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Gerbépal

commune française du département des Vosges

Gerbépal ([ ʒeʁbepal]Écouter, en vosgien de la montagne [ ʒɛʁbɛpo]) est une commune du Nord-Est de la France, dans le département des Vosges et le canton de Corcieux, en région Grand Est.

Gerbépal
Gerbépal
Panorama en direction de Corcieux.
Blason de Gerbépal
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Bernard Thomas
2020-2026
Code postal 88430
Code commune 88198
Démographie
Gentilé Forfelets, Forfelaises
Population
municipale
558 hab. (2021 en évolution de −4,29 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 09′ 03″ nord, 6° 55′ 22″ est
Altitude 630 m
Min. 583 m
Max. 1 083 m
Superficie 19,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Gérardmer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gérardmer
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Gerbépal
Géolocalisation sur la carte : France
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Gerbépal
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Voir sur la carte topographique des Vosges
Gerbépal
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Gerbépal
Liens
Site web www.ville-gerbepal.fr

Géographie

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Localisation

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Vue historique
(carte postale Adolphe Weick.) entre 1880 et 1945

Le village s'étend sur 8 km le long du CD8, à 12 km de Gérardmer et 17 de Saint-Dié-des-Vosges, entre le col du Plafond (620 m) et le col de Martimpré (798 m).

Géologie et relief

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Son relief global est incliné vers le nord - nord-ouest, allant de 1 083 m à la Croix Hanzo à 583 m lorsque le Neuné, affluent de la Vologne, rejoint Corcieux.

Les glaciers de calotte qui ont façonné les hautes vallées par leur masse et les basses vallées surtout par leurs volumineuses eaux de fonte saisonnières ont laissé quelques dépressions plus ou moins aplanies, parfois occupées par des tourbières et deux petits étangs au lieudit Martimpré.

C'est une des 201 communes du parc naturel régional des Ballons des Vosges, réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[1].

Sismicité

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Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[2].

Communes limitrophes

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Hydrographie et les eaux souterraines

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Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Neune, le ruisseau de la Goulle, le ruisseau le Rayrand, le ruisseau de Lenvergoutte, le ruisseau de Martimpre, le ruisseau des Bouleaux et le ruisseau le Lourdon[3],[Carte 1].

Le Neuné, d'une longueur totale de 24,5 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Vologne en limite de Laveline-devant-Bruyères, Herpelmont, Beauménil et Champ-le-Duc, après avoir traversé sept communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseaux hydrographique et routier de Gerbépal.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 605 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 11,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 797,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Gerbépal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gérardmer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,4 %), prairies (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), terres arables (1,8 %), zones urbanisées (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme Girbespath en 1152, Gerbepals en 1378, Gerbelpaul au XVIe siècle[17].

Il s'agit d’un type de formation toponymique médiévale fréquente dans la région et dans le Nord de la France, composée d’un anthroponyme (le plus souvent d’origine germanique) + un appellatif toponymique roman ou germanique romanisé. Ainsi trouve-t-on dans la région Martimpré, Gérardmer, Habeaurupt, etc.

Le premier élément Girbes-, Gerbe- s’analyse comme le nom d’homme germanique Gerbertus[18] qui a donné le prénom et le nom de famille Gerbert. La nature du second élément -path, -pals est plus complexe. Ernest Nègre suppose une cacographie pour -pach (T et C étant par ailleurs souvent confondu dans la documentation ancienne), variante de Bach « ruisseau » de *bakiz, par ailleurs très bien représenté dans la toponymie de la France du nord (cf. -bet, -baix, -bais, -bez, etc.)[19]. Le L final est dû à l'adjonction du suffixe diminutif germanique -le, variante de -lein cf. allemand Bächlein « ru, petit ruisseau », d'où *-pachle, francisé en -pasle > -pals > -pal.

Même phénomène pour Rehaupal qui n'est attesté qu’au XIVe siècle sous la forme Raihaupaulz qui pourrait représenter un anthroponyme germanique en -bald pris absolument. Il est possible qu’une influence réciproque explique l'analogie des deux terminaisons -pal.

Le gentilé de Forfelet est partagé par les habitants de Corcieux, les limites de communes ayant été très mouvantes au fil des siècles.

