Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Montfermeil

commune française du département de la Seine-Saint-Denis

Montfermeil est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France.

Montfermeil
Montfermeil
L'hôtel de ville, en .
Blason de Montfermeil
Blason
Montfermeil
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand Paris - Grand Est
Maire
Mandat
Xavier Lemoine (VIA)
2020-2026
Code postal 93370
Code commune 93047
Démographie
Gentilé Montfermeillois, Montfermeilloise
Population
municipale
27 980 hab. (2021 en évolution de +8,77 % par rapport à 2015)
Densité 5 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 00″ nord, 2° 34′ 00″ est
Altitude 116 m
Min. 62 m
Max. 117 m
Superficie 5,45 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Tremblay-en-France
Législatives 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montfermeil
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montfermeil
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Voir sur la carte topographique de la Seine-Saint-Denis
Montfermeil
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Montfermeil
Liens
Site web www.ville-montfermeil.fr

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Carte de la petite couronne parisienne, avec le territoire de Montfermeil en rouge. 
Localisation de Montfermeil dans la petite couronne.

La ville se situe à 15 km à l’est de Paris, sur le flanc sud du plateau portant la forêt de Bondy.

Montfermeil se situe sur un point culminant de la Seine-Saint-Denis, limitrophe de la Seine-et-Marne, et se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans son unité urbaine, ainsi que dans la zone d'emploi et dans le bassin de vie de la capitale[I 1].

Communes limitrophes

modifier

La ville est limitrophe de Clichy-sous-Bois au nord-ouest ; Coubron au nord ; Gagny au sud-ouest ; Chelles au sud-est ; Courtry au nord-est formant un quadripoint avec Chelles et Coubron.

Rose des vents  Clichy-sous-Bois Coubron Courtry (quadripoint) Rose des vents 
Clichy-sous-Bois
Gagny
N Chelles
O    Montfermeil    E
S
Gagny Chelles Chelles

Géologie et relief

modifier

La superficie de la commune est de 5,45 km2 ; son altitude varie de 62 à 117 mètres[1].

Hydrographie

modifier

Aucun cours d'eau ne draine ma commune.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Neuilly-sur-Marne à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 721,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records NEUILLY-SUR-M. (93) - alt : 45m, lat : 48°51'37"N, lon : 2°32'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 1,9 4 6,2 9,8 13,1 15,1 14,7 11,2 8,5 5 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 4,9 5,4 8,5 11,5 15,1 18,4 20,7 20,4 16,6 12,7 8,1 5,4 12,3
Température maximale moyenne (°C) 7,7 9 13,1 16,8 20,4 23,8 26,2 26,2 22 16,9 11,3 8,1 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−17
17.01.1985
−12,5
08.02.1991
−9,5
13.03.13
−4,3
06.04.21
−0,6
06.05.19
4
04.06.01
7,5
31.07.15
5
30.08.1986
1,5
30.09.18
−4,5
30.10.1997
−8,7
24.11.1998
−8,9
29.12.1996
−17
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
28.01.02
21,4
27.02.19
26,9
31.03.21
29,9
20.04.18
33,1
27.05.05
38,3
27.06.11
42,5
25.07.19
40,5
12.08.03
36,3
08.09.23
29,7
03.10.11
22,5
08.11.15
18
07.12.00
42,5
2019
Précipitations (mm) 57,7 50,6 51,5 50,2 72,4 62,4 64,4 60,4 52,2 60,5 62,8 76,1 721,2
Source : « Fiche 93050001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages

modifier
 
Parc Arboretum de Montfermeil
 
Domaine de Formigé

Montfermeil possède 69 ha d’espaces verts répartis entre les 21 ha de forêt de Bondy, 20 ha pour le Bois des Ormes, 23 ha de parcs et jardins, 5 300 m2 de massifs fleuris, 3 ha dans les établissements municipaux.

  • L'ancien parc des Cèdres et le parc Jean Valjean formant désormais le parc Arboretum ouvert en 2006. Le parc Arboretum En plein cœur de la ville, il constitue un poumon vert de 11 hectares, réunissant le parc du Château des Cèdres et le parc Jean Valjean. Accessible à tout public, l'Arboretum de Montfermeil est un parc présentant une collection d'environ 160 arbres et arbustes d’essences diverses et originaires de tous les continents. Les collections sont présentées sur des banquettes appelées « cairns » et classées selon la thématique de la « Galerie de l’évolution ». La visite commence près de l’eau, origine de la vie, avec l’arbre fossile, le Ginkgo Biloba, puis elle remonte peu à peu le long des versants boisés pour finir dans les Jardins Chromatiques (jardins de couleurs) qui symbolisent l’action de l’homme sur la nature. Chaque banquette présente une période précise de l’évolution de l’arbre. 17 banquettes parsèment ainsi le parc. Les Jardins Chromatiques constituent la partie basse du parc et offrent aux enfants une grande aire de jeux constituée de tapis mouvants, de balançoires et de bascules. Depuis 2008, le parc est entretenu en gestion différenciée c'est-à-dire un entretien écologique afin de permettre l’installation naturelle d’une flore et d’une faune en fonction du type d’aménagement et d’entretien effectué sur l’espace vert.
  • La guinguette « Au coq hardi », sur le site de l'étang des sept-Îles.
  • la propriété du Domaine de Formigé, avec 5,2 hectares à la limite de la Forêt de Bondy ;
  • le parc Jean-Pierre Jousseaume ou parc du Sempin ;
  • le parc des Ormes qui possède le label Natura 2000 ;
  • le parc Henri Pescarolo.

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Montfermeil est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Occupation des sols

modifier
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers

modifier
 
Place Notre-Dame-des-Anges à Montfermeil.
 
Carte des quartiers.

La ville regroupe différents quartiers hétéroclites :

  • le centre-ville, qui abritait le site de l'étang des sept îles dès 1897, détruit en 1966 et qui a laissé place à un centre commercial ;
  • les Bosquets, près de la Forêt de Bondy et à la limite de Clichy-sous-Bois, quartier principal de la commune composé de Grands-ensembles ;
  • les Coudreaux, à la limite de Chelles, de Courtry et de Coubron, quartier calme et pavillonnaire ;
  • Franceville, à la limite de Gagny et de Chelles, quartier aisé et résidentiel[13].

Habitat et logement

modifier

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 9 994, alors qu'il était de 9 169 en 2016 et de 9 040 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,8 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montfermeil en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) par rapport au département (1,3 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Montfermeil en 2021.
Typologie Montfermeil[I 3] Seine-Saint-Denis[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 95,8 92,6 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 1,3 9,7
Logements vacants (en %) 3,7 6,1 8,1

Avec 2 195 logements sociaux en 2019, la commune ne respecte par les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées de logements sociaux. Ce ratio n'est alors en effet que de 8,41 %[14]

Voies de communication et transports

modifier
 
Tramway T4 à la station Arboretum.

