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Tour de France 1989

édition 1989 du Tour de France, course cycliste française

Le Tour de France 1989 est la 76e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du au sur 21 étapes pour 3 285 km. Le départ a lieu à Luxembourg ; l'arrivée se juge aux Champs-Élysées à Paris. C'est l'un des Tours les plus connus de l'histoire[1]. Il a été remporté le dernier jour de course, à l'issue d'un contre-la-montre resté célèbre[2] entre Versailles et Paris, par l'Américain Greg Lemond devant le Français Laurent Fignon pour huit secondes seulement, le plus petit écart de l'histoire de la Grande Boucle. L'Espagnol Pedro Delgado tenant du titre, complète le podium.

Tour de France 1989
Greg LeMond durant la dernière étape
Généralités
Course76e Tour de France
Étapes22
Dates1 – 23 juillet 1989
Distance3 285 km
PaysFRA France
LUX Luxembourg
BEL Belgique
Lieu de départLuxembourg
Lieu d'arrivéeParis
Partants198
Arrivants138
Vitesse moyenne37,818 km/h
Résultats
VainqueurUSA Greg LeMond (AD Renting-W-Cup-Bottecchia)
DeuxièmeFRA Laurent Fignon (Super U-Raleigh-Fiat)
TroisièmeESP Pedro Delgado (Reynolds)
Classement par pointsIRL Sean Kelly (PDM-Ultima-Concorde)
Meilleur grimpeurNED Gert-Jan Theunisse (PDM-Ultima-Concorde)
Meilleur jeuneFRA Fabrice Philipot (Toshiba-Kärcher-Look)
Meilleur au combinéNED Steven Rooks (PDM-Ultima-Concorde)
Meilleure équipeNED PDM-Ultima-Concorde
◀19881990▶
Documentation

Déroulement de la course

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Généralités

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  • 22 formations prennent le départ au Luxembourg. Seule la formation Reynolds-Banesto arrivera à Paris au complet. La formation Kelme ne verra pas les Champs-Élysées, tous éliminés.
  • Lors de la dernière étape contre-la-montre (Versailles-Paris : 24,5 km), LeMond roule à 54,545 km/h de moyenne. Dans l'étape contre-la-montre Dinard - Rennes, il expérimente un guidon de triathlète qui sera ensuite adopté par l'ensemble des coureurs.
  • Delgado rate le départ du prologue et perd min 40 s. À partir de la cinquième étape contre-la-montre Dinard-Rennes, la course se résume à un match Fignon-LeMond. La veille de l'arrivée, le Français possède 50 secondes d'avance sur l'Américain qui le domine dans la dernière étape contre-la-montre et gagne le Tour avec 8 secondes d'avance, le plus faible écart jamais enregistré.
  • La vitesse moyenne du Tour est de 37,818 km/h.

Contexte

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Qualifié par la presse sportive de « Tour le plus fou »[3], le Tour de France 1989 présente les ingrédients idéaux d'une dramaturgie sportive exceptionnelle : des acteurs de choix (quatre anciens vainqueurs du Tour étaient au départ : Laurent Fignon, Greg LeMond, Stephen Roche et Pedro Delgado), le retour de Greg LeMond, de nombreux rebondissements, un suspense intense et un dénouement inattendu.

Favoris

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Pedro Delgado, vainqueur du Tour de France 1988 et du Tour d'Espagne 1989 est le favori à sa propre succession.

Laurent Fignon, qui vient de s'adjuger le Tour d'Italie 1989, sa première victoire dans un grand tour depuis le Tour 84 après son doublé dans Milan-San Remo, est le challenger désigné de Delgado.

Le Français Charly Mottet a montré des qualités qui en font un outsider, son récent statut de numéro 1 mondial au classement FICP, depuis mai, à la suite de ses victoires aux Quatre Jours de Dunkerque et au Critérium du Dauphiné libéré, rend ses ambitions crédibles et légitimes.

