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Portes-lès-Valence

commune française du département de la Drôme
(Redirigé depuis Portes-les-Valence)

Portes-lès-Valence est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Portes-lès-Valence
Portes-lès-Valence
L'hôtel de ville.
Blason de Portes-lès-Valence
Héraldique
Portes-lès-Valence
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Geneviève Girard
2020-2026
Code postal 26800
Code commune 26252
Démographie
Gentilé Portois, Portoises
Population
municipale
10 422 hab. (2021 en évolution de +2,09 % par rapport à 2015)
Densité 722 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 27″ nord, 4° 52′ 37″ est
Altitude Min. 106 m
Max. 183 m
Superficie 14,43 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Valence
(banlieue)
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valence-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Portes-lès-Valence
Géolocalisation sur la carte : France
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Portes-lès-Valence
Géolocalisation sur la carte : Drôme
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Portes-lès-Valence
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Portes-lès-Valence

Ses habitants sont dénommés les Portois et les Portoises.

Géographie

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Représentations cartographiques de la commune
Carte 
  Mairie
Carte OpenStreetMap 
Carte OpenStreetMap
Carte topographique 
Carte topographique
Avec les communes environnantes 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Localisation

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La commune de Portes-lès-Valence est située dans l'agglomération valentinoise, au sud de la ville de Valence (préfecture).

Communes limitrophes

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Rose des vents  Valence
Soyons (Ardèche)
Valence Valence
Montéléger
Rose des vents 
Soyons (Ardèche) N Montéléger
O    Portes-lès-Valence    E
S
Soyons (Ardèche)
Étoile-sur-Rhône
Étoile-sur-Rhône Beauvallon

Relief et géologie

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La commune est située à environ 119 mètres d'altitude. Elle est constituée de plusieurs terrasses (101 m d'altitude en moyenne).

Sites particuliers :

Géologie

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Hydrographie

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La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étoile », sur la commune d'Étoile-sur-Rhône à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ETOILE (26) - alt : 145m, lat : 44°49'08"N, lon : 4°53'22"E
Records établis sur la période du 01-01-1987 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,8 4,5 7,1 10,9 14,3 16,3 15,9 12,6 9,8 5,4 2,5 8,6
Température moyenne (°C) 4,9 5,9 9,6 12,6 16,5 20,4 22,7 22,4 18,3 14,2 8,8 5,5 13,5
Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,9 14,7 18 22,1 26,5 29,2 28,9 24 18,5 12,3 8,5 18,4
Record de froid (°C)
date du record
−13,2
11.01.10
−10,1
05.02.12
−10,4
02.03.05
−4,4
08.04.21
2,3
07.05.19
6
10.06.1987
8,4
18.07.00
7,4
30.08.1993
2,9
30.09.1995
−2,7
26.10.03
−5,9
23.11.1998
−8,4
30.12.05
−13,2
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
10.01.15
21,8
23.02.1990
26
25.03.1994
30,2
24.04.07
33,6
24.05.09
38,9
29.06.19
39,3
24.07.19
40,8
13.08.03
33,9
03.09.05
28,8
09.10.23
23,2
11.11.1995
20,6
18.12.1989
40,8
2003
Précipitations (mm) 62,4 41,8 49,5 74,2 80,9 61,6 55,3 66,4 108,4 129,3 118,2 56,5 904,5
Source : « Fiche 26124001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

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La commune de Portes-lès-Valence se trouve à 20 kilomètres au sud de la gare de Valence-TGV et à 8 kilomètres de celle de Valence-Ville.

L'autoroute A7 (péage de Valence Sud) permet de joindre Lyon (100 kilomètres au nord) et Marseille (220 kilomètres au sud).
L'autoroute A49, via le périphérique valentinois, permet de joindre Grenoble (100 kilomètres au nord-est).

