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Prix du Meilleur Livre étranger

prix littéraire français attribué chaque année à un roman et à un essai en langue étrangère

Le prix du Meilleur Livre étranger Sofitel est un prix littéraire qui récompense chaque année un roman et un essai publiés à l’étranger et traduits en français.

Histoire et organisation

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Créé en 1948, autour d'un groupe amical et informel de directeurs littéraires de maisons d’édition, le prix du Meilleur Livre étranger a été un des premiers à s'intéresser aux livres traduits en français. Son fondateur est Robert Carlier, avec son ami André Bay. Depuis 2011, le prix est soutenu par Sofitel et est décerné dans un des hôtels de la collection, dont le Sofitel Paris Le Faubourg[1],[2]. Les délibérations du jury ont lieu à la Brasserie Lipp.

Le jury a réuni, au cours de son histoire, des critiques et éditeurs tels que : Jean Blanzat, Pierre-François Caillé, Paul Flamand, Maurice Nadeau, Armand Pierhal, Raymond Queneau, Albert-Marie Schmidt, Guy Tosi, Catherine Enjolet, Daniel Arsand, Gérard de Cortanze, Joël Schmidt, Christine Jordis, Jean-Claude Lebrun, Anne Freyer, Joëlle Losfeld, Alexis Liebaert, Nathalie Crom, Anne-Marie Métailié et Manuel Carcassonne[1],[3].