Les autres prétendants sont : Steven Rooks, deuxième du Tour 1988 derrière Delgado, le prometteur Erik Breukink, l'Américain Andy Hampsten et, dans une moindre mesure, les Colombiens Fabio Parra (troisième du Tour 88 et deuxième de la Vuelta 89, derrière Delgado) et Luis Herrera, ainsi que l'Irlandais Stephen Roche qui peine à retrouver une condition physique digne de son palmarès.

Greg LeMond, vainqueur du Tour de France 1986, n'est pas cité dans les favoris au départ de ce Tour 89 en raison de son manque de références et de résultats depuis son retour à la compétition à la suite de son accident de chasse d'.

La course

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Le prologue

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Le Tour démarre dans la grisaille luxembourgeoise. L’Espagnol Pedro Delgado, par négligence[4], se présente avec min 40 s de retard sur la rampe de départ et s’inflige un handicap au classement général. L'Américain Greg LeMond, qui revient sur l’épreuve après deux années d’absence à la suite de son accident de chasse d’, signe au prologue le deuxième temps ex-aequo avec Laurent Fignon et l’Irlandais Sean Kelly derrière le vainqueur néerlandais Erik Breukink.

 
Greg Lemond termine second lors du prologue au Luxembourg.

Le contre-la-montre par équipes

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Dès le lendemain du prologue et après une demi-étape remportée par le Portugais Acácio da Silva qui prend du même coup le maillot jaune, Pedro Delgado est en déroute dans le contre-la-montre par équipe. Abattu moralement par son prologue, il est lâché puis attendu par ses équipiers de Reynolds qui avaient pourtant les moyens de bien figurer, notamment grâce au jeune Miguel Indurain. Au classement général, il est pratiquement éliminé dans la lutte pour la victoire finale. Greg LeMond, au sein de sa modeste équipe belge ADR-Agrigel qui compte quelques coureurs valeureux tels que Johan Museeuw et Eddy Planckaert, ne peut faire mieux que limiter les dégâts face à Laurent Fignon dont la formation Super U s'adjuge la victoire d’étape.

Le contre-la-montre individuel de Rennes

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Sur les 73 kilomètres du parcours de la cinquième étape entre Dinard et Rennes, l’orage et la pluie menacent. Pedro Delgado, parti tôt en raison de son classement médiocre, réalise sur route sèche un meilleur temps provisoire qui peut s’avérer définitif car la pluie s’abat sur les concurrents qui partent en dernier, notamment Fignon et LeMond. Charly Mottet, spécialiste de l’effort individuel connaît un « jour sans » et ne peut menacer Delgado. Seuls Fignon et LeMond peuvent le battre. Greg LeMond réalise sous la pluie une performance exceptionnelle avec un équipement innovant, le guidon de triathlète, qui lui permet de bénéficier d’un troisième appui supérieur et d’un meilleur aérodynamisme. Il améliore le temps de Delgado de 24 secondes. Fignon accomplit la seconde moitié du parcours dans des conditions météorologiques pénalisantes et ne peut faire mieux que troisième derrière LeMond et Delgado. Trois ans après sa victoire sur les Champs-Élysées devant Bernard Hinault, LeMond retrouve le maillot jaune.

Estocade à Superbagnères

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La première étape pyrénéenne, la veille à Cauterets, a vu les favoris se neutraliser et arriver dans le même temps alors que Miguel Indurain s’est imposé en solitaire. L’étape menant à Superbagnères est longue et difficile. Fignon est en difficulté dans le Tourmalet mais retrouve ses moyens sur la fin du parcours. Dans la montée finale vers Superbagnères, et alors que Delgado est parti, comme la veille, pour combler petit à petit son retard au classement, LeMond est isolé et semble devoir s’employer pour avaler la pente. Fignon, pourtant émoussé, accélère. Ce n’est pas une attaque nette, Fignon n’en a plus les moyens, mais LeMond est décroché mètre après mètre. Pour la première fois depuis sa victoire dans le Tour de France 1984, Fignon revêt le maillot jaune. Il possède sept secondes d'avance sur LeMond.

