Terry Moore (actrice)
Terry Moore est une actrice américaine née le à Los Angeles (Californie.
Nom de naissance | Helen Luella Koford |
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Naissance |
Los Angeles (Californie) (États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Profession | Actrice |
Films notables |
Monsieur Joe (1949) Reviens petite Sheba (1952) |
Elle est parfois créditée sous divers autres pseudonymes : Jan Ford, Judy Ford, ou sous son nom de naissance, Helen (Luella) Koford.
Elle fut nommée aux Oscars pour son rôle dans un succès de l'époque intitulé Reviens petite Sheba (1952), produit par les studios Paramount Pictures.
Elle est la mère de l'acteur Grant Cramer (en).
Biographie
modifierNée Helen Luella Koford, elle grandit dans une famille de Mormons, à Los Angeles[1].
Enfant, elle a de petits rôles souvent non crédités au générique, dans plusieurs grands films, dont : Howard le révolté avec Cary Grant, Enfants en exil avec Roddy McDowall, Fantômes déchaînés avec Laurel et Hardy, ou encore Le Fils de Lassie.
Sa carrière prend son envol lorsque le studio Columbia Pictures lui font signer un contrat à long terme. Elle tient alors le rôle principal dans la comédie Sa dernière foulée (The Return of October, 1948) avec Glenn Ford. Son personnage dans le film s’appelant Terry Ramsey, elle décide que son nom de scène sera désormais Terry Moore[2].
En 1949, le studio RKO l'emprunte pour jouer dans Monsieur Joe, un film sur un gorille géant. Le film remporte l'Oscar pour Meilleurs effets visuels. L'année suivante, le réalisateur George Pal lui donne un second rôle dans la comédie familiale The Great Rupert (1950) au côté de l'humoriste Jimmy Durante[3].
En 1952, elle est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation de Marie Buckholder dans Reviens petite Sheba (1952), avec, pour co-stars, Burt Lancaster et Shirley Booth.
Terry Moore est invitée dans des émissions télévisées telles que : The Ford Television Theatre.
Elle fait la couverture du magazine Life du 6 juillet 1953 avec la légende suivante : « Le sexy garçon manqué d'Hollywood »[4],[5]
Vie privée
modifierTerry Moore épouse, en 1951, la star du football américain Glenn Davis. Ils divorcèrent l'année suivante. Un mariage ultérieur avec Eugene McGarth en 1956 dure trois ans. Un an après, elle épouse Stuart Cramer après que celui-ci eût divorcé de l'actrice Jean Peters[6]. Le couple donne naissance à deux enfants : Stuart Cramer IV et le futur acteur Grant Cramer (en), avant de divorcer en 1972. En 1979, Terry Moore prétend avoir épousé Richard F. Carey au Mexique, lequel aurait quelques jours après le mariage, après avoir lui avoir escroqué son argent, et celui d'autres personnes[7]. Elle se remarie en 1992 avec Jerry Rivers jusqu'à la mort de ce dernier en 2001.
Après une longue période d'oubli, Terry Moore revient dans l'actualité au milieu des années 1970 en affirmant avoir secrètement épousé Howard Hughes sur un yacht dans les eaux internationales au large du Mexique en 1949[8]. L'actrice prétend n'avoir jamais divorcé et réclame une part de la fortune du milliardaire après son décès en 1976. Ses réclamations aboutissent en 1984 : elle obtient le versement d'une indemnité par le "Trust Hughes" chargé de gérer l'héritage du magnat. Les termes de l'accord restant secrets, on ignore le montant de la somme versée en échange de l'abandon de poursuites judiciaires.
Filmographie partielle
modifier- 1944 : Depuis ton départ (Since You Went Away) de John Cromwell
- 1945 : Le Fils de Lassie (Son of Lassie) de S. Sylvan Simon
- 1947 : The Devil on Wheels de Crane Wilbur
- 1949 : Monsieur Joe (Mighty Joe Young) d'Ernest B. Schoedsack
- 1950 : The Great Rupert d'Irving Pichel
- 1951 : Two of a Kind d'Henry Levin
- 1951 : Les Pirates de la Floride (The Barefoot Mailman) d'Earl McEvoy
- 1952 : Reviens petite Sheba (Come Back, Little Sheba) de Daniel Mann
- 1953 : Le Cirque en révolte (Man on a Tightrope) d'Elia Kazan
- 1953 : Tempête sous la mer (Beneath the 12-Mile Reef) de Robert D. Webb
- 1953 : Capitaine King (King of the Khyber Rifles) d'Henry King
- 1955 : Papa longues jambes (Daddy Long Legs) de Jean Negulesco
- 1956 : Le Temps de la colère (Between Heaven and Hell) de Richard Fleischer
- 1957 : Les Plaisirs de l'enfer (Peyton Place) de Mark Robson
- 1959 : Les Déchaînés (A Private's Affair) de Raoul Walsh
- 1960 : Les Jeunes Terreurs (Platinum High School) de Charles F. Haas
- 1960 : Why Must I Die? de Roy Del Ruth
- 1965 : Quand parle la poudre (Town Tamer) de Lesley Selander
- 1965 : Les Éperons noirs (Black Spurs) de R. G. Springsteen
- 1966 : La Loi des hors-la-loi (Waco) de R. G. Springsteen
- 1989 : Going Overboard de Valerie Breiman
- 1998 : Mon ami Joe (Mighty Joe Young) de Ron Underwood
Notes et références
modifier- « Terry Moore » [[https:/ /web.archive.org/web/20221217213224/https://projects.latimes.com/hollywood/star-walk/terry-moore/index.html archive du ]], sur Los Angeles Times
- Terry Moore, Starlet Soon to Be Unveiled, Proves to Be Personable, Piquant Mimic, Edwin Schallert Los Angeles Times du 19 octobre 1947 : C1.
- Elia Kazan pour réaliser « Port d'entrée » ; "Terry Moore Wins Bright Lead", Edwin Schallert". Los Angeles Times du 21 octobre 1949 : B9.
- « Hollywood's sexy tomboy »
- Marvel Chronicle A Year by Year History, Dorling Kindersley, (ISBN 978-0-756-64123-8), « 1950s », p. 51
- Howard Hawks : Le renard gris d'Hollywood, Grove Press, (ISBN 978-0-8021-3740-1, lire en ligne), p. 659
- « "Actress Terry Moore wins part of Hughes' wealth" », The Telegraph, (lire en ligne)
- « Howard Hughes Kept Scores of Secrets, and Terry Moore Claims She Was One of Them », sur People.com, (consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :