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Stupeflip

groupe de musique français

Stupeflip est un groupe de musique français. Il est formé en 2000 par Julien Barthélémy (fils du peintre Gérard Barthélémy et d'une mère psychanalyste[4]), Stéphane Bellenger et Jean-Paul Michel. Le style musical du groupe explore des genres comme le hip-hop, le punk, la musique électronique et la pop. Ils publient deux albums au début des années 2000 (Stupeflip en 2003 et Stup Religion en 2005) chez Bertelsmann Music Group avant de devenir indépendants en 2010.

Stupeflip
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Stupeflip au festival de Dour (2003).
Informations générales
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Hip-hop[1], musique électronique[2], pop[2], rap hardcore[2], rock indépendant, trip hop
Années actives Depuis 2000[3]
Labels Bertelsmann Music Group (2003–2006), Etic System (2010-2017), Dragon Accel (Depuis 2022)
Site officiel www.stupeflip.com
Composition du groupe
Membres Julien Barthélémy
Stéphane Bellenger
Jean-Paul Michel
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Logo de Stupeflip.

Après The Hypnoflip Invasion en 2011, le groupe lance un financement participatif en 2016 pour produire leur quatrième album, Stup Virus. 428 000  sont collectés sur un objectif de 40 000 , ce qui en fait la levée de fonds la plus importante en Europe pour un groupe de musique[5].

Chaque musicien du groupe a plusieurs pseudonymes et interprète plusieurs personnages faisant partie du « C.R.O.U. », entité mystérieuse aux objectifs incertains dont la mythologie et l'univers singuliers sont développés au fil des albums, notamment dans des pistes servant de liens entre les morceaux principaux.

Biographie

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Débuts

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En 2000, Stéphane Bodin, du groupe Bosco, fait tourner dans Paris la maquette de son voisin de palier Julien Barthélémy[6],[2]. Le , Stupeflip entre en studio pour transformer l’objet en CD promotionnel[7]. Celui-ci est composé notamment du titre Stupeflip et de Comme les zot' ; Barthélémy signe les textes et musiques ainsi que la pochette sous le pseudonyme de « King Ju ». Michel Plassier est le manager du groupe[8]. Ils donnent leur premier concert le aux Effervessonnes[9].

Ils signent une licence sur Vorston & Limantell, un label créé par BMG et, alors que le titre Je fume pu d’shit passe déjà sur les radios, ils sortent le leur premier album, Stupeflip. Dans la lignée du maxi, l'album est un mélange de riffs énervés à la Bérurier noir, de beats hip-hop, de punk californien, de ritournelles de variété (inspirées par la pop française des années 1980) et de bruits bizarres[10]. Les paroles, souvent provocatrices, sont tantôt rappées, souvent braillées, parfois chantées. Stupeflip gagne en notoriété, cultivant l’auto-parodie dans une importante campagne de promotion (MCM, Oui FM, Thierry Ardisson[11]). Pendant ses concerts, le groupe a pour habitude d'insulter son public. Plus tard, King Ju expliquera que cette démarche avait pour but de se démarquer[12]. Le concept de la tournée est le « grand rien »[13].

L'album Stup religion sort le , reprenant la formule du premier album en prolongeant leur univers : humour de mauvais goût, riffs provocateurs, et paroles parfois absurdes à première vue, mais qui peuvent également cacher un sens bien plus fort

Les paroles du groupe sont d'apparence incongrues mais proposent une critique sociale éloignée de la superficialité (elle est d'ailleurs souvent singée par le groupe) avec des thèmes tout ce qu'il y a de plus sérieux tels que :

le harcèlement scolaire, notre rapport aux animaux, l'inaction de la population quand elle constate une injustice, une pensée conformiste, un capitalisme avilissant, entres autres thèmes.

Le groupe a aussi créé des personnages avec des chemins de vie parsemées d'évènements dramatiques pour donner plus de profondeur, teintée de cynisme, sur les thèmes abordés.

. L'album passe assez inaperçu tant au niveau du grand public que des milieux spécialisés et ce à cause d'une promo assez timide de la part de leur maison de disque. Il s'ensuit une série de concerts à travers toute la France, où l'univers créé sur les albums est transposé sur scène avec jeux de lumières, ambiances fantomatiques et costumes, tournant autour du thème de la « religion du stup »[14].

Après BMG

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En 2006, BMG décide de rompre le contrat à la suite des ventes assez faibles de Stup religion. Le manager de Stupeflip se lance alors dans un long procès[8] pour non-respect de contrat, finalement gagné par la maison de disques, aboutissant au retrait des albums encore en rayons dans les magasins.

