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Une vipèrerie était une propriété sur laquelle on élevait des vipères. Ce reptile était dès le XVIIe siècle très prisé par la pharmacopée et les « médecins » de l'époque[1]. À partir de l'animal tout entier, on préparait des onguents, des bouillons et des poudres de vipère, censés guérir, pur ou en mélange, toutes sortes de maux. Certaines vipèreries furent exploitées jusqu'au XIXe siècle, mais à cette époque, seul le venin de l'animal était exploité. On rapporte l'existence de tels lieux dans l'ancien comté de Neuchâtel près d'Avenches[2] et dans l'actuel Jura vaudois à Baulmes[3],[4],[5].

Notes et références

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  1. Voir par exemple : Moyse Charas, Nouvelles expériences sur la vipère, ou l'on verra une description exacte de toutes ses parties, la source de son venin, ses divers effets, et les remèdes exquis… Publié par chez l'auteur, 1669.
  2. Abraham Pury et Georges de Montmollin, Mémoires sur le Comté de Neuchâtel en Suisse, Publié par Impr. de Petitpierre et Prince, 1831. p. 26.
  3. François-Jacques Durand, Statistique élémentaire, ou essai sur l'état géographique, physique et politique de la Suisse … Publié par chez Durand, Ravanel et Compe. librair., 1795. p. 422
  4. Louis Levade et Théophile Steinlen, Dictionnaire géographique, statistique et historique du canton de Vaud Publié par de l'Impr. des Frères Blanchard, 1824. p. 41.
  5. (en) John Murray A Glance at Some of the Beauties and Sublimities of Switzerland… Publié par Longman, Rees, Orme, Brown and Green, 1829. p. 72.