La ville est desservie par trois stations de la ligne 4 du tramway d'Île-de-France : Notre-Dame des Anges, Arboretum et Hôpital de Montfermeil.

La commune est desservie par différentes lignes d'autobus :

La gare RER du Raincy - Villemomble - Montfermeil, bien que portant le nom de la ville, est située sur le territoire des communes du Raincy et de Villemomble, et il faut 20 à 30 minutes pour rejoindre Montfermeil depuis cette gare, grâce à la ligne 602 du réseau de bus TRA.

Par ailleurs, dans le cadre du projet Grand Paris Express, il est prévu l'implantation d'une gare de la ligne 16 en limite de Clichy-sous-Bois, la gare de Clichy - Montfermeil qui sera alors en correspondance avec la nouvelle branche de tramway[15],[16].

Toponymie

modifier

Mons fermeolus en 1196, Mons fermoil en 1200, Monfermeil en 1209, Mons firmalis[17], Mons fermolii[17], Mons-firmolium en 1221, Montéfirmo cité en 1122, Montfermolio en 1124[18], Mons firmiolus en 1248[17].

Le nom de Montfermeil provient du latin Mons Firmaculus qui signifie « mont fermé » ou « mont fortifié ».

L'autre hypothèse étymologique vient de "Mont Vermeil" en référence aux nombreuses vignes (toujours d'actualité) qui poussaient le long des montées de la ville.

Le lieu est habité depuis la période du Néolithique (silex taillés, haches, grattoirs, flèches).

Histoire

modifier

Préhistoire

modifier

De nombreux vestiges de l'époque néolithique, dont un foyer de chasseurs « tardenoisiens » datant de 3 000 ans avant Jésus-Christ, attestent de la présence de l'homme dans la ville depuis la préhistoire.[réf. nécessaire]

Antiquité

modifier

Des tribus gauloises et des colons romains adoptent par la suite le plateau et en font un site stratégique d'observation de la vallée de la Marne[réf. nécessaire].

Moyen Âge

modifier

La cité de Montfermeil, qui n'est alors qu'une clairière dans la forêt de Bondy, apparaît pour la première fois dans le courant du XIIe siècle, sous la forme latine de Montefirmo (mont fermé) en 1122, puis de Montfermolio en 1124.

Au Moyen Âge, Montfermeil est divisée en plusieurs fiefs (Le lieu relevait entre-autres de l'abbaye de Chelles), et possède au XIIIe siècle une léproserie, des moulins à eau et des carrières. L’activité y est essentiellement agricole, et surtout viticole. La première église date du XIIIe siècle, probablement construite sur l’emplacement d’un ancien sanctuaire mérovingien.

La guerre de Cent Ans fait des ravages dans la région et Montfermeil est occupé par les Anglais. Jeanne d'Arc passe dans le bourg le . Montfermeil, ruinée, se dépeuple.

Temps modernes

modifier

Henri IV y crée la foire de la Saint-Michel.

Mise sous la protection de seigneurs successifs, Montfermeil se développe peu à peu. Les vignes recouvrent les coteaux mais les bois et les friches prédominent encore. C’est le seigneur Antoine Pélissier qui commence la construction du château, que terminera Michel de Chamillard (1652-1721), ministre de Louis XIV. Le château est vendu en 1701 aux frères Bégon. En 1735, la seigneurie est vendue à Jean Hyacinthe Hocquart, dont le fils Jean Hyacinthe Emmanuel Hocquart deviendra le premier marquis de Montfermeil, qui compte alors 500 habitants. Il participe activement au développement de la ville avec la construction d'in nouveau moulin à vent, l'aménagement de routes et de salles de classe. À sa mort, en 1778, son fils Jean Hyacinthe Louis poursuit les travaux d'aménagement avec de nouvelles rues. En 1782, il fait créer un étang pour assécher des friches au lieu-dit « Des Sept îles », lac qui est maintenant asséché et où se situe un centre commercial.

Révolution française et Empire

modifier

Au début de la Révolution française, Montfermeil compte 720 habitants. Le château est saisi comme bien national et est acheté par le général de division Louis-Henri Loison avant d'être restitué à la marquise de Montfermeil. L’église est vendue en 1799 et est rendue aux habitants en 1802 (en partie démolie).

À la fin de l'époque napoléonienne, Montfermeil souffre, lors de la campagne de France de 1814 et lors des Cent-Jours de 1815, des invasions russes et prussiennes, qui marquent leur passage par des pillages et des réquisitions abusives.

Époque contemporaine

modifier

À partir du milieu du XIXe siècle la ville retrouve son calme. Quelques belles propriétés se construisent autour de l’église reconstruite en 1820.

La commune est célèbre pour son pèlerinage à Notre-Dame-des-Anges, qui avait lieu en septembre pendant lequel on venait boire l'eau d'une source miraculeuse près d'une chapelle en bois de la forêt de Bondy.

Montfermeil est, à la fin du XIXe siècle, un bourg assez isolé et malaisé d'accès, et en 1847, avant la mise en service de la gare du Raincy, les transports publics sont constitués par des voitures publiques, qui faisaient deux fois par jour le trajet Paris - Le Raincy en deux heures environ. Lorsque la ligne Paris - Strasbourg rend les déplacements plus faciles, un service d'omnibus à chevaux est mis en place par la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour relier Montfermeil à la gare de Gagny, puis à celle du Raincy.

La commune de Montfermeil souhaitant toutefois un désenclavement plus efficace vers le chemin de fer, et elle milite pour la création d'une ligne de tramway, qui « valoriserait les terrains, multiplierait les propriétés de plaisance, encouragerait la fixation dans la commune de sa population estivale »[19].

 
Monorail Larmanjat à Montfermeil.

À la suite de sa présentation par Jean Larmanjat à l'Exposition universelle de 1867[20] est installé un monorail en 1868 entre Le Raincy et Montfermeil. La date de fin d'exploitation n'est pas connue, mais il semble que la voie ait été détruite lors de la Guerre franco-prussienne de 1870.

La guerre amène en effet de nouvelles difficultés et la commune est occupée par les troupes prussiennes. Presque toute la population quitte Montfermeil pour trouver refuge à Paris.

La question des transports en commun est à nouveau traitée en 1888, avec la concession accordée à M. Dufrane-Macart pour la création et l'exploitation d'un tramway à cheval entre Le Raincy et Montfermeil[21]. Celui-ci, un investisseur lié à une société, l'Union immobilière de Raincy-Montfermeil[19], ne souhaite pas la mettre en œuvre lui-même et souhaite que la ville du Raincy se substitue à lui-même. Après négociations, la concession est rétrocédée à la Société anonyme du tramway du Raincy à Montfermeil et Extensions par décret du , avec intervention de la Ville du Raincy, pour une durée de 50 ans[22]. La ligne est mise en service en 1890, directement exploitée en traction à vapeur et en traction électrique en 1895.