Histoire

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Territoire de la prévôté de Bruyères dans le duché de Lorraine..

Gerbépal dépendait anciennement des mairies de Corcieux et de Vichibure et faisait partie de la seigneurie de Martimprey. Il est parlé de la seigneurie de Gerbepaux dans un titre de 1663. Par une sentence du , l'official de Toul désunit Gerbépal de Corcieux, et l'érigea en titre de cure et de bénéfice perpétuel. D'après un ancien titre, l'église de Gerbépal existait déjà comme chapelle vers le milieu du XVIe siècle. C'est sur le territoire de cette commune avait été construit par les comtes de Martimpré[20],[21], famille d'origine bourguignonne qui détenait aussi le titre de seigneur de Cornimont.

En 1790, le territoire actuel était partagé entre les municipalités de Vichibure et de Martimpré. En 1792, le hameau de Vichibure fut inclus dans la commune de Corcieux et la commune de Gerbépal fut créée, englobant Martimpré[22].

La commune était plus peuplée qu'aujourd'hui, dépassant le millier d'habitants au cours du XIXe siècle.

La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[23].

Le , une tornade de type EF2 a sévi sur la commune[24].

Le fief de Martimprey

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Localisation de la commune de Gerbépal et de l'ancienne seigneurie de Martimprey.

La seigneurie de Martimprey remonte au XVe siècle[25]. Le territoire de la seigneurie de Martimprey est situé dans une région de moyenne montagne très boisée. Il s’étend du col du Plafond (620 m) au nord au col de Martimpré (798 m) au sud, du col d’Osseux (829 m) à l’est au Mont Plaisir (725 m) à l’ouest. Son point culminant est la croix Hanzo à 1 086 m d’altitude. Les chaumes d’origine anthropique sont situées sur le flanc oriental du vallon resserré et elles servent de pâturages et d’estives pour les innombrables écarts et fermes acensées de la seigneurie : le Haut des Frêts (901 m), le pré Petit Jean (924 m) et les Grandes Gouttes (773 m).

Gerbépal (636 m) est le chef-lieu communal dont dépendent de multiples hameaux et écarts. Parmi les hameaux, on compte celui de Martimpré décomposée en trois parties : Martimpré-la-Plaine, Martimpré-la-Basse et Martimpré-le-Haut. Le château, la fonderie, la chapelle seigneuriale et les dépendances des seigneurs de Martimprey se trouvaient à Martimpré-le-Haut juste en dessous du col. Le minerai de la fonderie située au sommet de la montagne qui sépare Gerbépal de Gérardmer était extrait en face au Haut des Frets et aux abords du lac de Longemer[26].

La seigneurie est traversée par de nombreux petits cours d’eau qui alimentaient de nombreuses scieries, notamment pendant les hautes eaux. Le Narouël, le ruisseau de Lenvergoutte et le Ravrand sont des affluents de la Goutte qui se jette dans le Neuné. Topographiquement, la seigneurie est tournée vers Corcieux et Bruyères par la vallée du Neuné. En descendant les cols, l’accès se fait vers Saint-Dié-des-Vosges via la vallée de la Meurthe ou vers Xonrupt-Longemer en rejoignant le Saut des Cuves de la Vologne. La seigneurie se situait dans la prévôté, puis le bailliage de Bruyères.

Au spirituel, Gerbépal dépendait de la cure de Corcieux et de la Principauté ecclésiastique de l'insigne église collégiale de Saint-Pierre[27]. Par la suite, Gerbépal reçut l’autorisation de se désunir de la cure de Corcieux le [28], mais le chapitre des chanoinesses de Remiremont conserva son droit de collation à la cure de Gerbépal[27]. Les cures de Corcieux et Gerbépal dépendaient de l’évêché de Toul[28] qui relevait de l’archevêque métropolitain de Trèves, aujourd’hui en Allemagne.

Le hameau de Martimpré caractérisé par une forte dispersion en trois écarts distincts, dont celui où fut érigé le château seigneurial, appartient aujourd’hui encore à la commune de Gerbépal dont le blason communal a repris les armes des Martimprey en l'accompagnant en chef d’une gerbe de blé d’or.

