Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Pélussin

commune française du département de la Loire

Pélussin est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Pélussin est constitué de trois quartiers : Notre-Dame, Les Croix et tout en haut, Virieu.

Pélussin
Pélussin
La ville de Pélussin en avril 2020.
Blason de Pélussin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Communauté de communes du Pilat Rhodanien
(siège)
Maire
Mandat
Michel Devrieux
2020-2026
Code postal 42410
Code commune 42168
Démographie
Gentilé Pélussinois, Pélussinoises[1]
Population
municipale
3 682 hab. (2021 en évolution de −2 % par rapport à 2015)
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 09″ nord, 4° 40′ 54″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 1 340 m
Superficie 32,16 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Pélussin
(ville-centre)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pilat
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pélussin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pélussin
Géolocalisation sur la carte : Loire
Voir sur la carte topographique de la Loire
Pélussin
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Pélussin
Liens
Site web pelussin.fr

Sur le flanc oriental du massif du Pilat, s'étagent en amphithéâtre les communes qui forment le canton de Pélussin.

Géographie

modifier

La commune est située en bordure du plateau oriental du massif du Pilat. Elle surplombe la vallée du Rhône et fait partie du parc naturel régional du Pilat. L'altitude moyenne de Pélussin est d'environ 450 mètres, mais le village s'étage en pente très rapide depuis la profonde vallée du Rhône (140 m) jusqu'au crêt de l'Œillon (1 365 m).

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 840 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pilat Graix », sur la commune de Graix à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 019,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Pélussin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pélussin[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), prairies (13,1 %), zones urbanisées (4,6 %), terres arables (2 %), cultures permanentes (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Étymologie

modifier

Pélussin tirerait son nom du fruit du prunellier, appelé pelosse, très abondant dans la région[14].

Histoire

modifier

L’époque romaine

modifier
 
Jules César.

Jules César, lors de sa conquête de la Gaule, chassa les Allobroges de Vienne qui devint Colonia Julia. Dès l'assassinat de César en l'an 44, les Allobroges reprirent leur cité aux Romains. Les Romains exilés de Vienne s'en allèrent fonder la ville de Lyon (Lugdunum).

Les Romains soignaient l'alimentation en eau de leurs villes, et furent rapidement attirés par l'eau cristalline et pure de la montagne. Au Ier ou au IIe siècle, les ingénieurs impériaux construisirent, du Pilat à Lugdunum, l'aqueduc du Gier. Cet aqueduc de 80 km comportait de nombreux ouvrages d'art, et surtout ce qui le rend unique dans le monde romain : quatre siphons dont un qui traverse en souterrain la vallée de la Durèze.

En 177 débutèrent à Lugdunum les persécutions des chrétiens. La légende rapporte qu'à cette époque, un petit groupe de chrétiens vint se réfugier dans les montagnes et, plus précisément, à Pulicinus ultra rhodanum (Pélussin) où ils fondèrent l'église de Notre-Dame-sous-Terre. En 280, l'empereur Probus autorisa l'extension de la culture de la vigne hors d'Italie et la vigne, dès lors, se développa sur les versants bien orientés du Pilat comme à Condrieu et à Chavanay. De l'époque romaine, le Pilat hérite aussi de la culture des pruniers, des châtaigniers, des pêchers et des cerisiers.

L’an mil

modifier
 
Calixte II.

L'histoire écrite du Pilat des années mille est surtout ecclésiastique avec trois fondations religieuses :

Le Pilat et la Savoie se disputent le lieu de naissance de Pierre de Tarentaise : né en 1224 à Tarentaise à côté du Bessat, il devait devenir pape sous le nom d'Innocent V. Il mourut en Italie à Arezzo en 1276.

Outre le village-chartreuse de Sainte-Croix, on peut admirer les éléments romans de l'église de Bourg-Argental ou la chapelle de Jurieu près de Sainte-Croix.