Le chrono d’Orcières-Merlette

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Les étapes de transition entre les deux massifs montagneux des Pyrénées et des Alpes ont donné lieu à un épisode très animé le quand Fignon et Mottet se sont échappés, obligeant Delgado, LeMond et les Néerlandais Steven Rooks et Gert-Jan Theunisse à une poursuite, la victoire à Marseille revenant finalement à l’équipier de Fignon, le Français Vincent Barteau. L’entrée dans les Alpes est marquée par l’exercice particulier du contre-la-montre en côte entre Gap et Orcières-Merlette, théâtre de la quinzième étape de ce Tour. Steven Rooks remporte la course mais c’est le match pour le maillot jaune qui accapare l’attention. LeMond reprend son guidon de triathlète. Il n’est cependant pas en mesure de lutter pour la victoire d’étape et se classe cinquième. Fignon, parti en dernier et en jaune, ne parvient pas à trouver le bon rythme et termine au dixième rang derrière Rooks. LeMond récupère le maillot jaune.

Coup de force à l’Alpe d’Huez

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La première étape de montagne dans les Alpes, est marquée par une belle descente du col d'Izoard du duo Mottet-LeMond qui reprennent même 13 secondes à Laurent Fignon, dans la petite côte qui mêne à la citadelle de Briançon[5]. La 17e étape vers L'Alpe d'Huez passe par le col du Galibier et le Col de la Croix-de-Fer. Profitant de la réserve de LeMond et Fignon à se dévoiler, Theunisse se lance dans une échappée solitaire pour la victoire. Les leaders se présentent groupés au pied de la montée de l’Alpe d’Huez. À mi-pente, le groupe est réduit à quelques unités, dont Fignon, LeMond, Delgado et son équipier Rondon. LeMond se contente de suivre pour défendre sa place et Fignon, très fatigué, sait que s’il n’attaque pas, il emmènera l’Américain dans sa roue au sommet. Cyrille Guimard, le directeur sportif de Fignon, qui connaît bien LeMond pour l’avoir dirigé chez Renault de 1981 à 1984, reconnaît chez l’Américain des signes de défaillance et conseille à Fignon de passer à l’attaque[6]. Fignon, lui-même éprouvé, n’y croit pas et refuse dans un premier temps d’obéir de peur de s’exposer à un contre. Mais Guimard, sûr de lui, lui ordonne d’accélérer. Fignon se dresse sur les pédales, livre toutes ses forces dans son attaque. Seul Delgado peut le suivre, LeMond craque. Fignon prend plus d’une minute à LeMond au sommet et retrouve le maillot jaune, avec 26 secondes d'avance.

 
Laurent Fignon va perdre ce Tour à suspense pour huit petites secondes.

Fignon enfonce le clou

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Profitant de l’ascendant qu’il a pris sur LeMond, Fignon, en jaune, attaque à nouveau le lendemain sur la route de Villard-de-Lans. La prise de risque est payante pour Fignon qui, seul, tient en respect un groupe composé de tous ses suivants au classement général : LeMond, Delgado, Rooks, Theunisse, Kelly et Alcala. À l’arrivée, en plus de la victoire d’étape, il conforte sa place de leader en accroissant son avance de 24 secondes. Le lendemain, alors que le même groupe de sept se dispute la victoire de la 19e étape à Aix-les-Bains, LeMond l’emporte au sprint, avec les félicitations de Fignon[6] qui paraît ainsi assuré de sa victoire dans le Tour.

Les 8 secondes

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Greg LeMond s'élance de Versailles.