Au XIXe siècle, deux petites carrières de plâtre sont exploitées à Montfermeil. On trouve un semblant d'emplacement sur le Chemin de la Carrière.

L'année 1896 marque un tournant décisif dans l’histoire de Montfermeil. Le comte Roger de Nicolay vend son domaine à une société immobilière qui crée les lotissements de Franceville et des Coudreaux, et la ville devient à la fois villégiature populaire et banlieue de peuplement[23],[24]. Le château du XVIIe siècle est vendu à des lotisseurs en 1891, racheté par la ville en 1928 et détruit quelques mois plus tard.

Montfermeil est durement touchée par la Première Guerre mondiale. Avec 90 morts, ses pertes sont au-dessus de la moyenne nationale.

Pendant l'entre-deux-guerres, Montfermeil se transforme et sa population s’accroît sensiblement passant de 2 000 habitants en 1919 à plus de 6 000 en 1939. Le tramway du Raincy à Montfermeil, qui portait l'indice 112, est exploité depuis 1921 par la STCRP (ancêtre de la RATP), qui supprime progressivement toutes ses lignes de tramway. La ligne fut la dernière de cette compagnie à être exploitée en tramway, qui sont remplacés, le , par des autobus, alors considérés comme plus modernes[25].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent de nouveau la ville qui sera libérée le par les troupes américaines.

Dans les années 1950 et 1960, une politique de grande construction urbaine a vu le jour et a provoqué l'édification d'un grand ensemble essentiellement sous le statut de copropriété privée (les Bosquets I et II).

Construite dans les années 1960, sous l’impulsion de l’État, pour répondre à un afflux massif de population, la résidence des Bosquets connaît rapidement des problèmes dans la gestion de la copropriété : les services ne correspondent aux besoins des habitants, les charges augmentent, le surendettement aussi et la paupérisation du site s’accompagne de problèmes de salubrité et de violences. Pour enrayer le phénomène et apporter des conditions de vie dignes et décentes aux centaines de famille résidentes aux Bosquets, la Ville et le PACT ARIM 93 s’engagent alors, à partir de 1985, dans un programme de rénovation sur le long terme : l’acquisition des logements de la copropriété couplée à une politique sociale volontariste, avec notamment la création d’une halte-garderie, du centre de loisirs Moulinsart et l’implantation de la Mission locale et de la Maison des services publics. Le plan Borloo vient parachever ce long processus en injectant plus de 700 millions sur le Plateau pour le résultat visible aujourd’hui.

Depuis 2004, dans le cadre du Programme de Rénovation Urbaine (PRU), ce sont au total 659 logements issus de copropriétés dégradées qui ont déjà été démolis à Montfermeil, soit 6 barres et 4 cages d’escalier (B1, B3, B7, B10, B11, B12…). Les ménages des bâtiments qui ont été détruits précédemment ont été relogés dans de nouveaux logements sociaux et bénéficient aujourd’hui d’une amélioration considérable de leur cadre de vie. En une décennie, à Montfermeil, le PRU, un des plus emblématiques en France, a totalement bouleversé le paysage du territoire. Il permet aujourd’hui, d’offrir une vision rénovée de la résidence des Bosquets et de la ville tout entière : création de nouveaux logements, réaménagement des espaces publics, ouverture de nouveaux équipements et services publics, développement des activités économiques et commerciales, accompagnement des familles tout au long du processus de relogement. Le programme se poursuivra encore jusqu’en 2018 avec la démolition du bâtiment B5, barre de 10 étages, comprenant 146 logements.

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Rattachements administratifs

modifier

Antérieurement à la loi du [26], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement du Raincy après un transfert administratif effectif au [I 1].

Elle faisait partie de 1801 à 1882 du canton de Gonesse, année où elle intègre le canton du Raincy du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la ville devient le chef-lieu du canton de Montfermeil[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tremblay-en-France[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Intercommunalité

modifier

La ville a engagé de longue date un partenariat avec sa voisine, avec un SIVOM créé en 1961, un grand projet urbain (1994-1999) et un programme européen PIC URBAN[27], accru en 1997 avec la création de la communauté de communes de Clichy-sous-Bois-Montfermeil, transformée en 2001 en communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois-Montfermeil.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[28].

Dans le cadre de la mise en place de la métropole du Grand Paris, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit la création d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale. Les EPT exercent également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand Paris - Grand Est, qui remplace également l'ancienne communauté d'agglomération Clichy-Montfermeil[29].

Tendances politiques et résultats

modifier
 
Xavier Lemoine, Maire VIA depuis 2002.

Montfermeil a longtemps été dirigée par le PCF jusqu'à ce que Pierre Bernard, DVD, succède à Gilles Guimet en .

Pierre Bernard reste maire pendant 19 ans avant de céder son fauteuil à Xavier Lemoine UMP puis LR-PCD, son 1er adjoint, le [30]. Depuis 2022, Xavier Lemoine a battu le record de longévité de son prédécesseur.

Il accroit sa notoriété en appelant en avril 2021 à la désobéissance civile pour contester la gestion de la crise sanitaire de la Pandémie de Covid-19 en France par le président Emmanuel Macron[31].

Élections présidentielles

modifier

Résultats des seconds tours dans la commune :

Élections législatives

modifier

La commune fait partie de la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Résultats des seconds tours dans la commune :

Élections régionales

modifier

Résultats des seconds tours dans la commune :

Élections cantonales puis départementales

modifier

Élections municipales

modifier
  • Lors du premier tour des élections municipales de 2020[56], la liste PCD - LR - SL menée par le maire sortant Xavier Lemoine obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 617 voix (58,82 %, 29 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par[57] :
    - Dominique Dellac (FG - PCF - PS - LFI - G·s - GRS, 1 399 voix, 31,44, 5 conseillers municipaux élus) ;
    - Marie-Françoise Reygnaud (DVD, 433 voix, 9,73 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 65,27 % des électeurs se sont abstenus.

Élections européennes

modifier

Meilleurs scores :

Référendums

modifier

Administration municipale

modifier

Compte tenu de l'importance de sa population, le conseil municipal de Montfermeil est composé 35 membres, dont le maire et ses 13 adjoints[64].

Le maire de la commune depuis 2002 est Xavier Lemoine (DVD) ; il est assisté pour la mandature 2020-2026 par 13 adjoints.