En 1324, Malleval connaît son heure de gloire avec le mariage de Renaud de Forez et de Marguerite de Savoie. Celui-ci, fils cadet de Jean de Forez, se destinait d'abord à la prêtrise mais cet état ne lui permettant pas d'assouvir ses ambitions, il renonça à l'état ecclésiastique pour pouvoir d'abord se marier et ensuite jouir de la dot de sa femme. Devenu riche, il n'eut de cesse d'agrandir son domaine par l'achat des paroisses de Chavanay et de Pélussin et d'embellir son château et sa ville de Malleval qui comporta à son apogée jusqu'à 300 maisons. Malheureusement, cette période fut de courte durée : Renaud ne laissa pas d'héritier et devint fou après avoir été fait prisonnier à la bataille de Brignais (en 1361 cette bataille opposa les troupes royales aux Tard-Venus, bande de brigands qui écumait le royaume de France à la fin de la guerre de Cent Ans). De fait, la capitale du Forez-viennois fut transférée à Bourg-l'Argental.

Les guerres de religion et l'arrivée de l'industrie de la soie

modifier

Elles laissèrent de nombreuses traces dans le Pilat, qui se trouvait à une « frontière » religieuse avec, au sud, les protestants d'Annonay et, au nord, à Lyon et Vienne, les catholiques.

Parmi toutes les batailles et trahisons de cette période, on retiendra le nom de la bataille du Bessat qui, en 1572, opposa les deux camps et, surtout, la fin de Malleval qui dut son déclin à Jean de Fay, seigneur de Virieu.

Dans un premier temps, Jean de Fay, catholique, combattit la réforme en Languedoc. Puis, devenu protestant, au moment des désordres créés par la guerre, il écuma la région du Pilat avec ses troupes à partir de Malleval. Pour mettre fin à tous ces pillages, en 1574, Christophe de Saint-Chamond, gouverneur du Vivarais, démantela maisons, murailles et le château de Malleval sur ordre royal, puis dut s'incliner à la suite du compromis signé le au château de la Condamine entre les catholiques, Jean de Fay, mandaté par le roi Henry III et la ville protestante d'Annonay[15]. Le roi nomma alors André de Harenc, protestant et seigneur du château de la Condamine, qui avait épousé six semaines plus tôt la fille de Jean de Fay, commandant chargé des places du château de Virieu et Annonay[15].

Les soyeux italiens, protégés des seigneurs de Tournon et Virieu

modifier

À la même époque, l'industrie de la soie s'installait dans le Pilat avec Antoine Gayotti dont la famille avait des moulins à Bologne dès le milieu du XVe siècle, et qui s'installa dans le piémont italien, puis en 1536 à La Valla-en-Gier, aux sources du Gier, et enfin à Saint-Chamond. Gayotti était sous la protection de Just de Tournon, baron de Tournon, comte de Roussillon et bailli du Vivarais.

Gayotti fut suivi par ses compatriotes Pierre Benay, Horace Benay en 1572, et son fils Jean-Antoine Benay s'installa à Virieu en 1586, pour bénéficier de la protection du château de Virieu qui avait été reconstruit par Jean de Fay, revenu à la religion catholique, dans un souci d'apaisement et le but de permettre le retour à une vie pacifique dans cette région où vivaient beaucoup d'artisans. Jean de Fay peut ainsi protéger l'émigré bolonais et l'autorisa à exercer son industrie de la filature de la soie, grâce à une concession[16], épisode raconté dans les annales de la Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres du département de la Loire.

Le siècle de Louis XIV

modifier

L'industrie de la soie permit à Pélussin et sa région de prospérer. L'activité différait de l'agriculture dans la ville, les Pélussinois étaient alors plus indépendant des mauvaises récoltes. À cette époque, les famines étaient difficilement combattues. L'industrie de la soie permit donc aux Pélussinois de vivre mieux que ceux qui dépendaient des caprices du temps. L'exode rural se fit sentir malgré l'industrie naissante. En tout état de cause, dans sa globalité, la population du Pilat diminua tout au long du XVIIe siècle.

En , Jean-Jacques Rousseau vient herboriser dans les parages, mais sa récolte ne fut pas très heureuse car il était venu à la mauvaise saison[17].

La guerre des Clochers

modifier

Le XIXe siècle fut marqué, à Pélussin, par la guerre des Clochers. À cette époque, l'église paroissiale étant trop petite, il fut décidé de construire une nouvelle église à mi-chemin entre les quartiers de Notre-Dame et de Virieu. Les habitants de Notre-Dame tentèrent de s'opposer à cette décision, ils allèrent même jusqu'à monter la garde autour de l'ancienne église, cacher la cloche dans un puits, menacer de changer de religion en faisant venir un pasteur protestant. Le calme revint lorsque la décision fut prise de séparer Pélussin en deux paroisses : Notre-Dame et Saint-Jean.

