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Jeff Porcaro

batteur américain

Jeffrey Thomas Porcaro, dit « Jeff », né le à Hartford, dans le Connecticut, et mort le au Humana Hospital de West Hills à Los Angeles, en Californie, est un batteur américain.

Jeff Porcaro
Jeff Porcaro lors d'un concert de Toto à Honolulu (Hawaï) en 1986.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
Los AngelesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Jeffrey Thomas PorcaroVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Grant High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Autres informations
Membre de
Toto (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instrument
Genres artistiques

Il est l'un des musiciens de studio les plus prisés de la scène musicale pop/rock des années 1970 jusqu'à sa mort. Il travaille ainsi avec une multitude d'artistes dont Michael Jackson, Paul McCartney, Elton John, George Benson, Lionel Richie, Steely Dan, les Bee Gees, Diana Ross, Céline Dion, Claude Nougaro, David Gilmour etc. En 1976, il est le cofondateur du groupe de rock Toto qui rencontre un important succès au début des années 1980.

AllMusic a écrit qu'il était « sans doute le batteur de studio le plus réputé du rock du milieu des années 70 au début des années 90 »[1], et dit qu'« il n'est pas exagéré de dire que le son de batterie de la pop/rock dominante des années 1980 était, dans une large mesure, le son de Jeff Porcaro. »[2] Il a été intronisé à titre posthume au Modern Drummer Hall of Fame en 1993.

Biographie

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Considéré comme l'un des meilleurs batteurs au monde, il est le fils du célèbre percussionniste Joe Porcaro et de Eileen. Frère du bassiste Mike Porcaro et du claviériste Steve Porcaro, il a également une sœur, Joleen. Il fonde en 1976 le groupe Toto avec son frère Steve, le claviériste David Paich, le guitariste Steve Lukather, le bassiste David Hungate et le chanteur Bobby Kimball.

Il est élève de la Grant High School de Van Nuys dans la Valley de Los Angeles où il se fait remarquer par le célèbre cuivre/arrangeur/producteur Don Menza pendant les récréations, où les jeunes musiciens de l'école se produisent. Menza lui propose de participer au groupe de jeunes talents que Jack Daugherty (producteur des Carpenters) fait répéter régulièrement dans son studio de Glendale. Il y rencontre son mentor, Jim Keltner, devant qui il exécute des breaks de batterie incroyables, que Keltner lui-même ne sait pas reproduire. Keltner est convaincu que le jeune Porcaro est un génie et commence à le recommander dans les studios de Los Angeles. Durant ses jeunes années il rencontre David Hungate (futur bassiste de Toto) qui le recommande auprès de Sonny and Cher. Sur les recommandations de Hungate, il quitte alors l'école pour suivre le groupe en tournée.

Lors d'une prestation dans un célèbre club de Los Angeles, il se fait remarquer par Donald Fagen et Walter Backer de Steely Dan qui lui proposent de rejoindre le groupe. Il enregistre avec eux Pretzel Logic, Katy Lied, et apparait dans les disques suivants (FM, Aja, Gaucho, Nightfly). Sa carrière est lancée. Il continue avec Boz Scaggs avec qui il participe à l'album Silk Degrees (1976), où toutes les chansons sont cosignées avec le futur leader de Toto : David Paich. Grâce au succès de Silk degrees, Porcaro et Paich deviennent les vedettes des studios américains et sont appelés par tous les producteurs qui recherchent leur groove moderne, leur créativité et efficacité. Comme le dit Vinnie Colaiuta : « Jeff Porcaro a défini ce qu'est la batterie de studio ».

Sa discographie est impressionnante : elle compte plusieurs centaines de disques. Il a commencé à enregistrer alors qu'il n'avait que 17 ans. Parmi tous les artistes à travers le monde avec lesquels il a travaillé, on peut citer : Michael Jackson, Paul McCartney, Elton John, Diana Ross, Bruce Springsteen, Dire Straits, Pink Floyd, Lionel Richie, George Benson, Al Jarreau, Paul Anka, Michel Berger, Claude Nougaro, Alain Chamfort, Christopher Cross, Boz Scaggs, Olivia Newton-John, Emile Wandelmer, Eric Carmen, James Ingram, Eric Clapton, Joe Cocker, Paul Young, Bill LaBounty, Steely Dan, David Gilmour, Crosby, Stills & Nash, Bobby Caldwell, David Pack, Michael McDonald, Manhattan Transfer, Don Henley, Love and Money, Char, ANRI, Luis Miguel ou encore Sergio Mendes.