Les seigneurs de Martimprey possédaient également en tant que coseigneurs le village de Cornimont et son annexe Xoulces, quelques fermes et granges dans la commune de Gérardmer et la moitié du lac de Retournemer[27]. Initialement, les localités lorraines actuelles du Val d'Ajol, de Cornimont et de Xoulces appartenaient à la seigneurie de Fougerolles dans la baronnie de Faucogney et donc au comté de Bourgogne. Elles sont des terres de surséance entre la Lorraine et la Bourgogne[29],[30]. Les Martimprey en sont devenus copropriétaires. Au Xe siècle, Cornimont appartenait en effet à Hugues de Faucogney, fils cadet du vicomte de Vesoul, Gislebert de Faucogney, relevant de la seigneurie de Fougerolles. Puis elle passa à la maison d’Inteville, qui en partageait la propriété avec les seigneurs de Fontaine et Fougerolles jusqu’en 1580. Après cette date, Xoulces et Cornimont tombèrent sous la vassalité des seigneurs de Martimprey pour la part que possédait le seigneur d’Inteville. En 1792, la localité appartenait encore à la princesse Lislebonne, descendante de Martimprey, qui payait encore redevance aux seigneurs de Fontaine, Fougerolles et de Château-Lambert[31].

Le château fut détruit pendant la guerre de Trente Ans en 1635[27] par les troupes protestantes, dites suédoises, alliées du royaume de France contre les troupes impériales catholiques. Un nouveau château fut reconstruit après la fin des conflits ; il subsiste jusqu’en 1835. Il change de propriétaire en l’an II[27].

La chapelle Sainte-Anne de Martimpré fut construite en 1606 aux abords du château. Le , l'évêché de tutelle autorise les baptêmes dans la chapelle Sainte-Anne; auparavant, les cérémonies de baptême, mariage et d'enterrement avaient lieu quelques kilomètres plus bas en l'église paroissiale de Gerbépal[32]. Elle existe encore aujourd’hui et elle dépend de la paroisse Notre-Dame-de-Corcieux[33] ; un pèlerinage s'y tient chaque année fin juillet[34].

Politique et administration

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Budget et fiscalité 2022

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Mairie-Poste-École.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :

  • total des produits de fonctionnement : 516 000 , soit 842  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 371 000 , soit 606  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 2 121 000 , soit 346  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 334 000 , soit 545  par habitant ;
  • endettement : 139 000 , soit 226  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 23,94 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 41,52 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,52 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 100 [36].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1953 1967 André Gros    
1967 1977 Pierre Thomas    
1977 1983 Pierre Hestin    
1983 1989 Bernard Bertrand    
mars 1989 2004 Philippe Simonet (1925-2007)   Ancien proviseur
Démissionnaire pour raisons de santé
2004 En cours
(au 18 février 2015)
Bernard Thomas   Responsable d'atelier

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 558 habitants[Note 3], en évolution de −4,29 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
8187559471 1191 3541 3701 4151 3771 361
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 3891 4201 4341 3701 3031 1941 0681 006963
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
910814718695651547547467449
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
380436483503537567586558-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[41] :

  • Écoles maternelles et primaires à Gerbépal, Xonrupt-Longemer, Corcieux, Gérardmer, Anould, Ban-sur-Meurthe-Clefcy.
  • Collèges à Corcieux, Gérardmer, Fraize, Le Tholy, La Bresse.
  • Lycées à Gérardmer, Saint-Dié-des-Vosges.

Professionnels et établissements de santé[42] :

  • Médecins à Corcieux, Anould, Fraize, Xonrupt-Longemer, Plainfaing, Gérardmer.
  • Pharmacies à Anould, Fraize, Xonrupt-Longemer, Plainfaing, Gérardmer.
  • Hôpitaux à Gerbépal, Fraize, Gérardmer, Le Bonhomme.

Économie

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Entreprises et commerces

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Agriculture

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  • Culture et élevage associés.
  • Élevage de vaches laitières.
  • Élevage d'autres bovins et de buffles

Tourisme

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  • Hébergements et restauration à Xonrupt-Longemer, Gérardmer, La Chapelle, Saint-Dié-des-Vosges
  • Un circuit de karting y est installé (Manacha Kart[44]).

