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Gouvernement Jules Méline

Le gouvernement Jules Méline est le gouvernement de la Troisième République en France du au .

Gouvernement Jules Méline

Troisième République

Description de cette image, également commentée ci-après
Le gouvernement Jules Méline, Le Monde illustré, .
Président de la République Félix Faure
Président du Conseil Jules Méline
Formation
Fin
Durée 2 ans, 1 mois et 30 jours
Composition initiale
Coalition Républicains de gouvernement - Union progressiste - Droite républicaine
Parti politique ANR - ULR
Représentation
VIe législature
336  /  574

Composition

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Ministres nommés le 29 avril 1896[1]

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Fonction Image Nom Parti politique
  Président du Conseil des ministres   Jules Méline Alliance des républicains progressistes (Républicains de gouvernement)
Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de l'Agriculture   Jules Méline Alliance des républicains progressistes (Républicains de gouvernement)
  Ministre de la Justice   Jean-Baptiste Darlan Union progressiste
  Ministre des Affaires étrangères   Gabriel Hanotaux Républicain opportuniste
  Ministre de l’Intérieur   Louis Barthou Association nationale républicaine (Gauche républicaine)
  Ministre des Finances   Georges Cochery Républicains de gouvernement
  Ministre de la Guerre   Jean-Baptiste Billot Sénateur inamovible (Gauche républicaine)
  Ministre de la Marine   Gustave Besnard Indépendant
  Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes   Alfred Rambaud Union républicaine
  Ministre des Travaux publics   Adolphe Turrel Union progressiste
  Ministre du Commerce, de l'Industrie, des postes et télégraphes   Henry Boucher Républicains de gouvernement
  Ministre des Colonies   André Lebon Républicains progressistes, Républicains de gouvernement

Remaniement du 26 septembre 1897

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L'administration des Cultes est détachée de l'Instruction publique et rattachée au ministère de la Justice.

Remaniement du 1er décembre 1897

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Jean-Baptiste Darlan, ministre de la Justice et des Cultes est interpellé le 30 novembre 1897, au Sénat, sur l'installation de deux magistrats dans des conditions illégales, le serment ayant été remplacée par la lecture de deux télégrammes reproduisant la formule du serment accompagnée du nom des deux magistrats. Cette précipitation s'expliquait, selon Joseph Fabre, par le désir de donner au plus vite un nouveau poste au juge d'instruction de Rodez, afin que celui-ci, puisse se présenter à Rodez lors des élections législatives de 1898. Le Sénat, après avoir écarté l'ordre du jour initial à une voix de majorité, vota un ordre du jour de blâme. Darlan démissionna le lendemain.

Remaniement du 3 décembre 1897

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Fonction Image Nom Parti politique
  Ministre de la Justice et des Cultes   Victor Milliard Association nationale républicaine (Gauche républicaine et Union républicaine)

Politique menée

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Jules Méline, président du Conseil, en une de L'Illustration, le .

Jules Méline, à la fois Président du Conseil et ministre de l'Agriculture, profite de ce relativement long gouvernement pour parachever le système protectionniste auquel il travaille depuis longtemps. Par ailleurs, il cherche et réussit à assurer un bon équilibre budgétaire tout en écartant la création d'un impôt sur le revenu, ce qui lui attire la sympathie des entrepreneurs et des agriculteurs, mais aussi l’hostilité des socialistes et des ouvriers. Cependant, pour ces derniers, il met en place la première législation sur les accidents du travail, sur l’hygiène et la sécurité des travailleurs, ainsi que sur les sociétés de secours mutuel[2].

Fin du gouvernement et passation des pouvoirs

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Le , Jules Méline présente la démission du Gouvernement au président de la République, Félix Faure.

Le , Faure charge Alexandre Ribot à la formation du prochain ministère, mais celui-ci échoue.

Le , le président engage Ferdinand Sarrien à la composition du nouveau gouvernement, mais après avoir (presque) réussi sa mission, il échoue.

Le , Paul Peytral (plusieurs fois ministres sous Jules Grévy et Sadi Carnot) accepte la demande du président de former le gouvernement, ce qui conduit à un nouvel échec.

Le , Henri Brisson est demandé à former le nouveau cabinet, il accepte la proposition.

Le , le second cabinet Brisson réussit à se former et prend place, après presque deux semaines de crise ministérielle.

Notes et références

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Voir aussi

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