« Boulangisme » : différence entre les versions
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Après, un mois en Belgique, le gouvernement Français fait pression sur son homologue belge, qui s'inquiète aussi de la présence de Boulanger, pour expulser Boulanger et l'éloigner encore. Après, deux avertissements officieux début avril, le secrétaire général du ministère de la Justice rencontre Boulanger pour l'enjoindre à quitter le pays, ce qu'il fait le 24 avril et se rend à Londres. Éloigné de la France, hargneux, il néglige son activité politique et renvoi Dillon en août, celui-ci devenant le bouc émissaire des problèmes boulangistes. Le 27 août, Boulanger rencontre brièvement le comte de Paris promettant de mettre fin aux lois d'exil, et peut être de la restauration, pensant pour la première fois réellement à un coup de force{{Sfn|Origine populisme|p=591-594}}. Entre mars et juin, Boulanger est présentés dans des élections locales ou sénatoriales, il est battu dans les trois quarts des cas et a le plus souvent un tiers des voix{{Sfn|Origine populisme|p=597-599}}.
Le gouvernement fait interdire le cumul des candidatures aux élections législatives par la loi du 17 juillet 1889<ref>Giampiero Buonomo, ''Dentro i referendum dopo il "sì" della Consulta. Ombre sul premio di maggioranza: così non va'', Diritto e giustizia on-line, {{date-|2 février 2008}}.</ref>
Aux [[Élections législatives françaises de 1889|élections du {{date-|22 septembre 1889}}]], les boulangistes n'ont que 72 élus contre 366 pour les républicains. Le boulangisme s'effondre.
=== Fin du boulangisme ===
Deux mois après la mort de sa maîtresse, le général Boulanger se suicide le {{Date-|30|septembre|1891}} sur sa tombe.
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