Des featurings apparaissent sur internet (Simone elle est Bonne, Ed wood is dead). En 2007, une association voit le jour avec le couturier et créateur Jean-Charles de Castelbajac[15] pour l'exposition Gallierock, King Ju ayant créé tout l'aspect musical et sonore de l'exposition ainsi que le thème musical principal. King Ju enregistre le titre Torture avec Lofofora sur l'album Mémoire de singes dont il réalise également la pochette[16].

Au RMI pendant 4 ans[17], King Ju est contraint d'être professeur de dessin en banlieue parisienne[18]. De son côté, Cadillac (Stéphane Bellenger) incarne le personnage de Bruno Candida, avec lequel il détourne des discours d'hommes politiques dans des vidéos[19].

Autoproduction

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Un DVD est publié le (contenant notamment un film de 50 minutes et 40 minutes de live du groupe) dans le but de financer un troisième album. The Hypnoflip Invasion sort le [1] sous un nouveau label, Etic System. La tournée qui suit passe par l'Olympia[20]. Le sort Terrora !!, ce nouvel EP contient six titres et un DVD live issu de la tournée Hypnoflip Invasion. Il est suivi d'une nouvelle série de concerts[21]. Les musiciens du groupe Karl BANG! ainsi que le DJ Docteur Vince (présent sur les 3 derniers albums) participent à ces deux tournées. En 2013 et 2014, King Ju (Julien Barthélémy) compose la musique du film Parenthèse de Bernard Tanguy[22].

En , le groupe recourt au financement participatif pour financer son nouvel album, Stup Virus, dont la date est prévue au . Un objectif de 40 000  est fixé sur Ulule. La campagne se clôt avec 427 972  récoltés, dont 145 000  en seulement 48 heures, soit le record européen de levée de fonds sur Internet pour un groupe de musique[23],[24],[25],[26]. Le groupe organise un spectacle pour remercier les contributeurs du financement participatif, la Flip Party[27]. La fête est organisée dans un lieu secret le samedi [27] et aurait duré plus de 8 heures.

Cadillac entame une carrière solo en 2018 et sort un premier album, Originul, le , sous le même label Etic System. Quant à Jean-Paul Michel, celui-ci reprend le pseudonyme de « M.C. Salò » pour une carrière solo avec l'album Sybilline sorti en 2019[28] ainsi que d'autres groupes plus confidentiels comme Tatapoom ou Le Nom du Groupe.

En 2022, le groupe annonce la sortie d'un nouvel album, Stup Forever, qui est cette fois-ci mixé par King Ju lui-même, contrairement à l'album précédent où il avait fait appel au Studio Ferber de Renaud Letang. L'album sort le , sous un nouveau label, Dragon Accel[réf. nécessaire].

Univers

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Pendant et entre les chansons, dans les nombreux interludes, le groupe développe son univers : l'écoute des albums contient également une histoire mythique, celle du « C.R.O.U. ». Telle que présentée, c'est une organisation mystérieuse « formée en 1972 », dont le but est défini en ces termes : « Terroriser la population et, par là même, instaurer une nouvelle ère : l’ère du Stup[N 1] ». Stupeflip ne serait que la partie visible du C.R.O.U.[29].

Le Stup semble se distinguer en trois ères, évoquées au fil des albums.

« Après la sortie du 25 velter 1979 du grand tube maintenant reconnu dans toute la région Sud Je fume pu d'shit, Fabien Pollet, le porte parole du C.R.O.U., trouve la mort dans des circonstances mystérieuses. Stup, le patron de la menuiserie, fou de chagrin, commence à écouter de la musique très fort, et crée ainsi la Première Ère du Stup. À cette époque, Rascar-Capac, plus connu maintenant sous le pseudonyme de King Ju, ne sait pas encore qu'il engendrera, à force de travail et d'obstination, la Deuxième Ère du Stup[N 2]. »

Thèmes et costumes

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Certains thèmes sont récurrents, tels 72.8 Radio Flip, le « mystère au chocolat », le « gang des motards », la « menuiserie », le « culte Stupeflip »[30], ainsi que quelques évocations de Mylène Farmer, qui ne marquent pas une réelle admiration pour cette dernière, mais plutôt pour les claviers de Laurent Boutonnat[31]. La période de l'enfance est abordée au travers des titres L'Enfant fou sur l'album Stup religion et Le Spleen des petits sur l'album The Hypnoflip Invasion. Sur scène, le groupe utilise des masques ; King Ju porte également une cagoule. Il a souvent un nounours accroché au bras. Il porte aussi tout le temps un tee-shirt portant l'inscription d'une écriture saccadée et sale « Bien pensant ».

Sujets psychiques et sociaux

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King Ju rapporte en interview avoir été décrit comme « autiste léger »[15]. Il évoque de manière récurrente ses difficultés d'intégration sociale passées, que ce soit en milieu scolaire dans « L'Enfant Fou »[32] ou « Le Spleen des petits »[33] et plus récemment dans « Vengeance!!! » , ou en milieu professionnel dans « À bas la hiérarchie »[34] ou « Annexion de la Région Sud »[35].

