Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Oye-Plage

commune française du département du Pas-de-Calais

Oye-Plage (prononcé [wa plaʒ]), Ooie en flamand, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ansériens. La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq. Avec ses 33,86 km2, c'est la commune la plus étendue du Pas-de-Calais, juste devant Calais, et elle offre une plage de 9 km de longueur.

Oye-Plage
Oye-Plage
Grande marée à Oye-Plage.
Blason de Oye-Plage
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté de communes de la Région d'Audruicq
Maire
Mandat
Olivier Majewicz
2020-2026
Code postal 62215
Code commune 62645
Démographie
Gentilé Ansériens
Population
municipale
5 656 hab. (2021 en évolution de +5,8 % par rapport à 2015)
Densité 167 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 58′ 43″ nord, 2° 02′ 42″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 15 m
Superficie 33,86 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Oye-Plage
(ville isolée)
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marck
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Oye-Plage
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Oye-Plage
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Oye-Plage
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Oye-Plage
Liens
Site web www.oye-plage.fr

Géographie

modifier

Localisation

modifier

Oye-Plage se situe au bord de la mer du Nord, dans la plaine maritime de Flandre, à la limite entre les départements du Pas-de-Calais et du Nord. À vol d'oiseau, la commune se trouve à 13 km à l'est de Calais, 25 km à l'ouest de Dunkerque, 29 km au nord-ouest de Saint-Omer, 81 km de Lille et 92 km d'Arras.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes dont deux, Grand-Fort-Philippe et Gravelines, dans le département du Nord. Les communes limitrophes sont Nouvelle-Église, Vieille-Église, Saint-Omer-Capelle, Saint-Folquin, Gravelines, Grand-Fort-Philippe, Marck et Offekerque.

Géologie et relief

modifier
Photographie montrant l'Oye entre Oye-Plage et Vieille-Église 
La Rivière d'Oye, entre Oye-Plage et Vieille-Église.

La superficie de la commune est de 33,86 km2 ; son altitude varie de 0 à 15 m[1].

Le sol superficiel est composé de dépôts sédimentaires marins récents datant de l'Holocène. Le territoire, qui correspondait à l'ancien delta de l'Aa, était submergé jusqu'au IXe siècle environ. La plus grande partie est à moins de 4 mètres au-dessus du niveau de la mer, avec une altitude maximum de 15 mètres dans les dunes littorales. La commune est bordée de 9 km de plages, qui en font le littoral le plus étendu des communes de l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais. Les plages des Écardines, à l'est, et des Hemmes d’Oye, à l'ouest, sont bordées de dunes[2].

Hydrographie

modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

Le territoire d'Oye est parcouru de nombreux fossés de drainage, les watringues ou watergangs, dont les plus importants sont le watergang des Grandes Hemmes, le watergang du Nord, le watergang du Sud, ces deux derniers reliés par le watergang des Dix Censes. La rivière d'Oye, qui prend sa source à Marck et se jette dans l'Aa canalisée à Gravelines après un parcours de 13,5 km[4], forme la limite entre les communes d'Oye-Plage, au nord, et Offekerque, Nouvelle-Église, Vieille-Église et Saint-Omer-Capelle au sud.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseau hydrographique d'Oye-Plage[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Paysages

modifier

La commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[11].

Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d’attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l’est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l’Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16.

Ces paysages sont composés d’un cordon dunaire de 60 km typique des paysages nordiques et que l’on retrouve aux Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du VIIIe siècle s’est constitué durant la dernière transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l’invasion de la mer. Sa taille n’excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres.

Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 m. leur assèchement est entrepris dès 1619 par 23 moulins à vent qui vont pomper l’eau et l’acheminer vers la mer par des watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l’Europe du Nord.

Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord.

Concernant l'activité humaine, à l’ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l’Angleterre ; à l’est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire.

Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d’oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable[12].

Milieux naturels et biodiversité

modifier
Photographie montrant des épis et casiers à sable, réserve du Platier d'Oye 
Épis et casiers à sable, réserve du Platier d'Oye.
Photographie montrant les mares devant l'observatoire dans la réserve naturelle du Platier d'Oye. 
Le Platier d'Oye : mares devant l'observatoire

Une partie du territoire a été récemment gagnée sur la mer par accrétion de sable et vases (actuelle réserve naturelle nationale du Platier d'Oye, propriété du Conservatoire du littoral, gérée par délégation par le syndicat mixte Eden 62). Selon une étude de la Dréal, une zone de huttes de chasse, au sud de l'embouchure de l'Aa, ainsi qu'une partie basse du territoire communal (quartier des Escardines) sont potentiellement menacés de submersion marine (en 15 min en cas d’événement centennal[13]).