Fignon souffre depuis l’arrivée à Aix-les-Bains d’une blessure à l’entrejambe, une irritation liée à l’échauffement par frottement entre la selle et son cuissard[7]. La rumeur l’annonce diminué à la veille de disputer le contre-la-montre final sur les 24,5 km entre Versailles et Paris. Après le déroulement riche en rebondissements offert par ce Tour, le doute en la victoire promise est évoqué par la presse mais personne n’imagine raisonnablement que LeMond, face à un Fignon au sommet de sa forme, puisse reprendre les cinquante secondes qui le séparent de ce dernier. LeMond y croit et veut jouer sa chance jusqu’au dernier mètre. Il s’élance de Versailles comme pour un sprint et tient ensuite un rythme important, arqué sur son guidon de triathlète, refusant d’être renseigné sur les temps intermédiaires pour se concentrer sur son effort. Fignon, sur une machine plus traditionnelle, montre moins de puissance et de fluidité et les pointages en cours de parcours confirment l’impression. LeMond est l’auteur du meilleur temps sur les Champs-Élysées, avec une vitesse moyenne supérieure à 54 km/h, mais doit attendre l’arrivée de Fignon pour connaître le temps repris. Fignon, qui sait qu’il a régulièrement perdu du temps tout au long du parcours (il savait qu'il ne devait pas perdre deux secondes au kilomètre, mais fera ses premiers kilomètres en perdant régulièrement ce temps), livre un long sprint désespéré sur les pavés des Champs-Élysées et s’effondre à terre une fois la ligne passée. LeMond gagne le Tour de France pour 8 secondes, le plus petit écart jamais enregistré entre un vainqueur et son second dans le Tour de France. Il est souvent improprement écrit que Fignon a perdu le Tour pour 8 secondes. Si ces huit secondes représentent bien l'écart final, le Français a en réalité mis 9 secondes de trop. En cas d'égalité absolue, LeMond aurait tout de même gagné l'épreuve, justement parce qu'il aurait été le mieux classé sur la dernière étape[8].

Les symboles du Tour 1989

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La consécration de l’école Guimard

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L’affrontement entre Fignon et LeMond constitue l’apothéose et la conclusion du cyclisme des années 1980 qui a été dominé par les coureurs issus de l’école Cyrille Guimard. Les deux protagonistes du Tour 1989 ont été recrutés dans les rangs amateurs par le dirigeant de l’équipe Renault au début des années 1980, lequel a ensuite alimenté des rivalités entre ses coureurs et ex-coureurs, d’abord entre Fignon et Hinault en 1984, puis au travers de la confrontation entretenue par Bernard Tapie au sein de l’équipe La Vie claire entre Hinault et LeMond en 1985 et 1986, et enfin par ce match entre Fignon et LeMond.

Le plus beau plateau des années 1980

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Hormis l’absence de Bernard Hinault, retraité depuis fin 1986, le Tour de France 1989 présentait le plus illustre plateau de concurrents qui fût possible au départ d’un Tour de France au cours des années 1980. Stephen Roche, le vainqueur du Tour 1987, présent au départ, n’a pas été au niveau de son année 1987 et a dû abandonner au départ de la dixième étape.

Le duel entre Fignon et LeMond en 1989 a été arbitré par Pedro Delgado, vainqueur du Tour en 1988 et second en 1987, tandis que Sean Kelly, le plus grand coureur de classiques des années 1980 enlevait le maillot vert et que les Néerlandais Rooks et Theunisse s’affirmaient comme les meilleurs grimpeurs, respectant au passage la tradition d’un vainqueur néerlandais à l’Alpe d’Huez[9], s’opposant à un autre grand spécialiste de la montagne de cette décennie, l’Écossais Robert Millar, vainqueur à Superbagnères. Les espoirs Miguel Indurain et Gianni Bugno réalisèrent des performances annonçant leurs ambitions futures dans l’épreuve. Ce Tour 1989 signe donc la fin d’une génération et d’une époque. Les années 1990 allaient voir apparaître de nouvelles pratiques (EPO…) et une spécialisation des coureurs selon leurs objectifs induisant la fin des champions polyvalents capables de s’illustrer tant dans les classiques que dans les grands tours ou les championnats, jusqu'à l'avènement de Tadej Pogačar en 2020.

