Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Lavau-sur-Loire

commune française du département de la Loire-Atlantique

Lavau-sur-Loire est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Lavau-sur-Loire
Lavau-sur-Loire
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté de communes Estuaire et Sillon
Maire
Mandat
Claire Tramier
2020-2026
Code postal 44260
Code commune 44080
Démographie
Gentilé Lavausiens
Population
municipale
770 hab. (2021 en évolution de +1,18 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 18′ 28″ nord, 1° 57′ 55″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 15 m
Superficie 16,22 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blain
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lavau-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lavau-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Voir sur la carte topographique de la Loire-Atlantique
Lavau-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Lavau-sur-Loire
Liens
Site web lavau-sur-loire.fr

Située sur la rive nord de la Loire, non loin de l'estuaire de celle-ci, Lavau a été le fief des seigneurs de Laval au Moyen Âge, puis du duc de Bretagne. Située en Bretagne historique, dans le Pays nantais, cette commune rurale dotée d'une église gothique classée monument historique connaît un développement lié à son intégration conjointe dans l'aire urbaine de Saint-Nazaire et celle de Nantes.

Ses habitants sont appelés les Lavausiens[1].

Géographie

modifier

Situation

modifier
Map 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Lavau-sur-Loire est située sur la rive nord de l'estuaire de la Loire, à 6 km au sud de Savenay, à 19 km à l'est de Saint-Nazaire et à 33 km à l'ouest de Nantes[2].

Les communes limitrophes sont La Chapelle-Launay, Savenay, Bouée et Frossay, dont le territoire communal, situé au sud de la Loire, inclut le chenal de navigation jusqu'à Paimbœuf[3].

Rose des vents  Savenay Rose des vents 
La Chapelle-Launay N Bouée
O    Lavau-sur-Loire    E
S
Frossay

Les communes limitrophes sont Savenay, Bouée, La Chapelle-Launay et Frossay.

Lavau-sur-Loire est traversée d'est en ouest par la route départementale 90. Du nord jusqu'au bourg, c'est la D 3.

Hydrographie et relief

modifier

Outre la Loire[4] qui borde la partie sud de la commune, la commune est dotée d'un vaste réseau hydrographique. Le marais de l’étier du Syl d'une superficie de 495 ha est présent sur trois communes, Lavau-sur-Loire, Bouée et Savenay. 380 ha sont situés sur la seule commune de Lavau-sur-Loire[5]. L'étier du Syl qui coule au milieu de ce marais marque notamment la limite entre Lavau-sur-Loire et Bouée. Le Syl se jette ensuite dans l'estuaire de la Loire[6].

En raison de sa position voisine à l'estuaire de la Loire, la commune est située à une altitude très basse, de 0 à 15 mètres.

Zones protégées, faune, flore

modifier

La commune fait partie du grand ensemble constitué par l'estuaire de la Loire, zone humide considérable répertoriée dans de nombreux inventaires : Zone de protection spéciale et site d'importance communautaire pour Natura 2000, zone importante pour la conservation des oiseaux, ZNIEFF de type I et II, zone humide d'importance nationale. La faune avicole accueille entre autres le Chevalier gambette (Tringa totanus), le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), le Râle d'eau (Rallus aquaticus), l’Échasse blanche (Himantopus himantopus) et le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna). D’autres petits échassiers sont présents, comme le Pluvier argenté (Pluvialis squatarola) et le Vanneau huppé (Vanellus vanellus). On observe également des passereaux comme le Pipit farlouse (Anthus pratensis), la Panure à moustaches (Panurus biarmicus), le Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) et le Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica)[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 14 km à vol d'oiseau[10], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Lavau-sur-Loire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[15]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (63,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), zones humides intérieures (10,8 %), terres arables (8,1 %), zones humides côtières (4,6 %), zones urbanisées (1,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

modifier

Dans le cartulaire de Saint-Cyprien de Poitiers en 1075, la paroisse est nommée Parrochia de Vallis, de Valle vers 1330[21].

L'origine du nom de la commune viendrait d'une part de l’ancien français valle qui signifie « la vallée » et d'autre part la Loire, le fleuve qui borde la partie sud de la commune[22].

Lavau-sur-Loire possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Lavao selon les écritures ABCD[23] et MOGA, ou Lavau selon l'écriture ELG[24]. En gallo, le nom de la commune se prononce [lavaʊ][25].

La commune se nomme Gwal-Liger en breton à partir de la fin du XXe siècle [21].