Une autre partie est un polder construit il y a plusieurs siècles. Les archives récentes conservent la mémoire de la tempête de 1953 qui avait rompu la « digue Taaf » (qui date du XVIIIe siècle[14] et porte le nom de la première des quatre anciennes salines Taaf qu'on rejoignait à partir des fortifications par un chemin sur digue), permettant à la mer d'envahir une partie de la commune. Et la « digue de 1925 » est également vulnérable en cas de tempête avec surcote[réf. nécessaire].

Au XIXe siècle, ces digues étaient autrefois protégées par une police spéciale « des digues et des dunes »[15], et faisaient l'objet d'un entretien perpétuel (plantation de piquets, verges et fascines, plantation d'oyats, apports de glaise...) par un des deux cantonniers (également préposés à leur garde). Leur salaire et les travaux complémentaires étaient financés par des cotisations obligatoires payées par les propriétaires du polder ainsi protégés de la mer, selon le degré de protection dont ils bénéficiaient[15]. Il était interdit, sous peine d'amende, d'y « couper ou arracher aucune herbe » (sauf pour les ayants droit), d'y faire « des fouilles et enlèvement de sable », d'y entretenir des lapins et d'y faire passer des voitures, des chevaux et du bétail[15].

Espaces protégés et gérés

modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16].

Dans ce cadre, on trouve trois espaces protégés (hors Natura 2000) sur le territoire de la commune :

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : le platier d’Oye et la plage du Fort Vert. ZNIEFF exceptionnel d’intérêt européen, tant pour ses particularités géomorphologiques qu’écologiques, unique en France et particulièrement représentatif de la poldérisation naturelle ancienne et actuelle de la plaine maritime flamande entre Calais et Dunkerque[21].

 
Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Site Natura 2000

modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type A est défini en zone de protection spéciale : le platier d'Oye, d’une superficie de 353 ha et d'une altitude variant de 0 à 13 mètres[23].

Espèces faunistiques et floristiques

modifier

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[24].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Oye-Plage est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Oye-Plage[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), prairies (3 %), forêts (1,8 %), eaux continentales[Note 7] (1,5 %), zones humides intérieures (0,7 %), zones humides côtières (0,2 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

modifier

La ville est située au nord de l'autoroute A16, accessible par l'échangeur no 50, et à proximité des autoroutes A25 et A26, du tunnel sous la Manche et du terminal des ferries de Calais. La commune est traversée d'est en ouest par les routes départementales 119 et 940, qui relient Calais et Dunkerque, et du nord au sud par la route départementale 219 vers Audruicq.

La ligne TER Nord-Pas-de-Calais no 9 Calais - Dunkerque traverse le territoire communal, mais sans gare ni halte.

Risques naturels et technologiques

modifier

Oye-Plage est à moins de 8 km de la centrale nucléaire de Gravelines, à vol d'oiseau.

Risque inondation

modifier

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[28].

Toponymie

modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ogia au VIIIe siècle ; Oia, Oya en 1084 ; Hoya en 1117 ; Oium en 1147 ; Hoie en 1193 ; Oie en 1229 ; Hoia en 1294 ; Oye en 1301[29] ; Oye en 1793 ; Oye en 1801 et Oye-Plage depuis 1913[1].

Oye-Plage, l'ancienne Villa-Oya du latin médiéval des chartes du Moyen Âge, a une origine très ancienne et est mentionnée sous la forme Ogia au VIIIe siècle[30]. Son nom, qui veut dire « île » ou par extension « prairie humide » (augia, du germanique *aujō < *aʒwjō « (chose) sur de l'eau ou dans l'eau » cf. latin aqua, eau), rappelle qu'une partie de son actuel territoire formait autrefois une île insubmersible quand les grandes marées envahissaient le golfe de Watten. En 1913, époque où apparaît la mode des bains de mer, Oye prend le nom de Oye-Plage sur décision du conseil municipal.

Ooie en flamand[31].