Le premier Tour sous la direction de Jean-Marie Leblanc

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Jacques Goddet, directeur historique de l'épreuve, s'était retiré après l'édition 1988 marquée par l'affaire Delgado. Le groupe Amaury, propriétaire de la course, a alors désigné Jean-Pierre Carenso, un gestionnaire, et Jean-Marie Leblanc, ancien coureur et journaliste à L'Équipe, pour diriger le Tour de France en leur assignant la tâche ardue de rendre à l'épreuve son caractère humain et dramatique et ainsi s'écarter du modèle de gestion uniquement fondé sur les impératifs de rentabilité de ses prédécesseurs[10] où menaçait une certaine forme de gigantisme. Leblanc ne cèdera sa place qu'en 2006 à Christian Prudhomme.

Étapes

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Étape[11],[12],[13] Date Villes étapes Distance (km) Vainqueur d’étape Leader du classement général
Prologue 1er juillet   Luxembourg (LUX)  Luxembourg (LUX) 7,8   Erik Breukink   Erik Breukink
1re étape 2 juillet   Luxembourg (LUX)  Luxembourg (LUX) 135,5   Acácio da Silva   Acácio da Silva
2e étape 2 juillet   Luxembourg (LUX)  Luxembourg (LUX) 46   Super U-Raleigh-Fiat   Acácio da Silva
3e étape 3 juillet   Luxembourg (LUX)  Circuit de Spa-Francorchamps (BEL) 241   Raúl Alcalá   Acácio da Silva
4e étape 4 juillet   Liège (BEL)Wasquehal 255   Jelle Nijdam   Acácio da Silva
5 juillet Dinard Journée de repos no 1
5e étape 6 juillet DinardRennes 73   Greg LeMond   Greg LeMond
6e étape 7 juillet RennesFuturoscope 259   Joël Pelier   Greg LeMond
7e étape 8 juillet PoitiersBordeaux 258,5   Etienne De Wilde   Greg LeMond
8e étape 9 juillet Labastide-d'ArmagnacPau 157   Martin Earley   Greg LeMond
9e étape 10 juillet PauCauterets - Cambasque 147   Miguel Indurain   Greg LeMond
10e étape 11 juillet CauteretsLuchon-Superbagnères 136   Robert Millar   Laurent Fignon
11e étape 12 juillet LuchonBlagnac 158,5   Mathieu Hermans   Laurent Fignon
12e étape 13 juillet ToulouseMontpellier 242   Valerio Tebaldi   Laurent Fignon
13e étape 14 juillet MontpellierMarseille 179   Vincent Barteau   Laurent Fignon
14e étape 15 juillet MarseilleGap 240   Jelle Nijdam   Laurent Fignon
15e étape 16 juillet GapOrcières-Merlette 39   Steven Rooks   Greg LeMond
17 juillet Orcières-Merlette Journée de repos no 2
16e étape 18 juillet GapBriançon 175   Pascal Richard   Greg LeMond
17e étape 19 juillet BriançonL'Alpe d'Huez 165   Gert-Jan Theunisse   Laurent Fignon
18e étape 20 juillet Le Bourg-d'OisansVillard-de-Lans - Côte 2000 91,5   Laurent Fignon   Laurent Fignon
19e étape 21 juillet Villard-de-LansAix-les-Bains 125   Greg LeMond   Laurent Fignon
20e étape 22 juillet Aix-les-BainsL'Isle-d'Abeau 130   Giovanni Fidanza   Laurent Fignon
21e étape 23 juillet VersaillesParis - Champs-Élysées 24,5   Greg LeMond   Greg LeMond

