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Opéra bouffe

genre d'opéra

Un opéra bouffe[1] est un opéra traitant d'un sujet comique ou léger.

Historique

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Affiche de la création d'Orphée aux Enfers d'Offenbach au Bouffes-Parisiens en 1858.

Au XVIIIe siècle, l'appellation « opéra bouffon » est employée pour différencier une catégorie particulière d'opéras-comiques[2]. Ce n'est qu'au XIXe que le terme d'« opéra bouffe » apparaît sous la plume de Jacques Offenbach lorsqu'il prend en 1855 la direction des Bouffes-Parisiens.

Caractéristiques

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Bien qu'ils comportent tous deux des dialogues parlés, l'opéra-comique peut traiter de sujets « sérieux » comme Carmen, alors que le caractère de l'opéra bouffe est principalement « bouffon ».

Inspiré de l'opera buffa italien, le terme fut choisi par Offenbach pour désigner des œuvres plus ambitieuses que ses opérettes, tant par leur style musical que par le nombre de protagonistes pouvant rivaliser avec les œuvres du grand répertoire. De même, les livrets étaient souvent plus portés à la parodie ou à la satire que ceux des opérettes qui traitaient d'histoires plutôt sentimentales.

C'est sur la base de la nature légère ou sarcastique de leur livret, associée à une écriture musicale recherchée, que des œuvres d'Emmanuel Chabrier ou Francis Poulenc furent qualifiées d'opéras bouffes.

Selon l'importance des effectifs requis et la qualité musicale, on peut également trouver les appellations d'« opéra bouffon », « opérette bouffe » ou « bouffonnerie musicale ».

Œuvres

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Affiche de la création de La Diva d'Offenbach aux Bouffes-Parisiens en 1869.

Parmi les opéras bouffes - ou assimilés - les plus célèbres, on peut citer :

Articles connexes

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Notes et références

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  1. Parfois orthographié « opéra-bouffe » sur le modèle « opéra-comique ». Cf « opéra bouffe » sur le Trésor de la langue française informatisé. Au pluriel : des opéras bouffes.
  2. André-Guillaume Contant d'Orville, Histoire de l'opéra bouffon, contenant les jugemens de toutes les pièces qui ont paru depuis sa naissance jusqu'à ce jour, pour servir à l'histoire des Théâtres de Paris, Amsterdam et Paris, Grange, , 2 vol. Volume I et Volume II.
  3. Eric Aeschimann, « Aperghis mitonne des Boulingrin de folie », Libération, 15 mai 2010.