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José Beyaert

coureur cycliste français

José Beyaert, né le à Lens et mort le à La Rochelle, est un coureur cycliste français. Après avoir remporté la course en ligne des Jeux olympiques en 1948, il est professionnel de 1949 à 1953. En participant au deuxième Tour de Colombie en 1952 qu'il remporte, Beyaert tombe amoureux du pays où il passe une grande partie de sa vie.

José Beyaert
José Beyaert champion olympique sur route, le 13 août 1948 au Grand Parc de Windsor (Londres).
Informations
Nom de naissance
José Luis BeyaertVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
La RochelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes amateurs
Équipes professionnelles
1949Gitane-Campagnolo
1949-1951Helyett-Hutchinson
1952Colomb-Dunlop
1953Individuel
Principales victoires

Biographie

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José Beyaert, cordonnier, en juillet 1944.

Deuxième du Critérium des Comingmen en août 1943[1], fils d'un cordonnier coureur cycliste qui eut aussi son heure de gloire, José Beyaert passe en 1re catégorie amateurs en 1944 à 18 ans alors qu'il rêve d'imiter les exploits de Marcel Kint[2]. Lui-même exerçant ce même métier de cordonnier, il travaille souvent de nuit pour rattraper les heures nécessaires[2]. L'espoir se transforme physiquement, pour remporter coup sur coup le Grand Prix du Matin et celui de Saint-Denis[2].

Sélectionné pour disputer l'épreuve en ligne des Jeux olympiques de 1948 à Londres, il se retrouve dans le grand bain sous l'incessante pluie britannique[3]. Survivant aux chutes et aux crevaisons, il se retrouve dans un petit groupe à l'entame du dernier tour[3],[4]. Il attaque et devance ses compagnons d'échappée pour devenir champion olympique[3].

Jouissant d'une réputation grandissante, l'atypique Beyaert, qui porte des lunettes, est invité au Tour de Colombie 1952 qu'il remporte. Tombé amoureux du pays, il s'y installe et devient entraîneur de la sélection nationale colombienne[3]. Il ouvre également un café avec sa femme à Bogota[3]. Il tombe alors dans différents trafics, d'abord du bois précieux puis est soupçonné d'être lié aux trafics de drogue entre l'Amérique du Sud et l'Europe et mêlé à différents meurtres[3]. Par sécurité, il préfère rentrer en France dans les années 1990 et il termine sa vie discrètement à La Rochelle où il meurt en 2005[3].

Son petit frère Georges Beyaert (né en 1927 à Lens et mort en 2018 à Sevran[5]) a également été cycliste professionnel[6].

Palmarès

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Résultats sur les grands tours

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Tour de France

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2 participations

  • 1950 : 47e
  • 1951 : éliminé (7e étape)

Tour d'Italie

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1 participation

Distinction

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  • Espoir du cyclisme, en juillet 1944, décerné par M. Joinard le Président des J.P.S., Président du Comité Île-de-France de la F.F.C..

Notes et références

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  1. Fernand Legouge, « Brulé est le héros malheureux du Critérium des Comingmen que gagne Ferrand à Longchamp », Le Miroir des sports, no 108,‎ (lire en ligne).
  2. a b et c A. de Wetter, « José Beyaert, espoir de la route est un enfant de la balle et il rêve de marcher sur les traces de Marcel Kint », Paris-Soir,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  3. a b c d e f et g Hugo Septier, « José Beyaert, de champion olympique à trafiquant en Colombie : Le médaillé d'or aux Jeux de Londres en 1948 se sentait à l'étroit dans le monde policé du cyclisme. Il a trouvé sa voie loin de l'Europe où il a trempé dans divers trafics. », Vice Sports, (consulté le ).
  4. British Pathé, « Olympics (1948) » [vidéo], Youtube, (consulté le ).
  5. « Georges BEYAERT », sur geneafrance.com
  6. « Georges BEYAERT », sur memoire-du-cyclisme.eu
  7. (it) « World Championship amateurs - Valkenburg (NED) Classifica/Ordine di Arrivo », sur Museociclismo.it (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  • (en) Matt Rendell, Olympic Gangster : The Legend of José Beyaert - Cycling Champion, Fortune Hunter and Outlaw, Mainstream Publishing, , 352 p. (ISBN 978-1845965938).

Liens externes

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