Le gentilé Ansérien, dérivé savant du latin anser « oie », est fondé sur une étymologie fantaisiste. En effet, il repose sur une explication erronée de Oye d'après le français oie, mot issu du latin populaire *auca. Ce dernier a d'ailleurs régulièrement donné oe, oue en ancien français et non pas *oye / oie qui représente une altération tardive apparue dans l'est de la France par étymologie populaire d'après oi-seau, oi-son[32].

Histoire

modifier

Cette commune n'a pas gardé beaucoup de souvenirs du passé. Dépendant du comté de Boulogne au temps des vicomtes d'Oye jusqu'en 1259, Oye appartint aux comtes d'Artois jusqu'en 1346, aux Anglais jusqu'en 1558 et aux rois de France depuis cette date, sous le nom de terre et comté d'Oye[33].

Le village a donné son nom à une famille de nobles[34] :

  • Vers 1170, Eustache d'Oye, fait partie de la cour de Baudouin II de Guînes, comte de Guînes. Celui-ci tient à cette date une cour plénière et solennelle à Guînes. Eustache est un des plèges (cautions) avec d'autres seigneurs, de la dîme qu'Adolphe d'Alès engagea à Pierre abbé de l'abbaye Saint-Médard d'Andres moyennant un prix de 85 marcs d'argent. Baudouin II tient cette assemblée en tant que protecteur et avoué de l'abbaye d'Andres, le jour où Henry de Campagne (Campagne-les-Guînes) devait combattre à Guînes contre le champion de Baudouin de Campagne son frère[35].
  • En 1309, Mathilde, veuve de Jean Stextasin d'Oye, reconnait devant les échevins de Gravelines, devoir à l'abbaye Notre-dame de Bourbourg une somme de 60 livres parisis de bon argent[36].
  • Le , sont données à Madrid des lettres de chevalerie pour Charles d'Oye, seigneur de Ruchefay (Rougefay?), qui a servi pendant de nombreuses années. À cette date, il est grand bailli (représentant du roi, en l'occurrence du roi d'Espagne, comte de Flandre) de Dunkerque, Gravelines, Bergues Saint-Winock (ancien nom de Bergues), Bourbourg. Son père François d'Oye, seigneur de Ruchefay, était capitaine au régiment du marquis de Warembon, et issu de noble et ancienne famille des comtes d'Oye, du royaume de France, alliée aux Dixmude, Saint-Omer, (maison de Saint-Omer), Courteville, etc.[34].

Les Vikings y débarquent en 879 pour dévaster la Morinie. Son port, peu à peu ensablé, est définitivement bouché au XVIIIe siècle[33].

Dans le but d'assiéger Calais en 1436 (siège de Calais), l'armée du duc de Bourgogne Philippe le Bon prend la forteresse d'Oye le [37].

C'est au château d'Oye que se tient le une conférence pour la paix entre la France et l'Angleterre[33].

Il ne reste rien du château et des forts adjacents qui avaient pour mission de barrer la route aux Flamands d'abord et aux Espagnols ensuite[33].

Dans l'église, consacrée à saint Médard, sont inhumés les grands d'Angleterre tués pendant le siège de Calais en 1346, et les morts de distinction de l'armée française tués lors du siège de Calais et de la bataille de Gravelines en 1558[33].

Seul témoin du passé, la tour de l'église, restaurée en 1953, est construite par les Anglais en 1553 sous le règne de Marie Tudor[33].

Pendant la période où Calais est occupée par les Anglais (1347-1558), la terre d'Oye fait partie de la base de ravitaillement de la ville et le fort d'Oye est un de ceux qui protègent la ville avec celui de Marck. Mais elle n'échappe pas aux incursions françaises qui la ravagent, comme en 1546 lorsque la France souhaite réagir à la prise de Boulogne-sur-Mer (Siège de Boulogne-sur-Mer (1544)[38].

Époque contemporaine

modifier
Photo montrant la « Tour penchée », ancien vestige des fortifications allemandes 
La « Tour penchée », ancien vestige des fortifications allemandes

En 1872 une station de chemin de fer est créée au Pont d’Oye. Au début du XXe siècle Oye bénéficie de la mode des bains de mer : on y construit un casino, des villas et des établissements destinés à l'accueil des touristes.

Pendant la Première Guerre mondiale, le hameau du Pont d'Oye dépend du commandement d'étapes ayant son siège à Saint-Folquin (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du groupement, en arrière du front)[39]. En , Oye-Plage dépend également du commandement d'étapes de Gravelines[39].