Liste des maires

modifier
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Joseph Binet de Varennes    
1791 1792 Daniel Duval    
1792 1794 Jean Douet    
1794 1795 Jean Baptiste Belle   Fonction en qualité de Procureur
1795 1797 Jean Ledoyen   Fonction en qualité d'Agent National
1797 1814 Jean Baptiste Belle   En Fonction d'Agent National de 1797 à 1799 puis Maire
1814 1816 Thomas Caillot de Coqueromont    
1816 1826 Alexandre Durand    
1826 1830 Louis Joseph de Fougières   Comte - Epoux de la fille du Marquis de Hocquart de Montfermeil
1830 1837 Jean Augustin Trocquet   Architecte - Capitaine de la Garde Nationale de Montfermeil
1837 1848 François Pasquet    
1848 1856 Jules Coïc   Ingénieur des Ponts et Chaussées
1856 1865 Jean Baptiste Hardy    
1865 1876 Charles Desnos   Ingénieur des Arts et Manufactures
Conseiller général du Canton de Gonesse
1876 1878 Henri Coutenceau   Aubergiste
1878 1883 Maxime Chardon    
1884 1892 Henri Coutenceau   Ancien Maire
1892 1902 Ernest-Victor Noël   Adjoint de Henri Coutenceau de 1884 à 1892
Décédé en fonction
1902 1904 Denier   Intérim à la suite du décès de E.V. Noël
Une longue bataille judiciaire durera 2 ans entre la municipalité sortante et Franceville. Franceville gagnera dans les urnes en 1904
1904 1912 M. Chavet Franceville  
1912 1913 Ernest Paupinet Franceville  
1913 1925 Pierre Corot Franceville  
1925 1936 M. Thiot Droite  
1936 1936 M. Lesueur    
1936 octobre 1939[65] Daniel Perdrigé[66] PCF Comptable, animateur du comité de chômeurs
Conseiller d’arrondissement du Raincy (1937 → 1939)
Suspendu par le Gouvernement Édouard Daladier après la signature du pacte germano-soviétique
Fusillé comme otage le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien
octobre 1939[65] décembre 1940 Eugène Corbiaux   Président de la Délégation spéciale nommée par le Gouvernement Édouard Daladier
décembre 1940[67] 1944 Henry Turbeau   Président de la Délégation spéciale nommée par le Gouvernement de Vichy
1944 1944 Albert Leveque   Président du comité local du Souvenir français
septembre 1944 octobre 1947 Marcel Berger[68] PCF Président du comité de Liberation, horticulteur
octobre 1947 mai 1953 Adolphe Argence RPF Fondé de pouvoir
Chevalier de la Légion d'honneur
mai 1953 mars 1956 Marcel Berger[68] PCF Horticulteur
mars 1956 février 1970[69] Henri Vidal PCF Journaliste, premier adjoint (1953 → 1956)
Décédé en fonction
février 1970 octobre 1978 Michel Rosenblatt[70],[71] PCF Mécanicien en machines de bureau puis journaliste, premier adjoint (1959 → 1970)
Conseiller général de Montfermeil (1967 → 1979)
Démissionnaire
octobre 1978 mars 1983 Gilles Guimet[72] PCF Instituteur, troisième adjoint (1972 → 1978)
mars 1983 29 juin 2002[73] Pierre Bernard[74] DVD Ancien officier de marine
Conseiller général de Montfermeil (1992 → 1998)
Député de la Seine-Saint-Denis (1995 → 1997)
Démissionnaire
29 juin 2002 En cours
(au 15 avril 2021)
Xavier Lemoine PCD
puis
VIA[75]
Officier de réserve (Marine nationale), collaborateur d'élus
Vice-président du PCD puis de VIA
Vice-président de la Métropole du Grand Paris (2020 →)
Vice-président (2016 → 2020) puis président (2020 →) de l'EPT Grand Paris - Grand Est
Président du Groupement hospitalier intercommunal Le Raincy-Montfermeil (? →)
Réélu pour le mandat 2020-2026[76]

Distinctions et labels

modifier
 
Panneaux à l'entrée de la commune montrant diverses distinctions et labels.

La commune de Montfermeil est titulaire de labels :

  • Depuis 2012, elle possède le label Commune donneur avec trois cœurs[78]. Ce label décerné par l'Établissement français du sang récompense les communes pour leur engagement en faveur du don de sang, de plaquettes et de plasma[79]
  • En 2018, elle reçoit le. label API cité avec deux abeilles sur trois possibles pour montrer sa démarche dite remarquable envers la préservation des abeilles et des pollinisateurs sauvages[80].
  • En 2019, elle reçoit le label « Ville active & sportive » avec deux lauriers sur quatre au maximum[81].

Jumelages

modifier

Au , Montfermeil n'est jumelée avec aucune commune[82].

La commune a été jumelée de 1966 à 1983 avec la commune allemande de Wusterhausen/Dosse[83].

Équipements et services publics

modifier

Espace public

modifier

Montfermeil reçoit sa première fleur au Concours des villes et villages fleuris en 2008 puis la deuxième en 2017[84],[85].

Enseignement

modifier
 

La ville compte 1 155 élèves en école maternelle et 1 830 élèves en école élémentaire[86].

La ville de Montfermeil relève de l’académie de Créteil[87]. Les écoles sont gérées par l’Inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale, boulevard Bargue.

Enseignement public
  • Écoles maternelles (7), 1 087 élèves en 2015 :
    • L'arc en ciel
    • Danièle Casanova
    • Jean-Baptiste Clément
    • Joliot-Curie
    • Paul Éluard
    • Jules Ferry
    • Victor Hugo
  • Écoles élémentaires (7), 1 830 élèves en 2015 :
    • André-Champy
    • Jean-Baptiste Clément
    • Joliot-Curie
    • Paul Eluard
    • Jules Ferry
    • Victor Hugo
    • Henri Wallon
  • Collèges (2) :
    • Pablo Picasso, avec 660 élèves en 2015.
    • Jean Jaurès, avec 645 élèves en 2015.
Enseignement privé
  • Écoles maternelle et primaire Sainte Jeanne d'Arc, avec 200 élèves en 2015.
  • École Alexandre Dumas (hors contrat), depuis 2012, avec 100 élèves en 2015[88] qui a fermé ses portes en 2020[89].
Centres de loisirs *

La ville offre de nombreux centres maternels, primaires et préadolescents[90] qui s'occupent des enfants pendant les vacances scolaires ou les mercredis.

Culture

modifier

Le service culturel de Montfermeil est composé[Quand ?] :

  • École municipale de musique ;
  • École municipale de danse : éveil, classique, modern jazz, street jazz, claquettes, barre au sol, step, yoga, pilates ;
  • Domaine Formigé : chœur Arpeggione, théâtre, langues étrangères, arts plastiques, médiathèque, ludothèque.

La ville compte plus d'une vingtaine de médecins généralistes, plus d'une trentaine de médecins spécialisés, une trentaine d'auxiliaires médicaux[Quand ?]. D'autre part, le centre hospitalier intercommunal Le Raincy-Montfermeil, créé en 1935, qui compte 516 lits, se situe rue du Général-Leclerc.