Son style très reconnaissable, faisant la part belle aux rythmes shuffle, a illustré la bande son du début des années 1980. Parmi les chansons les plus représentatives de ce style, on peut citer The Girl Is Mine (album Thriller, 1982, de Michael Jackson), dont la ressemblance rythmique avec Mornin (album Jarreau, 1983, de Al Jarreau) est saisissante, ou encore Rosanna[3] (album Toto IV), qui est un des meilleurs exemples de la technique des « ghost notes. »[4] À la suite de Rosanna, le terme de « shuffle Porcaro » est né mais Jeff Porcaro n'aimait pas ce terme.

Il est aussi le créateur d'un accessoire de batterie, le « rack » : une armature tubulaire permet de soutenir les divers éléments de la batterie lorsque celle-ci est abondamment chargée. Le batteur Simon Phillips, qui remplacera Jeff dans le groupe Toto après sa mort en 1992, utilise un rack, peut-être en hommage à son prédécesseur.

Le , quelques jours avant la sortie de l'album Kingdom of desire de Toto, Jeff fait une crise cardiaque, alors qu'il est en train de pulvériser un insecticide dans le jardin de sa maison de Hidden Hills, près de Los Angeles. Les secours sont alertés mais ne pourront rien faire. Jeff meurt ainsi peu de temps après à l'âge de 38 ans.

Il est inhumé le au Forest Lawn Memorial Park de Hollywood Hills. Plus de mille personnes lui rendent hommage. En tête de cortège, ses amis Mike Baird, Jim Keltner, John Jr Robinson, Harvey Mason et Lenny Castro, tambours en bandoulières, l'accompagnent dans sa dernière demeure.

Après examen, le médecin légiste attribua la cause de la mort à une coronaropathie occlusive causée par de l'athérosclérose résultant de sa consommation de cocaïne.

Son fils Miles, décédé à 31 ans le 2 octobre 2017, repose à ses côtés.

Discographie

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Autres artistes

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Artistes américains

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  • Seals & Crofts – Diamond Girl (1973) ; Unborn Child (1974) ; Get Closer (1976)

Artistes britanniques

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Artistes français ou franco-internationaux

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Artistes internationaux

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Matériel utilisé

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Pearl Drums MPX

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  • grosse caisse : 22x20
  • caisse claire : 14x5,5, 13x3
  • tom : 10x8,12x9,13x10
  • tom basse : 14x14,16x16

Cymbales Paiste

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  • hit-hat : 14"
  • crash : 20", 18", 16", 22"
  • ride : 22"
  • china : 18"
  • splash: 8", 10"
  • hardware pearl
  • peaux : rémo
  • baguette : regal tip signature

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. « Arguably the most highly regarded studio drummer in rock from the mid-'70s to the early '90s. »
  2. « It is no exaggeration to say that the sound of mainstream pop/rock drumming in the 1980s was, to a large extent, the sound of Jeff Porcaro. »
  3. Pour créer la partie batterie, Jeff s'est inspiré de John Bonham, le batteur de Led Zeppelin, notamment de la chanson Fool in the rain de Led Zeppelin (album In through the out door, 1979) ainsi que des morceaux Babylone sisters et Home at last de Steely Dan avec Bernard Purdie. Voir Jeff Porcaro, Master session, Hal Leonard, 1989.
  4. Les « notes fantômes. » En percussion, ces notes sont le fruit de coups très faibles donnés sur la peau d'un élément de percussions et elles sont intercalées avec des coups plus forts et plus nets. Les notes fantômes ne s'entendent presque pas, mais elles permettent de garder le tempo et de donner une richesse à des phrases de percussion (ou de batterie). Dans le cas de Jeff Porcaro, les « ghost notes » sont omniprésentes et donnent des phrasés riches cachés derrière un tempo d'apparence simple (la phrase jouée réellement à la batterie est plus « rapide », ou plus « complète », que le tempo global du morceau de musique tel qu'entendu par l'oreille non exercée). Les « ghost notes » relèvent d'une maîtrise technique incontestable.
  5. « James Newton Howard & Friends », sur Sheffieldlab.com (consulté le )