Histoire

modifier

Préhistoire et antiquité

modifier

Des silex taillés et des haches en pierre polie ont été découvertes à La Garenne, attestant l'ancienneté du peuplement du territoire[F 1]. On retrouve les traces d'une villa romaine nommée « La Chaussée », attestant une présence humaine pendant l'Antiquité[F 1].

Moyen Âge

modifier

Au VIIe siècle, le moine Martin de Vertou évangélise la région nantaise. Au IXe siècle la région passe sous domination bretonne.

  • La Haye de Lavau : la première mention de la seigneurie de la Haye en la paroisse de Lavau date de 1051.

On retrouve en 1075 dans le cartulaire de Saint Cyprien de Poitiers la mention de Lavau-sur-Loire désignée Parrochia de Vallis. La Haye de Lavau est dépendante de la vicomté de Donges, et dispose du droit de haute justice[F 1].

Terres et Juridictions citées dans les enquêtes de la réformation des feux en 1426 et 1442 : La Haie de Lavau[26].

  • À cette époque on trouve un port au hameau de La Garenne.
  • La seigneurie de la Chaussée propriété de la famille de Saint-Aubin  , puis de la Famille de Cadaran. Le premier des Saint-Aubin à s'établir à la chaussée est François de Saint-Aubin, Seigneur de la Trémoussais, qui décède à la Chaussée en 1650. Ensuite la seigneurie passe à la branche aînée de la Famille via Pierre de Saint-Aubin, Capitaine des Garde-côtes, sénéchal de la Vicomté de Donges et de la baronnie de la Roche en Savenay.

Révolution

modifier

Le village, qui a la particularité d'héberger une population de marins, douaniers et pêcheurs dans une proportion relativement importante pour la région, est favorable aux idées de la Révolution française en 1789. Le prêtre de la paroisse refuse de prêter serment lors de la constitution civile du clergé. Des massacres sont perpétrés dans les marais de Lavau par les soldats républicains, après la déroute vendéenne de la bataille de Savenay en 1793[F 1].

Depuis le XIXe siècle

modifier

En 1820, Lavau change de nom pour devenir Lavau-sur-Loire[27].

La commune est essentiellement rurale. La Loire permet l'existence d'un port fluvial, autorisant le transit de marchandises (notamment le granit extrait et taillé à Lavau sur le site de La Garenne) et la pêche professionnelle[F 1].

Le problème de l'assèchement et de la mise en valeur des terres couvertes par les marais est régulièrement évoqué[F 1]. Source de conflits sous l'Ancien Régime, les marais sont un des thèmes abordés dans les cahiers de doléances en 1789. En 1807 une première tentative de rationalisation est lancée. En 1825 une ordonnance du roi Charles X organise la création du syndicat des marais de l'étier du Syl, du nom d'un ruisseau affluent de la Loire[F 2].

Entamée au XVIIIe siècle, l'exploitation des carrières de La Garenne s'est développée dans la seconde moitié du siècle suivant. Le granit bleu qui en est extrait est taillé sur place. Il est utilisé pour la construction des bassins des chantiers de Saint-Nazaire, le pavé des rues nantaises, l'édification du couvent de Saint-Gildas-des-Bois. L'activité décroît après 1920, les carrières emploient encore deux cents ouvriers en 1955, et ferment en 1980[F 3].

La commune, soumise durant un siècle à un déclin démographique, voit sa population se stabiliser puis augmenter jusqu'au début du XXIe siècle[F 1].

Le port de Lavau

modifier

Le port de Lavau sur la Loire connaît une certaine importance jusqu'au milieu du XIXe siècle. Il s'agit d'un port d'échouage. Les archives de 1769 relèvent l'existence de l'étier de Lavau, ou Pré-Neuf. Le port accueille des bacs permettant le transport des passagers. Les marchandises transitent également : le bétail, le charbon, le grain et le vin. Les céréales tiennent une place prépondérante dans le trafic, en compagnie des pommes de terre et du colza. Le fret est en partie destiné à l'exportation vers l'Angleterre. Le port permet l'importation de matériaux de construction, de javelles de roseau[Note 2] et de bétail des îles de Loire. L'activité du port de Lavau englobe également la pêche, active jusqu'au début du XXe siècle. La flotte de pêche est relativement importante dans la commune, où le poisson est vendu jusqu'en 1870[28].

La construction d'un môle de douze mètres le permet d'offrir une alternative à l'échouage. En 1859 la demande d'un prolongement de ce môle est déposée ; il s'agit de parvenir jusqu'à la laisse des basses-mers. Cette partie est inaugurée en 1872, réparée et élargie en 1878. L'éloignement progressif du rivage de la Loire, conséquence de l'envasement entre 1900 et les années 1970, transforme le port de Lavau en « port-relique ». En 1925, une passerelle en bois est construite dans le prolongement de l'ancien quai[28].