Différentes structures sont disponibles sur la commune pour se former à un travail :

  • le GRETA de l'Académie de Créteil : offre des formations aux salariés, aux demandeurs d’emploi, aux jeunes et aux adultes recherchant un contrat d’alternance[91].
  • l'espace orientation Airemploi : propose un accompagnement individualisé, et des conseils sur les formations, les métiers et les emplois de l’aéronautique[92].
  • ARFPA Association Régionale pour la Formation des Animateurs : offre des informations et des formations pour des animateurs[93].
  • AFPA : propose des formations à durée déterminée et indéterminée[94].
  • une Formation informatique : est proposée par le GRETA Sud Tertiaire 93[95].

Justice, sécurité, secours et défense

modifier

La police municipale de Montfermeil a été créée le . Elle était en 2010 composée de quinze fonctionnaires de police municipale. Elle possède un blason créé par l'ensemble des policiers de ce service. Ses locaux se trouvent au 4 rue de la Haute Futaie, juste à côté de l'Hôtel de ville de Montfermeil[96]. En 2016, la police municipale est composée de 11 policiers municipaux. Créée en , l'unité cynophile de la Police Municipale appuie les fonctionnaires de police dans leurs missions de police administrative et judiciaire en matière de prévention et de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publique. Elle est chargée d’assurer l’exécution des arrêtés de police et de constater par procès-verbal ou rapport les infractions. Elle intervient dans des domaines très divers et variés tels que notamment la sécurité routière, les conflits de voisinage, les atteintes au bruit. Elle effectue principalement la surveillance générale de la commune ou particulière à l’occasion de manifestations sportives ou culturelles.

Population et société

modifier

Les habitants sont appelés les Montfermeillois.

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[97],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 27 980 habitants[Note 5], en évolution de +8,77 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7218368577681 0649059521 025982
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9501 1241 1401 0039971 0101 2291 2411 188
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6062 0092 0692 6194 0595 5366 1965 6608 271
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
12 01921 06323 23722 92625 55624 12126 12125 96326 085
2021 - - - - - - - -
27 980--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[98].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Le spectacle Son et lumière : créé en 1995 avec pour thème l'histoire de Montfermeil, il change de thème en 2007 et met en lumière "Les Misérables" d'après le roman de Victor Hugo. Il est mis en scène pour l'occasion, par Jean-Jacques Lecorre et Glenn Mather[99]. Ce spectacle a pris fin en .
    La première édition du nouveau son et lumière : La dame aux camélias, a eu lieu en , la seconde se prépare avec plus de 300 bénévoles de 10 à 83 ans interprétant 360 personnages. Pour l'occasion 400 costumes ont été achetés à l’Opéra de Varsovie et les autres ont été réalisés par les bénévoles sous la houlette d'une costumière professionnelle. Le Son et Lumière a décroché depuis 2014 le label « Qualité » de la Fédération Française des Fêtes et Spectacles Historiques (FFFSH) qui distingue la qualité de l’accueil et de la production. Il a lieu tous les ans jusqu'en 2019au château des Cèdres.
  • Le concours des maisons et balcons fleuris chaque été.
  • Le concours des maisons illuminées chaque Noël.
  • Le défilé cultures et création. Il a fêté sa 11e édition en 2016 et réunit plus de 700 spectateurs, une cinquantaine de couturiers amateurs ou semi-professionnels et 200 mannequins amateurs. Le défilé Cultures et Création, créé en 2005, au lendemain des émeutes, comme un symbole de rassemblement, contribue à changer le regard sur la banlieue. Cette manifestation est parrainée par le groupe LVMH.
  • La fête de la Brioche, qui a fêté ses 40 ans en 2013.
  • La fête des voisins. Avec en 2015 plus de trente sites.
  • Le forum des associations et des artisans.
  • Le marché de noël et le Salon des Arts créatifs.
  • Le traditionnel tir de feu d'artifice de la Fête nationale qui a généralement lieu le dans le parc du Moulin de Montfermeil (Moulin du Sempin).

Sports et loisirs

modifier
 
Entrée du stade Henri Vidal.

En 2020, la ville de Montfermeil possède quatre gymnases et divers équipements sportifs[100] :

  • stade et gymnase Henri Vidal ;
  • stade et gymnase Éric Tabarly, qui accueillent également un pas de tir à l'arc ;
  • gymnase Colette Besson, qui accueille un mur d'escalade ;
  • gymnase Maurice Baquet, qui accueille une plaine de jeux ;
  • plateau d'évolution Moulinsart ;
  • courts de tennis ;
  • école d'équitation et pension de chevaux ;
  • domaine Formigé, qui accueille un stade et un skate parc.

En plus d'accueillir des équipements, il existe des associations permettant la pratique sportive. L'Union Sportive de Montfermeil (USM) qui comptait 1 000 adhérents en 2016 comporte 4 sections sportives que sont les sections yoga, cyclisme, cyclotourisme et pétanque[100],[101]. Toutefois, elle ne constitue par la seule structure sportive car il existe d'autres associations sportives :

  • Le Football Club de Montfermeil (FC Montfermeil) dont l'équipe Seniors joue en Promotion d'Honneur (4e div.régionale, 9e nationale). Le club possède 14 équipes. En 2013, le club a reçu le Prix du meilleur club du District départementale de football de Seine-Saint-Denis.
  • Montfermeil Handball dont l'équipe Seniors évolue en National 3 ;
  • Association sportive hospitalière de Montfermeil ;
  • Montfermeil Tennis 93
  • Centre équestre
  • Esprit sportif de Montfermeil boxe
  • Boxing Club Iris Montfermeil
  • Club de lutte de Montfermeil
  • DSA krav-maga - Self défense
  • Danse Fever
 
L'église Saint-Pierre Saint-Paul

La commune compte cinq lieux de cultes[102] :

  • l’Église Saint-Pierre Saint-Paul fut édifiée au XIIIe siècle et XIVe siècle. Le , elle fut vendue à Le Doyen, qui revendit tous ses matériaux. Les habitants ne retrouvèrent leur église qu'en 1802. Aujourd'hui encore, on peut y découvrir un calvaire de François Rude ;
  • la paroisse catholique Notre-dame de Lourdes située dans le quartier des Coudreaux ;
  • la chapelle catholique Jésus Adolescent située dans le quartier de Franceville ;
  • l'église évangélique de Montfermeil située dans le quartier de Franceville ;
  • l'église syriaque orthodoxe Sainte-Marie-de-Dieu située dans le quartier de Franceville.

Lieux de cultes des villes voisines accueillants des Montfermeillois :

  • Synagogue, 19 allée Chatrian - Le Raincy ;
  • Église protestante unie du Raincy et des environs (communion luthérienne et réformée) - Le Raincy.

