'', en 1891, 12 élèves sont inscrits à l'école laïcisée des garçons contre 109 à l'école "libre"<ref>Journal ''[[La Croix]]'' du 26 avril 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k212678g/f1.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>, congréganiste (tenue par les [[Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel|Frères de Ploërmel]]), laquelle est fermée en 1905<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5732447x/f804.image.r=Balaz%C3%A9</ref> ; les religieuses de la Congrégation de Rillé<ref>http://www.soeurs-christredempteur.catholique.fr/Rille-hier-et-aujourd-hui</ref> qui enseignaient à l'école des filles furent expulsées, dont la directrice de l'école pendant une trentaine d'années, Rosalie Alix, connue en religion sous le nom de sœur Azélé<ref>Th. Lefrançois, ''Lettre ouverte aux soldats de Saint-Rémy'', "Bazouges-la-Pérouse", mars 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6526477r/f13.image.r=Balaz%C3%A9?rk=343349;2</ref>. Une nouvelle école publique de garçons ouvre en 1905. Par arrêté préfectoral en date du {{date|11 juillet 1907}}, l'école de filles de Balazé fut laïcisée<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 15 août 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6252742f/f24.image.r=Balaz%C3%A9?rk=321890;0</ref>.
 
Le [[Journal officiel de la République française|Journal officiel]] du {{date|13 mars 1903}} indique que [[Louis Félix Ollivier]], député des [[Côtes-du-Nord]], a déposé sur le bureau de l'[[Assemblée nationale (Troisième République)|Assemblée nationale]] une pétition hostile à la politique menée par le gouvernement d'[[Émile Combes]] signée entre autres par 395 habitants de Balazé<ref>''Journal officiel de la République française'', n° du 13 mars 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64666920/f15.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2</ref>.
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En 1908, le quai de la halte ferroviaire de Balazé est allongé, mais la compagnie ferroviaire n'accepte la construction d'un abri pour les voyageurs qu'à la condition que celui-ci soit financé par la commune<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine ", août 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55693955/f278.image.r=Balaz%C3%A9?rk=364808;4</ref>.
 
En 1909, la commune de Balazé adhère au plan du troisième réseau téléphonique départemental, en vueafin que la commune soit desservie par le téléphone<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5715003r/f362.image.r=Balaz%C3%A9</ref>.
 
==== La Première Guerre mondiale ====
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==== La Seconde Guerre mondiale ====
Le monument aux morts de Balazé porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] ; parmi elles Joseph Beunel<ref>Joseph Beunel, né le {{date|6 octobre 1916}} à Balazé</ref>, soldat disparu en mer lors de la [[bataille de Dunkerque]] au large de [[Dunkerque]] le {{date|1 juin 1940}} ; Ange Renoux<ref>Ange Renoux, né le {{date|12 janvier 1899}} à Balazé, tué accidentellement en service le {{date|21 mai 1940}} à [[Joiselle]] ([[Marne (département)|Marne]])</ref>, Jean Lancelot<ref>Jean Lancelot, né le {{date|25 juin 1910}} à Balazé, soldat au [[7e régiment d'artillerie (France)|{{7e}} régiment d'artillerie]], tué le {{date|15 juin 1940}} à [[Ruvigny]] ([[Aube (département)|Aube]])</ref> et Marcel Meur<ref>Marcel Meur, né le {{date|27 juillet 1918}} à Vitré, soldat au [[32e régiment d'artillerie]], mort le {{date|10 juin 1940}} à [[L'Écaille]] ([[Ardennes (département)|Ardennes]])</ref> morts lors de la [[Débâcle française de 1940|Débâcle]] ; Armand Boismartel, mort en captivité en [[Autriche]] en 1941 ; Alfred Poulard<ref>Alfred Poulard, né le 31 mai 1919 à [[Erbrée]], mort le {{date|29 mai 1942}} à [[Hambourg]] ([[Allemagne]])</ref> et Pierre Louin<ref>Pierre Louin, né le {{date|17 juillet 1914}} à Balazé, mort le {{date|3 janvier 1945}} à [[Düsseldorf|Dusseldorf]] ([[Allemagne]])</ref>, morts en captivité en [[Allemagne]] ; Alfred Robine<ref>Alfred Robine, né le {{date|15 février 1906}} à [[Châtillon-en-Vendelais]], mort le {{date|3 juillet 1941}} à [[Antonne-et-Trigonant]] ([[Dordogne (département)|Dordogne]])</ref>, qui était prisonnier de guerre, est mort en Dordogne en 1941 alors qu'il était rapatrié sanitaire<ref name="1." />.
 
==== L'après Seconde Guerre mondiale ====
Un soldat originaire de Balazé (Joseph Fougeray<ref>Joseph Fougeray, né le {{date|3 mars 1927}} à [[Châtillon-en-Vendelais]], [[marsouins (militaires)|marsouin]] au [[2e régiment d'infanterie coloniale]]), mort des suites de ses blessures le {{date|22 septembre 1949}} à [[Vinh Long]] ([[Cochinchine]])</ref>) est mort pendant la [[Guerreguerre d'Indochine]] et quatre (Auguste Hellandais<ref>Auguste Hellandais, né le {{date|12 mars 1936}} à [[Saint-Christophe-des-Bois]], mort le {{date|4 février 1957}} à [[Kenchela]] ([[Algérie]])</ref>, Pierre Leduby<ref>Pierre Leduby, né le {{date|8 novembre 1940}} à [[Erbrée]], tué le {{date|16 février 1961}} à [[Ouled-Dhia]] ([[Algérie]])</ref>, Paul Lenin, Jean Monnerie<ref>Jean Monnerie, né le {{date|14 mars 1938}} à Balazé, tué le {{date|24 juin 1959}} à [[Tlemcen]] ([[Algérie]])</ref>) pendant la [[Guerreguerre d'Algérie]]<ref name="1." />.
 
La voie ferrée Vitré-Fougères a fermé son service voyageurs le {{date|6 mars 1972}}.
 
== Politique et administration ==
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs |Charte= commune }}
|-
|colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"|
{{boîte déroulante
|titre= Liste des maires avant 1945
|contenu=
{{ÉluDébut |Titre= |Charte= commune}}
{{ÉluDonnées}}
{{Élu |Début= 1795 |Fin= 1796 |Identité= André Monnerie |Parti= |Qualité= Officier public }}
{{Élu |Début= 1796 |Fin= 1797 |Identité= Jean André Roquefeuil |Parti= |Qualité= Officier public }}
Ligne 199 ⟶ 227 :
{{Élu |Début= 1870 |Fin= 1871|Identité= François Bellier<ref>François Bellier, né le {{date|18 avril 1819}} à [[Saint-Christophe-des-Bois]], décédé après 1884. Fils de Joseph Bellier, maire entre et 1848</ref> |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1871 |Fin= 1877 |Identité= François René Méhaignerie |Parti= |Qualité= Déjà maire entre 1849 et 1865 }}
{{Élu |Début= 1878 |Fin= [[1882]] |Identité= Raymond Hay des Nétumières<ref>Raymond Hay des Nétumières, né le {{date|22 novembre 1822}} au château de Kergu en [[Mégrit]] ([[Côtes-du-Nord]]), décédé le {{date|8 juin 1896}} au Châtelet en Balazé</ref>|Parti= |Qualité= [[Comte]]. }}
{{Élu |Début= [[1882]] |Fin=[[1901]] |Identité=Alexis François Méhaignerie 1(père)<ref>Alexis François Méhaignerie, né le {{date|27 mars 1841}} à Balazé, décédé le {{date|1 mai 1901}} à Balazé</ref> |Parti= |Qualité= Cultivateur à la Haute Vougerie. Fils de François René Méhaignerie<ref name="ouest-france.fr">« [https://www.ouest-france.fr/les-mehaignerie-maires-depuis-126-ans-188825 Les Méhaignerie, maires depuis 126 ans] », [[Ouest-France]], 27 mars 2008.</ref> }}
{{Élu |Début= [[1901]] |Fin=[[1945]] |Identité=Alexis François Méhaignerie 2(fils)<ref>Alexis François Méhaignerie, né le {{date|28 décembre 1873}} à Balazé, décédé le {{date|6 mai 1955}} à Balazé</ref> |Parti= |Qualité= Agriculteur. Conseiller général (1932-1944), fils du précédent }}
{{ÉluFin}}
{{Élu |Début= mai [[1945]] |Fin=décembre [[1976]] |Identité=[[Alexis Méhaignerie]] |Parti= [[Mouvement républicain populaire|MRP]] |Qualité= Député (1945-1968), conseiller général (1945-1976), fils du précédent }}
<small>Source : </small>
{{Élu |Début= décembre [[1976]] |Fin=mars [[2008]] |Identité=Paul Méhaignerie |Parti= |Qualité= Agriculteur, fils du précédent, frère du député [[Pierre Méhaignerie]] }}
|align=left
{{Élu |Début= mars [[2008]] |Fin=avril [[2009]] |Identité=Louis Foucher<ref>{{Article |titre= Ils ont été élus maires |revue= Dimanche Ouest-France (éd. Ille-et-Vilaine) |ISSN= 1285-7688 |no= 535 |date= 23 mars 2008 |pages= 10-13 }}</ref> |Parti= |Qualité= Agriculteur }}
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{{Élu actuel|Début= juin [[2009]] |Identité=Maryanick Méhaignerie<ref>« [https://www.ouest-france.fr/municipales-balaze-second-mandat-pour-maryanick-mehaignerie-2079605 Municipales à Balazé. Second mandat pour Maryanick Méhaignerie] », [[Ouest-France]], 3 avril 2014.</ref> |Parti=[[Divers droite|DVD]] |Qualité= Agricultrice, fille de Paul Méhaignerie<ref>[http://www.afsp.info/congres2013/st/st25/st25criqui.pdf La politique en héritage]</ref> }}
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|label=
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|couleurFondB=#ddffdd
}}
{{Élu |Début= {{date||mai|1945}} |Fin= {{date||décembre|1976}}<br><small>(décès)</small> |Identité= [[Alexis Méhaignerie]] |Parti= [[Mouvement républicain populaire|MRP]] puis [[Centre démocrate (France)|CD]] |Qualité= [[Cultivateur (métier)|Cultivateur]]<br>[[Député d'Ille-et-Vilaine]] <small>(1945 → 1968)</small><br>[[canton de Vitré-Est|Conseiller général de Vitré-Est]] <small>(1945 → 1976)</small><br><small>Fils du précédent</small>}}
{{Élu |Début= {{date||décembre [[|1976]]}} |Fin=mars [[{{date||mars|2008]]}} |Identité= Paul Méhaignerie |Parti= |Qualité= [[Agriculteur, fils]]<br><small>Fils du précédent, et frère du député [[Pierre Méhaignerie]] </small>}}
{{Élu |Début= {{date||mars [[|2008]]}} |Fin=avril [[{{date||avril|2009]]}}<br><small>(décès)</small> |Identité=Louis Foucher<ref>{{Article |titre= Ils ont été élus maires |revue= Dimanche Ouest-France (éd. Ille-et-Vilaine) |ISSN= 1285-7688 |no= 535 |date= 23 mars 2008 |pages= 10-13 }}.</ref> |Parti= |Qualité= [[Agriculteur ]]}}
{{Élu actuel|Début= {{date||juin [[|2009]]}} |Fin= {{date|24|mai|2020}} |Identité= Maryanick Méhaignerie<ref>« [https://www.ouest-france.fr/municipales-balaze-second-mandat-pour-maryanick-mehaignerie-2079605 Municipales à Balazé. Second mandat pour Maryanick Méhaignerie] », [[Ouest-France]], 3 avril 2014.</ref> |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= [[Agricultrice, fille]]<br><small>Fille de Paul Méhaignerie</small><ref>[http://www.afsp.info/congres2013/st/st25/st25criqui.pdf La politique en héritage]</ref> }}
{{Élu actuel|Début= {{date|24|mai|2020}} |Identité=Stéphane Douabin<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Balazé. Stéphane Douabin a été élu maire|url=https://www.ouest-france.fr/bretagne/balaze-35500/balaze-stephane-douabin-ete-elu-maire-6849742|périodique=[[Ouest-France]]|date=2020-05-28|consulté le=2020-05-30}}.</ref> |Parti= |Qualité= Responsable achat }}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
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== Économie ==
{{…}}
{{…|Santé=Depuis 2014 la commune de Balazé dispose d'une maison médicale nommée "Espace Santé" et située 2 rue du Dr Anne Halais.}}
 
== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
[[Fichier:Balazé (35) Église 04.JPG|vignette|uprightredresse|L'église Saint-Martin.]]
 
La commune ne compte aucun [[monument historique (France)|monument historique]]. Parmi les éléments notables du patrimoine, on peut signaler :
* Château de Châtelet ({{XVIIesp-|XVII|s}}-{{XIXe|sXIX}} siècle).
* L'église Saint-Martin ({{XVe|s}}-{{XVIe|s}}-{{XVIIe|s}}-{{XIXesp-|XIX|s}}-{{XXe|sXX}} siècle).
* Ancien presbytère (1769-{{XIXe|s}} siècle).
 
La commune accueille un [[parc éolien]] depuis 2010<ref name=Eolien>{{lien web| url= http://www.bretagne-environnement.org/Media/Atlas/Cartes/L-eolien-terrestre-en-Bretagne/%28categorie%29/29476 |titre= L'éolien terrestre de Bretagne |site= Bretagne environnement |éditeur= GIP Bretagne Environnement |consulté le= 13 février 2013 }}.</ref>.
 
=== Personnalités liées à la commune ===
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{{Blasonnement
| image =Blason ville fr Balaze 35.svg
| descript=D’or au lion de sable, accompagné de trois billettes du même.
}}
Ligne 264 ⟶ 303 :
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note|colonnes=2}}
 
=== Cartes ===
{{Références|groupe=Carte}}
 
=== Références ===
Ligne 269 ⟶ 311 :
 
{{Références|colonnes=2}}
 
 
{{Palette|Vitré Communauté}}
{{Portail|communes de France|Ille-et-Vilaine}}
 
[[Catégorie:Commune d'en Ille-et-Vilaine]]
[[Catégorie:Vitré communauté]]
[[Catégorie:Aire urbained'attraction de Vitré]]
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