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En architecture japonaise, un mokoshi (裳階・裳層?, également prononcé shōkai), littéralement « étage jupe », est un toit à pente recourbée décoratif entourant un bâtiment sous le véritable toit[1]. Comme il ne correspond à aucune division interne, le mokoshi donne l'impression qu'il y a plus de niveaux qu'il n'y en a en réalité[1]. Il mesure d'ordinaire un ken de profondeur et se trouve généralement dans les temples bouddhistes et les (pagodes) (voir par exemple l'article tahōtō)[1],[2]. Le mokoshi couvre normalement un hisashi, une aile à paroi entourant un bâtiment sur un ou plusieurs côtés, mais peut être attaché directement au noyau de la structure (le moya), auquel cas il n'y a pas de hisashi[1]. Le matériau de couverture du mokoshi peut être identique ou différent de celui du toit principal.

Détouré en jaune : moya ; en rouge : mokoshi ; en blanc : hisashi.

Origine et fonction

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Le nom provient du fait qu'il entoure et cache le bâtiment principal comme le revers (裳裾, mosuso?) d'un pantalon[3]. Son but est en fait de cacher les gros piliers de soutien de la structure, ce qui la fait paraître plus légère et plus simple[3]. Il est largement utilisé par les sectes zen dans les différents bâtiment de ses complexes de temples.

Un autre nom pour le mokoshi est yuta (雪打?, lit. « frappe neige »), d'où le nom yuta-zukuri (雪打造?, « style yuta ») donné au style d'un bâtiment qui en possède[2]. Ce nom commence à être utilisé à l'époque médiévale et vient de l'idée que sa présence offre une protection contre la neige[3].

Exemples représentatifs

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La pagode est à deux étages de Yakushi-ji, (Trésor national, voir galerie) semble avoir cinq étages en raison de la présence d'un mokoshi entre chaque étage.

Le premier des deux niveaux du kon-dō (bâtiment principal) Trésor national (voir galerie) à Hōryū-ji est doté d'un mokoshi ajouté à l'époque de Nara avec des poteaux supplémentaires. Ceux-ci étaient devenus nécessaires pour tenir le premier toit original qui s'étendait sur plus de quatre mètres au-delà des limites du bâtiment. Le mokoshi de Hōryū-ji est le plus ancien mokoshi encore debout[3].

Le butsuden (bâtiment principal) d'un temple zen temple possède d'ordinaire un mokoshi et ressemble donc à un bâtiment à deux étages (voir photo ci-dessus et la galerie), ce qu'en fait il n'est pas.

Galerie d'images

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Tous ces édifices possèdent un mokoshi.

Notes et références

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  1. a b c et d « Mokoshi », JAANUS - Japanese Architecture and Art Net User System (consulté le ).
  2. a et b Iwanami Kōjien (広辞苑?), dictionnaire japonais, 6e édition, 2008, version DVD.
  3. a b c et d Shogakukan's « Nihon Daihyakkasho, Mokoshi »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), consulté le 27 novembre 2009 (en japonais).