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María Jesús Sáinz

femme politique espagnole

María Jesús Amparo Sáinz García ([maˈɾia xeˈsus ãmˈpaɾo ˈsanð ɣaɾˈθia][a]) est une femme politique espagnole membre du Parti populaire (PP), née le à Santander.

María Jesús Sáinz
Illustration.
Fonctions
Sénatrice aux Cortes Generales

(7 ans, 9 mois et 11 jours)
Élection
Réélection
Circonscription La Corogne
Législature IXe et Xe
Groupe politique Populaire
Première secrétaire du Congrès des députés

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Président Manuel Marín
Législature VIIIe
Prédécesseur Joan Oliart (ca)
Successeur Javier Barrero
Troisième secrétaire du Congrès des députés

(3 ans, 11 mois et 28 jours)
Président Luisa Fernanda Rudi
Législature VIIe
Prédécesseur María Bernarda Barrios
Successeur Javier Barrero
Députée aux Cortes Generales

(18 ans, 4 mois et 11 jours)
Élection
Réélection


Circonscription La Corogne
Législature IVe, Ve, VIe, VIIe et VIIIe
Groupe politique Populaire
Sénatrice aux Cortes Generales

(3 ans, 1 mois et 29 jours)
Circonscription Galice
Législature IIIe
Groupe politique Populaire
Biographie
Nom de naissance María Jesús Amparo Sáinz García
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Santander (Espagne)
Nationalité Espagnol
Parti politique AP, puis PP
Diplômée de Université de Saint-Jacques-de-Compostelle
Profession Enseignante

Biographie

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María Jesús Amparo Sáinz García naît le à Santander. Elle est titulaire d'une licence en romanistique de l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Professeure des universités en langue et littérature espagnoles, elle est également inspectrice de l'éducation[1],[2].

En Galice

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Membre de l'Alliance populaire (AP), elle se présente aux élections générales anticipées du 22 juin 1986 pour l'un des quatre sièges de sénateur dans la circonscription de La Corogne[3]. Elle totalise 174 624 voix, ce qui constitue le deuxième meilleur résultat des candidats de la Coalition populaire (CP) et le cinquième de la province, ce qui empêche son élection à la chambre haute.

Elle est désignée en septembre suivant sénatrice par le Parlement de Galice, puis devient le conseillère[b] à l'Éducation de la Junte de Galice, sous la présidence de Gerardo Fernández Albor[1]. Après que le président a été renversé par une motion de censure au profit du socialiste Fernando González Laxe, elle cède le ses fonctions à Javier Suárez-Vence[4].

Députée au Congrès

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À l'occasion des élections générales anticipées du 29 octobre 1989, María Jesús Sáinz se présente au Congrès des députés dans la circonscription de La Corogne. Elle occupe la deuxième place de la liste du nouveau Parti populaire (PP) emmenée par José Manuel Romay[5]. Elle est réélue députée en 1993, 1996, 2000 et 2004.

Elle se présente en 1991 aux élections municipales du 26 mai à Saint-Jacques-de-Compostelle en tête de liste du PP. Elle obtient 38,4 % et 10 conseillers municipaux, un score insuffisant pour prendre le pouvoir au Parti socialiste ouvrier espagnol. Elle échoue de nouveau lors du scrutin municipal du 28 mai 1995, avec le même nombre d'élus[6].

Au cours de la séance inaugurale de la VIIe législature le , elle est désignée par ses pairs troisième secrétaire[c] du bureau du Congrès des députés, obtenant 82 votes sur 345 suffrages exprimés[7]. Quatre ans plus tard, lors de l'ouverture de la VIIIe législature le , elle devient première secrétaire après avoir reçu 75 voix sur 350 : elle bénéficie ainsi de la division des votes de la gauche et des partis nationalistes, qui séparent leurs 202 bulletins entre trois candidats[8].

Sénatrice et fin de parcours politique

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À l'approche des élections générales du 9 mars 2008, elle est exclue de la liste de La Corogne pour le Congrès par le président du Parti populaire de Galice Alberto Núñez Feijóo, mais la direction nationale du PP la repêche comme candidate au Sénat[9]. Elle rassemble sur son nom 281 977 voix, ce qui lui permet d'être élu avec le deuxième meilleur score de la province. Elle conserve son mandat aux élections générales anticipées du 20 novembre 2011 avec 304 387 suffrages, soit le troisième meilleur résultat du territoire.

Le , le nouveau maire de Saint-Jacques-de-Compostelle Agustín Hernández la nomme conseillère au sein de l'exécutif municipal, bien qu'elle ne soit pas élue au conseil de la ville[10]. Elle ne se présente toutefois pas aux élections municipales du 24 mai 2015, puis renonce à se succéder à la chambre haute des Cortes Generales au cours des élections générales du 20 décembre 2015.

  1. Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
  2. En Espagne, un « conseiller » (en espagnol : consejero) est un membre du gouvernement d'une communauté autonome.
  3. À l'ouverture de la législature, les quatre secrétaires du Congrès des députés sont élus simultanément, et chaque député ne peut voter que pour un seul candidat. L'ordre de préséance est fonction du nombre de suffrages recueilli par chaque secrétaire élu.

Références

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  1. a et b (es) Arturo Maneiro, « Biografías de los componentes del Gabinete gallego », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) « Los nuevos diputados », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Las candidatas de la Coalición Popular afirman no ser «un elemento decorativo» », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) Xosé Hermida, « Discrepancias entre los socialistas demoraron la formación del nuevo Gobierno gallego », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Fraga critica la depuración de profesionales en TVE », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Los socialistas les arrebataron en 2003 el estatus de lista más votada », El Correo Gallego,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « Rudi, con el 94 por ciento de los votos, se convierte en la primera presidenta de las Cortes », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « Los aliados nacionalistas del PSOE, salvo CiU,rechazan la Constitución al ocupar sus escaños », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « El PP pierde dos pesos pesados en el Congreso por la pugna de las listas », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « El equipo de gobierno de Hernández contará con Currás, Marta González y Maria Jesús Sáinz », El Correo Gallego,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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