Commerces

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  • Commerces et services à Gerbépal, Corcieux, Sainte-Marguerite, Fraize.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Gerbépal dans les arts

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Gerbépal est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[52].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason  Blasonnement :
D’azur à la fasce d’or chargée de trois étoiles de gueules, accompagnée, en chef, d’une gerbe de blé aussi d’or.
Commentaires : ce sont les armes de la famille de Martimprey, seigneur du lieu, auxquelles on a ajouté une gerbe de blé, armes parlantes, pour rappeler le nom de la commune[54].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Gerbépal » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Liste des 201 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
  2. Informations sur les risques naturels et technologiques
  3. « Fiche communale de Gerbépal », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  4. Sandre, « le ruisseau le Neune »
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Gerbépal et Gérardmer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Gérardmer », sur la commune de Gérardmer - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Gerbépal ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gérardmer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
  18. Ernest Nègre, Op. cit.
  19. Ibidem.
  20. La famille de Martimprey : de saint Louis en 1241 à Jean Baptiste MANGIN (1869-1949)
  21. Origine de la famille Martimprey de Romécourt
  22. Charles Charton, Le département des Vosges: statistique historique et administrative, Volume 2, Peiffer, 1845, pages 239-240.
  23. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  24. « Tornade EF2 à Gerbépal (Vosges) le 13 mai 2015 », Keraunos
  25. Jack Chollet (préf. Jean-Paul Rothiot), Ces bons Messieurs de Martimprey : Les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution, Haroué, Gérard louis, , 201 p. (ISBN 978-2-35763-127-4), « Nicolas Joseph de Martimprey, emblème de sa famille : « Le franc-maçon philosophe » », p. 40.
  26. Chollet 2018, p. 51.
  27. a b c d et e Léon Louis et Paul Chevreux, Département des Vosges : Dictionnaire des communes, hameaux, écarts, fermes, t. I, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », (réimpr. 2004), 884 p. (ISBN 2-87760-644-9 et 978-2877606448), p. 317-319.
  28. a et b Benoit de Toul, Pouillé ecclésiastique et civil du diocèse de Toul, L. et E. Rolin, , p. 163, réimprimé par Henri Lepage, Publication de la société d'archéologie lorraine, Nancy, WIENER AINE, FILS, coll. « recueil de documents sur l'histoire de Lorraine », .
  29. Charles Charton, Le département des Vosges : statistique historique et administrative, Peiffer, (lire en ligne), p. 524.
  30. C. Huguenin, « Annales de la Société d'émulation du département des Vosges », Annales de SEDV, Société d'émulation du département des Vosges, vol. 34-35,‎ , p. 70.
  31. Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, Revue d’Alsace, vol. 23, (lire en ligne), p. 268.
  32. Chollet 2018, p. 39-58.
  33. « Chapelle Sainte Anne de Martimpré », sur Diocèse de Saint-Dié, .
  34. Vosges Matin, « Gerbépal Pèlerinage : Les fidèles honorent Sainte-Anne à Martimpré », Vosges Matin,‎ .
  35. Les comptes de la commune
  36. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Établissements d'enseignements
  42. Professionnels et établissements de santé
  43. Paroisse Notre-Dame-de-Corcieux
  44. « Karting au Manacha Kart à Gerbépal, Vosges. », sur Manacha Kart, parc de loisirs à Gerbépal (consulté le ).
  45. « Chapelle Sainte-Anne de Martimpré », notice no PA00107329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. la Croix de Bémont
  47. Monument aux morts
  48. Monuments commémoratifs : Monument aux Morts 1914-1918, Monument aux Morts 1939-1945, Stèle ou plaque, église - Plaque commémorative 1914-1918
  49. « Ferme du 18e s. ? », notice no IA88000058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Maison ; Ferme », notice no IA88000057, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. Les scieries hydrauliques à cadre du canton de Corcieux
  52. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
  53. « Biographie de Eugène Barthélémy Joseph Morel, Semaine religieuse du diocèse de Saint-Dié », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  54. Armes de Gerbépal