Classements

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Classement général final

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Classement général[14]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Greg LeMond Leader du classement général  Drapeau des États-Unis  États-Unis AD Renting-Agripel-Bottecchia en 87 h 38 min 35 s
2e Laurent Fignon Drapeau de la France  France Super U-Raleigh-Fiat + s
3e Pedro Delgado Drapeau de l'Espagne  Espagne Reynolds-Banesto + min 34 s
4e Gert-Jan Theunisse Leader du classement du meilleur grimpeur  Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas PDM-Ultima-Concorde Leader du classement par équipes  + min 30 s
5e Marino Lejarreta Drapeau de l'Espagne  Espagne Paternina + min 39 s
6e Charly Mottet Drapeau de la France  France RMO + 10 min 6 s
7e Steven Rooks Leader du classement du combiné  Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas PDM-Ultima-Concorde Leader du classement par équipes  + 11 min 10 s
8e Raúl Alcalá Drapeau du Mexique  Mexique PDM-Ultima-Concorde Leader du classement par équipes  + 14 min 21 s
9e Sean Kelly Leader du classement par points Leader du classement des sprints  Drapeau de l'Irlande  Irlande PDM-Ultima-Concorde Leader du classement par équipes  + 18 min 25 s
10e Robert Millar Drapeau du Royaume-Uni  Royaume-Uni Z-Peugeot + 18 min 46 s
11e Gianni Bugno Drapeau de l'Italie  Italie Chateau d'Ax + 24 min 12 s
12e Éric Caritoux Drapeau de la France  France RMO + 28 min 14 s
13e Pascal Simon Drapeau de la France  France Super U-Raleigh-Fiat + 28 min 28 s
14e Bruno Cornillet Drapeau de la France  France Z-Peugeot + 28 min 31 s
15e Steve Bauer Drapeau du Canada  Canada Helvetia-La Suisse + 31 min 16 s
16e Álvaro Pino Drapeau de l'Espagne  Espagne BH + 31 min 17 s
17e Miguel Indurain Drapeau de l'Espagne  Espagne Reynolds-Banesto + 31 min 21 s
18e Jérôme Simon Drapeau de la France  France Z-Peugeot + 34 min 10 s
19e Luis Herrera Drapeau de la Colombie  Colombie Café de Colombia + 36 min 15 s
20e Alberto Camargo Drapeau de la Colombie  Colombie Café de Colombia + 37 min 13 s
21e Beat Breu Drapeau de la Suisse  Suisse Domex-Weinmann + 38 min 35 s
22e Andrew Hampsten Drapeau des États-Unis  États-Unis 7-Eleven-American Airlines + 41 min 41 s
23e Pascal Richard Drapeau de la Suisse  Suisse Helvetia-La Suisse + 42 min 7 s
24e Fabrice Philipot Drapeau de la France  France Toshiba-Kärcher-Look + 44 min 43 s
25e William Palacio Drapeau de la Colombie  Colombie Reynolds-Banesto + 45 min 42 s

Classements annexes finals

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Classement par points

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Grand Prix de la montagne

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Classement des sprints intermédiaires

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Classement du combiné

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Classement du meilleur jeune

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Classement du meilleur jeune[15]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Fabrice Philipot Drapeau de la France  France Toshiba-Kärcher-Look en 88 h 23 min 18 s
2e William Palacio Drapeau de la Colombie  Colombie Reynolds-Banesto + 59 s
3e Gérard Rué Drapeau de la France  France Super U-Raleigh-Fiat + 18 min 50 s
4e Laurent Bezault Drapeau de la France  France Toshiba-Kärcher-Look + 37 min 26 s
5e Peter Stevenhaagen Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas Helvetia-La Suisse + 43 min 35 s
6e Melchor Mauri Drapeau de l'Espagne  Espagne Reynolds-Banesto + h 16 min 39 s
7e Camillo Passera Drapeau de l'Italie  Italie Chateau d'Ax + h 18 min 27 s
8e Andreas Kappes Allemagne de l'Ouest  Allemagne de l'Ouest Toshiba-Kärcher-Look + h 19 min 13 s
9e Patrick Tolhoek Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas Superconfex-Yoko + h 23 min 23 s
10e Frans Maassen Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas Superconfex-Yoko + h 27 min 44 s