À partir de 1942, les habitations du littoral ainsi que le casino sont détruits dans le but d'y édifier des blockhaus pour fortifier la côte contre un débarquement des forces alliées [40]. Oye-Plage est libérée le par des troupes du Toronto Scottish Regiment. Avant d'abandonner la ville, les Allemands font sauter les blockhaus, mais l'un d'eux résiste, les charges étant insuffisantes : il est devenu « la Tour penchée ». Construit en forme de clocher, il était destiné à servir de leurre pour les bombardements ennemis, qui pouvaient le confondre avec le clocher du village[40].

Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[41].

Politique et administration

modifier
Photographie montrant la mairie de Oye-Plage 
La mairie.

Découpage territorial

modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais[Insee 6], de 1801 à 2016 elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Omer.

Commune et intercommunalités

modifier

La commune est associée avec quatorze autres communes dans la communauté de communes de la Région d'Audruicq, dont elle est la plus peuplée. Cette communauté de communes regroupe 15 communes et totalise 28 077 habitants en 2021[Insee 6].

Circonscriptions administratives

modifier

La commune fait partie du canton de Marck, dont le bureau centralisateur est à Marck[Insee 6].

Circonscriptions électorales

modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais[42].

Élections municipales et communautaires

modifier

Élections municipales 2020

modifier
  • Maire sortant : Olivier Majewicz (DVG)
  • 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 5 373 habitants)
  • 6 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CC de la Région d'Audruicq)
Résultats des municipales de 2020 à Oye-Plage
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Olivier Majewicz[43] DVG 1 543 79,33 26 6
Jacques Delgrange[44] 402 20,66 3 0
Votes valides
Votes blancs
Votes nuls
Total 100
Abstention
Inscrits / participation

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1806 1807 Bernard Trouille    
1807 1816 Jean Antoine Gresset    
1816 1823 Jacques Marc Sergent    
Les données manquantes sont à compléter.
ca. 1963   Hector Dubuis    
mars 1971 maire en 1990 Michel Louf   Cultivateur, maire honoraire
mars 2001 mars 2008 Jean-Louis Richebé DVD Médecin
mars 2008 En cours
(au 10 juin 2020)
Olivier Majewicz PS puis DVG[45] Professeur de lycée
Conseiller général d'Audruicq (2004 → 2015)
Vice-président de la CC de la Région d'Audruicq
Réélu pour le mandat 2014-2020[46]
Réélu pour le mandat 2020-2026[47]

Instances de démocratie participative

modifier

La commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes[48].

Jumelages

modifier

La commune est jumelée avec :

Carte 
Jumelages et partenariats d’Oye-Plage.Voir et modifier les données sur Wikidata 
Jumelages et partenariats d’Oye-Plage.Voir et modifier les données sur Wikidata 
VillePaysPériode
Capel-le-Ferne[49] Royaume-Unidepuis

Équipements et services publics

modifier

Enseignement

modifier

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La ville administre quatre écoles communales : les écoles maternelles Les Natices et Les Petits Moulins, et les écoles primaires Les Dunes d'Oye (anciennement Les Oyats et Les Sables) et L'Étoile.

Le département gère le collège Les Argousiers[50].

Sur la commune se trouve un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, l'Ehpad Château du Bois, établissement privé commercial[51].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Les habitants sont appelés les Ansériens[52].

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 5 656 habitants[Note 8], en évolution de +5,8 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6291 1931 3361 5491 5101 6381 7591 8181 894
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8951 8671 9191 9221 8981 9432 0672 3792 527
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6122 8112 8292 6552 5922 5252 6332 5432 933
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 0143 0082 4824 4795 6785 8825 7075 7145 475
2014 2019 2021 - - - - - -
5 3715 5835 656------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 715 hommes pour 2 763 femmes, soit un taux de 50,44 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,1 
4,4 
75-89 ans
5,8 
19,6 
60-74 ans
19,6 
20,1 
45-59 ans
20,4 
18,6 
30-44 ans
19,2 
18,0 
15-29 ans
14,5 
18,9 
0-14 ans
19,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

modifier

Pistes cyclables

modifier

La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant de Marck pour desservir Gravelines[57],[58].

Sentier pédestre

modifier

Le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la côte[59].

Tir sportif

modifier

La commune accueille un club de tir, la "Détente Ansérienne"[60] qui compte 250 adhérents en 2019[61].

Pour le culte catholique, le doyenné du Calaisis, rattaché au diocèse d'Arras, inclut la paroisse « Saint Bertin des Plaines de l'Oye » dont le lieu de culte à Oye-Plage est l'église Saint-Médard[62].

