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« Charles-Augustin Coulomb » : différence entre les versions

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Rapatrié en 1772 avec le grade de capitaine, il tente de renouer avec la carrière scientifique en adressant à l'Académie des sciences un mémoire rapportant l'ensemble de ses recherches, ''Essai sur une application des règles'' de maximis et de minimis ''à quelques problèmes de Statique relatifs à l'Architecture'' (1773). Coulomb y emploie le calcul différentiel pour étudier la flexion des poutres, la poussée des remblais sur les [[mur de soutènement|murs de revêtement]], l'équilibre des [[voûte]]s en maçonnerie.
 
Coulomb est affecté successivement à Cherbourg (1774-761776), à Besançon (1777-79) et à Rochefort (1779-1780), où il est en charge de la réparation du fort de l'[[île d'Aix]]. En collaboration avec l'arsenal de Rochefort, il fait réaliser diverses expériences sur les cordages et obtient en 1781 le prix de l'Académie des sciences sur la détermination des lois du frottement et de la roideur des cordes, distinction qui est suivie de son élection à l'Académie.
 
Choisi en tant qu'expert pour l'extension du [[port de Saint-Malo]], il est nommé à la suite de son rapport Intendant des eaux et fontaines de France sur la recommandation du [[Charles Claude Flahaut de La Billarderie|comte d'Angiviller]] en 1784, puis promu en 1786 lieutenant-colonel. La Révolution ne met sa position en péril qu'à partir de 1791. Sous la Terreur, il se réfugie prudemment avec son collègue [[Jean-Charles de Borda]] dans la région de Blois, abandonnant ses biens à Paris. Il rentre dans la capitale sous le Directoire, et les 4 dernières années de sa vie, il occupe à la demande de Bonaparte le poste d'inspecteur général de l'instruction publique, sous le ministère [[Antoine-François Fourcroy|Fourcroy]].