La Galoche

modifier
 
Ancien viaduc du CFDL construit par François Mercier.

En 1883, la population du Pilat ayant augmenté et tous les bras ne pouvant être employés, le conseil régional de la Loire décida la création d'une ligne de chemin de fer de Saint-Étienne à Pélussin, concédée en 1893 aux Chemins de fer départementaux de la Loire (CFDL), pour permettre aux jeunes gens de s'engager dans les usines de la vallée du Gier[18].

Huit ans après, la Galoche arrivait à Pélussin. C'était un train plutôt rustique qui circulait sur une voie unique et sinueuse. De Saint-Étienne à Grand-Croix (la Bachasse), la Galoche empruntait la voie du Tramway puis, à la Terrasse, la voie décrivant un rebroussement, il fallait procéder à un changement de locomotive.

La vie du train fut émaillée de nombreux incidents. Deux accidents particulièrement graves furent à déplorer : le , la Galoche percuta un tramway à l'Horme (bilan : 1 mort et une vingtaine de blessés) ; le , à 21 h 15 en gare de Pélussin, le train sortit de ses rails et atterrit 7 mètres plus bas dans un champ de pommes de terre[19].

Le chemin de fer fut prolongé jusqu'à Maclas en 1917. Ce prolongement nécessita la construction de deux viaducs, le plus grand étant long de 170 m et haut de 58,5 m, et le plus petit long de 93 m et large de 4 m. Le train fut remplacé par un service de cars en 1931[20],[21].

Les temps modernes

modifier
 
Mûrier.

Les XIXe et XXe siècles furent surtout les siècles de l'industrie. En effet, les habitants du Pilat domptèrent les rivières dévalant du crêt de l'Œillon pour créer de nombreuses usines de moulinage et de tissage. En 1840, 2 000 personnes travaillaient aux moulinages de soie et on comptait 16 000 mûriers. En 1905, cette activité employait plus 1 200 personnes, principalement des jeunes femmes qui venaient y constituer leur dot. Cette activité perdure jusqu'à nos jours sous la forme d'ateliers traditionnels ou de haute technologie.

Depuis la guerre, le travail de la soie déclinant, en 1983, un jeune ingénieur laitier dauphinois, Jean-Claude Guilloteau, inventeur d'un nouveau procédé de fabrication du fromage, choisit Pélussin pour installer la fabrication de son "Pavé d'Affinois". En pleine extension, cette industrie donne au pays un nouvel essor, en créant de nombreux emplois et portant le renom de qualité de Pélussin dans toute la France et à l'étranger.

Musées

modifier
 

Ressources et productions

modifier

Agriculture

modifier
  • Vigne, vergers.
  • Élevages bovins, porcins.
  • Produits laitiers et fromageries (ex: rigotte de Pélussin, un chèvre).
  • Fromagerie Guilloteau (PME de 250 salariés fabriquant le pavé d'Affinois)

Vie locale

modifier
  • Foire : , , 1er lundi de mars, , , , 1er lundi de septembre.
  • Marché le samedi (place de la Mairie), et le dimanche (place des Croix).
  • Fête communale / Vogue (fête) : le dimanche suivant le .
  • Fête de la Pomme : .
  • Visites du château de Virieu.
  • Le Hall Blues Club

Loisirs / Tourisme

modifier
  • FMP : Foot en Mont-Pilat
  • UCP : Union Cycliste Pélussin (anciennement VC Pélussin), ancienne équipe professionnelle pendant une année, aujourd’hui en amateur avec comme président Xavier Brun.
  • Piscine découverte et chauffée.
  • Sentiers pédestres : sentiers GR7 et GR42.
  • Camping-caravaning à la ferme. Gîtes ruraux. Chalets vacances.
  • Artisanat : céramique et poterie, cuissons raku
  • CinéPilat
  • Médiathèque
  • Le très honorable Sensei Chouny Ao, représentant pour la France du Gensei-Ryu, officie au dojo de Pélussin.
  • RCP - Rugby Club du Pilat - Équipe senior et École de Rugby - Champion du Lyonnais 4e série 2013-2014 et 2015-2016
  • BCP - Basket Club Pélussin
  • Les petits Artistes : Activités manuelles pour enfants à partir de 6 ans.