Politique et administration

modifier

Lavau-sur-Loire est située dans le canton de Savenay, arrondissement de Saint-Nazaire, dans le département de la Loire-Atlantique. Comme pour toutes les communes françaises comptant entre 500 et 1 500 habitants, le Conseil municipal est constitué de quinze membres en 2011[29].

Liste des maires

modifier
 
La mairie (2016).

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Pierre-Antoine Tallendeau   curé
1791 1791 Jean-Aimé Le Bourg du Pilier   ingénieur-géographe du roi, collaborateur de Cassini, administrateur du district de Savenay
1791 1796 Nicolas Gaudin    
1800 1802 Pierre Maugendre    
  An XI Pierre Poumier    
An XI 1806 Jean Delasalle   propriétaire
1806 1809 Guillaume Briand    
1809 1815 Guillaume Duteil    
1815 1834 Pierre Picaud   propriétaire
1834 1852 François Picaud   propriétaire
1852 1876 Sébastien Bosque   propriétaire
1876 1878 Pierre Picaud   propriétaire
1878 1900 Pierre Picaud   propriétaire
1900 1904 Alphonse Guichard   horticulteur, membre de la Société nantaise des amis de l'horticulture
1904 1908 Louis Seignard    
1908 1945 Pierre Paul Berranger   propriétaire
1945 1971 Auguste Ardeois    
1971 1995 Jean Ardeois   président de la Mutualité sociale agricole départementale
1995 2001 Marie-Christine Veillet    
mars 2001 mars 2008 Henri Mauxion   président de la communauté de communes
mars 2008 mai 2020 Christian Biguet   employé
mai 2020[30] En cours Claire Tramier EÉLV Attachée territoriale
Conseillère départementale du canton de Blain (2015 → )
Vice-présidente du conseil départemental (2015 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

modifier

Lavau-sur-Loire était membre depuis le de la communauté de communes Loire et Sillon, qui était constituée de huit communes regroupées autour de Savenay[31]. En 2017, Lavau-sur-Loire a intégré la communauté de communes Estuaire et Sillon à la suite de la fusion de la communauté de communes Loire et Sillon et de la communauté de communes Cœur d'Estuaire.

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Selon le classement établi par l'Insee, Lavau-sur-Loire fait partie de l'aire urbaine de Nantes, de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Savenay. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[15]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 75 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 25 % dans des zones « très peu denses »[32].

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].

En 2021, la commune comptait 770 habitants[Note 3], en évolution de +1,18 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
804765777778775821808802920
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0191 0141 1739411 0581 008910841878
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
906922778666582554511610590
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
522461442555637615733755766
2021 - - - - - - - -
770--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 385 hommes pour 384 femmes, soit un taux de 50,07 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,3 
3,1 
75-89 ans
4,7 
12,6 
60-74 ans
13,7 
23,0 
45-59 ans
21,5 
21,6 
30-44 ans
24,6 
14,3 
15-29 ans
14,9 
25,2 
0-14 ans
19,3 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2021 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
75-89 ans
8,6 
15,1 
60-74 ans
16,4 
19,4 
45-59 ans
18,8 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,4 
19,5 
0-14 ans
17,6 

Économie

modifier

L'économie de Lavau-sur-Loire est essentiellement tournée vers l'agriculture. On compte plus de 30 % de l'activité de la commune consacrée à ce secteur[38].

Services publics

modifier

Services et équipements

modifier

La commune dispose d'une bibliothèque, et d'une salle communale polyvalente nommée « la salle des Prés Salés ». À Lavau-sur-Loire, il est possible de pratiquer plusieurs sports :football, gymnastique et vélo. Aussi, il existe des associations liées à la pratique de la pêche et la chasse[39].

Enseignement

modifier

Lavau-sur-Loire dépend de l'académie de Nantes. Pour l'enseignement élémentaire, la commune dispose d’une école publique[40].

Il n'y a pas de médecin exerçant à Lavau-sur-Loire. Les plus proches praticiens sont dans les communes voisines de Savenay et Cordemais.

Environnement

modifier

La collecte des déchets est gérée par la communauté de communes Loire et Sillon. Les déchets ménagers sont ramassés toutes les deux semaines[41]. Un tri sélectif est aussi organisé. La déchèterie la plus proche se situe à Savenay[42].

