Yūsuke Hagihara
Yūsuke Hagihara (萩原 雄祐, Hagihara Yūsuke ), né le à Osaka et mort le à Tokyo, est un astronome japonais réputé pour ses contributions à la mécanique céleste.
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Biographie
modifierHagihara est diplômé en astronomie de l'université impériale de Tokyo en 1921 puis est nommé professeur assistant d'astronomie deux ans plus tard[1]. En 1923 le gouvernement japonais l'envoie à l'étranger comme universitaire itinérant. Hagihara se rend à l'université de Cambridge afin d'étudier auprès du mathématicien H. F. Baker[1] ainsi qu'à l'université de Göttingen et à la faculté des sciences de Paris. Il rentre au Japon en 1925 puis part aux États-Unis trois ans plus tard en vue d'étudier la théorie des systèmes dynamiques à l'université Harvard sous la direction de George David Birkhoff avec une bourse de la fondation Rockefeller[2].
Hagihara termine ses études à Harvard en 1929 et retourne de nouveau à l'université de Tokyo où, en 1930, il achève sa thèse de doctorat sur la stabilité des systèmes de satellites[1]. Il est promu professeur à plein temps à l'université de Tokyo cinq ans plus tard[1]. De 1945 à 1957, il est directeur de l'observatoire astronomique de Tokyo et par la suite professeur à l'université du Tōhoku (1957–1960) et président de l'université d'Utsunomiya (1961–1967)[2]. En 1961 il est élu vice-président de l'Union astronomique internationale et président de la commission de l'UAI sur la mécanique céleste[1].
Il se retire de toutes ses fonctions officielles, à l'exception de l'Académie japonaise des sciences, en 1967 et se consacre à l'écriture de son ouvrage en cinq volumes, « Mécanique céleste », rédigé à partir de ses notes de cours[1]
Hagihara était considéré comme un homme calme et cultivé, un excellent professeur et un administrateur compétent[1],[3]. L'astéroïde (1971) Hagihara porte son nom.
Il a souligné l'importance des modèles post-newtoniens pour la mécanique céleste, à savoir ceux développés par Georgi Manev.
Honneurs
modifier- Membre associé de la Royal Astronomical Society
- Président du comité national d'astronomie du Japon
- Membre de l'Académie japonaise des sciences
- Membre du Conseil des sciences du Japon.
- Personne de mérite culturel
- Récipiendaire de la Médaille James-Craig-Watson de l'Académie nationale des sciences des États-Unis (1960)
- (1971) Hagihara, astéroïde nommé en honneur
Publications
modifier- Yusuke Hagihara, Celestial mechanics : Dynamical principles and transformation theory (vol. 1), Cambridge, MIT Press, , 720 p. (ISBN 0-262-08037-0)
- Yusuke Hagihara, Celestial mechanics : Perturbation theory (vol. 2, parts 1 and 2), Cambridge, MIT Press,
- Yusuke Hagihara, Celestial mechanics : Differential equations in celestial mechanics (vol. 3, parts 1 and 2), Tokyo, Japan Society For the Promotion of Science,
- Yusuke Hagihara, Celestial mechanics : Periodic and quasi-periodic solutions (vol. 4, parts 1 and 2), Tokyo, Japan Society For the Promotion of Science,
- Yusuke Hagihara, Celestial mechanics : Topology of the three-body problem (vol. 5, parts 1 and 2), Tokyo, Japan Society For the Promotion of Science,
- Yusuke Hagihara, Theories of equilibrium figures of a rotating homogeneous fluid mass, Washington, D.C., U. S. Government Printing Office,
Bibliographie
modifier- Jay E., ed. Greene, McGraw-Hill Modern Scientists and Engineers. 3 vols, New York, McGraw-Hill,
Notes et références
modifier- Yoshihide Kozai, « Yusuke Hagihara », Quart. Jour. Royal Astron. Soc., vol. 20, .
- Yoshihide Kozai, « Development of Celestial Mechanics in Japan », Planet. Space Sci., vol. 46, no 8, , p. 1031–36 (DOI 10.1016/s0032-0633(98)00033-6, Bibcode 1998P&SS...46.1031K)
- Paul Herget, « Yusuke Hagihara », Physics Today, vol. 32, no 6, , p. 71 (DOI 10.1063/1.2995600, lire en ligne)
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yusuke Hagihara » (voir la liste des auteurs).