Classement de la combativité

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Classement de la combativité[16]
  Coureur Pays Équipe Point(s)
1er Laurent Fignon Drapeau de la France  France Super U-Raleigh-Fiat 25 points
2e Charly Mottet Drapeau de la France  France RMO 16 pts
3e Pascal Richard Drapeau de la Suisse  Suisse Helvetia-La Suisse 14 pts
4e Thomas Wegmüller Drapeau de la Suisse  Suisse Domex-Weinmann 12 pts
5e Frans Maassen Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas Superconfex-Yoko 11 pts

Classement par équipes

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Le classement par équipe n'existe désormais seulement qu'au temps et non plus avec les points, comme c'était le cas depuis 1973. Les coureurs de l'équipe en tête portent une casquette jaune (représentée dans les classements par l'icône Leader du classement par équipes  à côté du nom de l'équipe)[17],[18].

Classement par équipes[15]
  Équipe Pays Temps
1re PDM-Ultima-Concorde Leader du classement par équipes  Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas en 263 h 19 min 48 s
2e Reynolds-Banesto Drapeau de l'Espagne  Espagne + min 19 s
3e Z-Peugeot Drapeau de la France  France + 44 min 22 s
4e Super U-Raleigh-Fiat Drapeau de la France  France + 51 min 26 s
5e RMO Drapeau de la France  France + h 12 min 19 s
6e Helvetia-La Suisse Drapeau de la Suisse  Suisse + h 15 min 26 s
7e Toshiba-Kärcher-Look Drapeau de la France  France + h 41 min 4 s
8e Café de Colombia Drapeau de la Colombie  Colombie + h 48 min 6 s
9e BH Drapeau de l'Espagne  Espagne + h 51 min 9 s
10e Paternina Drapeau de l'Espagne  Espagne + h 5 min 12 s

Évolution des classements

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Évolution des leaders des classements par étape[19],[20]
Étape Vainqueur Classement général
Leader du classement général 
Classement par points
Leader du classement par points 
Classement de la montagne
Leader du classement du meilleur grimpeur 
Classement du combiné
Leader du classement du combiné 
Classement des sprints intermédiaires
Leader du classement des sprints 
Classement du meilleur jeune Classement par équipes
Leader du classement par équipes 
Prix de la combativité
P Erik Breukink Erik Breukink Erik Breukink Mauro Gianetti Charly Mottet non décerné Peter Stevenhaagen Super U-Raleigh-Fiat non décerné
1 Acácio da Silva Acácio da Silva Acácio da Silva Acácio da Silva Acácio da Silva Søren Lilholt Søren Lilholt Carrera Jeans-Vagabond Søren Lilholt
2 Super U-Raleigh-Fiat Super U-Raleigh-Fiat
3 Raúl Alcalá Thierry Claveyrolat John Talen Raúl Alcalá
4 Jelle Nijdam Søren Lilholt Søren Lilholt
5 Greg LeMond Greg LeMond Acácio da Silva Gérard Rué
6 Joël Pelier
7 Etienne De Wilde Sean Kelly
8 Martin Earley
9 Miguel Indurain Miguel Indurain Sean Kelly
10 Robert Millar Laurent Fignon Gert-Jan Theunisse Søren Lilholt Fabrice Philipot PDM-Ultima-Concorde
11 Mathieu Hermans Sean Kelly
12 Valerio Tebaldi Reynolds-Banesto
13 Vincent Barteau Charly Mottet
14 Jelle Nijdam
15 Steven Rooks Greg LeMond
16 Pascal Richard
17 Gert-Jan Theunisse Laurent Fignon Steven Rooks
18 Laurent Fignon Laurent Fignon PDM-Ultima-Concorde
19 Greg LeMond Steven Rooks Laurent Fignon
20 Giovanni Fidanza
21 Greg LeMond Greg LeMond
Classements finals Greg LeMond Sean Kelly Gert-Jan Theunisse Steven Rooks Sean Kelly Fabrice Philipot PDM-Ultima-Concorde Laurent Fignon

Liste des coureurs

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Reynolds-Banesto
PDM-Ultima-Concorde
Kelme
Helvetia-La Suisse
Super U-Raleigh-Fiat
Café de Colombia
Z-Peugeot
BH
Panasonic-Isostar
Hitachi-VTM
7 Eleven-American Airlines
Paternina
Carrera-Vagabond
R.M.O.
ADR-Agrigel
Fagor-MBK
Histor-Sigma
Chateau d'Ax
Toshiba-Kärcher-Look
Domex-Weinmann
Superconfex-Yoko
TVM-Yoko

NP: non-partant; A: abandon en cours d'étape; E : éliminé; HD: hors délai.

Notes et références

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  1. L'Equipe raconte , La Grande histoire du Tour de France, 1989-1990 Incroyable Lemond, Introduction : Huit secondes pour l'éternité, page 6, volume 28, éditions L'Equipe/Cobra, octobre 2011
  2. « sport365.fr/carnet-laurent-fig… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. Titre du magazine mensuel Vélo Magazine d’août 1989
  4. « Selon son entourage, il avait mal lu l'heure sur sa montre-bracelet, celle-ci munie d'un cadran où n'apparaissaient pas les minutes. En plus, il avait mal interprété le geste par lequel son mécanicien l'invitait à gagner la plateforme du départ et, plutôt que de s'approcher en hâte, car le temps pressait, il avait tourné les talons ». Source : Pierre Chany, Thierry Cazeneuve, La fabuleuse histoire du Tour de France, La Martinière, , p. 121.
  5. « Mémoire du cyclisme », sur memoire-du-cyclisme.eu (consulté le ).
  6. a et b D’après Fignon dans Nous étions jeunes et insouciants, Grasset, 2009
  7. [1]
  8. Vidéo des derniers kilomètres
  9. [2]
  10. [3]
  11. « 76ème Tour de France 1989 » [« 76th Tour de France 1989 »] [archive du ], Mémoire du cyclisme (consulté le )
  12. (nl) « Tour de France », Leeuwarder Courant,‎ (lire en ligne)
  13. (nl) « Alleen champagne is populairder dan het spektakel Tour de France » [« Only champagne is more popular than the Tour de France spectacle »], NRC Handelsblad,‎ (lire en ligne)
  14. « The history of the Tour de France – Year 1989 – Stage 21 Versailles > Paris » [archive du ], sur Tour de France, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  15. a b c d e et f (nl) « Uitslagen » [« Results »], Het Parool,‎ (lire en ligne)
  16. Martin 1989, p. 125.
  17. van den Akker 2018, p. 148.
  18. Nauright et Parrish 2012, p. 455.
  19. Martin 1989, p. 122–123.
  20. (nl) Pieter van den Akker, « Informatie over de Tour de France van 1989 » [« Information about the Tour de France from 1989 »] [archive du ], sur TourDeFranceStatistieken.nl (consulté le )

Bibliographie

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  • (en) Pieter van den Akker, Tour de France Rules and Statistics : 1903–2018, Self-published, , 236 p. (ISBN 978-1-7939-8080-9, lire en ligne)
  • Pierre Martin (Avec les contributions de : Sergio Penazzo, Dante Baratino, Daniel Schamps, Cor Vos), Tour 89: The 1989 Tour of Italy and Tour de France, Keighley, UK, Kennedy Brothers Publishing, (OCLC 810684546)
  • (en) John Nauright et Charles Parrish, Sports Around the World : History, Culture, and Practice, vol. 2, Santa Barbara, CA, ABC-CLIO, (ISBN 978-1-59884-300-2, lire en ligne)

Liens externes

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