Il faut noter également la mosquée de l'avenue Jean Jaurès située dans le quartier de Franceville. En , Xavier Lemoine ferme la mosquée par arrêté pour « gros problèmes de sécurité[103] ». Une nouvelle mosquée, dont la première pierre a été posée en 2015, devrait ouvrir vers 2017 allée des Hortensias[104],[105].

La commune compte deux cimetières, le Nouveau cimetière, rue des Moulins et l'Ancien cimetière, rue de Coubron.

Médias

modifier

La ville publie un mensuel pour informer ses concitoyens des différentes manifestations culturelles, politiques et sociales[106]. La première parution du Bulletin municipal de la Ville de Montfermeil a lieu au début de l'année 1938. Le magazine mensuel change de nom à plusieurs reprises. En 2016, il se nomme Montfermeil Magazine. En plus de cette publication, un dépliant à destination des commerçants est aussi distribué trimestriellement[107].

Économie

modifier

Montfermeil a eu le siège de Titus France[108].

Le centre commercial des Sept-Îles accueille un des magasins du secteur de la grande distribution appartenant à Auchan.

Le centre-ville accueille un magasin du secteur du hard-discount, Lidl.

Deux marchés sont à disposition des Montfermeillois, celui des Coudreaux et celui de Barrière Blanche à Franceville.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
 
Le moulin
 
Château des Cèdres de Montfermeil
 
Musée du Travail de Montfermeil
 
Maison habitée par Funck-Brentano
  • L'Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Montfermeil
  • La ville regroupait plusieurs moulins : le moulin à eau de Saulx (vers 1200-XVIIIe siècle), le moulin de la Fosse (XVe siècle), le moulin d'En Haut, le moulin des Bruyères, le moulin à vent de Coubron, le moulin de la Tour et le moulin de la Galette, le moulin Carré (XIXe siècle), le moulin de Sempin. Il ne reste aujourd'hui que celui appelé Moulin de Montfermeil[109].
  • Musée du Travail (maison de l'Horloge)
  • Fontaine Jean Valjean
  • Petit Château (appartenant au Département) :
    Le Petit Château (ou maison de Bourlon : nom des premiers propriétaires) a été construit vers 1635. En 1869, il fut le terminus du monorail Larmanjat. De 1935 à 1962, il abrita l'institution Saint-Paul.
  • Château des Cèdres (propriété communale) :
    Le château des Cèdres a été construit au XVIIe siècle par Néret, Trésorier de France. Au XIXe siècle, il a été la propriété de Madame de Fleurieu qui l'aménagea. Il a été acheté par la ville en 1994.
  • Inauguré le , l’arboretum de Montfermeil présente, sur 11 hectares, une collection d’arbres et d’arbustes venant du monde entier. Les 97 arbres remarquables sont présentés sur 17 banquettes appelées « cairns » et classés selon la thématique de la « galerie de l’évolution ».
  • Château de Maison-Rouge, lieu-dit établi en 1740, le château passe entre différentes mains, jusqu'à ce que le domaine soit morcelé et le château détruit en 1956[109].

La grosse borne, marque la limite de deux territoires, Clichy et Montfermeil. Elle mesure 70 cm de hauteur, 35 cm de base. Elle a été détruite lors des travaux de voirie en 1999[109].

  • Maison « Les ormes » : située à l'intérieur de l'hospice départemental.
  • Maison de Funck-Brentano : construite durant le Premier Empire. Elle fut habitée par Frantz Funck-Brentano, historien et membre de l'Institut.
  • Le lavoir et la fontaine Lassaut : créés en raison du manque d'eau au XIXe siècle, et couverts en 1859.
  • La Demeure : datant de l'époque de la Restauration, elle fut habitée par Charles Adolphe Wurtz.
  • La Maison du Mûrier : elle fut construite par Millon, avocat de Paris en 1794, et principal rédacteur du cahier de doléances de Montfermeil.
  • Monument disparu : l'ancien château de Montfermeil, construit dans les années 1680 pour Antoine Pélissier, secrétaire du Roi et achevé par l'Intendant des finances Michel Chamillart. En 1701, Michel Chamillart revend la terre et seigneurie de Montfermeil aux frères Bégon. En 1735, elle est achetée par Jean Hyacinthe Hocquart, fermier-général, qui meurt en 1764. Son fils, Jean Hyacinthe Emmanuel Hocquart (1727-1778), conseiller, puis président de la seconde chambre des requêtes au Parlement de Paris, lui succède comme seigneur de Montfermeil, qu'il fait ériger en marquisat en 1777. Dans la seconde moitié des années 1760, il fait remanier le château par l'architecte parisien Claude Nicolas Ledoux. Il a pour successeur comme marquis de Montfermeil, son fils, Jean Louis Hyacinthe Hocquart (1752-1798), maréchal des camps et armées du Roi, qui émigre à la Révolution. Son domaine de Montfermeil est vendu comme bien national, mais sa famille parvient à en reprendre possession. Passé par alliance aux familles de Fougières, puis de Nicolaï, le château est dégradé pendant l'occupation prussienne et le siège de Paris, en 1870-1871, et reste ensuite inhabité. À la mort d'Adélaïde Hyacinthe de Fougières comtesse de Nicolaï, en 1891, le château et ses abords sont vendus à des spéculateurs. Les lotissements de Franceville et des Coudreaux sont alors aménagés sur le domaine. Le château reste à peu près intact dans son gros œuvre jusqu'au début des années 1920. Son aspect à cette époque est connu par des cartes postales anciennes. Construit tout en pierre, il se composait d'un corps de logis central élevé sur deux niveaux et sept travées, couvert d'un comble mansardé. Sur chaque façade, les trois travées centrales étaient marquées par quatre pilastres soutenant un fronton triangulaire au cartouche sculpté et armorié, formant un avant-corps légèrement saillant. Le traitement des ailes différait sur chaque façade : côté cour, elles consistaient en deux pavillons saillants, construits dans les mêmes proportions que la partie centrale. Côté parc, elles prolongeaient le corps de logis sur une longueur chacune de six travées, avec une moindre élévation, l'étage n'étant qu'un simple attique, couvert par une toiture plate cachée par des balustres en pierre. La façade d'arrivée du château était précédée par une ample avenue rectiligne composant une majestueuse perspective. La façade opposée se trouvait sur un promontoire dominant un parc agrémenté d'une pièce d'eau. Devenus une ruine faute d'entretien, les restes du château de Montfermeil sont achetés en 1928 par la commune, qui les fait ensuite démolir. Leur emplacement est aujourd'hui occupé par le groupe scolaire Jean Jaurès.