Culture locale et patrimoine

modifier

Patrimoine religieux

modifier

La commune compte un monument historique : l'église Saint-Martin édifiée au cours des XIIIe, XVe, XVIe et XIXe siècles. Elle est dédiée au saint éponyme. Elle est construite au XIIIe siècle par décision de l'Abbaye Notre-Dame de Blanche-Couronne située à La Chapelle-Launay. L'église est à l'époque de style roman. Au cours des XVe au XVIe siècles, l'édifice est quasiment reconstruit dans un style gothique[43]. Elle a été inscrite monument historique par arrêté du [44].

Patrimoine civil

modifier

Le manoir de la Haye-de-Lavau, est une maison forte qui contient dans son domaine la Haie de Maure et ses deux moulins. Qualifiée de châtellenie dans tous les anciens actes, la seigneurie de la Haye de Lavau relevait de la Roche-en-Savenay et en arrière-fief de la vicomté de Donges.

Lieux liés à la culture

modifier

La passerelle et l'observatoire de Tadashi Kawamata, est une œuvre d'art construite en 2007 à l'occasion d'Estuaire 2007-2009-2012, biennale d'art contemporain sur l'estuaire de la Loire[45].

Autres lieux

modifier

Les anciennes carrières, définitivement abandonnées en 1980, se remplissent d'eau. Ceci permet la création d'une zone de loisirs, de pêche et de promenade[F 3]. Les marais sont régulés par une écluse, aboutissement d'actions de valorisation entreprises au XIXe siècle[F 2].

Le , une partie du corps de Laëtitia Perrais (une jeune disparue de Pornic, le ) est découvert dans un étang de Lavau-sur-Loire[46] ; l'étang est alors vidé et interdit d'accès, pour des raisons de sécurité[47], jusqu'en .

Personnalités liées à la commune

modifier

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Jean-Luc Flohic (dir.) et al., Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, , 1384 p. (ISBN 2-84234-040-X, BNF 37200392). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Yves Le Maître et Éric Lemerle, « Les petits ports de la Basse-Loire ou la face cachée de l'estuaire », Æstuaria, Estuarium, no 5,‎ (ISSN 1624-7450)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les javelles de roseau sont un ensemble de tiges de roseau coupées et posées sans être liées ou attachées.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a b c d e f et g p. 1262.
  2. a et b p. 1265.
  3. a et b p. 1264.
  • Autres références
  1. « Habitants de Lavau-sur-Loire », sur habitants.fr.
  2. « Lavau-sur-Loire », sur Localisation interactive, orthodromie et navigation (consulté le ).
  3. D'après la carte de l'IGN Loire-Atlantique d'échelle 1/140 000
  4. SANDRE, « Fiche fleuve la loire (----000-) » (consulté le ).
  5. Le marais de Lavau, sur le site de la mairie, consulté le .
  6. Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « le Syl (M8414300) » (consulté le ).
  7. Site de la Ligue de Protection des Oiseaux, Commune : Lavau-sur-Loire, consulté le 01/12/2019.
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Lavau-sur-Loire et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Lavau-sur-Loire ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nantes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  22. Découvrir une commune sur l’estuaire de la Loire, sur le site de la mairie, consulté le 13 mars 2011.
  23. « Liste des communes de Haute-Bretagne », Institut du Galo
  24. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  25. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  26. Société académique de Nantes, Annales, 1857, p. 253.
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. a et b Estuarium, « Port de Lavau », sur Étude historique et ethnologique des « petits ports » de l'estuaire de la Loire, (consulté le ).
  29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  30. « Lavau-sur-Loire. Claire Tramier élue à la tête de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  31. « Les communes », sur Communauté de communes Loire et Sillon (consulté le ).
  32. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lavau-sur-Loire (44080) », (consulté le ).
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  38. Lavau-sur-Loire (44080 - Commune), sur le site de l'Insee, consulté le 15 mars 2011.
  39. Annuaire des associations, sur le site de la mairie, consulté le .
  40. École, sur le site de la mairie, consulté le .
  41. Collecte des ordures ménagères, sur le site de la mairie, consulté le .
  42. Les déchèteries, sur le site de la mairie, consulté le .
  43. L’église de Lavau , sur le site de la mairie, consulté le .
  44. Notice no PA00108632, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Estuaire 2009 - l’observatoire et la passerelle de Kawamata, sur le site de la mairie, consulté le 15 mars 2011.
  46. « Le corps de Laëtitia retrouvé dans un étang : elle est morte étranglée », sur leparisien.fr, .
  47. « Pêche et accès interdits au site de la Garenne », sur lavau-sur-loire.fr, .
  48. Nicolas Jacquard, Pauline Théveniaud et Benoît Daragon, « Le journaliste Gérard Leclerc disparaît dans le crash d’un avion de tourisme en Loire-Atlantique », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).