Politique et administration

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mars 1959 André Schneider    
mars 1959 1967
(démission)
Pierre Jacques CNI Médecin
Conseiller général (1964-1967)
1967 mars 1971 Marie-Antoinette Pascal SE Conseiller général (1967-1970)
mars 1971 mars 1983 Louis Soichey    
mars 1983 mars 2001 Maurice Limonne DVD Conseiller général (1970-2008)
mars 2001 août 2020 Georges Bonnard DVD Retraité
Conseiller général (2008-2015)
Président de la communauté de communes du Pilat rhodanien
août 2020 En cours Michel Devrieux DVG Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances politiques et résultats

modifier

Démographie

modifier

En 2021, la commune comptait 3 682 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Une réforme du mode de recensement permet à l'Insee de publier annuellement les populations légales des communes à partir de 2006. Pour Pélussin, commune de moins de 10 000 habitants, les recensements ont lieu tous les cinq ans, les populations légales intermédiaires sont quant à elles estimées par calcul[22]. Les populations légales des années 2004, 2009, 2014 correspondent à des recensements exhaustifs[23].

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 1203 2903 0343 1943 2403 0553 5113 6513 751
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 0884 0393 5043 5643 5903 4933 5023 2443 291
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1113 3813 3113 4103 2723 2693 0052 6172 698
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 5912 6082 6002 7853 1323 3563 4263 4053 494
2014 2019 2021 - - - - - -
3 7373 7383 682------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
 
Le village vu depuis le sud.
 
Arrière du château de Virieu.
  • Bourg ancien, halles du 16e en bois, portes anciennes, au quartier de Virieu (SI).
  • Vieux château de Virieu XVIIe siècle et chapelle : tour ronde doublée d'une haute échauguette.
  • Moulin de Virieu.
  • Hospice : 2 reliquaires 17e, table Louis XVI.
  • Vestiges du château féodal de La Valette.
  • 2 grands viaducs du "tacot".
  • Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste de Pélussin, néo-romane reconstruite vers 1870, imposant bâtiment : gros clocher en façade, crypte romane, statue.
  • Notre-Dame-sous-Terre XVIIe siècle, ciboire en argent.
  • Chapelle de Virieu XVIIe siècle.
  • Chapelle Sainte-Madeleine, vestiges d'un ermitage 17e.
  • Croix de grès 16e à La Massé.
  • Crêt de l'Oeillon (1365 m), panorama sur la vallée du Rhône et les Alpes.
  • Col de la Croix de Montvieux (811 m), en limite nord-ouest du territoire communal et emprunté lors de la 18e étape du Tour de France 2008 et de la 13e étape du Tour de France 2014.
  • Forêts de sapins.
  • Parc naturel régional du Pilat - Maison du Parc (moulin de Virieu) : jardin d'observation, diaporama, espace enfant.

Cinéma

modifier

Le film Effroyables Jardins, de Jean Becker, a en partie été tourné à Pélussin, sur la place des Croix.

