Jim McGovern
James Patrick McGovern dit Jim McGovern, né le à Worcester (Massachusetts), est un homme politique américain, représentant démocrate du Massachusetts à la Chambre des représentants des États-Unis depuis 1997.
Jim McGovern | ||
Fonctions | ||
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Représentant des États-Unis | ||
En fonction depuis le (11 ans, 10 mois et 15 jours) |
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Élection | 6 novembre 2012 | |
Réélection | 4 novembre 2014 8 novembre 2016 6 novembre 2018 3 novembre 2020 8 novembre 2022 |
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Circonscription | 2e district du Massachusetts | |
Législature | 113e, 114e, 115e, 116e, 117e et 118e | |
Prédécesseur | Richard Neal | |
– (16 ans) |
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Élection | 5 novembre 1996 | |
Réélection | 3 novembre 1998 7 novembre 2000 5 novembre 2002 2 novembre 2004 7 novembre 2006 4 novembre 2008 2 novembre 2010 |
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Circonscription | 3e district du Massachusetts | |
Législature | 105e, 106e, 107e, 108e, 109e, 110e, 111e et 112e | |
Prédécesseur | Peter Blute | |
Successeur | Niki Tsongas | |
Biographie | ||
Nom de naissance | James Patrick McGovern | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Worcester (Massachusetts, États-Unis) | |
Nationalité | Américaine | |
Parti politique | Parti démocrate | |
Diplômé de | American University | |
Religion | Catholicisme | |
Site web | mcgovern.house.gov | |
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Biographie
modifierJim McGovern est originaire de Worcester dans le Massachusetts. Après une maîtrise en administration publique de l'American University en 1981, il rejoint l'équipe du représentant démocrate Joe Moakley (en), pour qui il travaille jusqu'en 1996[1]. Il effectue notamment 19 voyages au Salvador pour que Moakley obtienne des informations sur l'implication américaine dans la guerre civile que le département d'État refuse de lui communiquer[2].
En 1994, il se présente à la Chambre des représentants des États-Unis mais perd la primaire démocrate. Deux ans plus tard, il est le seul candidat lors de la primaire[2]. Il est élu représentant du 3e district du Massachusetts avec 52,9 % des voix face au républicain sortant Peter Blute (en)[3], qui était pourtant considéré comme le favori de l'élection[2],[4]. Il est réélu avec 56,9 % des suffrages en 1998. Depuis, il est réélu tous les deux ans avec plus de 98 % des voix, sans opposant républicain. Deux exceptions cependant : il bat le républicain Ronald Crews en 2004 (70,5 %) ainsi que le républicain Marty Lamb et l'indépendant Patrick Barron en 2010 (56,5 %)[3].
Le , la Chine impose des sanctions à Jim McGovern comprenant le gel de ses avoirs et propriétés en Chine, l'interdiction pour toute organisation ou individu en Chine d'effectuer des transactions ou de travailler avec lui, et le refus de lui délivrer, ainsi qu'à sa famille, des visas pour entrer dans le pays, l'accusant d'« interférer fréquemment » dans les affaires intérieures du pays et de porter atteinte à la souveraineté, à la sécurité et aux intérêts de développement de la Chine. McGovern qualifie ces sanctions d'« absurdes » et déclare qu'il les porterait « comme un signe d'honneur », écrivant sur X (anciennement Twitter) « Si les dirigeants (chinois) n'apprécient pas que les gens dénoncent leur horrible bilan en matière de droits de l'homme, peut-être devraient-ils améliorer leur horrible bilan en la matière. Ils peuvent commencer par mettre fin à l'oppression des Tibétains, à leur génocide au Xinjiang et à leur répression de la démocratie à Hong Kong. »[5]. McGovern est co-auteur de la loi « Resolve Tibet Act » que le président Joe Biden a signée le 12 juillet 2024, reconnaissant l'annexion armée du Tibet par la Chine au milieu du siècle dernier comme illégale au regard du droit international et imposant aux États-Unis de soutenir le droit du peuple tibétain à l'autodétermination dans ses efforts pour parvenir à un règlement négocié avec Pékin. Si l'annonce des sanctions ne mentionne pas cette loi, la Chine l'a condamnée par de nombreuses déclarations médiatiques, notamment des résolutions des organes législatifs et consultatifs politiques du centre et de la région autonome du Tibet, des remarques de porte-parole et des articles d'opinion critiques d'experts du Tibet employés par le gouvernement[6].
Notes et références
modifier- (en) « McGovern, James P., (1959 - ) », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
- (en) Colman McCarthy, « This time, an upset for McGovern », sur The Washington Post, (consulté le ).
- (en) « Rep. Jim McGovern, D-Mass. », Member Profile Page, sur Roll Call (consulté le ).
- (en) Richard Nangle, « Ten years ago, McGovern surprised many by victory », sur Telegram & Gazette, (consulté le ).
- (en) Tenzin Nyidon, China imposes sanctions on US Rep. Jim McGovern for ‘interference’ over Tibet, Phayul.com,
- (en) China sanctions US lawmaker after his Tibet bill role, Tibetan Review,
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :