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Germain d'Auxerre

saint, évêque d'Auxerre

Germain d'Auxerre ou Germain l’Auxerrois, né vers 380 à Appoigny près d'Auxerre (actuel département de l'Yonne) et mort le à Ravenne en Italie, est un haut fonctionnaire de l'Empire romain d'Occident originaire de Gaule, nommé gouverneur d'une réunion de plusieurs provinces vers 410, puis devenu un homme d'Église et fait évêque d'Auxerre (le sixième) en 418.

Germain d'Auxerre
Image illustrative de l’article Germain d'Auxerre
Sculpture en bois polychrome, XVe siècle,
église Saint-Germain-l'Auxerrois, Paris.
Saint, évêque, apôtre de l'Auxerrois
Naissance v. 380[1]
Appoigny, Gaule lyonnaise, Empire romain
Décès [2]  (v. 68 ans)
Ravenne (Italie), Empire romain
Vénéré à cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre
Vénéré par Église catholique
Fête 31 juillet

Saint chrétien fêté le 31 juillet[3],[4], c'est le plus célèbre des saints Germain. Il est reconnu pour avoir contribué à l'évangélisation de l'Auxerrois[5], mais aussi de la Bretagne insulaire, où il a fait deux séjours.

En conflit avec le général romain Aetius, commandant militaire dans le nord de la Gaule, il fait un dernier voyage à Ravenne, alors capitale de l'Empire d'Occident, où il meurt en 448.

Biographie

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Origines familiales

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Vitrail restauré en 2019 par Bernadette Soufflet, Atelier de St Uze, Drôme.

Germain est issu d'une famille de l'élite gallo-romaine : il est le fils de Rustique et de Germanille, maîtres (domini) du domaine d'Appoigny[6].

Une tradition locale, restée vivace à travers les siècles, veut que ses parents aient été inhumés à Appoigny. En , un sarcophage du Ve siècle en grès ferrugineux à été mis au jour au pied de la collégiale Saint-Pierre d'Appoigny[7]. Heiric d'Auxerre (841-876) écrit qu'ils ont été enterrés sous l'autel dans l'église. Mais il parle de l'église dédiée à Saint-Jean, plus ancienne que celle existant de nos jours, qui a été vendue et démolie en 1793. Lors de cette démolition, un tombeau est apparu découvert sous le grand autel, mais il a aussi été détruit[8].

Contexte

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Germain nait à Appoigny, à 12 km au nord d'Auxerre. Dans l'empire romain, après la conquête de la Gaule par César, Auxerre fait partie de la cité (civitas) des Sénons (chef-lieu : Sens) dans la province de Lyonnaise (Lyon), puis devient un chef-lieu de cité au IIIe siècle, la civitas Autessiodurum.

Après les réformes de Dioclétien vers 300 puis de Constantin, la cité d'Auxerre fait partie de la province de Quatrième Lyonnaise (chef-lieu : Sens), au sein du diocèse des Gaules[9] (chef-lieu : Lyon) et de la préfecture du prétoire des Gaules (chef-lieu : Trèves), qui inclut la Bretagne romaine et l'Hispanie.

Germain est contemporain de saint Jean Chrysostome (344-407) et de saint Augustin (354-430), quoiqu'un peu plus jeune. Son époque est celle des grandes invasions et du début de l’effondrement de l’Empire romain d'Occident, marquée par l'invasion des Wisigoths (bataille d'Andrinople, 378), par l'invasion des Vandales et des Suèves à travers le Rhin en 409 et par le sac de Rome par les Wisigoths en 410 (origine du livre de saint Augustin, la Cité de Dieu), un événement symbolique, car à ce moment la capitale effective en Occident est Ravenne (depuis 402, succédant à Milan). Après le sac de Rome, les Wisigoths sont installés comme fédérés en Aquitaine, où ils créent le royaume de Toulouse. Vers 440-450, l'arrivée des Huns en Gaule provoque de nouveaux déplacements, notamment celui des Burgondes vers la région de Lyon et Genève (royaume des Burgondes). Les Huns sont cependant vaincus par Aetius en 451 (bataille des champs Catalauniques).

