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Jacques-Nicolas Tardieu

graveur français

Jacques-Nicolas Tardieu, né le à Paris où il est mort le , est un graveur français.

Jacques-Nicolas Tardieu
La Magdeleine pénitente, gravure de Tardieu d’après Paolo Pagani, v. 1750, Dresde, Galerie des vieux maitres de Dresde.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Père
Mère
Conjoints
Élisabeth-Claire Tardieu
Louise-Françoise Duvivier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Pierre-Joseph Tardieu (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Fils de Marie-Anne Tardieu et de Nicolas-Henri Tardieu, élève de son père, il fut reçu à l’Académie le , sur les portraits gravés de Bon Boullogne (d’après Allou) et de Le Lorrain (d’après Nonnotte), chalcographie du Louvre; graveur du roi et de S. A. S. l’électeur de Cologne. Cet artiste a gravé un grand nombre de portraits parmi lesquels on cite surtout le Portrait de Marie-Antoinette, d’après Nattier.

La Convention nationale lui passe commande de la gravure d'assignats en 1790 et 1791.

Il fut marié à deux graveuses, Louise-Françoise Duvivier, fille de Jean Duvivier, puis Élisabeth-Claire Tournay.

Parmi ses élèves, on compte le fils de son cousin-germain (Pierre-Joseph Tardieu), prénommé Jean-Baptiste-Pierre[1] ainsi que le graveur abbevillois Charles-Eugène Duponchel[2].

Œuvres

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  • Le Paralytique guéri près de la piscine, d’après le tableau peint par Restout, Arras, Musée des beaux-arts, 1743 (inv. D 926 17) ;
  • La Sainte Famille, d’après Jules Christophe[3] ;
  • L'Étendard à la croix de Constantin d'après Peter Paul Rubens[4] ;
  • L’Éloquence, allégorie, d’après de La Joue, 1745[5] ;
  • Une vignette des armes du roi, avec des anges pour supports, d’après le dessin de M. Boucher ;
  • Portrait du président Jeannin, ministre d’État sous Henri IV ;
  • Portrait du maréchal Dubourg, d’après M. de Leyn;
  • Portrait de M. Alexis Simon Belle, peintre du roi, d’après le tableau peint par lui-même[6] ;
  • Portrait de M. Nicolas Henry Tardieu, le père, graveur ordinaire du roi, d’après Van Loo l’ainé[7] ;
  • Vignette représentant le portrait du roi, d’après un jeton de M. Duvivier, 1746 ;
  • Portail de l’église de Saint-Sulpice (pour la description de la dédicace de cette église) ;
  • Portrait de feu Mgr le Dauphin duc de Bourgogne, d’après Rigaud ;
  • Portrait de feu M. Charles d'Orléans de Rothelin, prêtre et théologien, d’après Charles Antoine Coypel[8] ;
  • Portrait de l’archevêque électeur de Cologne, 1748 ;
  • Portrait de M. le duc de Sully, auteur des Mémoires sur l’histoire d’Henri IV ;
  • Portrait de Mme. du Boccage, d’après le tableau de Marianne Loir[9] ;
  • Le Docteur alchimiste, d’après D. Teniers[10] ;
  • Deux tableaux représentant différents costumes des peuples orientaux ;
  • Deux tableaux représentant des animaux, d’après les dessins de Cochin fils ;
  • Portrait de feu M. de Boullongne, d’après Allou, 1750[11] ;
  • Portrait de M. Robert Le Lorrain, d’après Nonotte[12] ;
  • Adieu d’Hector et d’Andromaque, sujets tirés de l’Iliade d’Homère), d’après les tableaux de Coypel ;
  • Les Misères de la guerre d'après David Teniers le Jeune[13] ;
  • Le Déjeuner flamand (dont le tableau est connu en Flandre sons le nom de La Dévote de Teniers), d’après David Teniers le Jeune.
  • L’Apparition de Notre-Seigneur d la Sainte Vierge, estampe gravée, d’après le Guide (tirée de la galerie royale de Dresde), 1753 ;
  • Portrait de la reine Marie Leszcinska, d’après le tableau de Nattier, 1755[14]
  • La Magdeleine pénitente, d’après Paolo Pagani, (de la galerie royale de Dresde), 1757[15]
  • Portrait de feu Mme Henriette de France, d’après Nattier, 1759[16] ;
  • Portrait de M. Lullin, ministre de Genève ;
  • Portrait de Mgr Louis-Jacques d'Audibert de Lussan, archevêque de Bordeaux, d’après Restout, 1765[17] ;
  • Portrait de M. le prince de Gallitzin, ministre plénipotentiaire en France de la Cour de Russie, d’après Drouais ;
  • Portrait de M. d’Etemare, d’après Belle, 1775 ;
  • Portrait de Mlle de La Font ;
  • Portrait de M. l’abbé Gourdin, 1777.
  • Portyrait de René de Froulay de Tessé, général des galères et maréchal de France[18] ;

Références

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  1. Roger Portalis et Henri Beraldi, Les graveurs du dix-huitième siècle, tome III, Paris, 1882, p. 587, note 1 — sur Gallica.
  2. Philippe Tillier, Les graveurs d'Abbeville, Société d'émuklation d'Abbeville / F. Paillart éditeur, Abbeville, 2022, p. 345.
  3. La Sainte Famille, MET
  4. « L'étendard à la croix de Constantin », notice no 02860008964, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  5. L’Éloquence ENSBA
  6. Alexis Simon Belle, ENSBA
  7. Nicolas Henry Tardieu INHA
  8. Charles d'Orléans de Rothelin, RMN
  9. Madame du Boccage, ENSBA
  10. « Le docteur alchimiste », notice no 02860008965, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  11. M. de Boullongne
  12. Robert Le Lorrain
  13. Les Misères de la guerre
  14. Marie leszcinska
  15. Marie madeleine pénitente
  16. Henriette de France
  17. louis-Jacques d'Audibert de Lussan
  18. René de Froulay de Tessé

Annexes

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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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