Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

La Pocatière

ville du Québec (Canada)

La Pocatière est une ville située dans la municipalité régionale de comté de Kamouraska au Québec, dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent[2].

La Pocatière
La Pocatière
Vue de La Pocatière (2023).
Blason de La Pocatière
Intellectum valde amo
Drapeau de La Pocatière
Logo de la ville
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Bas-Saint-Laurent
Subdivision régionale Kamouraska
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Vincent Bérubé
2021-2025
Code postal G0R 1Z0
Constitution
Démographie
Gentilé Pocatois et Pocatoise
Population 4 078 hab. ()
Densité 201 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 00″ nord, 70° 02′ 00″ ouest
Superficie 2 030 ha = 20,3 km2
Divers
Code géographique 2414085
Devise J’ai pour l’intelligence une grande vénération[1]
Localisation
Carte
Dans la MRC : Kamouraska.
Liens
Site web www.lapocatiere.ca

Toponymie

modifier

Les autochtones l'appelaient Kamitsitsit ou Kannissigit, « endroit où il y a beaucoup de castors », alors que les colons l'appelaient « Grande Anse ». Le nom de la ville de La Pocatière provient de François Pollet de la Combe-Pocatière, capitaine du régiment de Carignan et premier seigneur des lieux. Sa veuve, Marie-Anne Juchereau de Saint-Denys, a hérité de la Seigneurie en 1672 et l'a désignée sous le nom de Sainte-Anne-de-La-Pocatière Ses habitants sont les Pocatois[3].

 
Cathédrale Sainte-Anne de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

Histoire

modifier

Chronologie

modifier
  • 1670 : Le , François Pollet de la Combe Pocatière obtient, par cession de son beau-père Nicolas Juchereau de Saint-Denis, la seigneurie de Saint-Denis-de-Sainte-Anne (détachée de la Seigneurie des Aulnaies à la Grande-Anse).
  • 1672 : Le , Marie-Anne Juchereau, veuve de François Pollet, se fait concéder une seigneurie à l'est du fief obtenu en 1670, qui prendra le nom de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
  • 1693 : Leur fille, Marie-Thérèse Pollet, épouse le 8 octobre Pierre Le Moyne d'Iberville.
  • 1827 : Fondation du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, un collège classique, par l'abbé Charles-François Painchaud, curé de l'endroit. Les classes commencent en 1829.
  • 1845 : Érection de la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
  • 1859 : La municipalité est desservie par le chemin de fer du Grand Tronc. La gare est construite. Elle sera déclarée monument historique en 1995.
  • 1859 : Fondation, par l'abbé François Pilote, de l'école d'agriculture, la première au Canada et la seconde en Amérique du Nord, quatre ans après celle de Lansing (Michigan).
  • 1911 : Construction de la nouvelle école d'agriculture.
  • 1920 : Incendie du collège et reconstruction.
  • 1960 : Le village de Sainte-Anne se détache de la Corporation municipale de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et devient Ville de La Pocatière en 1961.
  • 1961 : Jean-Yves Bélanger construit son premier Moto-Ski dans le garage de Ch-Eugène Bouchard.
  • 1962 : Construction de l'usine Moto-Ski. Elle sera rachetée par Bombardier en 1971.
  • 1969 : Fondation du Cégep de La Pocatière.
  • 1974 : L'usine Bombardier est convertie et agrandie pour la commande de 423 voitures du métro de Montréal (création de Bombardier Transport).
  • 1995 : Fondation du Centre de développement bioalimentaire du Québec (incubateur) dans la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
  • 2005 : Inauguration de l'usine-école et incubateur en transformation alimentaire, agrandie en 2006.
  • 2008 : Début de la construction d'un nouvel aréna, le Centre Bombardier, inauguré en 2009.
  • 2009 : Fêtes des 150 ans de l'enseignement de l'agriculture au Canada.
  • 2021 : Alstom réalise l'acquisition de Bombardier Transport | Nouvelle usine Alstom le 29 janvier à La Pocatière.

Héraldique

modifier
 
Intellectum valde amo
(J’ai pour l’intelligence une grande vénération)

L'écu de La Pocatière se blasonne ainsi :

D'azur, à une gerbe de blé d'or accompagnée en chef de deux étoiles de même; à un chef cousu de gueules chargé d'un livre ouvert d'argent, sur lequel les lettres de sable, accosté de deux croix patriarcales d'or[1].

Géographie

modifier

Situé à 130 km au nord-est de Québec, La Pocatière est la porte d'entrée du Bas-Saint-Laurent. Situé dans l'est des Appalaches. La ville de La Pocatière et ses environs constituent l'agglomération la plus importante entre Montmagny et Rivière-du-Loup. La région offre une particularité géologique intéressante: les collines abruptes et isolées, les monadnocks, qui se dressent dans la plaine. La montagne du Collège, sise au centre de la ville, est une de ces collines et elle offre une vue panoramique sur la région.

La rivière Saint-Jean traverse la municipalité du sud-ouest vers le nord-est où elle se déverse dans l'estuaire maritime du Saint-Laurent.