Sur le plan religieux, Auxerre est un siège épiscopal depuis le milieu du IIIe siècle (saint Pélerin). Le christianisme, autorisé officiellement depuis Constantin (édit de Milan, 313), doté d'une doctrine officielle par le premier concile de Nicée (325), qui a établi le texte du Credo, est devenu la religion officielle de l'Empire vers 395, excluant tout culte païen en public (fin des Jeux olympiques, fermeture des temples, etc.). Dans l'ensemble, les villes sont assez fortement christianisées, les campagnes beaucoup moins : les ruraux, les « gens du pays » (pagani), restent encore largement polythéistes, d'où l'évolution du mot pagani vers le sens de « païens ». D'autre part, au sein du christianisme, existent de courants divergents, dont certains sont combattus comme hérésies (donatisme, pélagianisme, etc.).

Formation et débuts à Rome

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Fils d'aristocrates, il étudie à Auxerre ou Autun, puis à Rome où il devient un avocat réputé.

Il épouse Eustachie, une aristocrate romaine, qui, selon Constance de Lyon, est « une personne de condition élevée, remarquable par ses richesses et ses mœurs »[1],[10].

Duc de la Marche Armorique en Gaule

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Il rentre en Gaule nommé dux (général, commandant, par la suite « duc ») et gouverneur de plusieurs provinces[1],[11]. Le commandement (ducatus) dont Germain a la charge est celui de la Marche Armorique[réf. nécessaire], qui comprend les provinces romaines de première et seconde Aquitaine, seconde et troisième Lyonnaise et Sénonaise[12].

Germain établit sa demeure à Auxerre, mais est tenu de visiter lui-même les larges territoires dont il a la charge et est souvent et longtemps absent[13].

L'évêque d'Auxerre est alors saint Amâtre (év. 386–418) et leurs relations ne sont pas des meilleures : Germain, comme de nombreux aristocrates, chasse et suit la coutume locale d'exhiber les têtes de ses prises en les suspendant à un grand poirier[10],[14]. Amâtre, qui voit ce fait comme une incitation à l'idôlatrie, essaie en vain de le sermonner, puis fait couper le poirier pendant une absence de Germain. Germain le menace de mort ; Amâtre se réfugie à Autun, où il est reçu par l'évêque Simplice et son clergé, et par le préfet Julius[13],[15],[n 1]. Là, Amâtre a la révélation que Germain sera son successeur comme évêque d'Auxerre.

Entrée dans l'Eglise

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Il demande à Julius l'autorisation de faire de Germain un clerc de l'Église[n 2], revient à Auxerre et convertit Germain, lui « donne la tonsure » et en fait un diacre[15] puis un prêtre. Georges Viole, qui a étudié la vie de saint Germain en profondeur, situe cet épisode au plus tard en 410[16],[n 3].

Il est, vers 380-448, à l'origine de la diffusion du culte de Saint-Julien de Brioude, en détermine la fête et fonde de nombreuses églises dédiées à ce saint[17].

À l'approche de sa mort, Amâtre désigne Germain comme son successeur à l'évêché d’Auxerre ; une charge que Germain accepte, dit-on, contre son gré, mais qu'il assumera jusqu'à sa mort de 418 à 448.

Évêque d'Auxerre

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Saint Germain et saint Loup de passage à Nanterre reçoivent sainte Geneviève, église Sainte-Geneviève de Saint-Julien-du-Sault.

Devenu évêque, Germain fonde le monastère Saint-Cosme et Saint-Damien face à la ville ancienne d'Auxerre, sur la rive droite de l’Yonne.

Patrick d'Irlande (vers 380-vers 470), futur saint Patrick, originaire de Bretagne romaine, par la suite évangélisateur et premier évêque d'Irlande, séjourne à Auxerre[11] plusieurs années (peut-être dix-huit[18]).

Voyages en Bretagne

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Il lutte contre le pélagianisme, notamment en Bretagne insulaire où il fait deux voyages à seize ans d'intervalle (430 et 448).