Dans le titre « La Menuiserie », le personnage du second couplet joue une négociation sur un séjour en hôpital psychiatrique, il évoque notamment son aversion pour l'administration contrainte de barbituriques[36]. Dans le clip, on voit également King Ju mimer une séquence de déplacement proche de l'hypotonie ou de la catatonie[37].

Cadillac décrit la musique comme « un second souffle dans lequel il se défend de ses outrages »[8].

Les textes de Julien Barthélémy font également des références ponctuelles sinon récurrentes aux drogues. Le cannabis est très régulièrement évoqué, mais on entend aussi des références occasionnelles au PCP, à son refus des drogues plus dures[38] ou aux traumas liés à la consommation d'alcool de son père[39].

Vivant de nombreuses années au RSA dans son logement du XIIIe arrondissement de Paris, il fait de rares évocations de la précarité. Dans la situation qu'il évoque au sein du morceau Visions, il mentionne devoir « accepter les boulots pourris, même avec des trajets de deux heures / genre Boissy-Saint-Léger »[39].

Sur le plan politique, King Ju ne se dit « pas du tout d’extrême gauche », mais cependant « à gauche par défaut », mais « pas politisé »[8].

Style et influences

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Stupeflip a des influences variées. Leur premier album est un mélange de riffs énervés à la Bérurier noir[8], de samples hip-hop, de punk, de ritournelles de variété (inspirées par la pop française des années 1980) et de bruits bizarres.

Les paroles sont rappées ou parfois chantées. L'une des originalités des flows de King Ju et Cadillac est leur tendance à crier leurs paroles. Ces paroles scandées et hurlées alternent avec des pistes sur lesquelles King Ju débite de façon monotone et douce son texte, ou des interludes narratifs[réf. nécessaire].

King Ju est fan de The Residents[40], groupe de musique expérimentale, mais également de Ol' Dirty Bastard du Wu-Tang Clan, du hip-hop horrorcore[41] et de l'album Home Invasion du rappeur Ice-T[8]. Il est également un fan de groupes de rap français des années 1990 comme Suprême NTM et IAM ainsi que Booba, mais il apprécie aussi beaucoup la chanson Amoureux solitaires interprétée par Lio et produite par Jacno. Outre Jacno, King Ju dit également être un admirateur d'Alain Bashung[8] ou encore de Boby Lapointe[42].

La diversité des références citées, incluant des éléments éloignés du hip-hop tels que le Requiem de Fauré, ont pour point commun les boucles, « les trucs linéaires, sans break », dixit King Ju[8]. Outre les genres contemporains et les synthétiseurs, quelques samples de musique classique sont utilisés, tels que Ouverture 1812 de Piotr Ilitch Tchaïkovski ou par l'ouverture de Der Freischütz de Weber[43]. Le travail de montage des boucles est fait par King Ju, sous le logiciel Logic Audio à partir de 2011[44].

Discographie

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Albums studio

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Bande originale

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Classements

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Année Single Certifications Classement Meilleure
position
2002 Je fume pu d'shit Drapeau de la France  France (SNEP)[45] 95
2011 Stupeflip vite!!! Drapeau de la France  France : Disque d'or  Or[46] Drapeau de la France  France (SNEP)[45] 135
2017 The Antidote Drapeau de la France  France : Disque d'or  Or[46]
Année Album Certifications Classement Meilleure
position
Semaines dans
le classement
2003 Stupeflip Drapeau de la France  France (SNEP)[47] 40 9
2005 Stup religion Drapeau de la France  France (SNEP)[47] 42 4
2011 The Hypnoflip Invasion Drapeau de la France  France : Disque d'or  Or[46] Drapeau de la France  France (SNEP)[47] 42 10
2012 Terrora !! Drapeau de la France  France (SNEP)[47] 42 3
2017 Stup Virus Drapeau de la France  France : Disque d'or  Or[46] Drapeau de la France  France (SNEP) [48] 8 6
2022 Stup Forever Drapeau de la France  France (SNEP) [49] 5
2011 Stupeflip (maxi) Drapeau de la France  France (SNEP)

Références

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  1. Cette affirmation peut être entendue dans plusieurs chansons du groupe, comme Stup Danse, Annexion de la région sud, La Religion du stup, Stup Monastère ou Présentation du Crou.
  2. Citation des éléments narratifs de Création de la deuxième ère du Stup, sur l'album Stupeflip.