Transports en commun

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La ville de Portes-lès-Valence est desservie par le réseau de bus Citéa (lignes 9 et 10)[réf. nécessaire].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Portes-lès-Valence est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,8 %), zones urbanisées (17,5 %), eaux continentales[Note 2] (4,1 %), cultures permanentes (4 %), forêts (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Quartiers, hameaux et lieux-dits

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Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Bois des Rebatières
  • Bos Codoyer
  • Bressac
  • Chaternay
  • Cité Jardins
  • Dandor
  • Faravel
  • Ferme Peyral
  • Gauthier
  • Grangeneuve
  • la Chaffine
  • la Couronne
  • la Houppe
  • la Motte
  • la Station
  • le Colombier
  • les Brûlats
  • les Chaux
  • les Galles
  • les Gaulets
  • les Grands Mernes
  • les Lacs
  • les Mernes
  • les Quérats
  • les Rebatières
  • les Sapins
  • les Vallats
  • Marcon
  • Margier
  • Miaille
  • Monerit
  • Morlon
  • Neyremand
  • Olagnet
  • Peyrollet
  • Rivecourt
  • Rostagnon
  • Saint-Gervais
  • Tache
  • Tégenas

Logement

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Projets d'aménagement

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Risques naturels et technologiques

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Le Rhône a toujours été redouté pour ses crues (1812, 1840, 1856 ou 1993)[réf. nécessaire].

Toponymie

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La commune se nomme Pòrtas en provençal[réf. nécessaire].

Attestations

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Avant 1908, la commune de Portes-lès-Valence portait le nom de Fiancey.

Fiancey

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1157 : castrum Finciaci, Franciaci et Faiciaci (Gall. christ., XVI, 104).
  • 1157 : mention de la paroisse : ecclesia de Finzeo (cartulaire de Saint-Chaffre, 33).
  • 1158 : de Finceu (Gall. christ., XVI, 106).
  • 1228 : castrum Franciacii (Gall. christ., XVI, 114).
  • 1332 : Finsax (Gall. christ., XVI, 130).
  • 1349 : mention du mandement : mandamentum Finceasi (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
  • 1470 : dominus Fianciacii (archives de la Drôme, E 2531).
  • 1483 : Finsey et Finscasi (terrier de Beaumont-lès-Valence).
  • 1495 : Fienceyacum (archives de la Drôme, E 2554).
  • 1540 : villa Finciacum (A. du Rivail, De Allobrog., 77).
  • 1644 : Saint Gervais de Fiancey (archives de la Drôme, B 128).
  • 1705 : Fiancée (dénombrement du royaume).
  • XVIIIe siècle : Fiancées près la Vache (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1891 : Fiancey, commune du canton de Valence, dont le chef-lieu est au village de Portes.

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :

  • 1100 : locus de Portis (de Coston, Étymologie de la Drôme).
  • 1474 : mention de l'église Notre-Dame : eclesia Beate Marie de Portis in mandamento de Fiancey (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence]).
  • 1650 : mention de l'église Notre-Dame : Nostre Dame de Portes (inventaire de Saint-Apollinaire).
  • 1891 : Portes, village, chef-lieu de la commune de Fiancey.

Portes-lès-Valence

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En 1908, la commune de Fiancey change de nom et devient Portes-lès-Valence.

Étymologie

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Histoire

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Préhistoire

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Vestiges de cabanes préhistoriques[16].

Protohistoire

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Le territoire fait partie de la tribu gauloise des Segovellaunes.

Relais routier et port fluvial pour le commerce grec de Massalia (Marseille)[16].

Antiquité : les Gallo-romains

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Une villa gallo-romaine, dite de Saint Gervais a été retrouvée et partiellement fouillée dans les quartiers du Colombier et des Chaux (Valette, 1935, 1952 et 1962 – Club Archéologique Crouzet, 1979 – Tarpin, 1997 à 2000)[17].

Du Moyen Âge à la Révolution

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Fiancey

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La seigneurie[14] :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief des comtes de Valentinois et de l'arrière-fief des évêques de Valence.
  • Avant 1464 : possession de Guillaume de Poitiers, seigneur de Barry.
  • 1464 : elle est confisquée et donnée à François d'Eurre, « valet de chambre » du roi Louis XI.
  • 1470 : possession des Silve (qui la possédaient encore en 1583).
  • Avant 1626 : acquise par les Dorne.
  • 1680 : léguée aux Lescot.
  • Passe (par héritage) aux Baronnat.
  • Vers 1723 : passe aux Rostaing, derniers seigneurs de Fiancey.