C'est lors de son premier trajet vers la Bretagne, accompagné par saint Loup, évêque de Troyes[19], qu'il rencontre une petite fille âgée de dix ans, qu'il consacre à Dieu et qui deviendra sainte Geneviève[20]. Dix-sept ans plus tard, il la revoit à Lutèce, lors de son second voyage de Bretagne. « Comme Germain, elle choisit l’Église et l’empire. Ce calcul politique la conduisit à soutenir les Francs païens, à favoriser leur expansion, et à les inciter à se convertir au catholicisme... Ce fut le triomphe posthume de Germain : Geneviève, sa fille spirituelle, permit la construction d’un royaume à la fois chrétien et romain, qui donna naissance à la France »[11].

Il est accompagné pour le deuxième voyage par saint Sévère (de), 14e évêque de Trèves et disciple de Hilaire archevêque d'Arles[21]. Ils sont accueillis par Elaf.

Relations avec Aetius

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Alors que Germain rentre de cette expédition, sa dernière en Bretagne, il reçoit une délégation des villes d'Armorique. Leur peuple avait participé à une rébellion contre Valentinien III et recevait de la part d'Aetius le même traitement que les bagaudes. Les temps et l'Empire romain sont troublés et instables.

Aetius, généralissime de l'Empire romain depuis 429 et consul pour la 3e fois en 446, doit faire face à de multiples pressions. Il a délocalisé les Alains du Rhin, vaincus quelques années avant, vers Orléans avec mission pour eux de contrôler (d'attaquer) les bandes bagaudes de la région, particulièrement virulentes à cette époque[21]. Lors de la révolte armoricaine il ordonne au roi des Alains de la Loire[n 4] d'attaquer l'Armorique. Germain négocie une paix, que le roi des Allains accepte à condition que le traité de paix soit ratifié par Aetius[22],[23],[24]. Germain se met donc en route pour Ravenne, où se trouve Aetius.

Mort et funérailles

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Reliquaire en métal doré du XIXe siècle, fragments du grabat qui a ramené Germain de Ravenne à Auxerre après sa mort.

Après sa mort à Ravenne, son corps est rapporté à Auxerre selon ses dernières volontés[2].

Cinq jeunes filles[25] sont choisies pour accompagner sa dépouille : Pallade ou Pallaye, Magnance, Porcaire, Camille et Maxime. Magnance, Pallade et Camille, éprouvées par leur voyage, meurent avant d'atteindre leur but, donnant nom aux villages de Sainte-Magnance, Sainte-Pallaye et Escolives-Sainte-Camille dans l'Yonne. Porcaire construit un ermitage proche du Serein sur la commune de Héry, à l'est du hameau des Baudières ; après sa mort une chapelle est érigée à cet endroit, en ruines au XIXe siècle mais qui portait toujours le nom de "chapelle Sainte-Porcaire"[5],[26]

Germain est enterré le 1er octobre dans un petit oratoire au nord d'Auxerre dédiée à saint Maurice[27].

Quelques décennies plus tard, Clotilde, épouse de Clovis, fait construire à la place de l'oratoire une église dédiée à saint Germain, qui devient l'église de l'abbaye du même nom[28].

Le miracle de saint Germain à Travia

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Lors de son passage à Travia[n 5] en 447, un miracle se serait produit : son bâton planté en terre s'est transformé en un grand arbre verdoyant, comme cela se serait produit d'après la Bible pour le bâton d'Aaron (Nombre 17,8). On rapporte également un miracle semblable à propos de Saint-Christophe[29].

On bâtit une abbaye royale à cet endroit, dite abbaye de Saint-Germain. Le village a alors pris le nom de Saint-Germain, devenu Saint-Germain-sur-Meuse en 1919. L'abbaye, mentionnée pour la dernière fois dans un acte de 878, a disparu, probablement avant 1050[30],[n 6].

 
Tunique dite de saint Germain (abbaye Saint-Germain d'Auxerre).


Toponymie et autres lieux de culte

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à Kerlaz

Le nom de Saint-Germain a été donné, en France, à 126 communes et à de nombreuses églises et chapelles, mais il ne fait pas nécessairement référence à Germain d'Auxerre, cela peut être aussi Germain de Paris comme à Saint-Germain-en-Laye, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Germain-de-Montbron, Saint-Germain-des-Prés, Saint-Germain-du-Pinel, etc.