Municipalités limitrophes

modifier

Démographie

modifier
Évolution démographique
1961 1966 1971 1976 1981 1986 1991
3 0863 4704 2564 3194 5604 8164 648
1996 2001 2006 2011 2016 2021 -
4 8874 5184 5754 2664 1204 078-

Administration

modifier

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[6].

La Pocatière
Maires depuis 2003
Élection Maire Qualité Résultat
2003 André Théberge Voir
2005 Bernard Généreux Député conservateur de Montmagny—L'Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup (2009-2011 & depuis 2015) Voir
2009 Sylvain Hudon Voir
2013 Voir
2017 Voir
2021 Vincent Bérubé Conseiller (2017-2021) Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Éducation

modifier

La Pocatière, grâce à son cégep, à l'Institut de technologie agroalimentaire, à sa polyvalente et à son collège d'enseignement secondaire privé, accueille chaque année près de 1800[réf. nécessaire] élèves de niveaux secondaire et collégial de tout le Québec.

Transports

modifier
 
La route 230 à La Pocatière en avril 2007

L'autoroute 20 passe au nord-ouest de la ville. 4 sorties relient l'autoroute à La Pocatière, soit les sorties 430 (route 132), 436 (Boulevard Industriel), 439 (rue Guimond) et 444 (route 132). La sortie 439 relie directement la 20 au centre-ville. La route 132 est une artère importante de la ville, étant parallèle à l'autoroute 20, la suivant au sud-est. La route 230, débutant sur la route 132 au sud-ouest du centre-ville, passe directement dans le centre-ville, continuant vers le nord-est, vers Saint-Pacôme.
La Pocatière est située à exactement 127 kilomètres au nord-est de la sortie pour Québec de l'autoroute 20 (312), 61 kilomètres de Montmagny (378), 66 kilomètres au sud-ouest de Rivière-du-Loup et 171 kilomètres de Rimouski.
La Pocatière est l'un des deux seuls endroits entre Montréal et son terminus où l'autoroute 20 est plus près du fleuve que la route 132[7], l'autre étant Rivière-du-Loup.

Économie

modifier

L'économie de la ville tourne autour des institutions d'enseignement et de l'usine Alstom, anciennement Bombardier Transport, qui emploie, selon les aléas des contrats obtenus, environ 400 ouvriers pour la fabrication de matériel ferroviaire. L'importante ferme expérimentale du gouvernement fédéral a été reconvertie au cours des années 1990 en entreprises du domaine bioalimentaire et on y a ouvert en 2005 un incubateur bioalimentaire.

Éducation

modifier
 
La façade partagée du Collège de Ste-Anne et du Cégep de La Pocatière

Construit à partir de 1827,le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière est un établissement d'enseignement et dont la plupart des bâtiments existants ont été érigés dans le premier quart du XXe siècle. l'ouverture des classes a lieu le 1er octobre 1829. L'établissement dispense une formation classique et des cours de théologie. Un cours commercial est également offert à partir de 1842. Dans les décennies subséquentes, le collège est agrandi à plusieurs reprises afin d'accueillir un nombre croissant d'élèves. Après un incendie en 1920, reconstruites de 1921 à 1923, l'enseignement classique se poursuit, mais le cours de théologie est abandonné en 1933 [8]. Le cours commercial est également supprimé en 1947[9]. Dès sa fondation par le Collège de Sainte-Anne en 1859, l’École d’agriculture relève de la corporation dudit Collège dont elle devient une filiale[10].

Culture et société

modifier

La ville est le siège d'un évêché catholique qui ne porte pas uniquement le nom de la ville, comme c'est l'usage, mais celui de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

Attraits

modifier

Les attractions de La Pocatière incluent :

Personnalités liées

modifier
  • André Migner (ca 1640-1727), soldat du régiment de Carignan-Salières y est mort.

Jumelage

modifier

Galerie

modifier

Notes et références

modifier
  1. a et b « Les Armoiries de la ville », sur Ville de La Pocatière (consulté le ).
  2. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - La Pocatière », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le ).
  3. Toponymie : La Pocatière.
  4. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - La Pocatière, V » (consulté le ).
  5. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - La Pocatière, V » (consulté le ).
  6. https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux.
  7. MapArt 2008, p. 415
  8. http://www.1752-Article text-3736-1-10-20090626-4.pdf
  9. « Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière », sur gouv.qc.ca (consulté le ).
  10. « Societe Historique de la Cote-du-Sud », sur shcds.org (consulté le ).

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Hébert, Yves, Montmagny et la Côte-du-Sud, Québec, Les éditions GID, 2005,124 pages (On y trouvera quelques biographies de personnalités de cette municipalité dans cet ouvrage) (ISBN 2-922668-62-2)
  • MapArt, Canada back road atlas / atlas des rangs et chemins, Oshawa, Ontario, MapArt Publishing, , 702 p. (ISBN 978-1-55368-614-9).

Liens externes

modifier