Montfermeil dans les arts et la culture

modifier

Littérature

modifier
  • Paul de Kock, La laitière de Montfermeil : Œuvres choisies de Paul de Kock, Paris, Jules Rouff, éditeur, , 180 p. (lire en ligne), p. 1-179, sur Gallica.
  • Montfermeil a été mis en lumière par le roman de Victor Hugo Les Misérables. Sur un des chemins s'enfonçant dans le bois, Jean Valjean rencontre Cosette, s'en allant chercher de l'eau à la source du buisson. Une fontaine a d'ailleurs été édifiée à cet emplacement.
  • André Keraudren, Crime à Montfermeil, Paris, Éditions Ferenczi, coll. « Le Verrou », , 96 p..

Montfermeil et le cinéma

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
Blason de Montfermeil  Blason
De gueules à trois roses d'argent[114]
Détails
Les armoiries de Montfermeil rappellent le marquisat par le blason de la famille Hocquart et l’étymologie du nom de la ville ainsi que l’activité principale du vieux village. Elles ont été confectionnées en 1923 par l’historien Frantz Funck-Brentano et Georges Lesueur, alors président et vice-vice du Syndicat d’initiative.

Les armoiries de Montfermeil sont composées du blason et d’ornements :

  • Le Blason est lui-même constitué d’un écu en forme de bouclier. Il est de couleur rouge, ce qui signifie charité. Les roses sont le meuble de l’écu. Les Hocquart les portaient dans leur famille dès 1543. Elles représentent l’églantine des haies. Leur couleur argent signifie espérance.
  • Les ornements sont la couronne murale ou couronne Cybèle (en forme de muraille à quatre tours crénelées, placée en cimier). C’est un rappel du premier nom de la ville « Montefirmo » signalé en 1122 (mont fermé ou fortifié). C’est aussi, dans les armoiries des villes, le symbole que portaient les déesses grecques protectrices des cités.
Le tout est entouré de pampres de vignes rappelant l’activité agricole de la ville qui fut essentiellement vinicole jusqu’au XXe siècle. Leur couleur verte signifie la force.
Les couleurs dominantes des armoiries de Montfermeil sont le rouge et le vert.
Ces armes sont issues de celles des Hocquart, connues depuis le XVIe siècle[115]. Cette famille fut le premier marquis de la ville au XVIIIe siècle, encadrées de vignes, principale activité agricole du village jusqu'au XIXe siècle.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • A.E. Fossard et A.Hurtret (illustrateur), Le Raincy dans le passé et le présent : essai de monographie cantonale, Noisy-le-Grand, Chez l'auteur, , 177 p. (lire en ligne), p. 84-93, lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a b et c « Commune de Montfermeil », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Montfermeil - Section LOG T1 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Montfermeil - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Seine-Saint-Denis - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Montfermeil et Neuilly-sur-Marne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Neuilly-sur-M. » (commune de Neuilly-sur-Marne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Montfermeil ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. http://jcharre.typepad.com/photos/uncategorized/2008/04/27/revenus_3.jpg
  14. « Montfermeil », Simulateur Solidarité et renouvellement urbain (SRU), Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  15. Vidéo de la Société du Grand Paris illustrant le tracé de la section entre Noisy-Champs et Le Bourget.
  16. [PDF] Présentation lors de la réunion publique d’information à Montfermeil - 18 novembre 2013 Société du Grand Paris
  17. a b et c Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  18. cité dans le cartulaire général de Paris.
  19. a et b Alain Faure, « Villégiatures populaires et peuplement des banlieues à la fin du XIXe siècle : l'exemple de Montfermeil », La terre et la cité: mélanges offerts à Philippe Vigier, Créaphis,‎ , p. 174-176 (ISBN 2-907150-49-9, lire en ligne), sur Google Livres.
  20. Jean Orsinelli, « Usages et usagers de la route - 1860-1921 », sur cgedd.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  21. Ministère des travaux publics, Répertoire de la législation des chemins de fer français : Réseaux secondaires et tramways - Situation au 31 décembre 1893, Paris, Imprimerie nationale, , 306 p. (lire en ligne), p. 198-199.
  22. « Décret du 24 août 1893, qui autorise la substitution de la commune du Raincy (Seine-et-Oise) au sieur Dufrane-Macart comme concessionnaire du Tramway du Raincy à Montfermeil », Bulletin des Lois de la République française, vol. 47, no 1584,‎ , p. 890-902 (lire en ligne).
  23. Alain Faure, Villégiature populaire et peuplement des banlieues à la fin du 19e siècle. L'exemple de Montfermeil
  24. Affiche de propagande: Guérin-Derenne (Paris). Auteur du texte, Tous propriétaires par le lotissement du magnifique domaine de Montfermeil-Franceville..., imp. de Guérin, Derenne, Lhuis et Cie (Paris) (lire en ligne).
  25. Jean Robert, Les tramways parisiens, Jean Robert (réimpr. 3e édition 1992), p. 431-435.
  26. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  27. « Communauté d'agglomération Clichy-sous-Bois-Montfermeil », IAU-IDF, (consulté le ).
  28. Décret no 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  29. Décret no 2015-1662 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Noisy-le-Grand sur Légifrance.
  30. « Pierre Bernard rend son fauteuil de maire », sur leparisien.fr, https://plus.google.com/+LeParisien (consulté le ).
  31. Tom Rousset, « Le maire de Montfermeil appelle à la désobéissance civile : Xavier Lemoine, maire divers droites de Montfermeil en Seine-Saint-Denis, appelle depuis le mois de janvier à la désobéissance civile. Face aux restrictions liées à la crise, il plaide pour une réouverture de l’économie », France 3 Paris Île-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  35. a b et c « Montfermeil (93370) : résultats élections régionales 2015 », sur francetv info (consulté le ).
  36. « Résultats présidentielle Montfermeil », sur Le parisien, .
  37. « Résultats des élections législatives 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Résultats des élections législatives 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  39. « Résultats des élections législatives 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Élections législatives 2022 : La France insoumise investit ses candidat·es de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale - La France insoumise », (consulté le ).
  41. « Résultats aux élections législatives 2d tour : Montfermeil », francetvinfo,‎ (lire en ligne)
  42. « Nos candidat⸱es pour les élections législatives de 2024 - La France insoumise »,‎ (consulté le ).
  43. « Montfermeil (93047) », Publication des candidatures et des résultats aux élections législatives 2024, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  44. « Résultats des élections régionales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Résultats des élections régionales 2010 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  46. « Valérie Pécresse élue présidente du conseil régional d'Ile-de-France », sur Le Figaro (consulté le ).
  47. « Résultats élections régionales 2021 Montfermeil », Le Point,‎ (lire en ligne)
  48. « Résultats des élections cantonales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  49. « Résultats des élections cantonales 2011 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  50. « Résultats des élections départementales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  51. « Pierre bernard, ancien député/maire de montfermeil appelle à voter "pour le candidat de droite" face au fdg. merci ! - scoopnest.com », sur Scoopnest (consulté le ).