1789 (démographie) : 43 chefs de famille[14].

Avant 1790, Fiancey était une communauté de l'élection et subdélégation et du bailliage de Valence.
Elle formait au XIIe siècle une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, sous le vocable de Saint-Gervais, dépendait premièrement de l'abbaye de Saint-Victor de Valence, et ensuite de l'abbaye de Saint-Ruf qui y prenait la dîme et pourvoyait au service paroissial. Unie dans le cours du XVe siècle à la paroisse de la Vache, cette paroisse forma, au siècle suivant, la paroisse de Portes[14].

La seigneurie[15] :

  • Au point de vue féodal, Portes était une terre (ou seigneurie) du fief des évêques de Valence, distincte de celle de Fiancey.
  • Elle est probablement la possession des Eurre.
  • 1598 : possession des Monery.
  • 1638 : elle passe (par mariage) aux Meysonnier.
  • Passe aux Dorne.
  • Passe (par héritage) aux Lescot.
  • 1697 : passe (par héritage) aux Baronnat.
  • Avant 1723 : vendue aux Rostaing-Champferrier, derniers seigneurs de Portes.

Avant 1790, Portes était le chef-lieu d'une paroisse du diocèse de Valence qui, ayant remplacé, vers le milieu du XVe siècle, celle de Saint-Gervais-de-Fiancey, avait l'abbé de Saint-Ruf pour décimateur et son église sous le vocable de Notre-Dame. Le mandement de Fiancey avait la même étendue que la commune de ce nom[15].

De la Révolution à nos jours

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En 1790, Fiancey (dont Portes) devient une municipalité du canton d'Etoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton de Valence[14].

1908 : Fiancey devient Portes-lès-Valence

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En 1908, la commune abandonne son nom de Fiancey et choisit celui de Portes-lès-Valence[18].

Seconde Guerre mondiale

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Pendant la deuxième guerre mondiale, la commune est bombardée à plusieurs reprises peu avant la Libération.

La gare de triage est le théâtre d'une action de la résistance le qui détruit plusieurs locomotives et fait sauter un local administratif (quinze personnes sont tuées, dont trois français). En représailles, les Allemands amènent deux jours plus tard trente prisonniers de la prison de Montluc (Lyon) et les fusillent sur les lieux de l'explosion[19].

Le , Yves Farge, ancien Commissaire de la République à Lyon, et Claude Alphandéry, ancien Président du Comité Départemental de Libération, remettent à la commune de Portes-lès-Valence la Croix de Guerre 1939-1945[20] qui vient de lui être décernée[21].

Histoire récente

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Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Depuis 1908, la commune a été dirigée par des maires classés à gauche jusqu'à la seconde guerre mondiale.
À la Libération, la ville cheminote passe dans le giron communiste avec l'élection en 1946 de Gabriel Coullaud, puis de Jean-Guy Pinède.
En 1989, Jean-Guy Pinède qui a annoncé, l'année précédente, son soutien à un candidat communiste rénovateur lors de la présidentielle, est exclu du PCF. C'est donc sous l'étiquette à gauche autrement qu'il est réélu.
En 2001, à la faveur d'une triangulaire, la ville passe à droite et Geneviève Girard devient maire. Le PCF reprend la mairie en 2008 mais la perd en 2014 avec la réélection de Geneviève Girard, cette fois dans le cadre d'un duel classique[réf. nécessaire].