Références

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  1. a et b Masterludo, « The hypnoflip invasion: celui-là ta belle mère l'a pas en cd », sur viedegeek.fr, (consulté le ).
  2. a b c et d Sébastien Marti, « Les épouvantables épouvantails », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  3. « Les samples classiques de Stupeflip », sur radiofrance.fr, (consulté le ).
  4. « Interview Stupeflip France Inter », (consulté le )
  5. Gilles Renault, « Champion d'Europe du crowfunding ? », sur next.liberation.fr, (consulté le ).
  6. Philippe Massif, « Casseur de hype », Technikart, vol. hors-série, Dansons sous les bombes, no 8,‎ , p. 94-95 (lire en ligne).
  7. Fred Delforge, « Critique du CD promotionnel Stupeflip », sur zicazic.com, (consulté le ).
  8. a b c d e f g et h Bester, « Stupeflip, le côté obscur de la farce », sur gonzai.com, (consulté le ).
  9. Julien Bergognon, « Aux Effervessonne, la musique est bonne », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  10. Stupeflip - Régions fédérées (feat M.c. Salò) (Audio), Stupeflip Officiel (, 7:33 minutes), consulté le
  11. [vidéo] Tout le monde en parle, de Serge Khalfon, 25 janvier 2003 [présentation en ligne], 3'. « Interview non préparée. »
  12. Yann Guillou, « King Ju de Stupeflip : "Je déteste les concerts et le côté bêtes de foire" », sur concertlive.fr, (consulté le ).
  13. L'art-Scène, « Interviews de stupeflip », sur stupeflip95.skyrock.com, (consulté le ).
  14. Stupeflip - Paléo Festival Nyon - 2013, Stupeflip Officiel (, 54:27 minutes), consulté le
  15. a et b Thomas Carrié, « Allez tous vous faire foutre », sur street-tease.com, (consulté le ).
  16. Fred, « Interview Lofofora », sur shootmeagain.com, (consulté le ).
  17. Lenore, « Interview à la Menuiserie », sur french-metal.com, (consulté le ).
  18. Yves Tradoff, « Le grain de sable dans la machine », sur discordance.fr, (version du sur Internet Archive).
  19. Frédéric Potet, « Votez Bruno Candida! », sur saintpierredescorps.blog.lemonde.fr, (consulté le ).
  20. « Deux Bataclan complets et un Olympia en novembre », sur musique.jeuxactu.com, (consulté le ).
  21. Damien Rodrigues, « Tournée 2012 », sur lordofrock.net, (consulté le ).
  22. Benoit Basirico, « Parenthèse - la BO / Musique de Julien Barthélémy (Stupeflip) », sur cinezik.org (consulté le ).
  23. Jack, « Stupeflip est-il en train de faire le braquage de l’année ? - », sur Jack, (consulté le ).
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  25. « Stupeflip. Nouvel Album. 3 mars 2017 », sur Ulule, (consulté le ).
  26. Morane Aubert, « Stupeflip est de retour et lance une cagnotte pour financer son album », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  27. a et b Jacques Simonian, « On a passé la nuit à la Flip Party de Stupeflip, et ça valait quand même le crou d'y aller », Les Inrocks,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « M.c. Salò - Sybilline - chronique », sur COREandCO webzine, (consulté le )
  29. [vidéo] « « Interlude - Olympia 2003 » », sur YouTube. Enregistré le 29 octobre 2003. Consulté le 11 novembre 2016.
  30. « Interview - Stupeflip », sur cosmichiphop.com, (consulté le ).
  31. [vidéo] « « Stupeflip en interview pour The Hypnoflip Invasion au Festival Marsatac » », sur YouTube. Passage à min 47 s. Mis en ligne le 30 septembre 2011. Consulté le 11 mai 2014.
  32. « Stupeflip - L'Enfant Fou », sur Genius (consulté le )
  33. « Stupeflip - Le Spleen des Petits », sur Genius (consulté le )
  34. « Stupeflip - À Bas la Hiérarchie », sur Genius (consulté le )
  35. « Stupeflip - Annexion de la Région Sud », sur Genius (consulté le )
  36. « Stupeflip - La Menuiserie », sur Genius (consulté le )
  37. [vidéo] Stupeflip, « Stupeflip - La Menuiserie, 3:28 », sur YouTube, (consulté le )
  38. « Stupeflip - Strange Traps », sur Genius (consulté le )
  39. a et b « Stupeflip - Visions », sur Genius (consulté le )
  40. L'opéra des dieux, « Retranscription Interview Radio Campus Clermont-Ferrand », sur technikrad.chez.com, (consulté le ).
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  42. « Stupeflip : la bande-son de notre interview en 10 morceaux », sur Les Inrocks (consulté le ).
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  47. a b c et d « Stupeflip », sur lescharts (consulté le ).
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  49. « Top Albums », sur SNEP (consulté le )

Voir aussi

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Liens externes

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