  52. « Résultats élections départementales Montfermeil 2021 ».
  53. « Résultats des élections municipales 2001 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  54. « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  55. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  56. Olivia Villamy, « Municipales : à Montfermeil, deux candidates défient le sortant Xavier Lemoine : Le maire sortant Xavier Lemoine, longtemps affilié au Parti chrétien-démocrate, se présente pour un quatrième mandat a la tête d’une liste sans étiquette. Deux candidates veulent le « détrôner ». », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Têtes de liste : Xavier Lemoine, Dominique Dellac, Marie-Françoise Reygnaud ».
  57. « Élections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  58. « Résultats des élections européennes 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  59. « Résultats des élections européennes 2009 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  60. « Résultats des élections européennes 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  61. « Résultats élections européennes Montfermeil 2019 », LA CROIX,‎ (lire en ligne)
  62. « Référendum du 20 septembre 1992 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  63. « Référendum du 29 mai 2005 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  64. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  65. a et b « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  66. Nadia Ténine-Michel, Claude Pennetier, « PERDRIGÉ Daniel : Né le 27 décembre 1905 à Paris (IIe arr.), fusillé comme otage le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; employé de banque et de bourse ; militant communiste ; conseiller municipal puis maire de Montfermeil (Seine-et-Oise) 1936, conseiller d’arrondissement du Raincy (Seine-et-Oise) 1937 », Le Maitron en ligne, 30/11/2010 mis à jour le 24/2/2017 (consulté le ).
  67. « Conseils municipaux, délégations spéciales », Journal officiel de l'État français, no 11,‎ , p. 153 (lire en ligne, consulté le ).
  68. a et b « BERGER Marcel : Né le 3 décembre 1897 à Comblanchien (Côte-d’Or), mort le 17 septembre 1969 ; horticulteur ; militant communiste ; maire de Montfermeil (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis).= », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  69. « Les gauches gagnent deux sièges à Montfermeil », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  70. Nadia Tenine-Michel, Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « ROSENBLATT Michel », Élus de Seine-Saint-Denis, sur ahmo.free.fr, (consulté le ).
  71. Nadia Ténine-Michel, « ROSENBLATT Michel : Né le 21 novembre 1927 à Paris (XIIe arr.) ; mécanicien en machines de bureau puis journaliste ; militant communiste ; maire adjoint (1959-1970) puis maire (1970-1978) de Montfermeil (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis), conseiller général de Seine-Saint Denis (1967–1979). », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  72. Jacques Girault, « GUIMET Gilles, Pierre : Né le 9 septembre 1938 à Paris (Xe arr.) ; instituteur ; militant communiste ; maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) de 1978 à 1983. », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  73. Renaud Saint-Cricq, « Pierre Bernard rend son fauteuil de maire », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne) « Comme il l'avait annoncé avant sa réélection, en mars 2001, le premier magistrat depuis 1983 a confirmé dans le dernier bulletin municipal son intention de ne « pas être épinglé par (son) opposition comme vieilli et usé ». C'est le 29 juin, « jour de la Saint-Pierre », que l'édile remettra les clés de l'hôtel de ville à son dauphin désigné, Xavier Lemoine, 41 ans ».
  74. Dominique Simonnot, « Le racisme du maire de Montfermeil face au juge Pierre Bernard et quinze de ses conseillers comparaissaient hier devant la correctionnelle de Paris. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  75. « Le maire de Montfermeil ne célèbrera pas de mariage gay », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  76. « Le maire », Équipe municipale, sur ville-montfermeil.fr (consulté le ).
  77. « Atlaas des Villes Internet. : Montfermeil », sur villes-internet.net (consulté le ).
  78. « Découvrez les lauréats 2019 du Label Commune donneur », sur amif.asso.fr (consulté le ).
  79. « L'édition 2021 du Label commune donneur est lancée ! », sur efs.sante.fr (consulté le ).
  80. Union nationale de l'apiculture française, « Le label APIcité : APIcité, un label national pour les collectivités qui aiment et s’engagent pour l’abeille et les pollinisateurs sauvages... » [PDF], sur unaf-apiculture.info, (consulté le ).
  81. « Montfermeil reçoit le label « Ville Active & Sportive » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ville de Montfermeil, (consulté le ).
  82. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  83. "Montfermeil en Seine-Saint-Denis" par l'Association Montfermeil Information Municipale, édité en 1982, chez Maury Imprimeur, page 230.
  84. Ville de Montfermeil, « Concours régional des villes et villages fleuris » [PDF], sur calameo.com, (consulté le ).
  85. « Ville verte et fleurie », sur ville-montfermeil.fr (consulté le ).
  86. Service scolaire
  87. Académie de Créteil
  88. Caroline Beyer, « Cette étonnante école qui fait rêver en Seine-Saint-Denis », Le Figaro, 13 septembre 2013, consulté le 10 décembre 2013.
  89. Par Hélène HausLe 5 juillet 2020 à 07h07, « En Seine-Saint-Denis, l’école «modèle» des banlieues ferme ses portes », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  90. Accueils de loisirs
  91. GRETA
  92. espace orientation Airemploi
  93. Association Régionale pour la Formation des Animateurs
  94. Ville de Montfermeil : AFPA
  95. Ville de Montfermeil : Formation informatique
  96. « Il prend la tête de la plus importante police municipale », sur leparisien.fr.
  97. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  98. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  99. Le son et lumière
  100. a et b Ville de Montfermeil, « Guide des activités sportives 2020-2021 » [PDF], sur ville-montfermeil.fr, (consulté le ).
  101. « Activités sportives », sur ville-montfermeil.fr (consulté le ).
  102. « Lieux de culte », sur ville-montfermeil.fr (consulté le ).
  103. AFP, « Arrêté de fermeture d'une mosquée à Montfermeil pour "problèmes de sécurité" », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  104. Alice Géraud, « À Montfermeil, les fidèles veulent prier au grand jour », Libération,‎ (lire en ligne).
  105. Carole Sterlé, « Montfermeil : première pierre de la mosquée », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis,‎ (lire en ligne).
  106. Magazine municipal
  107. Lettre des commerces
  108. Profil de la société. Titus Games. 30 juin 1998. Consulté le 4 septembre 2012.
  109. a b et c Jean-Claude Gaillard: Tous les chemins mènent au moulin, Amarcos éditions, 2000
  110. Site le Parisien.fr, article "Sur les traces de Victor Hugo à Chelles et à Montfermeil", consulté le 7 février 2020
  111. contrat de mariage de de Jean Poquelin et Marie Maillard, 15 janvier 1656, AN-MC-ET-XXXV-406
  112. Histoire du grand Paris : de la Renaissance à la Révolution par Robert Muchembled, Marie-Josée. Michel, Hervé. Bennezon
  113. Lucien Noël, Notre contrée, 1950-1951
  114. http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f93047
  115. Montfermeil hier, aujourd'hui et demain