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« Économie de la Malaisie » : différence entre les versions

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Dans un contexte plus large, la dépendance à l'égard des travailleurs étrangers a dégradé les niveaux de productivité du secteur de la construction, beaucoup plus faible par rapport à celui des autres secteurs en Malaisie. Les repères globaux indiquent également que le secteur de la construction en Malaisie se situe à l'extrémité inférieure du spectre de productivité. La productivité relativement faible est le reflet d'une modernisation limitée des méthodes et des pratiques de construction ainsi que de la dépendance à la main-d'œuvre peu qualifiée. Cette considération, s'ajoutant à celle que les Malaisiens ne risquent pas de poursuivre les emplois du secteur de la construction, nécessite un changement sectoriel vers l'[[automatisation]] et la [[mécanisation]], d'autant plus que les programmes de transformation du gouvernement visent à augmenter la productivité du secteur de 2,5 fois d'ici 2020<ref name="Hisyam"/>.
 
Le secteur de la construction, en particulier, est réticent à passer à des ''modus operandi'' moins intensifs en main-d'œuvre, citant une barrière de coût élevée, malgré la précarité, et ce qui semblait être un compte à rebours vers un afflux massif de main-d’œuvre étrangère. Ce qui signifie que la construction - et par extension le développement de l'immobilier - sont loin d'être prêt à faire face à un départ massif de travailleurs étrangers, qui affecterait négativement le secteur de la construction ainsi que le secteur immobilier. Pour {{lien|langue=ms|Fateh Iskandar Mohamed Mansor|texte=FD Iskandar}}, il est très probable que les projets d'infrastructure énormes (tels que les extensions de transport en commun de masse et les extensions de transit ferroviaire léger) seraient compromis. L'objectif du gouvernement est de limiter la main-d'œuvre étrangère à 15 % de la main-d'œuvre nationale totale dans tous les secteurs d'ici à 2020, la part actuelle étant de 17 % à partir de 2013, et 27 % si les travailleurs immigrés clandestins sont pris en compte. Un cinquième des quelque deux millions de travailleurs étrangers enregistrés le sont en construction - et la dépendance à l'égard de la main-d'œuvre étrangère peu coûteuse est devenue fort prégnante.
 
Quand ils arrivent en Malaisie, la plupart des travailleurs étrangers sont des agriculteurs, peu qualifiés. Ils sont formés et, après cinq ans, six ans, ils deviennent des cintreurs de barre à béton, des carreleurs, des couvreurs. Les travailleurs étrangers qui sont pris en situation illégale font l'objet de programmes d'amnistie qui leur permettent de rester. Le gouvernement propose ensuite de les renvoyer dans leur pays, ce qui n'a pas de sens pour le secteur car cette main-d’œuvre qualifiée ira grossir le personnel des chantiers de Singapour, ou de Dubaï aux dépens de la Malaisie. Cette main-d'œuvre est encore nécessaire, et les renvoyer ne mènera qu'à une nouvelle campagne de recrutement qui est elle aussi dispendieuse<ref name="Hisyam"/>.
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=== Pétrole et gaz ===
La Malaisie possède une industrie du pétrole et du gaz assez riche. La compagnie nationale Petronas est classée {{69e}} plus grosse compagnie du monde dans la liste 2014 du Fortune 500, avec un revenu de plus de US$100,7 milliards et des actifs de plus de US$ {{nombre|169|milliards}}. Petronas fournit environ 30 % du revenu du revenu du gouvernement malaisien. Le gouvernement s’active cependant à réduire sa dépendance au pétrole, en visant de passer de 30 % à 20 % du revenu total<ref>{{Lien web|langue=Anglais|titre=Malaysia’s Petronas to Review Spending as Oil Prices Slide|url=https://www.wsj.com/articles/malaysias-petronas-to-review-spending-as-oil-prices-slide-1417172761|site=wsj.com|périodique=|date=28 novembre 2014|consulté le=}}</ref>.
 
Petronas est aussi le garant des réserves en pétrole et en gaz de la Malaisie. D’où le fait que les activités liées au pétrole et au gaz soient réglementées par Petronas. La Malaisie encourage la participation des sociétés pétrolières étrangères grâce à des contrats de partage de production, dans lesquels des quantités massives de pétrole sont accordées aux compagnies étrangères pétrolières jusqu’à atteindre un point de production crucial. Actuellement, beaucoup de sociétés pétrolières telles qu'ExxonMobil, Royal Dutch Shell, Nippon Oil et Murphy Oil sont impliquées dans ce type de contrats<ref>{{Lien archive|langue=Anglais|titre=Petronas Corporate Milestone|horodatage archive=20110716191531|url=http://www.petronas.com.my/internet/corp/centralrep2.nsf/0ddc209ca3aa90e848256e9900178727/ebe8f95b4e4b83db48256a9900456959?OpenDocument|site=www.petronas.com.my|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>. Conséquemment, 40 % des champs de pétrole en Malaisie sont développés<ref>{{Lien web|langue=Anglais|titre=Oil and Gas Equipment in Malaysia|url=http://www.malaysiamission.com/team.php?id=19|site=malaysianmission.com|périodique=|date=|consulté le=|brisé le = 2024-02-25}}</ref>.