Administration municipale

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À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de 8 adjoints et de 24 conseillers municipaux[22][source insuffisante].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 (mai) 1908 (nov.) Louis Bouveron    
1908 (nov.)
(élection ?)
1912 Henri Artaud    
1912 1919 Henri Artaud   maire sortant
1919 1925 Henri Bouveron    
1925 1929 Aimé Matras    
1929 1935 Marcel Chauvet SFIO cheminot
restaurateur et hôtelier
conseiller d'arrondissement
1935 1941 Marcel Chauvet   maire sortant
1941
(élection ?)
1944 (oct.) Maxime Dragon    
1944 (oct.)
(élection ?)
1945 (mai) Marius Testu    
1945 (mai) 1946 (déc.) Xavier Faure    
1947 (janv.) 1953 Gabriel Coullaud PCF  
1953 1959 Gabriel Coullaud   maire sortant
1959 1965 Gabriel Coullaud   maire sortant
conseiller général du canton de Valence-Sud (1964-1973)
1965 1971 Gabriel Coullaud   maire sortant
1971 1977 Gabriel Coullaud   maire sortant
conseiller général du canton de Portes-lès-Valence (1973-1982)
1977 1978 (juin) Gabriel Coullaud   maire sortant
1978 (juin)
(élection ?)
1983 Jean-Guy Pinède PCF puis DVG conseiller général du canton de Portes-lès-Valence (1982-2006)
1983 1989 Jean-Guy Pinède   maire sortant
1989 1995 Jean-Guy Pinède   maire sortant
1995 2001 Jean-Guy Pinède   maire sortant
2001 2008 Geneviève Girard DVD  
2008 2014 Pierre Trapier PCF  
2014 2020 Geneviève Girard DVD cadre supérieur
conseillère départementale du Canton de Valence-3
2020 En cours
(au 7 juillet 2021)
Geneviève Girard[22][source insuffisante] DVD maire sortante

Rattachements administratifs et électoraux

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La ville de Portes-lès-Valence fait partie du département de la Drôme, faisant elle-même partie de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est membre de la communauté d’agglomération Valence Romans Agglo. Elle fait aussi partie de l’arrondissement de Valence. Pour ce qui est du découpage électoral, la ville fait partie de la deuxième circonscription de la Drôme, ce qui fait de Lisette Pollet sa députée. Enfin, elle fait partie du canton de Valence-3 pour les élections départementales, ce qui fait de la maire de Portes-lès-Valence, Geneviève Girard, et de l’adjoint au maire de Valence, Franck Soulignac, les conseillers départementaux.

Politique environnementale

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Espaces verts et fleurissement

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En 2014, la commune se maintient au niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[23].

Finances locales

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Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[24],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 10 422 habitants[Note 4], en évolution de +2,09 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
227201247343435430431468475
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
497485448455515516518504526
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5635561 4001 5822 0882 5552 7002 7373 340
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 5806 1236 8347 3377 8188 0909 1729 50710 445
2021 - - - - - - - -
10 422--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

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  • Caserne de sapeurs pompiers composée de 21 personnels, armée de quatre véhicules (FPT, VLHR, VL, UPMA)[réf. nécessaire].

Enseignement

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Portes-lès-Valence relève de l'académie de Grenoble et abrite le collège Jean Macé[26].

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête communale en mai[16].
  • Fête patronale en juin[16].
  • Festival Portes en fête chaque année de juin à septembre.

Loisirs

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Médias

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Économie

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Agriculture

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En 1992 : pêchers[16].

  • Coopératives agricoles[16].
  • Marché : les lundi et jeudi[16].

Industrie

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Port céréalier[16].

Tourisme

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Une double aire de service (stations-service et autres installations) de l’autoroute A7 se trouve sur le territoire communal. Cette aire de service a été utilisée comme lieu de tournage du film Drôle d’endroit pour une rencontre de François Dupeyron, avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, film sorti en 1988[29].

Revenus de la population et fiscalité

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église ruinée de Saint-Gervais[16].
  • Église Sainte-Philomène de Portes-lès-Valence.
  • Vestiges d'une abbaye[16].
  • Ancien château de Morlon[16].
  • Château de Bressac (transformé en ferme)[16].

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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  • L'essence dominante de la commune est le chêne pubescent ;
  • chênes verts ;
  • thym.
  • Cannes de Provence.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Portes-lès-Valence possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
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