Économie

modifier

Revenus et fiscalité

modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 679 , ce qui plaçait Oye-Plage au 11 244 e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[Insee 8].

Population active et emploi

modifier

La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2013 à 3 629 personnes (3 876 en 2008), parmi lesquelles on comptait 66,1 % d'actifs dont 56,7 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs[Insee 9]. Dans l'ensemble du département la proportion d'actifs était de 68,8 %, dont 57 % ayant un emploi et 11,8 % de chômeurs[Insee 10].

En 2013, on comptait 657 emplois dans la commune, contre 622 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 2 069, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] n'était que de 31,8 %, ce qui signifie que la commune offrait un peu moins d'un emploi pour trois Ansériens actifs. Cet indicateur était de 27,4 % en 2008[Insee 9]. En 2013, 18,3 % des Ansériens travaillaient dans la commune, 81,7 % dans une autre commune[Insee 11].

Entreprises et commerces

modifier

Au , Oye-Plage comptait 253 établissements actifs, dont 10,3 % dans l'agriculture, 5,1 % dans l'industrie, 6,7 % dans la construction, et 63,2 % dans le commerce, transports et services[Insee 12].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
  • La tour Penchée est un blockhaus construit en forme de clocher d'église par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale. Son but était de tromper les aviateurs anglais qui venaient bombarder des cibles allemandes et utilisaient des repères visuels pour se diriger ; ce faux clocher pouvait être confondu avec celui de la ville, situé quelques kilomètres plus au sud. Depuis la fin de la guerre, on a tenté d'abattre ce bâtiment à l'aide d'explosifs. Cela n'a pas été suffisant. Maintenant la tour est inclinée d'une vingtaine de degrés, d'où son nom.
  • L'église Saint-Médard est construite au XVIe siècle par les Anglais, qui possèdent Calais, et elle dépend alors de l'archevêché de Cantorbéry. L'église actuelle est édifiée entre 1863 et 1880, la flèche datant de 1914, mais la tour qui subsiste date de 1553 et est construite sous le règne de Marie Tudor, ce qui en fait la plus vieille construction de la commune et la seule tour anglaise subsistant dans le Calaisis. On ignore si c'est l'ensemble de l'église qui est alors construite, ou si la tour et la flèche sont seulement ajoutées à une église existante[63].
  • Le monument aux morts, surmonté d’un Poilu[64], date de 1920, mais l'inauguration officielle a lieu le . Il a coûté 22 000 francs de l'époque. Avant, il se trouvait dans le cimetière ; maintenant il se trouve près de la mairie. Le monument commémore les guerres de 1914-18 et 1939-45.
  • Au cimetière communal se trouvent une section de tombes de guerre françaises et belges et une section de tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission (Oye-Plage Communal Cemetery).

Patrimoine culturel

modifier

Le flamand était encore parlé jusqu'au XIXe siècle[65].

Photographie montrant l'église Saint-Médard. 
L'église Saint-Médard.

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
Blason de Oye-Plage  Blason
D'azur à l'oie d'argent, becquée et membrée de sable, surmontée d'une couronnée de vicomte d'argent[67].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[68] :

  • H. Piers, Petites histoires du canton d'Audruicq, Aire-sur-la-Lys, Poulain, 1843.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

modifier

Notes et références

modifier
  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE
  10. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  11. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Oye-Plage », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Oye-Plage (62645) », (consulté le ).
  8. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. a et b « Chiffres clés Emploi - Population active », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Chiffres clés Emploi - Population active », sur le site de l'Insee (consulté le ) }
  11. « Chiffres clés Caractéristiques de l'emploi », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Commune d'Oye-Plage : résumé statistique », sur le site de l'Insee (consulté le ).