Le nom de saint Germain d'Auxerre a été donné à l'église Saint Germain l'Auxerrois à Paris[31], à Saint-Germain de Kerlaz (Finistère), à l'église Saint-Germain d'Alairac, etc. [32]

Ses reliques sont présentes dans de nombreux établissements religieux :

- cathédrale de Verdun[33], Vitteaux, église du Val de Miège[34],

- abbaye Saint-Julien d'Auxerre,

- prieuré Saint-Germain de Modéon,

- église Saint-Germain de Gron,

- abbaye Saint-Germain-des-Prés de Paris,

-abbaye Saint-Pierre de Conches, abbaye Saint-Pierre de Châlons, abbaye Saint-Vincent de Metz, abbaye Saint-Étienne de Caen[35], ...).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • [Baillet 1704] Adrien Baillet, Les vies des Saints, disposées sur ce qui nous est resté de plus authentique et de plus assuré dans leur histoire, (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article 
  • [Henry 1833] Vaast-Barthélemy Henry, Mémoires historiques sur la ville de Seignelay, département de l'Yonne, depuis sa fondation au VIIIe siècle, jusqu'en 1830 ; précédés de recherches sur l'état du pays au temps des Gaulois et des Romains ; et suivis d'une notice historique sur les communes environnantes, avec les principales pièces justificatives, vol. 1, Avallon, Éd. Comynet, , 369 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article 
  • [Lebeuf 1743 (1)] Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol. 1, Auxerre, Perriquet, , 886 p., sur books.google.fr (lire en ligne). Vie de saint Germain : pp. 31 à 109. Document utilisé pour la rédaction de l’article 
  • [Viole 1656] Georges Viole, La Vie, les Vertus, et les Miracles du Grand Saint Germain d'Auxerre, vol. 2, Auxerre, Éd. Gilles Bouquet, , 261 p. (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article 
  • Saint Germain d'Auxerre et son temps : communications présentées à l'occasion du XIXe congrès de l'Association bourguignonne des Sociétés savantes réuni à Auxerre (-) pour marquer le XVe centenaire de la mort de Saint Germain d'Auxerre et le centenaire de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne ; avec une introduction de Gabriel Le Bras ; et le discours prononcé... par M. Étienne Gilson, L'Universelle, Auxerre, 1950, 382 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Le préfet des Gaules de l'époque était Julius selon Baillet 1704, p. 482 et Viole 1656, ou Agricola selon d'autres mais ce dernier ne correspond pas pour les dates.
  2. Amâtre demande cette autorisation à Jules, car l'empereur Honorius (393/395-423) avait adressé aux évêques une requête leur demandant de choisir leurs clercs parmi les moines (ou les personnes déjà engagées autrement dans le service de la religion) plutôt que « parmi les hommes déjà exposés aux charges publiques, ou même attachés à une condition particulière qui engageait leur liberté » d'une façon ou d'une autre. Voir Viole 1656, p. 17, chapitre IV.
  3. Georges Viole note qu'Amâtre a été reçu à Autun par Simplice, qui avait assisté au concile de Sardique en 347 et à celui dit pseudo-concile de Cologne en 349. Il en déduit logiquement qu'il est fort peu probable que Simplice fût encore en vie en 418 ; ainsi l'épisode du poirier coupé et la subséquente conversion de Germain se sont déroulés assez longtemps avant 418, contrairement à ce que beaucoup affirment.
  4. Les noms divergent pour le roi des Allains chargé de cette mission. Il pourrait s'agir de Goar, ou un certain Eocarich (voir Baillet 1704, p. 490), Eocarix (voir Abbé Dubos, Histoire Critique de L'Établissement de la Monarchie Francoise dans les Gaules, 1742, pages 312-313 ; et F. de Mézerai, Histoire de France, depuis Faramond jusqu'au règne de Louis le Juste, tome 1, 1685, page 312.), ou Eochar (voir Abbé Dubos, 1742, page 316). Les sources qui nous restent lui donnent le titre de "roi des Allemans" (voir Abbé Dubos, 1742, page 315).
  5. Travia est l'endroit où la Via Regia traverse la Meuse (d'où le nom Travia : traverser) ; le haut de la vallée était occupé par un camp romain. Voir Maurice Toussaint, La Lorraine à l'époque impériale.
  6. Acte de l'an 878, Extrait de « Notice de la Lorraine », Augustin Calmet, p. 406 :