Prix du Meilleur Livre étranger

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Roman ou poésie

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  • 1963 : Oscar Lewis, Les Enfants de Sanchez (Gallimard), traduit de l'anglais par Céline Zins
  • 1964 : Robert-Marie Grant, La Gnose et les origines chrétiennes (Seuil)
  • 1965 : John Cowper Powys, Autobiographie (Gallimard)
  • 1966 : Jerzy Kosinski, L'Oiseau bariolé (Flammarion), traduit de l'anglais par Maurice Pons
  • 1967 :
  • 1968 :
  • 1969 :
  • 1970 :
  • 1971 :
  • 1972 :
  • 1973 :
  • 1974 : Andreï Siniavski sous le pseudonyme d'Abram Tertz, Une voix dans le chœur (Seuil), traduit du russe par Alfreda Aucouturier et Michel Aucouturier
  • 1975 :
  • 1976 :
  • 1977 : Mario Praz, La Chair, la Mort et le Diable. Le romantisme noir (Denoël), traduit de l'italien par Constance Thompson Pasquali
  • 1978 :
  • 1979 :
  • 1980 :
  • 1981 :
  • 1982 : Giordano Bruno Guerri, Malaparte (Denoël), traduit de l'italien par Valeria Tasca
  • 1983 :
  • 1984 :
  • 1985 :
  • 1986 : Margarete Buber-Neumann, Milena
  • 1987 : Benedetta Craveri, Madame du Deffand et son monde (Seuil)
  • 1988 :
  • 1989 :
  • 1990 : Claudio Magris, Danube (Gallimard) (titre original : Danubio), traduit de l'italien par Jean et Marie-Noëlle Pastureau
  • 1991 :
  • 1992 : Roberto Calasso, Les Noces de Harmonie et Cadmos (Gallimard) (titre original : Le nozze di Cadmo e Armonia), traduit de l'italien par Jean-Paul Manganaro
  • 1993 : Predrag Matvejević, Bréviaire méditerranéen (Fayard), traduit du serbo-croate par Evaine Le Calve-Ivičević
  • 1994 :
  • 1995 :
  • 1996 : Michael Holroyd, Carrington (Flammarion), traduit de l'anglais par Guillaume Villeneuve
  • 1997 :
  • 1998 : Serena Vitale, Le Bouton de Pouchkine. Enquête sur la mort d'un poète (Omnibus), traduit de l'italien par Jacques Michaut-Paterno
  • 1999 : Stella Tillyar, Quatre aristocrates anglaises. La vie mouvementée des sœurs Lennox 1740-1832 (Seuil)[9]
  • 2000 : Verena von der Heyden-Rynsch, Écrire la vie, trois siècles de journaux intimes féminins (Gallimard), traduit de l'allemand par Philippe Giraudon
  • 2001 : W. G. Sebald, Les Anneaux de Saturne (Actes Sud), traduit de l'allemand par Bernard Kreiss
  • 2002 : Enrique Vila-Matas, Bartleby et Compagnie (Christian Bourgois),
  • 2003 : Hella S. Haasse, La Récalcitrante (Seuil), traduit du néerlandais par Anne-Marie de Both-Diez.
  • 2004 : Azar Nafisi, Lire Lolita à Téhéran (Plon), traduit de l'anglais par Marie-Hélène Dumas.
  • 2005 : Mikhaïl Chichkine, Dans les pas de Byron et Tolstoï (Noir sur Blanc), traduit de l'allemand par Colette Kowalski
  • 2006 : Diane Middlebrook, Son mari : Ted Hugues & Sylvia Plath, histoire d'un mariage (Phébus), traduit de l'anglais par Valérie Rouzeau
  • 2007 :
  • 2008 : William T. Vollmann, Pourquoi êtes-vous pauvres ? (Actes Sud), traduit de l'américain par Claro
  • 2009 : Pascal Khoo Thwe, Une odyssée birmane (Gallimard), traduit de l'anglais par Claire Cera
  • 2010 : Antonia Fraser, Vous partez déjà : Ma vie avec Harold Pinter (Baker Street), traduit de l'anglais par Anne-Marie Hussein
  • 2011 : Marina Tsvetaïeva, Récits et Essais (tome 2) (Seuil), traduit du russe par Nadine Debourvieux, Luba Jurgenson et Véronique Lossky
  • 2012 : David Van Reybrouck, Congo. Une histoire (Actes Sud), traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin
  • 2013 : Erwin Mortier, Psaumes balbutiés. Livre d'heures de ma mère (Fayard), traduit du néerlandais par Marie Hooghe-Stassen
  • 2014 : Göran Rosenberg, Une brève halte après Auschwitz (Seuil), traduit du suédois par Anna Gibson
  • 2015 : Christoph Ransmayr, Atlas d'un homme inquiet (Albin Michel) (titre original: Atlas eines ängstlichen Mannes), traduit de l'allemand par Bernard Kreiss
  • 2016 : Samar Yazbek, Les Portes du néant (Stock) (titre original: Bawwābaẗ arḍ al-ʿadam), traduit de l'arabe par Rania Samara
  • 2017 : Philippe Sands, Retour à Lemberg (Albin Michel[6]) (titre original: East West Street. On the Origins of Genocide and Crimes against Humanity, Weidenfeld & Nicolson), traduit de l'anglais par Astrid von Busekist
  • 2018 : Stefano Massini, Les Frères Lehman (Éditions du Globe) (titre original: Qualcosa sui Lehman, 2016)[10], traduit de l'italien par Nathalie Bauer
  • 2019 : Wolfram Eilenberger, Le Temps des magiciens (Albin Michel), traduit de l'allemand par Corina Gepner[3]
  • 2020 : Daniel Mendelsohn, Trois Anneaux. Un conte d’Exil (Flammarion), traduit de l'anglais par Isabelle D. Taudière
  • 2021 : Kapka Kassabova, L'Écho du lac (Marchialy), traduit de l'anglais par Morgane Saysana[11]
  • 2022 : Maria Stepanova, En mémoire de la mémoire (Stock, Russie)[12], traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard
  • 2022 : Chris De Stoop, Le Livre de Daniel (Globe), traduit du néerlandais par Anne-Laure Vignaux

Notes et références

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  1. a et b lalettre, « Palmarès du prix du Meilleur Livre Etranger », sur www.lalettredulibraire.com, (consulté le )
  2. 15 rue Boissy d'Anglas - 75008 Paris.
  3. a b et c « Les deux lauréats du Prix du meilleur livre étranger 2019 », sur Livres Hebdo,
  4. Années 70 : la France découvre enfin l'oeuvre de Tolkien
  5. Le prix du Meilleur livre étranger à Gonçalo M. Tavares : le courrier des récompenses littéraires
  6. a et b Livres Hebdo, 2017.
  7. SUTTON Elizabeth - conseil en édition numérique et cofondatrice IDBOOX, « Les lauréats du prix du meilleur livre étranger Sofitel - IDBOOX », sur www.idboox.com (consulté le )
  8. Antoine Oury, « Stefano Massini et Eduardo Halfon, prix du Meilleur Livre Étranger Sofitel », Actuallité,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Prix du Meilleur Livre Etranger - Essai », sur prix-litteraires.net (consulté le )
  10. [1] Livres Hebdo, .
  11. lalettre, « Palmarès du prix du Meilleur livre étranger (Essai) », sur www.lalettredulibraire.com, (consulté le )
  12. « Essai 2022 : Maria Stepanova », sur lalettredulibraire (consulté le )