Personnalités liées à la commune

modifier
  • L'abbé Joseph Paret, né en 1807 à Pélussin, fut un des pionniers de la Louisiane aux États-Unis et créateur de la paroisse de Bâton Rouge. Pendant la guerre de Sécession, il revint vivre dans sa famille à Virieu où il mourut en 1872[26].
  • Alexandre Jullien, né à Lyon en 1823 et maire de Pélussin de 1852 à 1870. Député de la Loire, membre du conseil supérieur de l'Agriculture, membre du Conseil de la Banque de France, administrateur du Crédit lyonnais. En 1849, il épouse Hélène de Pommerol. Il fait construire la maison familiale en 1865. Il est également à l'origine de la construction du pont de Chavanay[27].
  • Jean-Célestin Dervieux (1856), forgeron, militant anarchiste, né à Pélussin[28].
  • Joseph Voron, originaire de Pélussin mais né à Lyon en 1874. Médecin accoucheur, professeur à la faculté de médecine, membre de l'Académie de Médecine, directeur de la maternité de l'Hôtel-Dieu et de la Charité à Lyon.
  • André Jullien (1882-1964), cardinal, évêque, né à Pélussin.
  • Gaston Baty, né à Pélussin le , fut le directeur du théâtre Montparnasse. Il meurt le dans sa maison de Pélussin à la Néranie, où il était également né 67 ans plus tôt. Passionné de marionnettes et membre du Cartel avec Charles Dullin, Louis Jouvet et Georges Pitoëff, il est l'un des hommes de théâtre français les plus importants du XXe siècle. Le collège de Pélussin porte son nom[29],[30].
  • Henri Collomb, né en 1907 à Pélussin, adjoint au maire de Lyon, vice-président du conseil général du Rhône de 1959 à 1982, conseiller régional et député du Rhône.
  • Jean Journot (1915,1997) écrivain et linguiste occitan.
  • Hippolyte Berlier (1919-1992). Né dans la commune, Hippolyte Berlier fut ordonné prêtre en 1946. Il partit en mission à Niamey au Niger en 1950. Il fut ordonné évêque en 1961 par le pape Jean XXIII. Il le resta jusqu'en 1984. Décédé dans la ville d'Arlit, il a été inhumé au pied du clocher de la cathédrale de Niamey dont il avait suscité la construction[31].
  • Michel Folliasson, né le à Pélussin. Membre de l'Académie des beaux-arts, Grand prix de Rome, architecte DPLG de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, et professeur de théorie et chef d'Atelier à l'École d'Architecture de Nancy (de 1957 à 1967), il est nommé architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux en 1969. Il a construit la préfecture du département de la Seine-Saint-Denis, l'ensemble expérimental et résidentiel de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier au Creusot, l'usine modèle de laiterie à Auxerre, l'école d'architecture de Nancy, la tour Neptune, la Bibliothèque municipale de Metz, le Centre de thalassothérapie de Lorient, le siège du syndicat FO à Paris.
  • Pierre Rivory (1945-), coureur cycliste, né à Pélussin.

Héraldique

modifier

Le blason de Pélussin se décrit ainsi :

D'azur à la montagne de trois coupeaux (isolée de trois coupeaux rangés en fasce) d'argent, chacun sommé d'un sapin de sinople..

 

Blason à enquerre

Galerie de photos

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Pélussin, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. « Loire », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Pélussin et Graix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pilat Graix », sur la commune de Graix - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Pilat Graix », sur la commune de Graix - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Pélussin », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Pélussin ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Lhortolat et al. 2004, p. 69.
  15. a et b Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, , 686 p. (lire en ligne).
  16. Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres du département de la Loire, Annales, , 788 p. (lire en ligne).
  17. Emmanuel Bouttet, « Herborisation de Jean-Jacques Rousseau au Mont Pilat », Dan l'tan, Visages de notre Pilat, no 2,‎ , p. 21 à 24 (ISSN 0246-8174).
  18. Cumin 2005, p. 3, 30 et 225.
  19. Cumin 2005, p. 132 et 133 ; 137 à 141.
  20. Cumin 2005, p. 49 à 51.
  21. Lhortolat et al. 2004, p. 79.
  22. « Le recensement de la population en bref », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  23. « Calendrier de recensement des communes de la Loire », sur Insee (consulté le ).
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Joseph Michel Paret (commenté par Marcel Boyer), Mon journal d'Amérique, 1853 : de Pélussin à la Louisiane, Pélussin, Visages de notre Pilat, coll. « Témoignage », .
  27. Odile Faivre, « Alexandre Jullien », Dan l'tan, Visages de notre Pilat, no 6,‎ , p. 25 à 27 (ISSN 0246-8174).
  28. Jean Maitron (notice complétée par Laurent Gallet et Rolf Dupuy), « Dervieux, Jean, Célestin », sur maitron.fr, Université Panthéon-Sorbonne, (consulté le ).
  29. Association Visages de notre Pilat, « Le Pélussinois Gaston Baty, un grand du théâtre », Dan l'tan, Visages de notre Pilat, no 6,‎ , p. 2 (ISSN 0246-8174).
  30. Lhortolat et al. 2004, p. 88.
  31. « Hommage au premier évêque du Niger », sur forez-info.com,

Bibliographie

modifier
  • Thierry Cumin (ill. Marcel Berthon), « Galoche ou Tacot », du Jarez aux balcons du Pilat : histoire d'un petit train de campagne, Visages de notre Pilat, , 228 p. (ISSN 0246-8174).
  • Michel Lhortolat, Pierre Dumas, Suzanne Corompt et Jean Perreton, Le patrimoine du canton de Pélussin, Visages de notre Pilat, , 130 p. (ISSN 0246-8174).

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier