Kristina Keneally
Kristina Kerscher Keneally, née Kristina Marie Kerscher le à Las Vegas, est une femme politique australienne, membre du Parti travailliste. Elle est Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud de 2009 à 2011.
Kristina Keneally | |
Kristina Keneally. | |
Fonctions | |
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42e Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud | |
– (1 an, 3 mois et 24 jours) |
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Gouverneur | Marie Bashir |
Prédécesseur | Nathan Rees |
Successeur | Barry O'Farrell |
Biographie | |
Nom de naissance | Kristina Marie Kerscher |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Las Vegas (Nevada, États-Unis) |
Nationalité | Américaine (1968-2000) Australienne (depuis 2000) |
Parti politique | ALP (depuis 2000) Dem (avant 2000) |
Conjoint | Ben Keneally |
Enfants | Daniel Brendan |
Diplômé de | Université de Dayton Université Marquette |
Religion | Catholicisme |
Résidence | Pagewood |
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Premiers ministres de Nouvelle-Galles du Sud | |
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Éléments personnels
modifierFormation et carrière
modifierElle a accompli ses études secondaires à la Notre Dame Academy, une école secondaire catholique de filles à Toledo, où elle a été sacrée meilleure joueuse de football en 1985 et 1986. À la fin de son cursus scolaire, elle a intégré l'université de Dayton, où elle a obtenu en 1991 un Bachelor of Arts de sciences politiques, puis un Master of Arts de théologie quatre ans plus tard.
Elle a commencé à travailler en 1991 comme stagiaire auprès de Paul Leonard, alors lieutenant-gouverneur de l'Ohio, et a occupé pendant un an un poste de professeur dans le Nouveau-Mexique à compter de 1995. À la suite de son arrivée en Australie, elle a exercé les fonctions de coordinatrice de la société de Saint-Vincent-de-Paul pour la jeunesse dans l'État de Nouvelle-Galles du Sud.
Vie privée
modifierNée à Las Vegas, dans l'État du Nevada, elle est la fille d'un père américain et d'une mère née australienne. Elle a brièvement vécu dans le Colorado mais a réellement grandi à Toledo, dans l'Ohio.
Elle a rencontré son époux, Ben Keneally, lors des journées mondiales de la jeunesse de 1991, en Pologne, et l'a alors suivi en Australie. Le couple est rentré aux États-Unis trois ans plus tard, lorsque son compagnon a obtenu un poste au Boston Consulting Group (BCG), et s'est marié en 1996. Leur premiers fils, Daniel, est né en 1998.
Deux ans après, ils sont retournés vivre en Australie, et Kristina Keneally a alors été naturalisée australienne. Leur second fils, Brendan, est venu au monde au cours de cette même année 2000.
Parcours politique
modifierÀ sa sortie de l'université, elle s'inscrit comme démocrate sur les listes électorales. En 2000, elle adhère au Parti travailliste australien (ALP).
En 2003, elle est élue députée à l'Assemblée législative de Nouvelle-Galles du Sud pour la circonscription d'Heffron, après une difficile primaire interne à l'ALP contre la sortante, Deirdre Grusovin. Son investiture est également due aux règles internes au parti en termes de discrimination positive et qui imposait qu'une femme soit désignée, alors même que Ben Keneally, son époux, était lui aussi intéressé par une carrière politique. Dans son premier discours en tant que parlementaire, elle a fait connaître son engagement pour la justice sociale, l'égalité des chances et sa foi catholique.
Carrière ministérielle
modifierElle est ensuite nommée ministre des Services aux handicapés en 2007, et promet alors de rénover les établissements spécialisés obsolètes, reprenant en cela la promesse non tenue de l'un de ses prédécesseurs. Elle change de portefeuille en pour devenir ministre de l'Aménagement du territoire. À ce poste, elle a géré de façon stricte la construction d'une conduite de désalinisation entre les villes Erskineville et Turnell, en organisant le détournement de la circulation automobile et s'assurant du respect des normes environnementales.
Elle est présentée en comme une adversaire possible du Premier ministre Nathan Rees pour la présidence de la fédération de l'ALP et donc la direction du gouvernement. Elle répond à ces allégations en affirmant que « [Rees] a tout mon soutien », et des rumeurs ajoutent qu'elle aurait insisté sur le fait qu'elle ne serait jamais Premier ministre. Face au retour de ces rumeurs en novembre, elle déclare « J'ai toujours soutenu le Premier ministre, que ce soit Bob Carr, Morris Iemma et maintenant Nathan Rees. Maintenant, il est temps de laisser ces ridicules supputations derrière nous ».
Premier ministre (2009-2011)
modifierMalgré toutes ces déclarations, elle se présente le à la présidence de l'ALP de Nouvelle-Galles du Sud contre Rees, qu'elle défait par 45 voix contre 21, grâce au soutien de l'aile droite du groupe parlementaire. Rees annonce alors qu'il démissionnera avant la fin de la journée et que, pour lui, il ne fait aucun doute que son adversaire ne peut être que le « pantin » du sénateur Eddie Obeid et du député Joe Tripodi, chefs de file de la droite des travaillistes. Face à ces accusations, elle a répondu « Je ne suis le pantin de personne, la protégée de personne, la fille de personne ».
Kristina Keally a été nommée Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud le par la gouverneur de l'État, Marie Bashir, devenant la première femme et la première personne d'origine américaine à occuper ce poste.
Défaite électorale
modifierAux élections du , la coalition Libéral/National obtient 51,1 % des voix et 69 députés sur 93, tandis que les travaillistes, dont elle était chef de file, s'effondrent avec 25,6 % des suffrages et 20 sièges, soit 32 de moins que lors du précédent scrutin. Consécutivement à cette défaite, la plus large en Australie depuis la Seconde Guerre mondiale, elle renonce à diriger la fédération travailliste de l'État, tout en conservant son siège à l'Assemblée législative. Elle est remplacée comme premier ministre le 28 mars par le libéral Barry O'Farrell.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (en) Site internet du Parti travailliste australien de Nouvelle-Galles du Sud
- (en) Site officiel du gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kristina Keneally » (voir la liste des auteurs).