    « Louis-le-Bègue confirme à Arnalde, évêque de Toul, les abbayes de Saint-Evre, de Saint-Germain et de Saint-Martin, qui avaient été autrefois données ou confirmées audit Arnalde, par l'empereur Lothaire, et son fils du même nom, et par l'empereur Charles-le-Chauve, père du roi Louis-le-Bègue ; mais qui lui avaient été ôtées par le roi Lothaire, et ensuite restituées. L'acte est de 878... (L'abbaye) n'est point rappelée dans la bulle du pape Léon IX, de 1051, qui fait le dénombrement des autres abbayes qui appartenaient alors à l'église de Toul... »

    .

Références

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  1. a b et c Lebeuf 1743, vol. 1, p. 33.
  2. a et b Lebeuf 1743, vol. 1, p. 69.
  3. Saint Germain d'Auxerre, sur nominis.cef.fr.
  4. Forum orthodoxe.com : saints pour le 31 juillet du calendrier ecclésiastique.
  5. a et b Henry 1833, p. 137.
  6. René Louis et Charles Porée, Le domaine de Régennes et Appoigny. Histoire d'une seigneurie des évêques d'Auxerre, Auxerre, Dionysae, 1939, p. 34., Recension dans Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 1940, disponible en ligne sur le site Persée.
  7. Les sarcophages sur appoigny.com.
  8. Henry 1833, p. 139.
  9. Diocèse au sens administratif (plusieurs provinces), dont le territoire ne correspond pas du tout aux diocèses religieux (un diocèse religieux = une cité).
  10. a et b Saint Germain d'Auxerre (378 - 31 juillet 448).
  11. a b et c Jean-Pierre Soisson. Saint Germain d'Auxerre - Évêque, gouverneur et général. Éditions du Rocher, 2011, 222 pages. (ISBN 2-268-07053-0 et 978-2-268-07053-7). Citation sur Geneviève : page 145.
  12. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 33-34.
  13. a et b Lebeuf 1743, vol. 1, p. 34.
  14. Viole 1656, p. 12.
  15. a et b Baillet 1704, p. 482.
  16. Viole 1656, p. 30 et 151-152.
  17. Société archéologique et historique de l'Orléanais, Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, (lire en ligne), p. 336
  18. Viole 1656, p. 152.
  19. Germain d'Auxerre, évêque et missionnaise.
  20. Baillet 1704, p. 488.
  21. a et b Baillet 1704, p. 489-490.
  22. Baillet 1704, p. 490.
  23. F. de Mézerai, Histoire de France, depuis Faramond jusqu'au règne de Louis le Juste, tome 1, 1685. Page 312.
  24. Abbé Dubos, Historie Critique de L'Établissement de la Monarchie Francoise dans les Gaules, Paris, 1742. Page 312-313.
  25. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 70.
  26. Jean Lebeuf (abbé), Ambroise Challe et Maximilien Quantin, Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre : continués jusqu'à nos jours avec addition de nouvelles preuves et annotations, vol. 1, , 544 p. (lire en ligne), p. 74, note (a)..
  27. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 72.
  28. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 73.
  29. Saint Germain d'Auxerre et son temps, L'Universelle, , p. 197.
  30. Augustin Calmet, Notice de la Lorraine, tome 1, Lunéville, 1840. p. 406,
  31. « Église Saint-Germain l'Auxerrois de Paris » HISTORIQUE » (consulté le )
  32. Jacques Baudoin, Grand livre des saints : culte et iconographie en Occident, Éditions Créer, , p. 16.
  33. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 90.
  34. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 91.
  35. Lebeuf 1743, vol. 1, p. 92.
  36. Lire en ligne sur Gallica