Région de Gao
La région de Gao est la septième région administrative malienne, et ce, depuis le 7 juin 1960. Située à l'est du pays. elle s’étend sur 94 484 km2 et son chef-lieu est la ville de Gao. En 2011, lors de l'établissement de nouvelles régions, elle passe d'une superficie de 40 020 km2 à son aire actuelle, au profit des régions de Ménaka.
Région de Gao | |
Administration | |
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Pays | Mali |
Chef-lieu | Gao |
Cercles[1] | Gao, Bourem d'Ansongo,
Almostrat, Bamba, Ouattagouna, Soni-Aliberés, Djebock, Talataye, Tessit, N'Tillit, Gabéro, Ersané, Tabankort, Tin-Aoukére, et Kassambéré |
Code | 07 |
Démographie | |
Population | 727 517 hab. (2022) |
Densité | 7,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 17° 05′ 55″ nord, 0° 21′ 05″ est |
Superficie | 9 484 600 ha = 94 846 km2 |
Localisation | |
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Géographie
modifierLa région de Gao est limitrophes trois régions malienne à l'est par la région de Ménaka, au sud par le Niger, au nord par la région de Kidal, à l’ouest par la région de Tombouctou.
La région de Gao compte 4 forêts classées couvrant une superficie de 4 020 ha[2].
Dans la région sont situées la réserve partielle de faune d'Ansongo Ménaka et deux zones d’intérêt cynégétique (Tidermène-Alata et Inékar)[3].
Hydrographie
modifierLa région est située dans le bassin versant du fleuve Niger, elle est traversée par le fleuve Niger.
Démographie et population
modifierLa région compte 544 120 habitants en 2009[4].
La population a été multipliée par près de 1,4 depuis 1998, soit un taux d'accroissement moyen annuel de 3,0 % entre 1998 et 2009. Le cercle d'Ansongo a connu la plus forte augmentation de la population (+58 %) suivi par ceux de Gao et Bourem (respectivement +40 % et +35 %).
Les femmes représentent 49,8 % de la population.
La région de Gao est devenue, au fil des mouvements migratoires, pluri-ethnique, composée notamment de :
Transport et économie
modifierLe , le président Amadou Toumani Touré a posé la première pierre du barrage de Taoussa dans le cercle de Bourem. Ce barrage est la composante principale d’un projet, dont le coût estimatif est de 142 milliards de francs CFA, qui prévoit également des ouvrages annexes, une route d’accès de 130 km entre le site du barrage et Gao via Bourem, une centrale électrique de 25 MW, un réseau d’énergie électrique desservant les villes de Bourem, Gao et Bamba et des aménagements hydro-agricoles avec 185 000 hectares de terre aménagée[5].
Histoire
modifierLa région de Gao est créée par une ordonnance du [6].
En 2011, un redécoupage administratif est initié par le président Amadou Toumani Touré. Le , le gouvernement adopte un projet de loi portant création des circonscriptions, cercles et arrondissements des régions de Tombouctou, Taoudénit, Gao et Ménaka. L'ancien Cercle de Ménaka qui appartenait à la région de Gao devient la région de Ménaka[7].
Histoire récente
modifierLa région subit depuis 2012 la guerre du Mali; avec une certaine activité de différents groupes[8].
Culture
modifierSubdivisions administratives
modifierLa région de Gao comprend quatre cercles (Ansongo, Bourem, Gao et Ménaka), qui regroupent 24 communes.
Après l'adoption de la loi créant la région de Ménaka, la région de Gao sera constituée par[7] :
- le cercle de Gao comprenant les Arrondissements de Gao central, Djébock, Haoussa–Foulane, N’Tillit, Tin-Aouker et Wabaria,
- le cercle d'Almoustrat comprenant les Arrondissements de Almoustrat central, Agharous, Ersane, M’Beikit Ljoul et Tabankort,
- le cercle d'Ansongo comprenant les Arrondissements de Ansongo central, Ouattagouna, Talatatye et Tessit,
- le cercle de Bourem comprenant les Arrondissements de Bourem central, Bamba et Téméra.
Notes et références
modifier- Loi N°99-035 du 10 août 1999 portant création des collectivités territoriales de cercles et de régions
- Forêts classés de Djidara, Zindiga, Baria, Mozonga. République du Mali, Ministère de l’Environnement, Direction nationale de la conservation de la nature, Rapport annuel d’activités 2007, Bamako, janvier 2008, annexe 1
- République du Mali, Ministère de l’Environnement, Direction nationale de la conservation de la nature, Rapport annuel d’activités 2007, Bamako, janvier 2008, annexe 1
- Résultats provisoires du Recensement général de la population et de l'habitat 2009
- Chahana Takiou, Pose de la première pierre du barrage de Taoussa par ATT ce samedi : Le développement véritable du Nord a enfin commencé, 22 septembre, 1er février 2010 [1]
- Ordonnance No 77-44/CMLN portant réorganisation territoriale et administrative de la République du Mali cité par Kô Samaké, Modibo Keïta, Recherche sur l’Historique de la Décentralisation au Mali : De la Période Coloniale à la 3e République, Penser pour agir.org, 7 février 2006 [2]
- Gouvernement du Mali, « Conseil des Ministres du 14 décembre 2011 », journaldumali.com,
- (en) « CTD », sur connecting-in-times-of-duress.nl (consulté le ).