Références

modifier
  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Oye-Plage : son littoral », sur le site de la mairie (consulté le ).
  3. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière d'Oye (E4390600) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Oye-Plage et Marck », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des dunes de la mer du Nord », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. Le quartier des Escardines sous les eaux ; Aléas submersions marines : Oye-plage, risque de rupture et de débordement , article du journal La voix du Nord, publié le 27/03/2014
  14. Page Web consacré au Fort-vert, par Eden 62
  15. a b et c Jean Baptiste Duvergier Sirey (1827), Collection complète des lois, décrets d'intérêt général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc, Vol.21 France, voir p. 521 et 524 (Livre numérique Google)
  16. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Espace protégé FR4505719 - les hemmes de marck », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Espace protégé FR1100139 - Le Platier D'Oye », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Réserve Naturelle Nationale du Platier d’Oye », sur Eden 62 (consulté le ).
  20. « Espace protégé FR3600086 - Platier D'Oye », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF 310007286 - Platier d’Oye et Plage du Fort Vert », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  23. « Natura 2000 FR3110039 - Platier d'Oye », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  26. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  30. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979. p. 514.
  31. « Mooi Frans-Vlaanderen Waar ooit het Nederlands bloeid », sur roepstem.net (consulté le ).
  32. Albert Dauzat, Jean Dubois et Henri Mitterand, Dictionnaire étymologique et historique du français, Éditions Larousse, 1984, p. 507b
  33. a b c d e et f Source : Jean Platiau, cité par le site Web de la mairie.
  34. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 32, lire en ligne
  35. André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 68-69, lire en ligne.
  36. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Année 1309.
  37. Georges Dupas, Histoire de Gravelines, porte de Flandre et de ses hameaux, des origines à la Libération, Westhoeck éditions, 1981, avec Patrick Oddone comme collaborateur, p. 34.
  38. Georges Dupas, Histoire de Gravelines Porte de Flandre, Westhoeck Editions, , 663 p., p. 50.
  39. a et b « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  40. a et b « Histoire », sur le site de la mairie (consulté le ).
  41. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements du Pas-de-Calais - Recueil des actes administratifs », sur pas-de-calais.gouv.fr, (consulté le ).
  42. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  43. « - Municipales à Oye-Plage: le maire Olivier Majewicz présente une liste en partie renouvelée », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  44. « La liste de tous les candidats aux municipales, dans chaque commune du Calaisis », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  45. « Le maire Olivier Majewicz quitte le Parti socialiste : "Je ne m'y retrouve plus" », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  46. B. B. (CLP), « Oye-Plage : le maire Olivier Majewicz réélu avec 65,69 % des voix : À Oye-Plage, le suspens n’aura pas duré longtemps. En effet, la liste conduite par Olivier Majewicz, maire sortant, a récolté 1 857 voix, soit près du double que la liste emmenée par Muriel Hantschootte, conseillère municipale d’opposition (970 voix) », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. Isabelle Hodey, « Municipales : à Oye-Plage, Olivier Majewicz repart pour un troisième mandat : Réélu dès le premier tour le 15 mars dernier avec 79,33 % des voix, Olivier Majewicz a été réélu maire pour la troisième fois lors d’un conseil municipal d’installation qui s’est déroulé à huis clos salle Jean-Crinon ce samedi matin. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Manon Druelle élue maire du conseil municipal des jeunes de Oye-Plage : Les dix-neuf candidats élus jeudi dernier au sein du conseil municipal des jeunes (CMJ) ont élu, ce week-end à l’espace Dolto, leur nouveau maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/detailPartenaire.html?criteres.ptrId=7320 »
  50. « l'annuaire », sur le site education.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Annuaire des établissements », sur www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr (consulté le ).
  52. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  57. « Calais / Gravelines - La Vélomaritime / EuroVelo 4 », sur francevelotourisme.com (consulté le ).
  58. « EuroVelo 4 - Véloroute de l'Europe Centrale », sur eurovelo.com (consulté le ).
  59. Fédération française de randonnée, GR 120 : De la Flandre à la baie de Somme, Hauts-de-France, imprimerie Corlet, coll. « Topoguides », 2022 pages totales=96 (ISBN 978-2-7514-1221-9)
  60. https://associations-info.fr/W625004059/la-detente-anserienne.html
  61. https://www.lavoixdunord.fr/706123/article/2020-02-07/oye-plage-le-club-de-tir-la-detente-anserienne-est-victime-de-son-succes
  62. « église catholique en Pas-de-Calais », sur le site du diocèse d'Arras, (consulté le ).
  63. « Oye-Plage : son patrimoine : l'église Saint-Médard », sur le site de la mairie (consulté le ).
  64. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  65. Annales du Comité flamand de France, tome III, 1856-1857..
  66. Brigitte Salino (Avignon, envoyée spéciale), « Avignon : Julien Gosselin, heureux présage », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  67. Armorial de France, p. 10883
  68. « La commune d’Oye-Plage », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).